Canton de Nîmes-1
Le canton de Nîmes-1 est une division administrative du département du Gard, dans l'arrondissement de Nîmes.
Canton de Nîmes-1 | |
Situation du canton de Nîmes-1 dans le département du Gard. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement(s) | Nîmes |
Bureau centralisateur | Nîmes |
Conseillers départementaux Mandat |
Julien Plantier Sophie Roulle 2021-2028 |
Code canton | 30 10 |
Histoire de la division | |
Création | 1801[1] |
Modifications | 1 : 23 juillet 1973[2] 2 : 22 mars 2015[3] |
Démographie | |
Population | 36 883 hab. (2020) |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 50′ 13″ nord, 4° 21′ 36″ est |
Subdivisions | |
Communes | fraction Nîmes |
Histoire
Le canton de Nîmes-1 a été créé en 1801[1].
Il a été modifié par décret du 23 juillet 1973 à l'occasion de la création des cantons de Nîmes-IV et Nîmes-V[2].
Un nouveau découpage territorial du Gard entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, défini par le décret du 24 février 2014[3], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[4]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[5]. Dans le Gard, le nombre de cantons passe ainsi de 46 à 23.
Le nouveau canton de Nîmes-1 est formé d'une fraction de la commune de Nîmes. Le canton est entièrement inclus dans l'arrondissement de Nîmes. Le bureau centralisateur est situé à Nîmes.
Représentation
Juges de paix
Période | Identité | Fonction précédente | Observation | |
---|---|---|---|---|
1797 | 1816 | Étienne Renouard | Négociant | - |
1816 | 1828 | Louis Aubanel | Capitaine d'état major | - |
1828 | 1840 | Jean Cassagnes | Juge de paix du canton de Saint-Mamert-du-Gard | - |
1840 | 1841 (décès) |
Béchard-Durand | Ancien avoué | - |
1841 | 1848 | Amédée Baragnon | Avoué près la cour royale de Nîmes | - |
1848 | 1857 | Béchard-Lacapelle | Juge suppléant au tribunal civil de Nîmes | - |
1857 | 1871 | Augustin Jean-Baptiste Bardin | Avoué près le Tribunal civil de Nîmes | - |
1871 | 1874 | Eugène Bolze | Bâtonnier de l'ordre des avocats de Nîmes | - |
1874 | 1877 | Auguste de Taillas | Juge de paix du canton d'Alès-Sud-Est | - |
1877 | 1887 | Charles de Combret | Juge de paix du canton d'Aubenas | - |
1887 | 1895 | Jean Buis | Juge de paix du canton de Riom-Ouest | - |
1895 | 1904 | Paul Poulle | Juge de paix du canton d'Alès-Sud-Est | - |
1904 | 1910 (décès) |
Clément Auzière | Juge de paix du canton du Vigan | - |
1910 | 1917 | Charles Madaune | Avocat | - |
1917 | 1922 | Paul Sagnes | Juge de paix du canton d'Alès-Sud-Est | - |
1923 | 1925 | Adrien Leroux | Juge de paix du canton de Cherbourg | - |
1925 | 1934 | François Gleizes | Juge de paix du canton d'Angers-Sud | - |
1935 | 1937 | Émile Gaussorgues | Juge de paix du canton de Vienne-Sud | - |
1937 | 1945 | Paul Lavigne | Juge de paix du canton de Valence | - |
1945 | 1952 | Alexandre Martin | Juge de paix du canton de Noisy-le-Sec | - |
1952 | 1956 | Roger Choquin | Juge de paix du canton de Crémieu | - |
1956 | 1958 | Maxime Germain | Juge de paix du canton de Marseille-2 | - |
Conseillers d'arrondissement
Conseillers généraux
Élection cantonale partielle de 2008
1er tour :
- Marie-Pierre Mercier (PRG) : 3,47 %[31]
- Évelyne Ruty (FN) : 5,41 %
- Élisabeth Piq (LV) : 5,97 %
- Éric Firoud (MoDem) : 12,39 %
- Corinne Giacometti (PS) : 14,94 %
- Sylvette Fayet (PCF) : 15,70 %
- Marie-Chantal Barbusse (UMP) : 42,13 %
2e tour :
- Sylvette Fayet (PCF) : 41,80 %
- Marie-Chantal Barbusse (UMP) : 58,20 %
Conseillers départementaux
Élections de mars 2015
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Marie-Chantal Barbusse et Thierry Procida (Union de la Droite, 33,62 %) et Henriette Doyen et Peter Sterligov (FN, 27,53 %). Le taux de participation est de 53,53 % (13 875 votants sur 25 918 inscrits)[33] contre 53,96 % au niveau départemental[34]et 50,17 % au niveau national[35].
Au second tour, Marie-Chantal Barbusse et Thierry Procida (Union de la Droite) sont élus avec 66,51 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 53,04 % (8 119 voix pour 13 746 votants et 25 917 inscrits)[36].
Élections de juin 2021
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[37]. Dans le canton de Nîmes-1, ce taux de participation est de 33,58 % (8 939 votants sur 26 617 inscrits)[38] contre 33,46 % au niveau départemental[39]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Julien Plantier et Sophie Roulle (LR, 31,96 %) et Marianne Bernede et Bruno Vasa (Union à gauche avec des écologistes, 30,89 %)[38].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[40], 34,93 % dans le département[39] et 34,77 % dans le canton de Nîmes-1[38]. Julien Plantier et Sophie Roulle (LR) sont élus avec 58,15 % des suffrages exprimés (4 962 voix pour 9 257 votants et 26 620 inscrits)[38] - [41] - [42].
Composition
Composition de 1973 Ã 2015
Lors du remodelage de 1973, le canton de Nîmes-I se composait de la portion de territoire de la ville de Nîmes déterminée en partant de la place des Arènes par l'axe des voies ci-après : rue de la République, rue Dhuoda, place Séverine, avenue de Verdun, avenue Kennedy, avenue des Arts, rue Archimède, chemin de Valdegour, boulevard périphérique Ouest, avenue Kennedy prolongée, chemin départemental n° 40 (jusqu'à la limite de Nîmes), la limite séparant la commune de Nîmes des communes de Caveirac, Parignargues, Gajan, La Rouvière et La Calmette, route nationale n° 106, chemin du Mas-de-Balan, chemin de la Lampèze, rue de la Porte-Cancière prolongée, rue de la Lampeze, rue Clérisseau, rue du Fort, rue du Grand-Couvent, rue du Général-Perrier, rue de la Maison-Carrée, rue de l'Étoile, rue Saint-Antoine et boulevard des Arènes (à l'Ouest de celles-ci)[2].
Il incluait les quartiers suivants :
- La Placette ;
- Les Hauts-de-Nîmes ;
- Quartier d’Espagne ;
- Montaury ;
- Allées Jean Jaurès ;
- Route de Sauve ;
- Castanet ;
- Vacquerolles ;
- Villeverte ;
- La Cigale ;
- Carémeau ;
- L’Eau Bouillie ;
- Le Saut-du-Lièvre ;
- Carreau de Lanes.
Composition à partir de 2015
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
Modifier |
---|---|---|---|---|---|---|
Nîmes (bureau centralisateur) |
30189 | CA Nîmes Métropole | 161,85 | Fraction : 36 883 (2020) Commune : 147 496 (2020) |
911 |   |
Canton de Nîmes-1 | 3010 | 36 883 (2020) |
Le nouveau canton de Nîmes-1 comprend comprend la partie de la commune de Nîmes située au nord et à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Caveirac, chemin de Cante-Perdrix prolongé en ligne droite jusqu'au chemin Jules-Lissajous et à la rue Louis-Proust, rue de l'Avocette, traverse de Tadorne, rue Vatel, avenue Kennedy, rue du Professeur-Robert-Debré, rue de la Chaufferie, boulevard des Français-Libres, chemin de Valdegour, rue Archimède, impasse Archimède, rue Max-Raphel, rue Guy-Arnaud, rue Archimède, rue Galilée, rue Thalès, place Thalès, rue Thalès, rue Gilles-Roberval, avenue Kennedy, rue de Verdun, place Séverine, rue François-Ier, rue Henri-Bataille, place Hubert-Rouger, rue Ernest-Renan, rue Fernand-Pelloutier, rue Benoît-Malon, rue des Chassaintes, rue Bernard-Lazare, rue Rabaut-Saint-Étienne, place Aristide-Briand, pont de Vierne, quai de la Fontaine, rue Pasteur, rue de la Tour-Magne, rue des Bénédictins, rue Rouget-de-Lisle, rue d'Albénas, rue de la Lampèze, rue Vincens, rue Vaissette, place du Docteur-Cantaloube, rue de la Faïence, rue de la Garrigue, rue des Trois-Fontaines, rue Demians, impasse Demians, ligne de chemin de fer, rue Pitot, rue Pitot-Prolongée, rue Ambroise-Croizat, route d'Uzès, rue des Trois-Ponts, chemin du Puits-de-Brunel, chemin de Font-Baumettes, chemin de la Calmette, route d'Uzès, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Sainte-Anastasie[3].
Patrimoine
- La tour Magne
Démographie
Démographie avant 2015
Notes et références
Notes
- Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[32].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Nîmes », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Décret no 73-721 du 23 juillet 1973 portant création de cantons dans le département du Gard.
- Décret no 2014-226 du 24 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Gard, sur Légifrance (consulté le 11 mai 2014)
- « Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le )
- Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191-1 du code électoral.
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/FRB301896101_CG/1833/11/22
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/FRB301896101_CG/1842/12/09
- Annuaire du département du Gard, , 668 p. (lire en ligne), p. 85.
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/FRB301896101_OM/1864/06/19/v0001.simple.highlight=%22soustelle%22.selectedTab=thumbnail
- « SOUSTELLE - Dictionnaire des imprimeurs-lithographes du XIXe siècle », sur sorbonne.fr (consulté le ).
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/FRB301896101_CG/1852/08/10
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/frb301896101_om/1864/06/22
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/FRB301896101_CG/1870/06/14
- Archives départementales du Gard, 3 M 592.
- Annulation.
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/FRB341726101_PMF/1901/07/29
- « Encyclopédie socialiste, syndicale et coopérative de l'Internationale ouvrière ; 3, 9-12. La France socialiste. Tome 2 / par Hubert-Rouger » , sur Gallica, 1912-1921 (consulté le ).
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/frb341726101_pmf/1907/08/05
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/FRB341726101_PMF/1913/08/11
- https://maitron.fr/spip.php?article91243, notice ASTIER Albert, Dominique, version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 3 octobre 2019.
- https://ressourcespatrimoines.laregion.fr/ark:/46855/FRB341726101_PMF/1919/12/22
- « Gazette nationale ou le Moniteur universel 6 juin 1842 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française » , sur Gallica, (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française » , sur Gallica, (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française » , sur Gallica, (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets » , sur Gallica, (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets » , sur Gallica, (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets » , sur Gallica, (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets » , sur Gallica, (consulté le ).
- « Le Temps » , sur Gallica, (consulté le ).
- « Cantonale à Nîmes », humanite.fr
- Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
- « Résultats du 1er tour pour le canton de Nîmes-1 », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Résultats du 1er tour pour le département du Gard », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Résultats du 1er tour pour la France entière », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Résultats du second tour pour le canton de Nîmes-1 », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- Erwan Alix, « CARTES. Abstention record : où a-t-on le moins voté aux élections régionales et départementales ? », sur www.ouest-france.fr, (consulté le )
- « Résultats pour le canton de Nîmes-1 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
- « Résultats pour le département du Gard », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Taux de participation définitifs au second tour : élections des 20 et 27 juin 2021 », sur www.interieur.gouv.fr, (consulté le )
- « Professions de foi des binômes en lice au premier tour des élections départementales de 2021 dans le canton de Nîmes-1. », sur programme-candidats.interieur.gouv.fr (consulté le )
- « Professions de foi des binômes en lice au second tour des élections départementales de 2021 dans le canton de Nîmes-1. », sur programme-candidats.interieur.gouv.fr (consulté le )
- Structure de la population du canton de 1968 à l'année de la dernière population légale connue
- Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2006, 2011, 2012
- Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.