Émile Jourdan
Émile Jourdan est un homme politique français, né le à Chamborigaud et mort le à Nîmes.
Émile Jourdan | |
Émile Jourdan. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (12 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Circonscription | 1re circonscription du Gard |
Législature | Ve, VIe et VIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | PCF |
Prédécesseur | Paul Tondut |
Successeur | scrutin proportionnel |
Maire de Nîmes | |
– | |
Prédécesseur | Edgar Tailhades |
Successeur | Jean Bousquet |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Chamborigaud |
Date de décès | |
Lieu de décès | Nîmes |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF |
Profession | Mineur |
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Maires de Nîmes | |
Militant communiste gardois, il devint secrétaire de la fédération du département. Il fut par la suite élu maire (PCF) de Nîmes de 1965 à 1983.
Biographie
Il avait commencé sa carrière politique comme maire de Saint-Florent-sur-Auzonnet et conseiller général du canton de Saint-Ambroix en 1951. Maire de Nîmes en 1965. Il fut aussi conseiller général du canton de Nîmes-1 de 1967 à 1973. Candidat malheureux aux élections sénatoriales de 1971, un temps suppléant de Roger Roucaute, député-maire d'Alès, il devint à son tour député de la première circonscription du Gard en 1973. Il est réélu en 1978 avec comme suppléante Colette Attia, et il reste en place jusqu'en 1986.
Réélu aux municipales de 1977 face à Michel Grollemund, mais battu en 1983 par Jean Bousquet, il fut encore conseiller général du canton de Nîmes-2 de 1989 à sa mort en 1999. Son fils, Alain, lui succéda.
Aux élections législatives de 1993, il est encore suppléant d'Alain Clary[1].
Vie privée
Il a une femme, Monique, fille d'immigrés espagnols[2], et un fils, Alain[3] - [2], qui prend sa suite comme conseiller général à sa mort.
Mandats locaux
- Maire de Saint-Florent-sur-Auzonnet
- Conseiller général du canton de Saint-Ambroix en 1951
- Conseiller général du canton de Nîmes-1 de 1967 à 1973
- Maire (PCF) de Nîmes de 1965 à 1983.
- Conseiller général du canton de Nîmes-2 de 1989 à sa mort en 1999.
Notes et références
- « 16 », humanite.fr.
- Jacques Maigne, « Les Jourdan - Une dynastie communiste », lexpress.fr.
- « JOURDAN Émile », histoire-contemporaine-languedoc-roussillon.com.
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- Claude Chaminas, « La première municipalité d'Émile Jourdan à Nîmes (1965-1971) ou le mandat de l'audace », Revue d'histoire moderne et contemporaine de Nîmes et du Gard, SHNG, no 20,‎ , p. 35-40 (ISSN 1763-4946, BNF 39081996).
- Roland Andréani, « Un maire communiste dans une grande ville du Midi : Émile Jourdan (1965-1983) », dans Roland Andréani (dir.), Nouvelle histoire de Nîmes, Toulouse, Privat, (ISBN 2-7089-8340-7), p. 258-264.
- Claudine Galland, « Émile Jourdan », dans David Mataix (dir.), Les Maires de Nîmes depuis la Révolution, Nîmes, Lacour, coll. « Rediviva », (ISBN 978-2-7504-2885-3), p. 155-161.
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :