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Celso Lagar

Celso Lagar Arroyo, né à Ciudad Rodrigo (Salamanque) le et mort à Séville le , est un sculpteur, peintre et lithographe expressionniste espagnol.

Celso Lagar
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  75 ans)
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Artiste de la premiĂšre gĂ©nĂ©ration de l’École de Paris, oĂč il a vĂ©cu la plus grande partie de sa vie, il a Ă©tĂ© influencĂ© par les avant-gardes de tous genres comme le cubisme ou le fauvisme. Il a peint principalement des paysages et des natures mortes. Il est l'Ă©poux de la sculptrice française Hortense BeguĂ©. Devenu veuf, la fin de sa vie fut assombrie par des troubles psychiatriques.

Biographie

Miguel Blay (es)

NĂ© au 23 rue de Santiago Ă  Ciudad Rodrigo, aĂźnĂ© des quatre enfants (dans l'ordre de naissance : Celso ; Manuel, dĂ©cĂ©dĂ© trĂšs tĂŽt ; Angel ; Isabel)[1] de l'Ă©bĂ©niste Gumersindo Lagar Iglesias[2]. A l'Ăąge de 12 ans, il apprend la sculpture auprĂšs de son pĂšre puis quitte sa ville natale pour intĂ©grer l’atelier de Miquel Blay (ca) aux Beaux-Arts de Madrid en 1907, un des meilleurs sculpteurs de l'Ă©poque[3]. En 1910 et 1911, il frĂ©quente Ă  Barcelone l'Ă©cole de la Llotja[4] avant d'aller, sur les conseils de Blay, Ă©tudier la sculpture Ă  Paris en 1911 oĂč il rencontre Joseph Bernard, Max Jacob, AndrĂ© Derain, Blaise Cendrars, son ami Amedeo Modigliani et sa future femme, la sculptrice Hortense BĂ©guĂ© (1890-1957)[5]. En 1912, il expose au Salon d'Automne ses sculptures Adolescencia et Rosa de ThĂ©bas[6]. En remerciement de la bourse de 365 pesetas (selon les journaux locaux[7]) que le conseil municipal de Ciudad Rodrigo lui a attribuĂ©, il envoie la mĂȘme annĂ©e par train la sculpture Rosa de ThĂ©bas (sculpture en plĂątre, conservĂ©e Ă  la maison de la culture de Ciudad Rodrigo[8]) : il s'agit de la seule sculpture encore existante de Lagar[9]. En 2017, Ă  l'initiative de la mairie de Ciudad Rodrigo et du Centre d'Etudes Mirobrigense (CEM), la sculpture Rosa de ThĂ©bas est fondue en bronze pour l'exposition monographique de Celso Lagar (rĂ©alisĂ©e pour les 50 ans de sa mort et les 125 ans de sa naissance)[7] : cette sculpture est ensuite placĂ©e sur la place Campo de Carniceros (Ciudad Rodrigo)[9].

En 1913, il expose sculptures et dessins Ă  sa premiĂšre exposition personnelle de Paris (Galerie Ashnur)[6]. Il abandonne ensuite la sculpture en faveur de la peinture. L’arrivĂ©e de la PremiĂšre Guerre mondiale reprĂ©sente dans la vie et l’Ɠuvre de Celso Lagar le commencement d’une nouvelle Ă©tape. Il revient Ă  Barcelone en 1915 oĂč il obtient une certaine reconnaissance, notamment avec des expositions personnelles aux Galeries Dalmau, ce qui lui permet de retourner Ă  Paris. En 1919, il s’installe dĂ©finitivement en France. Cette Ă©poque, jusqu’à la fin des annĂ©es 1930, est le moment de sa maturitĂ© artistique. Il expose ses Ɠuvres dans les meilleures galeries parisiennes. Sa production est abondante et constante. Pendant son sĂ©jour en Normandie en 1928, il dĂ©veloppe son Ɠuvre sur des thĂšmes trĂšs concrets : les natures mortes, les souvenirs espagnols, les paysages et ses cĂ©lĂšbres scĂšnes de cirque. La pĂ©riode des influences avant-gardistes (cubisme, fauvisme, vibracionisme (ca), biologisme, simultanĂ©isme) terminĂ©e, Celso Lagar trouve sa propre voie marquĂ©e fondamentalement par l’inspiration goyesque et picassienne. La reconnaissance des critiques et du public augmente.

Le dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale marque la fin de son Ă©poque faste. Le couple est obligĂ© de se rĂ©fugier dans les PyrĂ©nĂ©es françaises et mĂšnent une vie trĂšs difficile. AprĂšs la libĂ©ration de Paris, son retour n’a pas une grosse rĂ©percussion. Lagar continue avec les mĂȘmes thĂšmes et les mĂȘmes techniques d’avant-guerre. Peu Ă  peu, le succĂšs s’estompe et les problĂšmes d'argent affectent le couple[10].

À ce moment, son Ă©pouse entre Ă  l’hĂŽpital Broca et meurt en 1957. Lagar fait une grave dĂ©pression. Il est admis Ă  l’hĂŽpital psychiatrique Sainte-Anne et cesse de travailler[11]. En 1959, Andras Kalman (en) lui rend visite Ă  Sainte-Anne[12]. Par dĂ©cision de justice, une vente aux enchĂšres est prĂ©vue le 7 juin 1962 avec les Ɠuvres conservĂ©es dans son atelier afin de payer son sĂ©jour Ă  l'asile alors chiffrĂ© Ă  7,5 millions d'anciens francs : l'association Les Amis du peintre Celso Lagar est crĂ©Ă©e le 6 juin 1962 dans le but d'« apporter une assistance morale et matĂ©rielle au peintre Celso Lagar », dans un premier temps Celso Lagar s'oppose Ă  la vente mais donne finalement l'instruction Ă  l'Association pour la Diffusion des Arts Graphiques et Plastiques (ADAGP) de ne pas s'opposer Ă  cette vente. En effet, l'ADAGP considĂšre que cette vente Ă©tait organisĂ©e sans que la question du Droit moral de l'artiste n'ait Ă©tĂ© suffisamment Ă©tudiĂ©e[13]. En octobre 1964, il retourne en Espagne. Le 18 fĂ©vrier 1965, d'un commun accord entre Celso Lagar et l'administration hospitaliĂšre, une seconde vente de 68 tableaux est organisĂ©e et totalise 130 000 nouveaux francs (le double des estimations) remboursant le solde de 30 000 nouveaux francs laissĂ© par le reste de son sĂ©jour Ă  Sainte-Anne. Il vit Ă  SĂ©ville avec sa sƓur jusqu’à sa mort le .

Le Portrait de Celso Lagar réalisé par Amedeo Modigliani en 1915 est conservé à Jerusalem au musée d'Israël[14].

Expositions

Expositions personnelles

  • Galerie Ashnur, boulevard Raspail, Paris, 1913.
  • Galeries Josep Dalmau, Barcelone, Ă  partir de 1915.
  • Galeria general de arte, Madrid, 1917.
  • Galeries Laietanes, Barcelone, 1918.
  • AsociaciĂłn de Artistas Vascos, Bilbao, 1918, 1919.
  • Galerie Berthe Weill, Paris, 1919, 1922.
  • Galerie Barreiro, Paris, 1933.
  • Galerie Druet, Paris, 1935.
  • Logis Renaissance, Rouen, 1938[15].
  • Syndicat d'initiative, Rouen, 1939[16].
  • Galerie Claude, Paris, juin-juillet 1948, 1949.
  • Galerie municipale de Honfleur, 1950.
  • Crane Kalman Gallery, Londres, 1957, juin-juillet 1959, juillet 1961, 1965.
  • Galerie de Paris, Paris, novembre-dĂ©cembre 1961.
  • MusĂ©e d'Orbigny Bernon, La Rochelle, 1965.
  • Grenier Ă  sel, Honfleur, juillet-aoĂ»t 1969.
  • Retrospective, Galerie Juan Mas, Madrid, 1976.
  • Celso Lagar - Peintures 1912-1936, Galerie Joan Gaspar, Barcelone, 1997.
  • Fondation Manuel Ramos Andrade, Salamanque, 1997[17].
  • Celso Lagar, el genio mirobrigense, palais des expositions de la mairie de Ciudad Rodrigo, novembre 2016 - fĂ©vrier 2017[18] - [19].

Expositions collectives

RĂ©ception critique

  • « Le plus douĂ© est sans doute Celso Lagar, il est certainement celui qui fait monter aux visages de ses Arlequins, de ses Pierrots ou de ses matadors le plus d'Ăąme, Ăąme grave, Ăąme inquiĂšte, songeuse ; ses petites gouaches sont d'un fils de Goya. » - Michel Florisoone[21]
  • « Si jusqu'Ă  rĂ©cemment les collectionneurs recherchaient chez Lagar surtout les scĂšnes de cirque et de tauromachie, on observe aujourd'hui qu'ils se tournent volontiers vers les nus et les paysages, des Ɠuvres construites avec une grande rigueur, aux volumes bien distribuĂ©s. Lagar passa la plus grande partie de son existence Ă  Paris ; au soir de sa vie, il fut atteint de graves troubles mentaux. » - GĂ©rald Schurr[26]

Hommage

  • une rue de la ville de Salamanque est appelĂ©e « calle del pintor Celso Lagar Â»[27].

ƒuvres

Espagne

France

Suisse

États-Unis

Collections privées

Illustrations

Il illustra des revues comme les revues espagnoles Revissa Nova et Un enemic del Poble y Troços, ainsi que le livre de Ramón Gómez de la Serna sur le café Pombo[34].

Notes et références

Notes

Références

  1. Alba 1992, p. 19.
  2. (es) Isabel GarcĂ­a GarcĂ­a, OrĂ­genes de las vanguardias artĂ­sticas en Madrid (1909-1922), Universidad Complutense de Madrid, mars 1998.
  3. (es) García García, Isabel (Marzo 1998). Facultad de Geografía e Historia (Universidad Complutense de Madrid), ed. «Tesis Orígenes de las vanguardias artísticas en Madrid (1909-1922). Vol.II».
  4. Gouvernement de Catalogne, Le ministĂšre de la culture acquiert aux enchĂšres une Ɠuvre du peintre d'avant-garde Celso Lagar peinte Ă  GĂ©rone et destinĂ©e au musĂ©e de GĂ©rone, mai 2014
  5. Max Jacob, Celso Lagar, peintre, Hortense BeguĂ©, sculpteur, Éditions Galerie Zborowski, 1928.
  6. Alba 1992, p. 171.
  7. « Rosa del Thebas », sur youtube.com (consulté le )
  8. Alba 1992.
  9. (es) « “La Rosa del ThĂ©bas” de Celso Lagar, ya luce en Ciudad Rodrigo », sur centrodeestudiosmirobrigenses.es (consultĂ© le )
  10. (es) Narciso Alba, Junta de Castilla y LeĂłn, ed. Celso Lagar, aquel maldito de Montparnasse. Valladolid: ConsejerĂ­a de Cultura y Turismo, 1992, p. 269. (ISBN 8478461671).
  11. Genio y dramatismo en Celso Lagar, ABC Ă©d., 29 octobre 1966.
  12. « Celso Lagar - Biographie », sur www.artnet.fr (consulté le )
  13. Marcel Parturier, « Le droit moral », Amateur d'art,‎
  14. (en) « Portrait of the Painter Celso Lagar », notice sur imj.org.il.
  15. A. D., « À tavers galeries et musĂ©es : Celso Lagar », L'Amour de l'art, n°8, octobre 1938.
  16. « Au syndicat d'initiative L'exposition du peintre espagnol Celso Lagar », Le Journal de Rouen,‎
  17. Fondation Manuel Ramos Andrade, Exposition Celso Lagar, 1997
  18. FundaciĂłn TelefĂłnica, Celso Lagar
  19. Carlos Garcia, « Celso Lagar, un pobre genio de la pintura que "resucita" en Ciudad Rodrigo Â», La Vanguarda, 25 novembre 2016
  20. A. B., « Chroniques - Celso Lagar et Hortense Begué », L'Amour de l'art, n°5, mai 1928, p. 197.
  21. Michel Florisoone, « Salon des surindépendants », L'Art et les Artistes, tome XXIX, 1934, p. 66.
  22. Robert Évreux, LĂ©onard Bordes, Ă©ditions des Amateurs rouennais d'art, 1989, p. 92.
  23. ComitĂ© Montparnasse, Exposition de peintres et sculpteurs de l'École de Paris, catalogue vendu au profit des Ɠuvres des 14e et 6e arrondissements, juin 1951.
  24. Miguel Cabañas Bravo, La politica artística del franquismo - El hito de la Bienal hispano-americana de arte, Consejo superior de investigaciones científicas, Madrid, 1996.
  25. « Celso Lagar y ZacarĂ­as GonzĂĄlez se revelan al pĂșblico menos especializado Â», El Economista, 28 novembre 2009
  26. GĂ©rald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993, p. 592-593.
  27. Traduction : Rue du peintre Celso Lagar
  28. Fondation Banco Sabadell, Celso Lagar dans les collections
  29. Musée national d'art de Catalogne, Celso Lagar dans les collections
  30. Musée des beaux-arts de Bilbao, Celso Lagar dans les collections
  31. « El Museu d'Art de Girona incorpora una obra de Celso Lagar », El Gerió, 28 mai 2018
  32. Fundación Maria José Jove, Celso Lagar dans les collections
  33. Isabel Menéndez, Celso Lagar, Colecciones arte
  34. Isabel GarcĂ­a GarcĂ­a, El cubismo y sus entornos en las colecciones de TelefĂłnica
  35. Musée national centre d'art Reina Sofía, Celso Lagar dans les collections
  36. Musée Carmen Thyssen, "Composition au nu" dans les collections
  37. Musée Carmen Thyssen, "Port de Honfleur" dans les collections
  38. Musée Carmen Thyssen, Celso Lagar dans les collections
  39. Musée d'art moderne et contemporain de Santander et Cantabrie, Celso Lagar dans les collections
  40. Musée des beaux-arts de La Rochelle, Celso Lagar dans les collections
  41. Musée des Augustins de Toulouse, Celso Lagar dans les collections
  42. Musée des beaux-arts de San Francisco, "Acrobate sur un cheval" dans les collections
  43. Musée des beaux-arts de San Francisco, "Artiste de cirque dans les collections

Annexes

Bibliographie

  • « Interview de Celso Lagar Â», Heraldo de Madrid, 24 mars 1917 (lire en ligne).
  • Gustave Kahn, Celso Lagar, peintre, Max JimĂ©nez, sculpteur, Éditions Galerie Percier, Paris, 1924.
  • Max Jacob, Celso Lagar, peintre, Hortense BeguĂ©, sculpteur, Éditions Galerie Zborowski, Paris, 1928.
  • Blaise Cendrars, Celso Lagar, Éditions Galerie Druet, 1935.
  • Lagar : peintures rĂ©centes : Exposition 22 juin-7 juil. 1948, Paris, Galerie Claude, , 4 p.
  • CĂ©sar GonzĂĄlez-Ruano, Mi medio siglo se confiesa a medias, Noguer, Barcelone, 1950.
  • Josep Francesc RĂ fols, Diccionario biogrĂĄfico de artistas de Cataluña, desde la Ă©poca romana hasta nuestras dias, Barcelone, 1951-1954.
  • Paintings by Celso Lagar : Exposition 23 juin-31 juillet 1959, Londres, Crane Kalman Gallery, , 22 p.
  • Fernand Ledoux, Celso Lagar, Éditions Galerie de Paris, 1961.
  • Celso Lagar : Exposition 4-18 juil. 1961, Londres, Crane Kalman Gallery, , env. 30
  • Celso Lagar : Exposition, MusĂ©e d'Orbigny, La Rochelle, , 12 p.
  • Celso Lagar, Londres, Crane Kalman Gallery, , 28 p.
  • JosĂ© Gomez-Salvado, « Genio y dramatismo en Celso Lagar Â», quotidien ABC, Madrid, 29 octobre 1966 (lire en ligne).
  • Cien anos de pintura en España y Portugal, 1830-1930, vol.IV, Antiqvaria, Barcelone, 1990.
  • Jacqueline Collex, « Hommage Ă  Celso Lagar et Ă  Grau Sala Â», revue Le Pays d'Auge, n°6, juin 1990.
  • Narciso Alba, Celso Lagar y la escuela de Paris, Diputacion provincial, Salamanque, 1991.
  • Narciso Alba, Celso Lagar : Aquel maldito de Montparnasse, Junta de Castilla y LeĂłn, , 269 p.
  • GĂ©rald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993.
  • Isabel GarcĂ­a GarcĂ­a, OrĂ­genes de las vanguardias artĂ­sticas en Madrid (1909-1922), Universidad Complutense de Madrid, dĂ©partement histoire de l'art contemporain, mars 1998 (extrait en ligne).
  • Narciso Alba, « Sobre algunos personajes de Pombo y Automoribundia Â», dans RamĂłn GĂłmez de La Serna, Ă©tudes rĂ©unies par Évelyne Martin-Hernandez, Cahiers de recherches du C.L.R.M.C., UniversitĂ© Blaise-Pascal UFR lettres, Clermont-Ferrand, 1999 (lire en ligne).
  • Emmanuel BĂ©nĂ©zit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, GrĂŒnd, 1999.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, GrĂŒnd, 2001.
  • Glosario de historia del arte, Editorial Salvat, 2005.
  • Isabel GarcĂ­a GarcĂ­a, Celso Lagar, TF Editores & Interactiva S.L.U., 2010.
  • ArĂĄnzazu Ascunce Arenas, Barcelone and Madrid - Social networks of the avant-garde, Bucknell University Press, 2012.
  • Sonia Adriana d'Agosto Forteza, Celso Lagar, una aportaciĂłn sugerente a su catĂĄlogo, UniversitĂ© de SĂ©ville, dĂ©partement d'histoire de l'art, 2014.
  • Constantin Prut, Dicționar de artă modernă și contemporană, Éditions Polirom, Bucarest, 2016.

Liens externes

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