Accueil🇫🇷Chercher

Caméras Arriflex

Arriflex est une gamme de caméras de cinéma professionnelles, conçue à partir de 1937 par la firme allemande Arnold & Richter Cine Technik (devenue Arri). Déclinée en plusieurs modèles à partir de l'initiale Arriflex 35, elle offre une utilisation dans les deux principaux formats argentiques : le 35 mm et le 16 mm.

ARRIFLEX
Image associée à la caméra
Pier Paolo Pasolini, à l’œilleton d’une Arriflex 35 pendant le tournage d'Accattone (1961).

Marque Arnold & Richter Cine Technik, devenue Arri
Modèle Format 35 mm : Arriflex 35, Arriflex 35 II (A,B, C), Arriflex 35 BL, Arriflex 235, Arriflex 435, Arriflex Arricam

Format 16 mm : Arriflex 16 ST, Arriflex 16 M, Arriflex SR 3, Arriflex 416

Visée Viseur reflex
Format 35 mm et 16 mm
Chargement Arriflex 35 mm : magasin coplanaire Ă  galette de 120 m sauf Arriflex 35 BL : magasin coaxial Ă  galette de 120 m

Arriflex 16 ST : magasin interne Ă  bobines de 15 m ou 30 m avec possibilitĂ© de magasin coplanaire Ă  galette de 120 m ; Arriflex 16 M : magasin coplanaire Ă  galette de 120 m ; Arriflex SR 3 et 416 : magasin coaxial Ă  galette de 120 m

Histoire

Dès leur première production de camĂ©ras, en 1924, les deux ingĂ©nieurs allemands August Arnold et Robert Richter mènent parallèlement leurs recherches au niveau de deux formats de pellicule argentique pour le cinĂ©ma : le 35 mm Ă  deux rangĂ©es latĂ©rales de 4 perforations rectangulaires par photogramme, et le 16 mm, nouvellement lancĂ© par George Eastman avec sa camĂ©ra CinĂ©-Kodak modèle A, Ă  deux rangĂ©es latĂ©rales d’une seule perforation rectangulaire par photogramme. Leurs futures camĂ©ras argentiques offriront toujours une gamme 35 mm et une gamme 16 mm. Ils fondent une sociĂ©tĂ© qui deviendra Arri, fusion des premières lettres de leurs noms. Leur première camĂ©ra est la Kinarri, une camĂ©ra cylindrique, fortement inspirĂ©e de la camĂ©ra Akeley, dĂ©clinĂ©e en 35 mm, puis en 16 mm, dont l’appellation est une apocope du mot allemand Kinematograph, collĂ©e au nom de la sociĂ©tĂ© Arri[1].

Mais le succès viendra plus tard, après une longue étude d’un système de visée original. La plupart des caméras ont en effet un viseur clair, c’est-à-dire un long tube optique installé sur le côté et muni d’un objectif de focale identique à l’objectif de prise de vues. Avec le phénomène de défaut de parallaxe, l’écart entre l’axe de visée de ce tube et l’axe de la prise de vues elle-même peut être important et produire un cadrage de l’image ne correspondant pas à celui qui est désiré. Ce défaut peut être réduit en déviant le tube plus ou moins (selon la distance où se situe le sujet) grâce à un système de vis, dit de correction de parallaxe. Mais ce n’est jamais parfait et une partie de l’image désirée peut être amputée, ou au contraire un élément non désiré peut être inclus dans l’image malgré le talent du cadreur. Les deux ingénieurs ont l’idée d’utiliser l’obturateur à disque mobile, qui est une pièce mécanique fondamentale de la prise de vues cinématographique, lorsqu’il passe devant la fenêtre de cadrage du film et qu’il interdit à la lumière issue de l’objectif d’atteindre la pellicule pendant que les griffes la déplacent d’un pas. Ils munissent cet obturateur d’un petit miroir qui reçoit cette lumière perdue au moment du déplacement de la pellicule, donc de l’obturation, et la renvoie par un tube optique jusqu’à un œilleton sur lequel se penche l’opérateur. Il est donc ainsi possible de voir l’image visée, exactement telle qu’elle sera impressionnée sur la pellicule[2]

C’est à partir de 1931 que des essais sont lancés. L’obturateur imaginé est à deux pales, chacune portant un miroir en deux parties séparées par un secteur noir. Ce secteur noir est ajouté par la suite pour atténuer un inconvénient secondaire de ce type de visée : le scintillement agaçant de l’image donnée par la visée lorsque la caméra fonctionne. Le dispositif est usiné avec une précision de 2 µ (le micromètre est le millième du millimètre) car sa rotation parfaite — sans ballant — est indispensable. L’image est agrandie 10 fois dans le viseur, offrant au cadreur une confortable acuité visuelle[3].

Succès international de l’Arriflex 35

PrĂ©fĂ©rant sans doute oublier les sonoritĂ©s exotiques de Kinarri, les deux industriels nomment la nouvelle camĂ©ra Arriflex 35 (du mot latin flexio, dĂ©viation), mise sur le marchĂ© allemand en 1937, avec une capacitĂ© maximale en pellicule de 120 mètres (4 minutes et demie Ă  la cadence du cinĂ©ma sonore, soit 24 images par seconde). La tenue Ă  la main de l’appareil est facilitĂ©e par la disposition originale du moteur Ă©lectrique sur batterie : il est vertical, sous le boĂ®tier, servant ainsi de poignĂ©e pour filmer sans avoir Ă  dĂ©ployer un trĂ©pied toujours encombrant.

L’utilisation de l’Arriflex 35 par l’armée allemande pour ses besoins de propagande sera favorisée par cette possibilité de portage, nécessaire pour les prises de vues en campagne[4]. Après la défaite du Troisième Reich, les Américains récupèrent des exemplaires de l’Arriflex 35 et en font une copie : la Cineflex. Pour cette caméra, le moteur est installé sur le côté, de manière traditionnelle, et ne reprend donc pas à son compte l'audace du moteur Arri.

Arriflex 16 ST (1952)
Le documentariste Joris Ivens Ă  l'Ĺ“illeton d'une Arriflex M 16 (1971).

Après la Seconde Guerre mondiale, et malgrĂ© la destruction de son usine par les bombardements alliĂ©s, la firme Arri reprend la fabrication de ses camĂ©ras en ajoutant quelques modifications sur le nouveau modèle, l’Arriflex 35 II, puis l’Arriflex 35 III. Ces appareils vont ĂŞtre diffusĂ©s dans le monde entier Ă  plusieurs milliers d'exemplaires. En 1955, une Arriflex 35 IIB est prĂ©sentĂ©e sous le nom d’Arricord, couplĂ©e avec un enregistreur de son sur bande magnĂ©tique perforĂ©e de 17,5 mm de large installĂ© directement dans le blimp de la camĂ©ra. Le tout pèse 40 kg[5]. Un blimp ("ballon dirigeable") est un caisson mĂ©tallique recouvert intĂ©rieurement de tissus absorbant les sons (velours).

En 1951, Arri Ă©tudie la version 16 mm de l’Arriflex et la commercialise dès 1952. Cette Arriflex ST (standard) possède une mĂŞme visĂ©e reflex, mais il est adaptĂ© Ă  l’une des finalitĂ©s de ce format : la lĂ©gèretĂ©, et son chargement en pellicule est rĂ©duit Ă  des bobines de 15 ou 30 mètres (1 minute et demie ou 3 minutes Ă  la cadence de 24 images par seconde). Plus tard, l’adaptation d’un magasin de 400 pieds (120 mètres) augmentera ses possibilitĂ©s, et sera confirmĂ©e dans le modèle Arriflex M. L’Arriflex 16 ST est la camĂ©ra type des documentaristes durant de nombreuses annĂ©es, elle a Ă©tĂ© vendue dans le monde entier Ă  quelque 20.000 exemplaires[6]. Comme sa sĹ“ur aĂ®nĂ©e en 35 mm, on peut la rendre apte aux prises de vues sonores directes en l'enfermant dans un blimp.

L’Arriflex en fin de période argentique

D’autres modèles vont se succéder dans les deux formats.

Arriflex 35 BL

Tournage avec l’Arri 35 BL.

Modèle Arri des annĂ©es 1970 et 1980, Ă  l'instar de la camĂ©ra Éclair 16 pour le 16 mm, elle est la première camĂ©ra 35 mm dite autosilencieuse et portable. NĂ©anmoins, comme l’Éclair 16, un blimp en tissu est nĂ©cessaire pour permettre les prises de son Ă  bas niveau.

L’Arri 35 BL se dĂ©cline sous plusieurs modèles (35 BL, 35 BL-II, 35 BL-III, 35 BL-IV et 35 BL-IVS). Elle est utilisĂ©e pour la première fois lors des Jeux olympiques de 1972 Ă  Munich[7]. Dans les dernières dĂ©cennies du cinĂ©ma argentique, elle est la camĂ©ra de prĂ©dilection de certains rĂ©alisateurs, comme Claude Lelouch, habituĂ© Ă  de longs mouvements Ă  l'Ă©paule, ou Jean-Luc Godard qui apprĂ©cie particulièrement sa polyvalence. L’Arri 35 BL 1re version permet des cadences jusqu'Ă  100 images par seconde, ce qui nĂ©cessite un mĂ©canisme d'entraĂ®nement muni d'une double griffe. Les versions plus rĂ©centes (Ă  partir de la BL-III) sont Ă©quipĂ©es d'un obturateur variable (144°, 172.8°, 180°), et sont limitĂ©es Ă  50, 40, puis 32 images par seconde.

Arriflex 435

Sa fabrication cesse en 1990, à l'introduction de la 535, fabriquée en matériau composite (plus léger) Modèle développé en 1995 pour remplacer la série des Arriflex 35 III, elle a la particularité d'avoir un niveau de bruit relativement élevé par rapport aux standards des caméras de sa génération. En conséquence, l’Arri 435 est relativement peu utilisée lors de prises de vues en son synchrone.

En revanche, sa conception est particulièrement bien adaptĂ©e pour des prises de vues muettes, en particulier lors des effets de changements de vitesse, comme l'accĂ©lĂ©rĂ©, le ralenti ou la variation de vitesse pendant le plan. Si son champ d'application est large, ses particularitĂ©s techniques la font utiliser pour le tournage de clips musicaux ou publicitaires, de plans de « seconde Ă©quipe », de prises destinĂ©es aux effets spĂ©ciaux et de motion control, entre autres. En 2006, l'Arri 435 est considĂ©rĂ©e comme la camĂ©ra 35 mm la plus demandĂ©e, par sa polyvalence, son ergonomie, sa compatibilitĂ© et sa disponibilitĂ© chez les loueurs. Son concurrent Panavision possède plus de 435 Ă  la location que les loueurs Arri ; toutefois, les modèles disponibles chez Panavision sont connus sous le nom de Pan-435, Ă  la suite d'une modification de la monture d'objectif en monture Panavision. L'Academy of Motion Picture Arts and Sciences a rĂ©compensĂ© Arri d'un Oscar technique en 1999 pour sa conception de la 435.

  • Arriflex 435 ES

En 1995, Arri commercialise deux modèles : la 435 et la 435 ES. La spĂ©cification "ES" dĂ©signe un contrĂ´le Ă©lectronique de l'obturateur, y compris en cours de prise de vues, dans une gamme continue de 11,2° Ă  180° avec une prĂ©cision de 0,1°. Toutes les autres caractĂ©ristiques sont identiques Ă  celles de la 435 : monture standard Arri PL, compatibilitĂ© Super 35 (format Ă  hauteur de 3 perforations, dĂ©rivĂ© du Superscope des annĂ©es 1950). cadence en marche avant et arrière variable de 1 Ă  150 images par seconde (prĂ©cision Ă  0,001 i/s). Magasin coplanaire Ă  boucle fixe et compatibilitĂ© de la marche arrière avec les magasins Arri antĂ©rieurs, compatibilitĂ© totale avec les accessoires de l'Arriflex 535, time-code, grande maniabilitĂ© du viseur et adaptateur pour visĂ©e vidĂ©o. D'autres accessoires et fonctionnalitĂ©s sont dĂ©veloppĂ©s dans les annĂ©es suivantes, comme les magasins steadicam (1996), une visĂ©e vidĂ©o intĂ©grĂ©e (1997), des magasins de 300 mètres (1998) et un mĂ©canisme d'entraĂ®nement Ă  trois perforations Super 35 (2000).

  • Arriflex 435 Advanced

Modèle prĂ©sentĂ© en 2001, il est le rĂ©sultat de plusieurs annĂ©es de remarques des utilisateurs de la 435 : elle inclut plus de fonctionnalitĂ©s augmentant sa polyvalence, comme une cadence minimale rabaissĂ©e Ă  0,1 i/s, l'intĂ©gration d'un système de motion control maison et un système de reconnaissance Ă©lectronique d'objectif LDS (Lens Data System).

  • Arriflex 435 Xtreme

Modèle de 2003, il présente de nouvelles fonctionnalités électroniques via le Functional Expansion Module (FEM).

Arriflex Arricam

Modèles dĂ©veloppĂ©s en 2000, leur conception est issue des camĂ©ras Moviecam dont la firme autrichienne a Ă©tĂ© rachetĂ©e par Arri. DestinĂ©e Ă  ĂŞtre utilisĂ©e pour la prise de vues en son synchrone, elle bĂ©nĂ©ficie de l'ingĂ©nieux système de balancier des Moviecam pour isoler phoniquement le mĂ©canisme d'entraĂ®nement. Un modèle studio ST silencieux (niveau de bruit infĂ©rieur Ă  20dB SPL) et un modèle LT, moins lourd mais en contrepartie moins silencieux (bruit supĂ©rieur de dB). Moteur Ă  vitesse variable, sur le modèle ST, de 1 Ă  60 images par seconde en marche avant ; 1 Ă  32 images par seconde en marche arrière. Sur le modèle LT, de 1 Ă  40 images par seconde en marche avant ; 1 Ă  32 images par seconde en marche arrière.

Elle est équipée d'un obturateur à miroir à une seule pale, asservi électroniquement. L'angle d'obturation est variable en cours de prise de vues, de 180° à 11,2° avec un boitier de contrôle externe Arri SCU. Double griffe d'entraînement, deux contre-griffes de fixation, tout le mécanisme est monté sur silent bloc. La monture optique est équipée de contacts Lens Data System (LDS) en standard. Ces contacts permettent une communication entre le corps caméra et l'objectif (quand celui-ci possède aussi un système LDS) assurant un contrôle à distance de la valeur du diaphragme et de la profondeur de champ.

Arriflex 535 A et B

Dernier modèle argentique, il présente une large palette de commodités électroniques, notamment avec le boîtier Arri UMC3 ou UMC4 qui offre la télécommande multi-postes pour la mise au point et le réglage du diaphragme. Une visée électronique lui être associée, qui permet ces contrôles à distance (à disposition du réalisateur et du premier assistant opérateur).

La visĂ©e directe est facilitĂ©e par une illumination du rĂ©ticule dĂ©limitant le cadrage. Le viseur reflex est utilisable aussi bien Ă  gauche qu'Ă  droite de la camĂ©ra et l'Ĺ“illeton peut ĂŞtre chauffĂ© pour Ă©viter toute apparition de buĂ©e causĂ©e par la sueur du cadreur. La 535 peut filmer de 3 Ă  50 images par seconde. Son obturateur, asservi par un boĂ®tier Arri SCU, peut varier d'amplitude de 11 Ă  180° mĂŞme en cours de prise de vues. Le magasin est du type coaxial, pouvant contenir en pellicule 400 ou 1 000 pieds (120 mètres, soit 4 minutes et demie ou 300 mètres, soit 11 minutes).

Arriflex 235

Petite sĹ“ur des prĂ©cĂ©dentes, mais deux fois moins lourde, l'Arriflex 235 possède une grande partie de leurs caractĂ©ristiques, avec cependant des diffĂ©rences : cadence de 1 Ă  60 images par seconde, obturateur rĂ©glable de 45° Ă  180°, magasin coplanaire de 120 mètres, 3 ou perforations. Sa forme en accent circonflexe est adaptĂ©e Ă  une tenue en Ă©quilibre sur l'Ă©paule (comme la camĂ©ra Aaton). Ses concepteurs disent d'elle : « Les camĂ©ras sont notre flux vital, et une camĂ©ra film de ce type nous ramène quasiment Ă  nos racines. »[8]

Arriflex 16 BL

Modèle très proche encore de la ST, elle est cependant dite "autosilencieuse" et n'autorise pas l'usage de bobines de 15 ou 30 mètres. Comme toutes les nouvelles Arriflex, son viseur permet de voir un peu plus large que l'image filmĂ©e (aux limites signalĂ©es par un cadre), ce qui permet de voir arriver un objet indĂ©sirable (une perche de micro par exemple) ou de contrĂ´ler l'entrĂ©e de champ d'un comĂ©dien.

Arriflex 16 SR 3

Modèle très lĂ©ger en 16 mm et Super 16, elle a un obturateur rĂ©glable Ă  l'arrĂŞt de 45 Ă  180°, une griffe d'entraĂ®nement et une contre-griffe. Sa cadence de prise de vues s'Ă©chelonne de 5 Ă  75 images par seconde. Elle est moins "bruyante" que la prĂ©cĂ©dente (28 dB Ă  1 mètre contre 31).


Arriflex 416

Modèle super-lĂ©ger de 5,5 kg, l’Arriflex 416 n'en possède pas moins de prĂ©cieux perfectionnements inspirĂ©s de l’Arriflex 235 : cadences de 1 Ă  75 images par seconde, obturateur rĂ©glable de 45° Ă  180°. Bien insonorisĂ©e (20 dB Ă  1 mètre). Magasin de type coaxial de 120 mètres.


Arriflex 765

Pour mĂ©moire, un modèle au format 70 mm, c'est-Ă -dire en 65 mm Ă  perforations pour la prise de vues, est sorti en 1989. Pesant un peu plus de 30 kg, elle peut atteindre la cadence de 100 images par seconde. L'obturateur est rĂ©glable de 15° Ă  180°.

Notes et références

  1. Laurent Mannoni, La Machine cinéma : de Méliès à la 3D, Paris, Lienart & La Cinémathèque française, , 307 p. (ISBN 978-2-35906-176-5), p. 307
  2. http://"History of the Arriflex 35" cinematechnic.com/resources/arri_35-2, consulté le 26/04/2020.
  3. Catalogue Arri. 01/08/1960, page 6.
  4. Mannoni 2016, p. 307
  5. https://www.cinematheque.fr/fr/catalogues/appareils/collection/camera-film-35-mm-sonoreap-14-2921-1-3.html, consulté le 27/04/2020
  6. https://www.cinematheque.fr/fr/catalogues/appareils/media/catalogue-des-appareils/glossaire.pdf page 4 consultée le 27/04/2020
  7. cinematechnic.com
  8. https://www.cinematheque.fr/fr/catalogues/appareils/collection/camera-film-35-mmap-18-3207.html, consulté le 17/04/2020.

Annexes

Articles connexes

Lien externe

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.