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Castellare-di-Mercurio

Castellare-di-Mercurio est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Le village appartient à la piève de Bozio.

Castellare-di-Mercurio
Castellare-di-Mercurio
Vue du village
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Corte
Intercommunalité Communauté de communes Pasquale Paoli
Maire
Mandat
Mathieu Giudicelli
2020-2026
Code postal 20250
Code commune 2B078
DĂ©mographie
Population
municipale
28 hab. (2020 en diminution de 12,5 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4,6 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 18′ 41″ nord, 9° 14′ 52″ est
Altitude 600 m
Min. 331 m
Max. 1 416 m
Superficie 6,12 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ajaccio
(ville isolée)
Aire d'attraction Corte
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Golo-Morosaglia
Localisation
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Castellare-di-Mercurio
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Castellare-di-Mercurio

    GĂ©ographie

    Situation

    Castellare-di-Mercurio se situe dans le Bozio, micro-région du sud-est de la Castagniccia, dans l'ancienne pieve de Mercurio. Elle se trouve dans le parc naturel régional de Corse, dans son « territoire de vie » appelé Centre Corse.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Castellare-di-Mercurio se situe dans la « Corse orientale Alpine » (ou orientale) limitée au tiers nord-est de l'île, composée de terrains divers, issus d’un océan disparu appelé liguro-piémontais et de ses marges continentales[1], dans le prolongement de l'arête schisteuse du Cap Corse ou massif de la Serra, qui se poursuit avec le massif du San Petrone et se termine au sud de la Castagniccia.

    Dans cet ensemble, elle occupe en partie une unité allochtone (terrains fortement déplacés)[Note 1]. « La nappe de Santa Lucia comprend un socle et sa couverture conglomératique, elle est charriée sur le parautochtone de Sant’Angelo. Sa position par rapport aux schistes lustrés n’est pas claire »[1].

    Castellare-di-Mercurio est une commune de l'intĂ©rieur, de moyenne montagne. Son culmen, Ă  l'extrĂ©mitĂ© septentrionale du territoire, se situe Ă  1 416 m d'altitude, Ă  environ 300 m au sud de la Cima di Santa Lucia appartenant au chaĂ®non secondaire occidental, parallèle Ă  la chaĂ®ne de montagnes principale de la Castagniccia. Son territoire est une longue bande de terre orientĂ©e dans un axe nord-sud. Il reprĂ©sente le bassin versant du ruisseau de Castellare, bordĂ© Ă  l'est et Ă  l'ouest par deux lignes de crĂŞte partant du culmen. Il est limitĂ© au nord par son culmen et au sud par un point Ă  quelque 600 m au nord de la confluence du Castellare avec le ruisseau de Zincajo sur la commune de Favalello.

    L'emplacement du village sur un éperon rocheux lui confère un point de vue étendu sur l'ensemble de son vallon, en particulier de puis le quartier « u Pinzu » (la pointe).

    Le champ de tir de Campettine qui chevauche Ă  la fois Santa-Lucia-di-Mercurio et Castellare, couvre une grande partie de son territoire occidental.

    Hydrographie

    Le ruisseau de Castellare[2] est le principal cours d'eau communal. Il prend sa source Ă  1 300 m d'altitude, au sud-ouest du culmen communal, sur les flancs mĂ©ridionaux du Monte Piano Maggiore 1 581 m, sous le nom de ruisseau de Caserase. Long de 6,9 km, son cours se termine dans le ruisseau de Zincajo, affluent (rg) du Tavignano.

    Climat et végétation

    Le territoire communal, cernĂ© par deux lignes de crĂŞtes orientĂ©es nord-sud et dĂ©clinant depuis son culmen Ă  1 416 m jusqu'Ă  un point Ă  350 m d'altitude vers le lit du fleuve Tavignano, bĂ©nĂ©ficie d'un climat mĂ©diterranĂ©en relativement tempĂ©rĂ© ; les Ă©tĂ©s y sont plus chauds et les hivers plus froids que sur le littoral. L'influence de la montagne se fait ressentir en toute pĂ©riode, apportant de la fraĂ®cheur les nuits d'Ă©tĂ© et des gelĂ©es en hiver. Il est protĂ©gĂ© des vents du nord et d'ouest par les barrières montagneuses. Sur cette partie occidentale du massif du Monte San Petrone, les prĂ©cipitations sont moins fortes que sur la façade orientale, littoral et montagne. Aux 6 mois les plus arrosĂ©s (octobre/mars) se succèdent de fortes pluies orageuses mĂ©diterranĂ©ennes et des pluies très fines durant parfois plusieurs jours. Ă€ l'adret du vallon de Castellare oĂą il est construit, le village bĂ©nĂ©ficie d'un bon ensoleillement.

    La couverture vĂ©gĂ©tale varie suivant l'exposition des versants. Jusqu'Ă  1 000 m d'altitude, l'adret possède un manteau vĂ©gĂ©tal non homogène, une couverture forestière composĂ©e de bosquets d'essences diverses, d'un maquis clairsemĂ© et de grands secteurs de roches Ă  nu. L'ubac est plus verdoyant, recouvert d'une couverture arbustive homogène, d'essences diverses, principalement chĂŞnes verts, chĂŞnes pubescents, pins maritimes et châtaigniers, notamment vers le fond du vallon du ruisseau de Castellare et de ceux des petits cours d'eau qui l'alimentent. Au-dessus des 900 m dĂ©jĂ , la vĂ©gĂ©tation se fait plus rare. Apparaissent les genĂ©vriers cade sur un sol couvert de chardons et d'Ă©glantiers de Pouzin.

    Des essences tel que Santolina corsica ou Helichrysum italicum poussent abondamment sur ses versants de par son climat sec et chaud.

    Sur le plan historique agricole, les essences arbustives et arboricoles semblent se délimiter comme suit :

    -Une châtaigneraie principale située au Nord-Est, au niveau de la source de "la Castellare", aujourd'hui emprise dans un maquis épais ayant étouffé une grande partie des arbres centenaires.

    D'autres châtaigneraies plus petites (5-6 arbres) sont toutefois observables à proximité des talwegs, le long du sentier du "Mare à Mare" entre le village et le col de San Martinu.

    entre 750 m 980m d'altitude.

    - Une oliveraie située sur le versant ouest depuis la fontaine "U CaÏnu" suivant la ligne de crête du quartier "Mosoléu", et descendant jusqu'au fond de la rivière, aujourd'hui enclavée et étouffée par un maquis et des chênaies pour une altitude maximum de 720 m.

    - Une amanderaie située sur le contrefort Sud du village et son éperon rocheux bénéficiant d'un ensoleillement permanent.

    - Un vignoble situé sur la partie basse de la commune au Sud et la plaine de Féu. entre 330 m 450m d'altitude. aujourd'hui àa l'abandon et pris dans un maquis dense depuis la fin des années 1960.

    Urbanisme

    Typologie

    Castellare-di-Mercurio est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Ajaccio, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[6] et 82 128 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Corte, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (56,1 %), forêts (34,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,8 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Morphologie de la commune

    La commune ne compte qu'un seul lieu habitĂ© : le village de Castellare, construit sur un Ă©peron rocheux de 637 m d'altitude, et qui a pour nom Pinzu. Au nord Ă  l'entrĂ©e du village, se situent le quartier de Favale et le cimetière avec une chapelle.

    • Vue du village
      Vue du village
    • Vue du Pinzu avec le village
      Vue du Pinzu avec le village
    • Linteau monolithe d'une maison
      Linteau monolithe d'une maison
    • Niche d'une maison
      Niche d'une maison
    • Fontaine place LĂ©on Giudicelli
      Fontaine place LĂ©on Giudicelli
    Route D41
    Chapelle San Martinu

    La commune de Castellare-di-Mercurio est traversĂ©e en deux endroits par la D41, route reliant la RT 20 au nord-ouest Ă  la D39 au sud Ă  Feo, d'oĂą l'on peut rejoindre la RT 50. Au nord, la route franchit le col de San Martino (904 m d'altitude) ; au sud elle suit le cours du ruisseau de Castellare depuis Feo (326 m d'altitude) jusqu'Ă  sa jonction avec la route D241. La D41 dessert les villages de Tralonca, Santa-Lucia-di-Mercurio, Sermano, et traverse aussi la commune de Favalello avant de rejoindre la D39.

    Pour accéder au village, il faut nécessairement emprunter la D241, route en cul-de-sac.

    Le village de Castellare est distant par route de Corte, la mĂ©tropole du Cortenais, de 15 km en empruntant successivement la D241, la D41 et la D39.

    Transports

    Aucun service de transport en commun de voyageurs ne dessert la commune. La gare la plus proche est celle de Corte Ă  14 km, l'aĂ©roport celui de Bastia-Poretta est Ă  67 km et le port, celui de commerce de Bastia, Ă  82 km.

    Histoire

    Moyen Ă‚ge

    Le village a vraisemblablement appartenu au cours du Moyen Âge à une piève dite de Mercurio, dont le nom se référerait à la couleur ocre de la roche avoisinante.

    Époque contemporaine

    Monument aux morts

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Mathieu Giudicelli UMP-LR Employé

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2020, la commune comptait 28 habitants[Note 4], en diminution de 12,5 % par rapport Ă  2014 (Haute-Corse : +5,98 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    193226196263289276262267294
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    286278264248273264263271300
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    296290207165144190110105114
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    904538292534333532
    2019 2020 - - - - - - -
    2828-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Le 4 aoĂ»t de chaque annĂ©e, la chapelle Saint-Michel est le point de rencontre pour une journĂ©e festive.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le monument aux morts.

    Patrimoine culturel

    Les édifices et ouvrages ci-dessous sont repris à l'Inventaire préliminaire du patrimoine de la Corse (bâti) sur la base de territoires pertinents (micro-régions de la Corse)[17] :

    La commune possède de remarquables bâtiments et constructions témoins de ses activités passées :

    • Un pressoir Ă  huile Ă  Noce Petra ruinĂ©. Il reste des vestiges de la presse et les meules sont encore prĂ©sentes. DatĂ© de la fin XIXe siècle.
    • Un moulin Ă  farine dit mulinu Ă  a grilia, Ă  Ă©nergie hydraulique avec roue hydraulique horizontale, aujourd'hui disparue après effondrement. DatĂ© du XVIIIe siècle.
    • Quatre pressoirs Ă  vin Ă  Ficajola, dans le bas de la vallĂ©e oĂą se trouvait autrefois les vignes, datant du XVIIIe siècle au XXe siècle.
    • Un sĂ©choir Ă  châtaignes.
    • Deux remises agricoles, Ă  Ficajola et Ă  Musella, lieux-dits au sud du village.

    Collectif Maisons

    Sur un bâti de 50 édifices (INSEE), 14 ont été étudiés et repérés ; seuls 5 sont des maisons. Ces maisons ont été construites entre le XVIe siècle et le XXe siècle. Parmi celles-ci, une maison de notable, celle de Léon Giudicelli dite « maison du président », datée du XVIIIe siècle. Elles ont été construites avec des matériaux locaux (schiste, partiellement enduit), les toits couverts en teghje (lauze, ardoise) et tuiles mécaniques rouges.

    Fontaine du village

    Fontaine du village

    La fontaine se situe Piazza di a funtana (ou de la place Léon-Giudicelli, ancien maire), coiffée d'une statue métallique représentant un chérubin tenant un poisson. Elle est datée de 1932 comme portée sur la plaque de marbre apposée en reconnaissance aux élus de l'époque.

    Fontaine dite funtana Ă  u cainu

    Datée du XVIIIe siècle, elle était la première fontaine du village avant que l'eau potable ne soit acheminée jusqu'au village. Elle a été réhabilitée au XXIe siècle.

    Église paroissiale Saint-Pierre

    L'église paroissiale Saint-Pierre se trouve au cœur du village. L'église a été bâtie au XVIIIe siècle sur les bases d'une ancienne chapelle médiévale dont certaines traces sont encore visibles : l'appareillage de la base de l'ancienne chapelle romane, une niche de dévotion, et l'ancienne porte latérale sud bouchée qui était surmontée d'un imposant linteau monolithe semi-circulaire. L'ancienne chapelle est difficilement datable car elle a subi de nombreux remaniements ; elle pourrait dater du XVe siècle. L'actuel clocher en pierres locales apparentes, a été remanié le 8 avril 1841 selon l'inscription portée dessus.

    Sur la façade occidentale de l'église se trouve un putto en stuc visiblement restauré.

    • Façade principale
      Façade principale
    • Façade occidentale
      Façade occidentale
    • Clocher
      Clocher
    • Clocher
      Clocher
    • Façade sud
      Façade sud
    • Putto sur la façade mĂ©ridionale
      Putto sur la façade méridionale

    Chapelle Saint-Michel

    Chapelle San Michele

    La chapelle San Michele se situe en pleine forêt au nord du village, accessible par un chemin depuis la D41. C'est un édifice roman de plan simple constitué d'une nef unique prolongée d'une abside semi-circulaire orientée à l'Est. Datée du IXe siècle ou Xe siècle, elle était autrefois recouverte de teghje. Restaurée, son toit est aujourd'hui couvert de tuiles, soutenu par une charpente en bois. Restauré l'édifice présente des façades enduites, avec un appareillage de pierre scellées au mortier, et des angles formés avec de grandes dalles taillées. L'abside, surmontée d'une archivolte échancrée semi-circulaire, est dotée d'une fenêtre qui éclaire l'intérieur de la chapelle. Réalisées plus tardivement, deux petites ouvertures en forme de croix grecque ornent la partie supérieure de la façade principale (occidentale) et le dessus de abside (façade orientale). Une porte secondaire, surmontée d'un imposant linteau monolithe triangulaire, habille la façade méridionale.

    Chapelle Saint-Martin

    San Martinu

    La chapelle San Martinu se situe Ă  un col Ă  904 m d'altitude, en bordure de la route D41, au nord du village. Elle date probablement du XVIe siècle ou du XVIIe siècle.

    Chapelle funéraire de la famille Léon Giudicelli

    Chapelle funéraire de l'ancien président du tribunal civil de Corte datée de 1945, de plan carré avec un toit en forme de dôme, architecture atypique pour la région.

    Chapelle funéraire de la famille Michel Parigi

    C'est un édifice à toit plat figurant déjà sur le cadastre napoléonien dressé en 1863. Sa façade principale est composée d'un oculus et d'un fronton triangulaire à corniche moulurée. Elle abrite la sépulture de Carlu Parigi, grand poète des Chjami è Rispondi décédé en 1992.

    Parc naturel régional

    Castellare-di-Mercurio est une commune adhérente au parc naturel régional de Corse, dans son « territoire de vie » appelé Centru di Corsica.

    ZNIEFF

    La commune est concernée par une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de 2e génération :

    Landes et pelouses

    sommitales du monte Piano-Maggiore La zone couvre une superficie de 1 172 ha de dix communes. Elle est matĂ©rialisĂ©e par une ligne de crĂŞte qui isole la Castagniccia occidentale de la rĂ©gion cortenaise et du Bozio. C'est une succession de plateaux recouverts d'une vĂ©gĂ©tation basse, qui sont utilisĂ©s comme zone d'estive par les troupeaux en Ă©levage extensif[18].

    Personnalités liées à la commune

    • Petru Baghioni chanteur et auteur, vit au village depuis sa naissance.
    • LĂ©on Giudicelli, ancien prĂ©sident du tribunal civil de Corte, dĂ©cĂ©dĂ© en 1945.
    • Carlu Parigi poète renommĂ© de chjami è rispondi, dĂ©cĂ©dĂ© en 1992.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L’allochtone appartient essentiellement à la « zone des schistes lustrés et des ophiolites », correspond aux reliefs orientaux (Cap Corse et Castagniccia) - Centre de géologie de l’Oisans
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Découverte géologique de l'île de Beauté, Centre de géologie de l’Oisans, 2010
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Castellare (Y9011800) » (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 d'Ajaccio », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    17. Jean-François Bernardi ; Marie-Dominique Roy, “chapelle Saint-Michel,” Médiathèque Culturelle de la Corse et des Corses, consulté le 25 février 2017
    18. ZNIEFF 940004144 - Landes et pelouses sommitales du monte Piano-Maggiore sur le site de l’INPN..
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