Accueil🇫🇷Chercher

Château (Saône-et-Loire)

Château est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Château
Château (Saône-et-Loire)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes du Clunisois
Maire
Mandat
Pierre Nugues
2020-2026
Code postal 71250
Code commune 71112
Démographie
Population
municipale
233 hab. (2020 en diminution de 5,28 % par rapport à 2014)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 25′ 41″ nord, 4° 36′ 09″ est
Altitude Min. 284 m
Max. 573 m
Superficie 13,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cluny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Château
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Château
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Voir sur la carte topographique de Saône-et-Loire
Château
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Château

    Géographie

    Sur le territoire de la commune est partiellement implantée une forêt domaniale : la forêt des Trois-Monts (contenance totale : 487,65 ha), majoritairement peuplée de feuillus[1].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Château est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,7 %), forêts (46,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Préhistoire

    En 1863, la route D 165 est élargie ; à cette occasion, sur le flanc est du plateau de la Garenne est découvert un réseau karstique très ancien démantelé par l'érosion puis par les travaux de carrière du XIXe siècle. Il contient une « prodigieuse quantité d'os d'ours et de lion des cavernes ». Aucune étude de ces vestiges n'est réalisée jusqu'en 1968, lorsque A. et J. Argant fouillent le site pendant 40 ans.

    Deux brèches contiennent une faune de milieu tempéré froid et de paysage ouvert, confirmée par la paléopalynologie. L'ours (Ursus deningeri) domine largement, qui est cependant remarquable par l'abondance de grands félins (Panthera gombaszogensis et Panthera spelaea fossilis).
    L'ensemble Nord livre aussi le canidé (Canis lupus mosbachensis) et une espèce de rat d'eau, Arvicola cantiana. La brèche 4, la plus ancienne, est attribuée au début du Pléistocène moyen et les brèches 2 et 3, les plus fossilifères, du milieu du Pléistocène moyen[9].

    Moyen Âge

    De la longue présence celte, romaine ou gallo-romaine, l'histoire n'a retenu que le nom de Castellum (Château) qui aurait donné son nom au pays.

    En 878 Louis le Bègue, fils du roi Charles le Chauve, donne au chapitre de Saint-Vincent-de-Mâcon sa villa de Château avec son castel et son église.

    Mais après les ravages de la guerre de Cent Ans au XVe siècle, les guerres de Religion dévastent de nouveau la région au XVIe siècle et en 1597 à Château : « Toute la construction est par terre, seule la grande tour reste debout. » (document d'archive). Cette tour devient le clocher de l'église en 1848. Après de nombreuses fonctions, la salle du 1er étage est transformée en salle d'exposition.

    Les Hospitaliers

    Rhôdes, commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (langue d'Auvergne).

    Temps modernes

    Sous la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de La Combe[10].

    Pays viticole à l'origine, Château devient essentiellement pays d'élevage vers le milieu du XXe siècle.

    Château dispose durant toute la première moitié du XIXe siècle de l'une des onze stations (ou postes télégraphiques aériens) du télégraphe Chappe implantées en Saône-et-Loire (le long de la ligne Paris-Toulon), installation mise en service en 1807 et qui cesse de fonctionner en 1853, remplacée par la télégraphie électrique[11].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1789 1791 Théodore Gormand
    1791 1800 Jean Barraud
    1800 1807 Le citoyen Picquet
    1808 1821 François-Louis de Borde
    1821 1827 Claude Ducrôt
    1827 1846 Edouard Dubois
    1846 1852 Claude de Borde
    1852 1865 Pierre Dufour
    1865 1870 Stanislas Aucaigne
    1870 1874 Etienne Maire
    1874 1876 François Pelletrat de Borde
    1876 1884 Théodore Chavot
    1884 1888 Francis de Borde
    1888 1892 Théodore Chavot
    1892 1900 Jacques Savin
    1900 1923 Claude Litaudon
    1923 1928 Jacques Mondange
    1928 1949 Claude Laroche
    1949 1953 Paul Giloux
    1953 mars 1959 Claude Genou
    mars 1959 mars 1965 Paul Giloux
    mars 1965 mars 1977 Albert Lardy
    mars 1977 mars 2014 Maurice Nugues
    mars 2014 en cours Pierre Nugues
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2020, la commune comptait 233 habitants[Note 3], en diminution de 5,28 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    667582637713795692697736703
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    655628644612629576565571524
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    515511471369332270266245214
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    200169128139157223219215266
    2015 2020 - - - - - - -
    231233-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Un donjon-beffroi du XIIIe siècle, haut d'une vingtaine de mètres, au hameau de Vernay[15].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Source : « Les forêts domaniales », article rédigé en collaboration avec la direction départementale de l'Office national des forêts et paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 31 (novembre 1976), pp. 7-10.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. [Argant & Argant 2018] Alain Argant et Jacqueline Argant, « La brèche à carnivores du Pléistocène moyen de Château (Saône-et-Loire, France) », Quaternaire, vol. 29, no 3, (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ).
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Pierre Laffont, « Le télégraphe Chappe en Saône-et-Loire (1799-1853) », Images de Saône-et-Loire, n° 84 (hiver 1990-1991), pa. 17-24.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    15. « Histoires autour d'un château à Château », article de Claus-Peter Haverkamp paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 156 de décembre 2008 (pages 20 à 23).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.