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Canadair CF-104 Starfighter

Le Canadair CF-104 Starfighter était une version produite sous licence au Canada de l'intercepteur supersonique américain Lockheed F-104 Starfighter. Produit par Canadair, il fut essentiellement employé comme chasseur-bombardier, bien qu'étant initialement conçu comme intercepteur. Il servit au sein de la Royal Canadian Air Force (RCAF) et plus tard des Forces armées canadiennes (FAC), avant d'être remplacé par le CF-18 Hornet.

Canadair CF-104 Starfighter
Vue de l'avion.
Trois CF-104 du 417e escadron en vol en formation près de Cold Lake, Alberta, en 1976.

Constructeur Canadair (sous licence)
RĂ´le Intercepteur / chasseur-bombardier
Statut Retiré du service
Premier vol
Mise en service
Date de retrait 1987 (au Canada)
(en Turquie[1])
Nombre construits 200 exemplaires
Dérivé de Lockheed F-104 Starfighter
Équipage
1 pilote
Motorisation
Moteur Orenda J79-OEL-7
Nombre 1
Type Turboréacteur simple flux avec postcombustion
PoussĂ©e unitaire • Ă€ sec : 44 kN
• Avec PC : 66,7 kN
Dimensions
Envergure 6,63 m
Longueur 16,70 m
Hauteur 4,08 m
Masses
Ă€ vide 6 300 kg
Maximale 13 171 kg
Performances
Vitesse maximale 1 844 km/h (Mach 1,5)
Plafond 15 240 m
Rayon d'action 1 315 km
Armement
Interne Canon M61A1 Vulcan de 20 mm
Externe Points d'emport pour bombes ou missiles

Conception et développement

Les cinq premiers CF-104 construits en 1961 en formation. Tous furent construits Ă  l'usine de Cartieville de Canadair, sauf le 702, construit Ă  l'Air Force Plant 42, Ă  Palmdale, en Floride[2].

À la fin des années 1950, le Canada redéfinit son rôle au sein de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), avec un engagement dans les missions d'attaque nucléaire[3] - [4]. Au même moment, la RCAF commença à considérer le remplacement de ses Canadair Sabre, qui avaient été utilisés comme chasseurs de jour de l'OTAN[5]. Une compétition internationale fut lancée, impliquant des appareils en service ou en cours de développement, parmi lesquels les Blackburn Buccaneer, Dassault Mirage IIIC, Fiat G.91, Grumman Super Tiger, Lockheed F-104G Starfighter, Northrop N-156 et le F-105 Thunderchief[5]. Bien que la RCAF ait préféré le F-105 équipé d'un turboréacteur Orenda Iroquois, le choix pour un avion d'attaque et de reconnaissance se tourna également autour des coûts, autant que des capacités[6] - [Note 1].

Un besoin du gouvernement canadien pour une fabrication sous licence favorisa Ă©galement la proposition de Lockheed, en raison d'une collaboration avec la sociĂ©tĂ© Canadair, basĂ©e Ă  Montreal. Le , Canadair fut sĂ©lectionnĂ©e pour la production sous licence de 200 appareils Lockheed pour la RCAF. De plus, Canadair se vit attribuer un contrat pour la fabrication de jeux d'ailes, d'assemblages de queue et de sections arrières de fuselage pour 66 exemplaires de F-104G construits par Lockheed pour l'armĂ©e de l'air ouest-allemande[7] - [Note 2].

La dĂ©signation interne de Canadair Ă©tait CL-90, alors que la version de la RCAF Ă©tait initialement dĂ©signĂ©e CF-111, puis changea en CF-104. Bien qu'essentiellement similaire au F-104G, le CF-104 fut optimisĂ© pour le rĂ´le d'assaut nuclĂ©aire et de reconnaissance. Il fut en effet Ă©quipĂ© d'un radar R-24A NASARR uniquement destinĂ© Ă  l'attaque air-sol et disposait d'un espace ventral pouvant accueillir un pod de reconnaissance Ă©quipĂ© de quatre camĂ©ras Vinten. D'autres diffĂ©rences inclurent la conservation de la perche de ravitaillement amovible, la suppression initiale du canon interne M61A1 Vulcan de 20 mm (remplacĂ© par un rĂ©servoir de carburant supplĂ©mentaire), et les Ă©lĂ©ments du train d'atterrissage principal Ă©quipĂ©s d'amortisseurs hydrauliques Ă  course plus importante et de pneumatiques plus gros.

Le premier vol d'un CF-104 de construction canadienne (s/n 12701) fut rĂ©alisĂ© le [8]. La production de CF-104 par Canadair fut de 200 exemplaires, avec 140 F-104G supplĂ©mentaires produits pour Lockheed[9]. Les 38 exemplaires de la version biplace dĂ©signĂ©e CF-104D ne furent jamais produits au Canada. Ils furent en fait assemblĂ©s par Lockheed spĂ©cifiquement pour la RCAF et Ă©taient essentiellement des TF-104G Ă©quipĂ©s d'un turborĂ©acteur J79-OEL-7 produit par Orenda Engines (en)[10]. Ils furent initialement dĂ©signĂ©s CF-113 puis cette dĂ©signation fut changĂ©e en CF-104D[10].

Histoire opérationnelle

CF-104D exposé devant le Canadian Warplane Heritage Museum.

Le CF-104 entra en service au Canada en . Initialement conçu comme intercepteur supersonique, il fut pourtant utilisé principalement pour de l'attaque à basse altitude et de la reconnaissance par la RCAF. Huit escadrons de CF-104 furent initialement stationnés en Europe au sein de la 1re Division aérienne[11], en tant que participation canadienne aux engagements de l'OTAN. Ce nombre fut réduit à six en 1967, puis finalement trois en 1970[12]. Jusqu'en 1971, cette participation aux opérations de l'OTAN incluait un rôle d'attaque nucléaire qui aurait vu agir des avions canadiens équipés d'armes nucléaires d'origine américaine dans une éventualité de conflit avec les forces des pays du pacte de Varsovie[11]. Au cours de son service actif, le CF-104 transporta les bombes nucléaires B28, B43 (en) et B57[13]. Quand les forces armées canadiennes (CAF) abandonnèrent le rôle d'assaut/reconnaissance pour celui de l'attaque conventionnelle, le canon M61A1 fut réinstallé dans l'avion, de même que l'emploi d'armes classiques, comme les bombes Snake Eye américaines, les bombes à fragmentation BL755 britanniques et les roquettes CRV7 (en) de conception canadienne. Bien que les pilotes canadiens s’entraînaient au combat aérien et à ses tactiques, les missiles AIM-9 Sidewinder ne furent jamais emportés opérationnellement par les Starfighters canadiens. Ironiquement, les CF-104 livrés aux autres forces aériennes, comme celles de la Norvège ou du Danemark, emportaient eux des Sidewinders sur un pylône central double et sur les rails d'extrémité d'ailes. La version biplace CF-104D n'emportait habituellement aucun armement, à l'exception d'un distributeur de bombes d'exercice accroché sous le pylône d'emport central de fuselage.

Les passes d'attaque Ă  basse altitude du CF-104 Ă©taient effectuĂ©es visuellement Ă  100 pieds (33 m) du sol et Ă  des vitesses supĂ©rieures Ă  600 nĹ“uds (1 111 km/h). Les manĹ“uvres Ă©vasives Ă  basse altitude pouvaient parfois augmenter les vitesses Ă  des valeurs supersoniques[14]. Le CF-104 Ă©tait très difficile Ă  attaquer, en raison de sa petite taille, sa vitesse et ses capacitĂ©s Ă  basse altitude. Dave Jurkowski, ancien pilote de CF-104 et CF-18, dĂ©clarait : « Ă€ cause de notre vitesse, de notre taille et de nos opĂ©rations Ă  basse altitude, aucun appareil canadien n'a jamais Ă©tĂ© descendu, que ce soit par des menaces aĂ©riennes ou terrestres, au cours des trois exercices « Red Flag » auxquels nous avons participĂ© »[15]. Le CF-104 eut beaucoup de succès pendant les exercices opĂ©rationnels menĂ©s par l'OTAN. Les Canadiens prirent part pour la première fois Ă  la rencontre AFCENT (en) Tactical Weapons meet en 1964 et continuèrent chaque annĂ©e qui suivit. Cette rencontre Ă©tait une compĂ©tition entre des escadrons provenant de Belgique, France, Allemagne de l'Ouest, États-Unis, Royaume-Uni et Pays-Bas. Les rĂ©sultats Ă©taient basĂ©s sur plusieurs facteurs : prĂ©cision des bombardements, temps sur la cible, navigation, planification des missions, et maintenance des appareils au sol. Les pilotes Ă©taient choisis au hasard parmi les diffĂ©rents escadrons, afin de reprĂ©senter avec fidĂ©litĂ© les capacitĂ©s opĂ©rationnelles rĂ©elles des diffĂ©rentes unitĂ©s[16].

À la fin des années 1970, le New Fighter Aircraft Project (en) (NFA, « projet de nouveau chasseur ») fut lancé pour trouver un remplaçant convenable au CF-104, mais également au CF-101 Voodoo et au Canadair CF-5. Le gagnant de cette compétition fut le CF-18 Hornet (désigné officiellement CF-188 au Canada), qui commença à remplacer le CF-104 en 1982. Tous les CF-104 furent retirés du service par les forces canadiennes en 1987, la plupart des exemplaires restants étant donnés à la Turquie.

Accidentologie et réputation

Il y eut 110 accidents de classe A[Note 3] au cours des 25 ans de service du CF-104 au Canada, rĂ©sultant en la perte de 27 pilotes. La plupart se produisirent pendant le dĂ©but du programme, qui se focalisait sur les problèmes de jeunesse de l'avion. Sur les 110 accidents de classe A, 21 furent attribuĂ©s Ă  l'ingestion de corps Ă©trangers (dont 14 Ă©taient des oiseaux), 14 furent des pannes moteur en vol, 6 Ă©taient imputables Ă  des erreurs de maintenance et 9 furent des collisions en vol. 32 accidents furent des collisions avec le sol pendant des vols Ă  basse altitude sous mauvaises conditions mĂ©tĂ©o. Sur les 37 pilotes perdus, 4 furent clairement victimes de pannes de systèmes, alors que les autres perdirent la vie essentiellement Ă  cause d'inattention[17]. Le taux d'accidents du CF-104 reste toutefois bien moins mauvais que celui de son prĂ©dĂ©cesseur, le F-86 Sabre. En effet, en seulement douze ans d'emploi de cet appareil, il se produisit 282 accidents de classe A, avec la perte de 112 pilotes. Le Sabre Ă©tait aussi un avion plus basique et Ă©tait employĂ© en altitude[18].

Le CF-104 fut surnommé « Widowmaker » (« faiseur/faiseuse de veuves ») par la presse, mais pas par les pilotes et les équipages de l'avion. À ce propos, David Bashow déclare, à la page 92 de son livre : « Je n'ai jamais entendu un pilote l'appeler « Widowmaker » ». Dans ce même ouvrage, page 93, Sam Firth est cité déclarant : « Je n'ai jamais entendu la moindre personne qui ait piloté, entretenu, contrôlé ou surveillé cet avion, dans quelque force aérienne que ce soit (y compris la Luftwaffe), l'appeler « Widowmaker » ». En fait, les pilotes faisaient parfois référence à cet avion sous les surnoms de « Aluminium Death Tube » (« Tube de la mort en aluminium »), « The Lawn Dart » (« La fléchette de pelouse (en) »[Note 4]) et « The Flying Phallus » (« Le phallus volant »). Les noms qui ressortaient tout de même le plus souvent étaient en fait tout simplement « le 104 » ou « le Starfighter »[17].

Globalement, la mauvaise réputation du Starfighter était peu justifiée. En effet, le style de pilotage requis (utilisation pour l'attaque à basse altitude d'un avion conçu pour l'interception à haute altitude) et les opérations effectuées par mauvais temps furent la cause de la majorité des accidents[19].

Versions

  • CF-104 : Version chasseur-bombardier monoplace pour la RCAF ;
  • CF-104D : Version biplace d'entraĂ®nement pour la RCAF. Bien qu'Ă©tant spĂ©cifiques au Canada, ils furent produits par Lockheed aux États-Unis[10].

Utilisateurs

Accidents

  • Le , un CF-104 appartenant encore Ă  l'usine de Canadair Ă  MontrĂ©al s'est Ă©crasĂ© en raison d'une dĂ©faillance du système de compensation automatique de tangage. Il s'agissait du premier accident d'un CF-104[20].
  • Le , au cours d'un spectacle aĂ©rien Ă  la base aĂ©rienne Rhein-Main, un CF-104 canadien s'est Ă©crasĂ© (en) sur une route avoisinante, percutant une voiture et tuant ses six occupants, tous de la mĂŞme famille. Le pilote est parvenu Ă  s'Ă©jecter[20].

Exemplaires préservés en exposition

CF-104 exposé à la base de Borden.
Le CF-104D no 104646, exposé au National Air Force Museum of Canada, sur la base de Trenton.
CF-104 exposé à l’Air Force Museum of Alberta, à Calgary, Alberta, Canada.
  • Au Canada :
    • F-104A, numĂ©ro de la RCAF « 12700 ». Construit par la Lockheed Aircraft Corporation Ă  Burbank (Californie) en 1957, il a Ă©tĂ© utilisĂ© comme modèle pour la crĂ©ation du CF-104. Il est exposĂ© au musĂ©e de l'aviation du Canada[19] ;
    • CF-104, numĂ©ro de la RCAF « 12703 ». ExposĂ© au Canadian Starfighter Museum[21] ;
    • CF-104, numĂ©ro de la RCAF « 12846 ». ExposĂ© Ă  l’Air Force Museum of Alberta, Ă  Calgary, Alberta, Canada ;
    • CF-104, numĂ©ro de la RCAF « 104783 ». ExposĂ© Ă  l’Atlantic Canada Aviation Museum[22] ;
    • CF-104, numĂ©ro de la RCAF « 104784 ». ExposĂ© Ă  la base aĂ©rienne de St-Jean-sur-le-Richelieu[23] ;
    • CF-104D, numĂ©ro des CAF « 104646 ». ExposĂ© au musĂ©e national de la force aĂ©rienne du Canada (en), sur la base de Trenton[24] - [25] ;
    • CF-104, numĂ©ro des CAF « 104792 ». ExposĂ© Ă  la base de Borden ;
    • CF-104, numĂ©ro de la RCAF « 104731 ». ExposĂ© au Comox Air Force Museum (en)[26] ;
    • CF-104D, numĂ©ros de la RCAF « 104756 » et « 104641 Â». ExposĂ©s au Canadian Warplane Heritage Museum Ă  Hamilton, en Ontario[27]. Le 104756 est en livrĂ©e « Tiger Meet » ;
    • CF-104D, numĂ©ro de la RCAF « 104651 ». ExposĂ© Ă  l’Alberta Aviation Museum Ă  Edmonton, Alberta[28] ;
    • CF-104D ExposĂ© au Canadian Museum of Flight, sur l'aĂ©roport rĂ©gional de Langley[29].
  • En France :
  • En Hongrie :
    • CF-104, numĂ©ro de l'armĂ©e de l'air turque « 63-893 ». ExposĂ© au musĂ©e de l'Aviation de Szolnok[30].
  • En Norvège :
    • CF-104D, numĂ©ro de l'armĂ©e de l'air norvĂ©gienne « 104730 ». ExposĂ© au musĂ©e de l'Air Sola, Ă  Stavanger[31] ;
    • CF-104, numĂ©ro de l'armĂ©e de l'air norvĂ©gienne « 104755 ». ConservĂ© Ă  Kjeller, Lillestrøm[32] ;
    • CF-104D, numĂ©ro de l'armĂ©e de l'air norvĂ©gienne « 104766 ». ExposĂ© sur un piĂ©destal devant la base aĂ©rienne de Kjeller, Lillestrøm[32] ;
    • CF-104, numĂ©ro de l'armĂ©e de l'air norvĂ©gienne « 104801 ». ExposĂ© au musĂ©e de l'Air de Norvège, Ă  Bodø[32] ;
    • CF-104, numĂ©ro de l'armĂ©e de l'air norvĂ©gienne « 104836 ». DonnĂ© Ă  l'Ă©cole d'Ă©tudes supĂ©rieures de Bardufoss. ExposĂ© Ă  l'extĂ©rieur de la base aĂ©rienne de Bardufoss[32] ;
    • CF-104, numĂ©ro de l'armĂ©e de l'air norvĂ©gienne « 104882 ». ExposĂ© Ă  Volvo Aero Norway, Kongsberg[32] ;
    • CF-104, numĂ©ro de l'armĂ©e de l'air norvĂ©gienne « 104886 ». Appareil dĂ©tenu par un propriĂ©taire privĂ© Ă  Rudshøgda, Hamar ;
    • CF-104, numĂ©ro de l'armĂ©e de l'air norvĂ©gienne « 104889 ». ExposĂ© Ă  l'aĂ©roport de Torp, Sandefjord[32].

Appareils restaurés en condition de vol

Les CF-104 de la Starfighters Demo Team en 2008.
  • L'Ă©quipe de dĂ©monstration civile Starfighters Demo Team de la Starfighters Inc (en), basĂ©e en Floride, utilise actuellement un CF-104D et deux CF-104, sous le nom de compagnie RLB Aviation Inc[33] - [34] - [35] ;
  • Mark Sherman, Ă  Phoenix, en Arizona, possède et utilise un CF-104D sous le nom de compagnie Fuel Fresh Inc[36] ;
  • Le CF-104D numĂ©ro 104637 a Ă©tĂ© restaurĂ© en condition de vol par un groupe de volontaires appelĂ© « Les amis du Starfighter ». Il est basĂ© Ă  Bodø, en Norvège[37].

Notes et références

Notes

  1. Le F-4 Phantom ne fut jamais envisagé, bien que de nombreuses sources l'aient désigné comme étant un prétendant et comme le choix favori de la RCAF.
  2. Canadair construisit finalement 600 jeux d'ailes, queues et sections de fuselages.
  3. Accidents militaires dont le coĂ»t total des pertes est Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  2 millions de dollars. Peut Ă©galement s'appliquer aux cas oĂą un avion ou un missile sont dĂ©truits, perdus ou abandonnĂ©s (voir « Army Accident Classification Chart » (en)).
  4. Un jouet très dangereux devenu interdit de vente aux États-Unis.

Références

  1. (en) « Wolrd air forces - Historical Listings : Turkey, (TUR) », World Air Forces (consulté le )
  2. (en) « Canadair CF-104 Starfighter », The Canadian Starfighter Association (consulté le ).
  3. (en) « Canadair CF-104 Starfighter », Canadian Wings, (consulté le ).
  4. (en) « Lockheed CF-104D Starfighter », Canadian Warplane Heritage Museum, (consulté le ).
  5. (en) Bashow 1990, p. 8.
  6. (en) McIntyre 1985, p. 6.
  7. (en) Joe Baugher, « Canadair CF-104 Starfighter », (consulté le ).
  8. (en) Stachiw 2007, p. 30.
  9. (en) Pickler et Milberry 1990, p. 186.
  10. (en) Joe Baugher, « Lockheed CF-104D Starfighter », sur joebaugher.com, (consulté le ).
  11. (en) « Canada's Nuclear Strike Force: 1st Air Division 1964-1972 », Tails Through Time, (consulté le ).
  12. (en) Greenhous et Halliday 1999, p. 152.
  13. (en) Clearwater 1998, p. 91-116.
  14. (en) Bashow 1990, p. 119.
  15. (en) Bashow 1990, p. 138.
  16. (en) Bashow 1990, p. 47.
  17. (en) Bashow 1990, p. 92-93.
  18. (en) Bashow 1990, p. 96.
  19. (en) « Avion F-104A Starfighter de Lockheed », Musée de l'Aviation et de l'Espace du Canada (consulté le ).
  20. (en) W. John Richardson et Tim West, « The Canadair CF-104 », sur ejection-history.org, (consulté le ).
  21. (en) « Canadian Starfighter Museum », sur Canadianstarfightermuseum.ca (consulté le ).
  22. (en) « CF-104 Starfighter », Atlantic Canada Aviation Museum (consulté le ).
  23. (en) « CF-104 "Starfighter" - Saint-Jean-Sur-Richelieu, Québec », sur roadsideattractions.ca, Large Canadian Roadside Attractions (consulté le ).
  24. (en) « Starfighter, CF-104D, Mark I », sur airforcemuseum.ca, National Air Force Museum of Canada (consulté le ).
  25. (en) « Aircraft – National Air Force Museum of Canada », sur airforcemuseum.ca (consulté le ).
  26. (en) « Lockheed Starfighter », sur Comoxairforcemuseum.ca, Comox Air Force Museum (consulté le ).
  27. (en) « Lockheed CF-104 Starfighter », sur Warplane.com, Canadian Warplane Heritage Museum (consulté le ).
  28. (en) « Lockheed CF-104D Starfighter », sur albertaaviationmuseum.com, Alberta Aviation Museum (consulté le ).
  29. (en) « Lockheed CF-104 Starfighter », sur Canadianflight.org, The Canadian Museum of Flight, (consulté le ).
  30. (en) « F-104G (CF-104G), gift of the Turkish Air Force », sur repulomuzeum.hu (consulté le ).
  31. (no) « CF-104 », Flyhistorisk museum Sola (consulté le ).
  32. (no) Oppdrag utført - Norges luftmilitære kulturarv (Glenne, Roar. 2012).
  33. (en) « N-Number Inquiry Results Registration N104RB Serial number 104632 », Federal Aviation Administration', (consulté le ).
  34. (en) « N-Number Inquiry Results Registration N104RD & N104RN Serial numbers 104850 & 104759 », Federal Aviation Administration, (consulté le ).
  35. (en) Ben Wang, « Picture of the Lockheed CF-104D Starfighter aircraft », airliners.net, (consulté le ).
  36. (en) « N-Number Inquiry Results Registration N104 Serial number 104633 », Federal Aviation Administration, (consulté le ).
  37. (no) « Her flyr Eskil "The Widowmaker" for første gang på 33 år », NRK (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) David L. Bashow, Starfighter : A Loving Retrospective of the CF-104 Era in Canadian Fighter Aviation, 1961-1986, Stoney Creek, Ontario, Canada, Fortress Publications Inc., (ISBN 0-919195-12-1). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Robert McIntyre, CF-104 Starfighter (Canadian Profile : Aircraft No. 1), Ottawa, Ontario, Canada, Sabre Model Supplies Ltd., (ISBN 0-920375-00-6). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Anthony L. Stachiw, CF-104 Starfighter (Aircraft in Canadian Service), St. Catharine's, Ontario, Canada, Vanwell Publishing Limited, (ISBN 978-1-55125-114-1 et 1-55125-114-0). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Ron Pickler et Larry Milberry, Canadair : The First 50 Years, Toronto, Canada, CANAV Books, (ISBN 0-921022-07-7). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
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  • (en) John W.R. Taylor, Jane's All The World's Aircraft 1976-1977 : Aeritalia (Lockheed) F-104S, Londres, Macdonald and Jane's, (ISBN 0-531-03278-7).
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