Carrépuis
Carrépuis est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Carrépuis | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Montdidier | ||||
Intercommunalité | CC du Grand Roye | ||||
Maire Mandat |
Joël Keller 2020-2026 |
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Code postal | 80700 | ||||
Code commune | 80176 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Carrépuisiens | ||||
Population municipale |
267 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 49 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 42′ 19″ nord, 2° 49′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 83 m Max. 97 m |
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Superficie | 5,5 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Roye (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Roye | ||||
Législatives | 5e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.carrepuis.fr/ | ||||
Géographie
Description
Carrépuis est un village périurbain picard du Santerre limitrophe à l'est de Roye, à 19 km au sud-ouest de Ham, 26 km au sud-ouest de Péronne et 32 km au nord de Compiègne.
La commune est desservie par l'ex-RN 17 et l'ex-RN 30 (actuelles RD 1017 et 930).
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau interurbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 53, Roye - Esmery-Hallon - Ham)[1].
Urbanisme
Typologie
Carrépuis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,3 %), eaux continentales[Note 3] (7,7 %), zones urbanisées (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Quadratus puteus (1179) ; Carepuy (1184) ; Cadratus puteus (XIIe siècle) ; Quarrepuis (1216) ; Carrepuis (1567) ; Carrempuis (1605) ; Carrépuits (1751) ; Carepuis (1778) ; Carrépuids (1808)[9].
Signification apparente de « puits carré » [10]. L'antéposition de l'adjectif carré est le reflet de l'influence syntaxique du germanique. Le mot puits est issu d'un croisement entre le latin puteus « trou, fosse », « puits d'eau vive », et « puits de mine » et le germanique *putti[11], du germanique occidental *puti de sens proche cf. moyen néerlandais putte, pitte; vieil anglais pytt (> anglais pit), vieux saxon putti. Étaimpuis (Seine-maritime, Estanpuiz 1137) et Estaimpuis (Belgique, Stemput XIIe siècle) / Steenput sont des composés analogues, mais formés avec le substantif germanique stein « pierre ».
Histoire
Des armes de pierre et des débris de poteries ont été découverts au lieu-dit le Fort[12].
En 1220, Raoul Flamant est le seigneur du village[12].
Au XVe siècle, les chanoines de Roye cachent à Carrépuis les reliques de saint Florent que le roi Louis XI voulait enlever[12].
En 1567, la famille de Soyécourt possédait le fief de Carrépuis et l'a conservé jusqu'à la Révolution[12].
En 1853, la commune se dote d'une école mixte, construite sur les plans de Pierre Decheu.
Vers 1870, le moulin à vent est démoli. Il se trouvait au point le plus élevé du village, à l'ouest, vers Roye[12].
À la fin du XIXe siècle et depuis trois siècles, les Cavillier se distinguent dans la fabrication des cloches[12].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2020, la commune comptait 267 habitants[Note 4], en diminution de 2,2 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
En matière d'enseignement primaire, la commune est membre d'un regroupement pédagogique intercommunal qui comprend sept villages[21].
La commune s'est doté en 2018 d'un centre de loisirs pour les étés[22].
Autres équipements
Manifestations culturelles et festivités
La fête communale, qui se tient début septembre, attire chaque année environ 3000 personnes[23]
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Nicolas.
- Chapelle funéraire de l'Immaculée Conception, vers Nesle, en sortant du village. Construite avec autorisation administrative en 1873[24].
- L'église Saint-Nicolas.
- Monument aux morts pour la patrie.
- Calvaire du cimetière.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Dossier complet : Commune de Carrépuis (80176) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Carrépuis », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
- Carrépuis sur le site de l'Institut géographique national.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Roye », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 2, Paris / Amiens, 1867 - 1878, p. 211 (lire en ligne sur DicoTopo)
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 150a
- Étymologie de Puits sur CNRTL (lire en ligne)
- Notice géographique et historique réalisée par M. Fayez, l'instituteur de la commune, 1899, Lire la notice en ligne sur le site des Archives départementales de la Somme, Amiens.
- « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme » [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- « À Carrépuis, l’édile veut briguer un second mandat de maire : Après deux mandats de conseiller municipal, un d’adjoint et un en tant que maire, Joël Keller a envie de poursuivre l’aventure », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Il ramène l'école au village », Courrier picard,‎ , p. 9.
- « Le premier centre de loisirs de Carrépuis attire les bambins : Pendant les quatre prochaines semaines, les enfants ne risquent pas de s’ennuyer », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Aude Collina, « Pas de fête à Carrepuis en septembre 2020 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 282 (ASIN B000WR15W8).