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Cessieu

Cessieu est une commune française située dans l'arrondissement et le canton de La Tour du Pin, le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Cessieu
Cessieu
Église de Cessieu en juin 2019.
Blason de Cessieu
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Vals du Dauphiné
Maire
Mandat
Christophe Brochard
2020-2026
Code postal 38110
Code commune 38064
DĂ©mographie
Population
municipale
3 172 hab. (2020 en augmentation de 12,76 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 221 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 34′ 03″ nord, 5° 22′ 39″ est
Altitude 309 m
Min. 278 m
Max. 508 m
Superficie 14,35 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Tour-du-Pin
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de La Tour-du-Pin
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Cessieu
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Cessieu
Liens
Site web www.cessieu.fr

    Située dans le Nord-Isère, la commune, à l'aspect encore rural, positionnée à l'Est de l'agglomération de Bourgoin-Jallieu, est adhérente à la communauté de communes Les Vals du Dauphiné dont le siège est fixé à La Tour-du-Pin.

    Ses habitants sont les Cessieutois[1].

    GĂ©ographie

    Situation et description - Intercommunalité -

    Cessieu est située à km de Bourgoin-Jallieu et à km de La Tour-du-Pin sur la D1006 (ex RN 6) qui relie ces deux villes. La rivière La Bourbre qui rejoint le Rhône, traverse le village ainsi que la rivière de l'Hyen, son affluent. La commune est traversée par l'autoroute A 43 Lyon - Chambéry réalisée en 1972 et qui rejoint à l'Ouest, l'autoroute A 48 Lyon-Grenoble dont l'échangeur de Coiranne est situé sur la Commune voisine de Sérezin de la Tour.

    La commune est desservie par les lignes ferroviaires Lyon - Grenoble et Lyon – Chambéry.

    Cessieu d'une superficie de 1 435 hectares se situe pour la plus grande partie dans la vallĂ©e de la Bourbre Ă  une altitude de 310 mètres et pour le surplus, cĂ´tĂ© Nord, sur le plateau du Bois de Cessieu Ă  une altitude de 500 mètres. Quatre hameaux viennent se rattacher au centre bourg, Vachères, Coiranne, PĂ©vrin et le Bois de Cessieu.

    La Commune de Cessieu a adhĂ©rĂ© au District Urbain de La Tour du Pin, lors de sa crĂ©ation en 1960 ; il regroupait Ă  partir de 1968, sept communes. Cette structure intercommunale est devenue Ă  compter du 2 octobre 2000 la CommunautĂ© de Communes des Vallons de La Tour du Pin regroupant 10 communes. Le une nouvelle structure regroupant 36 communes a vu le jour sous le nom de « CommunautĂ© de communes Les Vals du DauphinĂ© » ; son siège Ă©tant fixĂ© Ă  La Tour du Pin.

    GĂ©ologie et relief

    Le territoire de Cessieu se situe intégralement entre la plaine de Lyon et la bordure occidentale du plateau du Bas-Dauphiné qui recouvre toute la partie iséroise où il n'y a pas de massifs montagneux.

    Le plateau se confond en partie avec la micro-région du Nord-Isère, région qui est composée essentiellement de collines de basse ou moyenne altitude et des longues vallées et plaines. Les glaciations qui se sont succédé au cours du Quaternaire sont à l'origine du modelé actuel de la plaine, les produits antéglaciaires restant profondément enfoui sous les dépôts d'alluvions liés à l'écoulement des eaux lors de la fonte des glaces[2].

    Panorama sur Cessieu et la vallée de la Bourbre

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La Bourbre sur la commune de Cessieu Ă  la fin du mois de juillet.
    Cours d'eau

    Le territoire de la commune de Cessieu est essentiellement traversé par un affluent direct en rive gauche du Rhône, la Bourbre, son affluent la Rivière de l'Hien ainsi que par quelques ruisseaux de tailles modestes. Le principal cours d'eau s'écoule dans un axe est-ouest.

    La Bourbre est une rivière d'une longueur de 72,2 km[3] prenant sa source Ă  Burcin (Isère). Le Syndicat Mixte d'AmĂ©nagement du Bassin de la Bourbre, regroupant 75 communes, est la structure de gestion du bassin[4] ;

    Son affluent principal, en rive gauche est l'Hien d'une longueur de 17,2 km[5] et qui se prĂ©sente sous la forme d'une modeste rivière au dĂ©bit irrĂ©gulier, prenant sa source Ă  Belmont (Isère).

    Climat

    La région de Cessieu présente un climat de type semi-continental[6] qui se caractérise par des précipitations généralement plus importantes au printemps et en été qu'en hiver.

    Voies de communication

    L'ancienne RN6 dans le centre du village

    Voies routières

    L'A43 relie la commune à Lyon et à Chambéry traverse le territoire communal situé entre deux sorties :

    Centre-Bourg de Cessieu avant ses travaux d'aménagement de la période 1991/1994

    La route dĂ©partementale 1 006 (RD 1006) qui correspond Ă  l'ancienne RN 6, reclassĂ© en route dĂ©partementale qui relie la commune avec les communes de La Verpillière, Bourgoin-Jallieu La Tour-du-Pin et Pont-de-Beauvoisin.

    Voies ferroviaires et gare

    C'est en 1823 par un décret royal de Louis XVIII que débute l'Histoire du chemin de fer en France mais c'est sous le règne de l'Empereur Napoléon III que le pays se couvrît de voies ferrées.

    Le 21 aoĂ»t 1859, le conseil municipal de Cessieu Ă©met le vĹ“u que le tracĂ© du Chemin de Fer du DauphinĂ©, par la vallĂ©e de la Bourbre, soit dĂ©finitivement adoptĂ©, et examine les rĂ©sultats de l'enquĂŞte publique le 9 septembre 1860. Les travaux de la ligne Lyon/ Grenoble s'exĂ©cutent et la Gare de Cessieu  est mise en service le 22 aoĂ»t 1861 par la Compagnie Paris Lyon MĂ©diterranĂ©e (PLM)  ; la gare devient  aussi bureau de distribution des dĂ©pĂŞches.

    Elle comprend un bâtiment principal au Nord (guichet, salle d'attente et logement du chef de gare) et un abri au Sud. Face à l'endettement des sociétés privées exploitant les voies ferrées de France, la plupart des lignes sont alors nationalisées ; c'est ainsi qu'en 1938 naît la SNCF.

    La première gĂ©nĂ©ration de trains fĂ»t dominĂ©e pendant près d'un siècle par la propulsion Ă  vapeur jusque vers 1970, laissant place Ă  de plus en plus de Diesel. Parallèlement, beaucoup  de lignes se sont Ă©lectrifiĂ©es ainsi  celle traversant la Commune de Cessieu ; c'Ă©tait en 1985, annĂ©e du premier passage d'un TGV. Dans un  rĂ©cent passĂ©, la SNCF a envisagĂ©, par souci  d'Ă©conomie, de nombreuses suppressions d'arrĂŞts de trains Ă  Cessieu. Dès 1988, le conseil municipal arguant de l'urbanisation et de la poussĂ©e dĂ©mographique de la commune,  s'est opposĂ© avec les usagers  Ă  ce projet.

    En 1997, la gare est dĂ©saffectĂ©e et mise en vente. Faute d'acquĂ©reur, elle sera dĂ©molie en 1999. Ne subsiste que l'entrepĂ´t. Mais, la SNCF, en partenariat avec la RĂ©gion RhĂ´ne Alpes,  maintient finalement  des arrĂŞts dont le nombre s'est beaucoup accru depuis  ; ceci  avec l'amĂ©nagement  d'une "Halte ferroviaire " Ă  entrĂ©e libre (et  parking) desservie par le "Transport Express RĂ©gional" - T.E.R.

    AĂ©rodrome

    Ce terrain d'aviation de se dénomme " Terrain de Mouchon", sur lequel a débuté dès 1924 une activité aéronautique qui s'est développée avec la création de " l'Aéro-Club de La Tour du Pin - Bourgoin" aux termes de ses statuts déposés en Préfecture le 3 juillet 1929.

    Urbanisme

    Typologie

    Cessieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [7] - [8] - [9]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de La Tour-du-Pin, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 15 communes[10] et 38 657 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11] - [12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13] - [14].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,3 %), forêts (27,3 %), terres arables (16,2 %), zones urbanisées (13,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %), prairies (1,6 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Hameaux, lieux-dits et Ă©carts

    Le bourg de Cessieu correspond à la partie la plus urbanisée avec 7 immeubles collectifs, de nombreuses anciennes maisons le long de la route D 1006 et un habitat pavillonnaire qui s'est développé depuis 1982 aux abords du centre dans la plaine.

    Au nord, le Bois de Cessieu avec son école élémentaire , d'aspect rural avec un habitat pavillonnaire plutôt disséminé.

    À l'est, les hameaux de Fossard et de Pévrin à proximité de la zone d'activités économiques des Vals du Dauphiné

    Au sud, le Terrain de Mouchon ou aérodrome et le Devey avec l'entreprise industrielle TECUMSEH EUROPE et une zone artisanale. De nombreux terrains agricoles sont exploités dans ce secteur le long de l'autoroute A 43.

    Et à l'ouest, les hameaux de Vachères et de Coiranne avec des maisons d'habitation de part et d'autre de la route D 1006.

    Eau potable

    Avant 1950, les divers quartiers de Cessieu étaient desservis en eau potable au moyen de sources situées dans le coteau alimentant bassins et fontaines. De nombreuses propriétés étaient dotées d'un puits.

    De 1951 à 1956, la commune créa un réseau d'eau potable dans la partie centrale du village ; un réservoir de stockage ayant été construit dans le coteau à mi-hauteur en bordure de la route du Bois de Cessieu. Ce réseau fît l'objet de diverses extensions au fil des années ; la commune étant gestionnaire en régie directe jusquau date à laquelle le réseau a été transféré au District Urbain de La Tour du Pin. Ce dernier a notamment construit en 1982 un captage d'eau avec pompage près de Vachères et une station de refoulement dans le quartier de la Madeleine. Le réseau étant devenu vétuste, la collectivité a fait procédé à d'importants remplacements de canalisation afin de moderniser le réseau.

    Le réseau d'eau du Hameau du Bois de Cessieu est indépendant et il est géré depuis le 27 avril 1954, date de sa création, par le Syndicat des Eaux de la Région Dolomieu-Montcarra.

    Assainissement

    L'assainissement collectif est apparu d'abord dans la partie la plus agglomérée du Bourg à partir de 1977. Une station d'épuration communale a été créée et mise en service en 1983. Se sont ensuite succédé plusieurs tranches d'extension de ce réseau dont la dernière ayant concerné les hameaux de Vachères et de Coiranne en 2018. La station d'épuration de Cessieu a été démolie en 2018 après qu'un réseau de refoulement des effluents de la Commune de Cessieu vers la station intercommunale "Epur'vallons" près du Pont Rouge, ait été réalisé en 2017 pour devenir opérationnel en 2018. Cette station "Epur'vallons" avait été construite par la Communauté des Vallons de La Tour en 2011 pour être mise en service en avril 2012. Cet équipement s'est substitué à une station dont la capacité de traitement était devenue insuffisante, construite par le district urbain de La Tour du Pin au même lieu en 1990. Le gestionnaire actuel du réseau cessieutois est nommément la "Communauté de Communes Les Vals du Dauphiné", structure intercommunale ayant vu le jour le .

    Le Hameau du Bois de Cessieu n'est pas desservi par un réseau d'assainissement collectif et ne le sera jamais, sans doute...

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Cessieu est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[16].

    Terminologie des zones sismiques[17]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3SismicitĂ© modĂ©rĂ©eaccĂ©lĂ©ration = 1,1 m/s2

    Toponymie

    Selon AndrĂ© Planck, auteur d'un livre sur la toponymie des communes de l'Isère, la commune est connue sous le nom de Saysseu au XIe siècle. Selon cet auteur, son nom serait dĂ©rivĂ© du latin « Saxeus Â», signifiant « le rocher Â» (la mĂŞme Ă©tymologie est Ă©voquĂ©e pour la ville de Seyssuel en Haute-Savoie par Albert Dauzat)[18] - [19].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Selon la légende le général romain Cassius fonda la cité sur un camp fortifié. La ville forte est plus tard mentionnée oppidum cassiacum. Cette hypothèse est renforcée par l'existence d'une rue Général Cassius en plein cœur du bourg[20].

    Moyen Ă‚ge et Temps modernes

    Plusieurs batailles valurent aux Cessieutois une réputation de bravoure : en 1325 lors de la bataille de Varey qui vit la défaite complète du comte Édouard de Savoie et lors des attaques du baron des Adrets en 1562.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 mars 1971 Camille Bel Agriculteur
    mars 1971 mars 1983 Ernest Perrichon Préparateur en pharmacie
    Conseiller districal
    mars 1983 mars 2001 Alain Blondel Centre droit Clerc de notaire
    Conseiller communautaire
    Président Association des maires du canton de La Tour du Pin (1995-2001)
    mars 2001 mars 2014 Roland Corsat Fonctionnaire finances publiques
    Conseiller communautaire
    mars 2014 En cours Christophe Brochard MoDem Fonctionnaire
    Conseiller communautaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Drapeau de l'Italie Civitella Roveto (Italie) depuis 2004[21].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

    En 2020, la commune comptait 3 172 habitants[Note 3], en augmentation de 12,76 % par rapport Ă  2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6061 6761 6981 8282 0122 0222 0331 9821 858
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7771 7281 7121 6871 6741 5661 5321 4381 364
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3001 2271 2061 0201 1541 1271 1161 1671 161
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 3431 6091 6101 6822 0252 1122 4742 5262 652
    2015 2020 - - - - - - -
    2 8863 172-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. Elle dépend de la circonscription d'inspection du 1er degré de La Tour du Pin

    Les services d'enseignement public primaire comptent l'Ă©cole maternelle du moulin - 123 enfants, l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire du château - 202 Ă©lèves et l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire du bois de Cessieu - 23 Ă©lèves. Soit un total de 348 enfants scolarisĂ©s en 2020/2021 ainsi qu'un restaurant scolaire..

    Équipement culturel et clubs sportifs

    Le stade "Camille Bel" ainsi que la Halle Omnisports et la salle de gymnastique/danse Il existe également un local théâtre.

    En 2021, 43 associations diverses dont douze à vocation sportive dont l'ASC foot, l'ASC basket, l'ASC boules, gym détente, aïkido, Cessieu hand ball, les clubs de marche des ânes, de tennis, karaté club shotokan, pétanque cessieutoise, tai chi chuan, yoga cessieutois.

    MĂ©dias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements à caractère local.

    Économie

    Emplois

    Selon INSEE 2017

    ACTIFS : 77,50 % dont 70,10 % ayant un emploi et 7,40% de chĂ´meurs.

    INACTIFS : 7 % d'élèves, étudiants et stagiaires non rémunérés - 9,30 % de retraités ou préretraités - 6,20 % d'autres inactifs.

    Secteurs d'activité

    • ActivitĂ©s Ă©conomiques (en 2021) :
      • 7 Ă©tablissements industriels
      • 15 Ă©tablissements commerciaux
      • 42 Ă©tablissements artisanaux
      • et 12 professions libĂ©rales

    Lieux et monuments

    Porche de l'Ă©glise de Cessieu
    Tour de l'Horloge - XIIIe siècle.
    École élémentaire du Château (siège de l'ancienne Mairie de 1953 à 2007) avec à gauche l'ancienne Cure.
    • L'Ă©glise Saint-Martin de style NĂ©o-gothique, Ă©rigĂ©e de 1863 Ă  1866 en place de l'ancienne Ă©glise devenue "trop petite et en mauvais Ă©tat" et d'un plus ancien cimetière . Cette dernière abritait une cloche en bronze du XVe siècle, classĂ©e Monuments Historiques, d'un diamètre de 81 cm et portant des inscriptions latines, vendue en 1911. L'Ă©glise actuelle est dĂ©diĂ©e Ă  Saint Martin et a Ă©tĂ© consacrĂ©e lors de la FĂŞte de la TrinitĂ© en 1866. Elle a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e suivant les plans de l'architecte diocĂ©sain Alfred Berruyer (1853-1886). L'inscription "1879" sur le clocher correspondrait Ă  l'annĂ©e de l'installation de l'horloge. Le chĹ“ur est dĂ©corĂ© de fresques contemporaines datant de 1950 rĂ©alisĂ©es par un peintre hollandais bĂ©nĂ©vole du nom de Cor Van Geleuken dĂ©cĂ©dĂ© le 22 septembre 1986.
    • le monuments aux morts communal, Ă©rigĂ© sur la place du Plâtre, en bordure de la Bourbre.
    • La chapelle de la Salette et l'ancienne maison forte du Chastelard - L'actuelle chapelle a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e en 1864 par le chanoine NoĂ«l Crochat, prĂŞtre Ă  Cessieu avec l'aide de son beau-frère Laurent NochĂ© sur les ruines de l'ancienne maison forte du Châtelard. Le chanoine Crochat nĂ© Ă  Cessieu, le 7 septembre 1796 est dĂ©cĂ©dĂ© le 14 fĂ©vrier 1869 après avoir lĂ©guĂ© par testament du 31 janvier 1869 la chapelle de la Salette Ă  la "Fabrique de la Paroisse de Cessieu " outre une rente Ă  charge par elle d'entretenir l'Ă©difice et d'y faire dire des messes. ConformĂ©ment Ă  ses dernières volontĂ©s, le chanoine Crochat a Ă©tĂ© inhumĂ© ainsi que sa sĹ“ur Brigitte et son beau-frère Laurent NochĂ© dans le caveau pratiquĂ© dans ladite chapelle. D'importants travaux de restauration de la chapelle ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par l'Association d'Ă©ducation populaire de Cessieu et la Commune durant les annĂ©es 2005-2006.
    • La chapelle Saint Joseph, Ă©difice situĂ© en bordure du plateau du bois de Cessieu au-dessus du bourg et surplombe toute la vallĂ©e[26].
    • La Tour de l'horloge (XIIIe siècle), vestige des fortifications de la citĂ©, devenue propriĂ©tĂ© privĂ©e. "Ă€ l'origine, elle flanquait un des angles de l'enceinte de Cessieu, au Moyen Ă‚ge. Elle servit de prison, puis de mairie jusqu'Ă  la fin du XIXe siècle. En 1937 pour Pâques, elle fĂ»t ouverte comme gĂ®te d'Ă©tape des auberges de jeunesse" (d'après le docteur Denier dans son livre Terre des Dauphins).
    • Demeure de la Tivelière, propriĂ©tĂ© sise au lieudit "Coiranne" aurait appartenu de 1434 Ă  1550 Ă  des seigneurs de la famille de Maugiron, originaire du Viennois, amis de François Ier. Elle est actuellement habitĂ©e par son propriĂ©taire.
    • Le « Trompe l’œil » (façades peintes dans le centre-bourg) (et murs peints en face de la Salle des FĂŞtes - Fresque du Moulin). Ces trompe-l’œil ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par l'atelier "Les ÉlĂ©phants Heureux" - Georges Faure Ă  Lyon - respectivement en 1994 et 2004.
    • L'Ă©cole du château - Bâtiment ornĂ© en angle de quatre tourelles situĂ© en face de l’église dont il est sĂ©parĂ© par la route principale Lyon/ChambĂ©ry acquis par la Commune de Cessieu, le 31 janvier 1952 de Suzanne Aubard qui l'avait elle-mĂŞme acquis des consorts Brun le 9 fĂ©vrier 1935 . La mairie installĂ©e auparavant près de l'agence postale et de la bibliothèque a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e en 1953 au rez-de-chaussĂ©e de ce bâtiment dont le surplus a Ă©tĂ© affectĂ© Ă  l'usage de classes d'Ă©cole et logement d'instituteurs. La mairie s'installe Ă  partir de juillet 2007 dans les locaux actuels de la propriĂ©tĂ© acquise par la commune en 2006 et dans laquelle les Ă©poux NoĂ«l Cottaz ont exploitĂ© durant une trentaine d'annĂ©es le restaurant de la Gentilhommière. Cette propriĂ©tĂ© avec son parc attenant au stade Camille-Bel appartenait autrefois Ă  la famille du gĂ©nĂ©ral Mignot, personnalitĂ© de la commune.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Cessieu - De gueule au chardon de sinople, au chef d'azur et à la teste d'âne brayant d'argent
    Blason de Cessieu  -  De gueule au chardon de sinople, au chef d'azur et à la teste d'âne brayant  d'argent Blason
    Inconnu.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 21 juin 2019.
    2. Site Persée L'isère préhistorique et protohistorique d'Aimé Bocquet, page 124.
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Bourbre (V17-0400) » (consulté le ).
    4. « SMABB - Syndicat Mixte d'Aménagement du Bassin de la Bourbre », sur www.smabb.fr (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - l'Hien (V1720500) » (consulté le ).
    6. Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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