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Cairon

Cairon est une commune française située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 2 029 habitants[1].

Cairon
Cairon
L'église Saint-Hilaire.
Blason de Cairon
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Caen
Intercommunalité Caen la Mer
Maire
Mandat
Dominique Rouzic
2020-2026
Code postal 14610
Code commune 14123
Démographie
Gentilé Caironnais
Population
municipale
2 029 hab. (2020 en augmentation de 6,73 % par rapport à 2014)
Densité 343 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 14′ 04″ nord, 0° 26′ 49″ ouest
Altitude Min. 28 m
Max. 72 m
Superficie 5,91 km2
Unité urbaine Cairon
(ville-centre)
Aire d'attraction Caen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bretteville-l'Orgueilleuse
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.cairon.info

    Géographie

    La commune de Cairon se situe en Normandie, dans le Calvados, à km au nord-ouest de Caen.

    La rivière la Mue et son affluent le Vey traversent le village.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 713 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Cairon est une commune urbaine[Note 5] - [15]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cairon, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 2 528 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,3 %), zones urbanisées (17,8 %), prairies (2,9 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Cairon, Karon en 1077, Cayron en 1231[25] : le toponyme s'est sans doute formé à partir de l'anthroponyme roman Carius adjoint du suffixe -onis[26].

    Le gentilé est Caironnais.

    Histoire

    Lors de la bataille de Normandie, Cairon est libérée le par le 46th Royal Marine Commando (en).

    Héraldique

    Armes de Cairon

    Les armes de la commune de Cairon se blasonnent ainsi :
    De gueules à trois coquilles d’or[27].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    ? mars 1971 Raymond Grouet
    mars 1971 juillet 1980
    (démission)
    Jean-Louis Blondel
    juillet 1980 juin 1995 Raymond Bourdin Agent d'affaires
    juin 1995[28] mai 2020 Claude Yver[29] SE Contrôleur principal du trésor
    mai 2020[30] En cours Dominique Rouzic SE Assureur retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et cinq adjoints[30].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

    En 2020, la commune comptait 2 029 habitants[Note 7], en augmentation de 6,73 % par rapport à 2014 (Calvados : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    567586540646701702684671569
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    543545537501471429402402339
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    309320292281261269300349370
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    4094806648091 0981 5851 5741 5711 830
    2018 2020 - - - - - - -
    2 0072 029-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de Cairon date du XVIIIe siècle. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il servit d'hôpital, de résidence aux Allemands, puis aux Alliés. On peut encore y voir des trous d'hommes et des trous de chars, où les soldats se tapissaient pour éviter les éclats d'obus horizontaux. Il accueillit ensuite le général de Gaulle. Son colombier du XVIe siècle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 13 avril 1933[35].
    • Le dolmen de la Pierre Tourneresse inscrit aux Monuments historiques[36] est un monument mégalithique implanté sur une terrasse surplombant la petite vallée du Vey. Selon la légende, la pierre aurait le pouvoir de tourner sur elle-même. Le nom de la commune pourrait venir de là, karn signifie pierre en celtique. Des fouilles ont été réalisées par Cyril Marcigny et Emmanuel Ghesquière de 1996 à 1999, des restes humains ont été retrouvés dans la chambre funéraire[37]. Aujourd'hui, le dolmen est restauré et ouvert au public.
    • L'église Saint-Hilaire fortifiée du XIIIe siècle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 16 mai 1927[38]. L'église est située sur une hauteur, elle fut un point stratégique durant la guerre de Cent Ans. Sa situation excentrée au nord du village serait due à la peste qui aurait ravagé le village autour d'elle. Les habitants se seraient alors déplacés dans le vallon de la Mue.
    • Le château.
      Le château.
    • Le colombier du château.
      Le colombier du château.
    • La Pierre Tourneresse.
      La Pierre Tourneresse.
    • L'église Saint-Hilaire.
      L'église Saint-Hilaire.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Le lavoir sur le Vey.
      Le lavoir sur le Vey.
    • Le lavoir sur la Mue.
      Le lavoir sur la Mue.

    Activité et manifestations

    • Rassemblement de la Pointe.

    Personnalités liées à la commune

    • Nicolas Perrotte (de Cairon ; vers 1450)[39] :
    La famille de Cairon remonte à Nicolas Perrotte, qui combattit sous les ordres du connétable Arthur de Bretagne, comte de Richemont, pour expulser les Anglais de la Normandie, et qui commandait à la bataille de Formigny (14 avril 1450) une compagnie d’hommes armés levée à ses frais. Il fut anobli par le roi Charles VII (ainsi qu’un Jean Laurence, individu qu’on retrouve dans « le livre de raison »), en raison de ses services, le 3 février 1454 ou en février 1455 (Lettres de noblesse délivrées à Mehun-sur-Yèvre, Cher). « L’histoire de Charles VII » par G. Gaston du Fresne de Beaucourt le confirme dans le tome VI, page 373 : « anoblis pour services rendus à la réduction de la Normandie ».
    Des lettres patentes du roi Louis XI, datées de La Guerche (Touraine), le 5 août 1472, autorisèrent les membres de cette famille à prendre le nom de Cairon. Famille maintenue en noblesse par Roissy en 1599, et par Chamillard en 1667.
    Marié à très noble damoiselle Guillemette d’Estampes, fille de Robert seigneur d’Audrieu.
    • Nicolas (I) Perrotte de Cairon (vers 1470) :
    A pris le nom de Cairon au lieu de celui de Perrotte, par lettres-patentes du 5 août 1472, vérifiées aux assises d’Évrecy. Demeurait à Saint-Vigor-des-Mézerets, sergenterie de Saint-Jean-le-Blanc, élection de Vire. A continué les services militaires de son père. Porte : « de gueules, à trois coquilles d’argent, 2 et 1 » (similitude avec le blason de la commune).
    • Nicolas (II) (Perrotte) de Cairon (vers 1600) :
    Fils de feu noble homme Guillaume, sieur de Bretteville-l'Orgueilleuse et de noble damoiselle Jeanne de La Mariouze. Figure dans plusieurs documents jusqu’en 1631, mort avant 1634. Marié à Isabeau du Boissel (ou Boussel), dont sont issues deux filles :
    - Anne qui épousé à Bretteville les 16-25 juin 1641, Jean-Jacques Le Coustellier, écuyer, sieur de Beaumont
    - Isabeau.

    Bibliographie

    • Emmanuel Ghesquière, Cyril Marcigny, Cairon : vivre et mourir au Néolithique, Presses universitaires de Rennes, 2011

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Population municipale 2020.
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station météofrance Caen-Carpiquet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Cairon et Carpiquet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Cairon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
    26. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 83
    27. « Blasonnement de Cairon, », sur www.labanquedublason2.com (consulté le )
    28. « Claude Yver se représente et brigue un 4e mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    29. Réélection 2014 : « Cairon (14610) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    30. « Municipales à Cairon. Un premier mandat pour Dominique Rouzic, élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. « Colombier », notice no PA00111198, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    36. « Mégalithe nommé La Pierre Tourneresse », notice no PA00111200, base Mérimée, ministère français de la Culture
    37. Emmanuel Ghesquière et Cyril Marcigny, 2000 – Fouille et restauration d’un mégalithe voué à la destruction à Cairon « La Pierre Tourneresse », Archéopages, no 1, juin 2000, p. 4-9
    38. « Église Saint-Hilaire », notice no PA00111199, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    39. Voir « Notes extraites de trois livres de raison de 1473 à 1550 – Comptes d’une famille de gentilshommes campagnards normands » par M. l’abbé Aubert (comptes courants des Perrotte de Cairon sur cette période). Après la conquête de la Normandie par Henri V roi d’Angleterre, un Thomas Linford a eu les terres « que furent à Nicolas Perotte ». Il est plausible que ce Nicolas, ou son fils du même nom, soit celui présent à la bataille de Formigny qui conclut la reconquête de la Normandie par les Français au terme de la guerre de Cent Ans. (in Mémoires de la société des antiquaires de Normandie -1865 (volume 23) – citant diverses sources).

    Liens externes

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