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Centre d'Ă©tudes du Saulchoir

Le Centre d'études du Saulchoir est le lieu d'études de la province dominicaine de France depuis 1904. Le nom initial était simplement le Saulchoir dont le lieu a changé en fonction des époques.

Le Centre d'Ă©tudes du Saulchoir
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Domaine d'activité
sciences religieuses
Siège
Couvent Saint-Jacques, Paris 13e arrondissement
Pays

Histoire

En 1880, le gouvernement français ayant décidé des premières expulsions de religieux, certains des frères s'exilèrent en Espagne, d'autres en Autriche, emportant ce qu'ils pouvaient de leurs livres. En 1895, les frères furent autorisés à se réinstaller au couvent de Flavigny[1].

Après l'expulsion des congrĂ©gations catholiques en 1903, les dominicains de la province de France se rĂ©fugièrent en Belgique, près de Tournai, dans la localitĂ© de Kain. En 1904, ils installèrent leur studium generale (lieu d'Ă©tudes gĂ©nĂ©ral) dans une ancienne abbaye cistercienne nommĂ©e « Le Saulchoir », c'est-Ă -dire « le lieu plantĂ© de saules Â» (du latin salicetum). C'est lĂ  qu'ils continuèrent d'augmenter le fonds de leur bibliothèque et poursuivirent leurs activitĂ©s d'Ă©tude et de recherche. Ils fondèrent au Saulchoir deux publications : la Revue des Sciences philosophiques et thĂ©ologiques en 1907, et le Bulletin thomiste en 1924[2]. Le père Marie-Dominique Chenu publia en 1937 un ouvrage intitulĂ© Le Saulchoir, une Ă©cole de thĂ©ologie qui fut mis Ă  l'index en 1942.

Le retour en France Ă©tant devenu possible, les dominicains quittèrent la Belgique et s'Ă©tablirent en 1939 au domaine des Hauldres[3], Ă  Étiolles, près d'Évry, tout en conservant le nom de « Saulchoir Â». Ils y demeurèrent jusqu'en 1971, date Ă  laquelle ils partirent s'installer dans le 13e arrondissement, au couvent Saint-Jacques, oĂą ils se trouvent aujourd'hui. Ce lieu abrite dĂ©sormais le Centre d'Ă©tudes du Saulchoir, fondĂ© en 1992.

Activités

Le Centre d'études du Saulchoir, voué à la recherche et à l'enseignement, est complété par la Commission léonine, qui élabore l'édition critique de l'œuvre de Thomas d'Aquin, et par la Société thomiste.

Le Saulchoir met deux centres de documentation à la disposition des chercheurs : la Bibliothèque du Saulchoir et les Archives de la province dominicaine de France.

Personnalités

De nombreux théologiens ont reçu leur formation ou enseigné au Saulchoir, à Kain puis à Étiolles, parmi lesquels : Ambroise Gardeil, son premier recteur, Marie-Émile Boismard, Bernard Bro, Marie-Dominique Chenu, Yves Congar, Dominique Dubarle, Claude Geffré, Michel-Louis Guérard des Lauriers, Marie-Albert Janvier, Jacques Jomier, Jean-Pierre Jossua, Jean de Menasce, Marie-Dominique Philippe, Thomas Philippe, Ambroise de Poulpiquet, Bernard Quelquejeu, Pierre Raffin, Henri Dominique Saffrey, Edward Schillebeeckx, Christoph Schönborn, Antonin-Gilbert Sertillanges.

Notes et références

  1. « Histoire de la bibliothèque du Saulchoir », sur Bibliothpque du Saulchoir (consulté le )
  2. La Revue thomiste, autre publication importante du néothomisme, fut fondée en 1893.
  3. « Le château des Hauldres à Etiolles (Essonne), une oeuvre de François Mansart ? », sur Recherche Histoire Patrimoine (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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