Bergesserin
Bergesserin est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Bergesserin | |||||
L'église Saint-Loup. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Clunisois | ||||
Maire Mandat |
Edith Legrand 2020-2026 |
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Code postal | 71250 | ||||
Code commune | 71030 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Barserinois[1], Bergesserinois[2] | ||||
Population municipale |
201 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 24′ 09″ nord, 4° 33′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 310 m Max. 585 m |
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Superficie | 7,22 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Cluny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | bergesserin.fr | ||||
Géographie
Bergesserin est à 13 km de Cluny et à 26 km de Mâcon.
Sur le territoire de la commune est partiellement implantée une forêt domaniale : la forêt des Trois-Monts (contenance totale : 487,65 ha), majoritairement peuplée de feuillus[3].
Communes limitrophes
Buffières | Château | |||
Curtil-sous-Buffières | N | Mazille | ||
O Bergesserin E | ||||
S | ||||
La Chapelle-du-Mont-de-France | Clermain |
Urbanisme
Typologie
Bergesserin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,1 %), zones agricoles hétérogènes (24,9 %), prairies (19,9 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Dans l'ancien régime la paroisse dépendait de l'abbé de Cluny et de la châtellerie de Saint-André-le-Désert[11].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2020, la commune comptait 201 habitants[Note 3], en diminution de 3,37 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Loup de Bergesserin, qui date du XIIe siècle et qui a fait l’objet d’un classement au titre des Monuments historiques en 1945.
- Un ancien sanatorium interdépartemental mixte dont la construction débuta en 1932 et qui n'ouvrit qu'en 1946[16], composé d'une façade de 265 mètres de long et de plusieurs bâtiments annexes dont une chaufferie reliée par une galerie souterraine. Initialement conçu pour accueillir uniquement des femmes, il pouvait recevoir jusqu’à 210 personnes souffrant de tuberculose. Dans les années 1960, les nouveaux traitements thérapeutiques réorientèrent l’usage du bâtiment en maison de convalescence jusqu’à sa fermeture définitive en 2008.
- Stèle commémorative rappelant le départ en 1944 du Commando de Cluny - 4e Bataillon de Choc depuis Bergesserin, afin de rejoindre la 1re Armée Française et participer à la libération du pays.
- Un parcours accrobranche nommé Acro'Bath, installé depuis 2002. Il a été l'un des précurseurs en matière de parcours acrobatiques en hauteur.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
- habitants.fr
- « Les Forêts domaniales », article rédigé en collaboration avec la direction départementale de l'Office national des forêts et paru dans la revue Images de Saône-et-Loire, no 31 (novembre 1976), p. 7-10.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Nathalie Delattre-Arnould et Laëtitia Delattre-Rigaux, La Saône-et-Loire, les 573 communes, Granvilliers, Delattre, , 256 p., p. 21.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Ils furent interrompus par la guerre et reprirent après le conflit. Source : Raconter, tome 2 de la collection « Les Essentiels du Pays d’Art et d’Histoire Entre Cluny et Tournus », Pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus », Tournus, 2020, page 91 (ISBN 978-2-9558953-4-4).