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Brigade de Savoie

La brigade de Savoie fut l'unité militaire savoyarde du royaume de Sardaigne principalement cantonnée à Turin. Elle est l'héritière du Régiment de Savoie fondé en 1660 et dissous en 1802. Recréé lors de la restauration sarde de 1814 puis définitif en 1815, le régiment devient Brigade de Savoie, constituée de deux régiments à partir de 1820. L'unité est à nouveau dissoute en 1860, à la veille de l'annexion de la Savoie par la France, pour être recréée dans le royaume sarde, en juin 1860, devenant Brigata del Re, puis Brigata Re.

Ce corps d'élite de l'armée ducale, puis royale de la maison de Savoie possède ses propres codes : un recrutement spécifique dans les provinces du duché de Savoie, ses traditions, ses uniformes[1]. Les commandements, bien qu'étant donnés en italien, sont donnés en langue française à la troupe. Ses membres étaient également surnommés les Cravates Rouges[2], car il s'agit de l'attribut qui a toujours fait partie de leur tunique malgré les variations au cours du temps[1].

Historique des garnisons, combats et batailles

La brigade de Savoie fait suite au rĂ©giment de Savoie, hĂ©ritier des armĂ©es mĂ©diĂ©vales savoyardes qui dĂ©fendirent le comtĂ© de Savoie, puis le duchĂ© de Savoie. Dès lors que les Comtes puis les Ducs de Savoie s'engagent dans une expansion territoriale donnant naissance aux États de Savoie, l'armĂ©e engage des troupes originaires de l'ensemble des provinces. DĂ©sormais les Savoyards deviennent une composante de l'armĂ©e ducale, puis royale. Cependant, dans la seconde moitiĂ© du XVIIe siècle, les rĂ©giments spĂ©cifiquement savoyards qui demeurent toujours se voient fondre dans un RĂ©giment, puis Brigade de Savoie. Le baron ClĂ©ment Chollet du Bourget, auteur d'un ouvrage de rĂ©fĂ©rence sur la brigade, considère que le dĂ©but officiel de celle-ci date de 1660 avec l'apparition de ces premiers rĂ©giments constitutifs. Le commandant de Bissy, un autre auteur spĂ©cialiste de la question, considère que la brigade prend rĂ©ellement naissance, en tant que Brigade constituĂ©e de tous ses rĂ©giments spĂ©cifiques, avec l'utilisation officielle du terme « Brigade de Savoie Â» en 1664.

PĂ©riode ducale

Le Comté de Savoie est érigé en Duché le par l'empereur Sigismond Ier.

Le duc Charles Emmanuel II de Savoie crée les premiers régiments spécifiques de la brigade de Savoie constituée. Le premier, un régiment sous le commandement d'un colonel (colonellat) est mis en place en 1639. Celui-ci est composé de quatre compagnies de 400 hommes originaires du Duché de Savoie et des vallées francophones du versant italien (Val d'Aoste). Si les commandements se font en italien, la langue commune au sein de la troupe est le français[3]. Les cris de guerre (voir ci-après) se font en patois.

Ce premier régiment de 1639, composé de volontaires, est organisé par Carlo Umberto, marquis de Mulazzino. Il est fondu en 1660, avec le régiment de Tarentaise créé en 1656. Son premier colonel est le marquis Milliet de Challes. En 1664, il devient le 1er et le 2e régiment d'infanterie de ligne, sous le nom de « Savoie »[4].

Le duché de Savoie verra la création de deux autres régiments d'Infanterie, il sera ainsi dotée d'un régiment d’ordonnance Régiment de Savoie et de deux régiments provinciaux, Chablais et Tarentaise.

Le duc Victor-Amédée II réorganise son armée, symbole de sa puissance [5]. Elle est composée de compagnies des Gardes du corps, de six Régiments Nationaux d'Infanterie d'Ordonnance (montés à sept puis dix en 1713) et de quatre (puis six) Régiments de Cavalerie[5].

En 1713, ce sont donc dix régiments qui composent l'armée sarde, dont sept en Piémont, un dans le comté de Nice et deux dans le duché[6]. Ces dix régiments sont composés de 6 compagnies de cent hommes chacune[6].

Le régiment de Savoie participe à l'ensemble des conflits et notamment :

PĂ©riode sarde

Le duc de Savoie, Victor-Amédée II, devient en 1718 roi de Sardaigne.

Le Régiment de Chablais change en 1774 pour devenir celui de Genevois[6]. Il recrute les différents appelés des provinces du Faucigny, du Chablais et du Genevois[8]. Celui de Tarentaise devient en 1780 celui Maurienne[6].

Le duché de Savoie possède d'autres unités militaires comme le "Savoie Cavalerie" créé le 12 avril 1701, formé de huit compagnies de soixante chevaux dont une bonne partie assurera la défense des frontières du Comté de Nice[9], les chevau-légers de Savoie, les chasseurs de Savoie ou encore les dragons du Genevois[5].

La brigade s'engage dans les guerres faisant suite à la guerre de Succession de Pologne puis celle d'Autriche. Le régiment participe aussi aux batailles de Mont-Dauphin, Madonne de l’Olmo (1744)[7] Campo Santo (1745), Asti (1746) et l’Assiette (1747)[7].

Invasion française et Empire

Dans la nuit du 21 au 22 septembre 1792, l'armée des Alpes française commandée par le général Montesquiou, dans laquelle on retrouve la Légion des Allobroges, envahit la Savoie[10] par les Marches et Apremont. La garnison de Chambéry se replie précipitamment, en passant par les Bauges, pour rejoindre la Tarentaise, puis le Piémont, via le Val d'Aoste[11]. Le régiment de Savoie présent dans le duché n'est constitué que d'un seul bataillon, le reste de la troupe se trouve en Piémont[12]. Cette dernière est commandée par le colonel Janus Gerbaix de Sonnaz.

Le régiment dit de Savoie combat durant l'année 1792. Il participe à la bataille de Valdieri, en août 1794[7]. En 1798, les troupes révolutionnaires françaises, menées par le général Joubert, entrent en Piémont. Les régiments savoyards, tant d'ordonnance(Régiment de Savoie), que provinciaux (Maurienne, Genevois), participent héroïquement à la défense du pays, avec les régiments d'Aoste et de Lombardie[13]. Turin tombe le 8 décembre de la fin de l'année, le roi Charles-Emmanuel IV de Sardaigne perd sa capitale et sous la contrainte de l'occupant renonce à ses droits sur les terres continentales de ses États, se repliant à Cagliari, capitale insulaire du Royaume de Sardaigne, avec la cour et son armée.

Après la bataille de Marengo (14 juin 1800), les troupes piémontaises furent incorporées à l’armée française le « Régiment de Savoie » devint un bataillon du 111e régiment d'infanterie qui participe aux campagnes de l'Empire.

En décembre 1813, les troupes autrichiennes entrent en Suisse, elles sont dans Genève le 30[14]. Le 17 janvier 1814, Janus Gerbais de Sonnaz (1736-1814), ancien commandant du régiment de Savoie, proclame, à Thonon, la restauration du duc de Savoie, roi de Sardaigne et recrée un bataillon de volontaires pour libérer la Patrie. Celui-ci sera équipé par le général Bubna[15] - [16]. Janus de Sonnaz meurt peu après dans une escarmouche, son frère, Joseph-Hyppolite, alors colonel de cavalerie, lui succède dans l'organisation de la riposte[17]. Les fils de Janus s'enrôle dans le régiment de volontaires, notamment le futur général Alphonse[18], alors que c'est son aîné, Joseph, qui sera chargé de ramener le bataillon à Turin, à la suite du traité de mai 1814, avant la reformation du régiment de Savoie[17].

Restauration sarde

Pendant les Cent-Jours, le rĂ©giment de Savoie est chargĂ© de protĂ©ger la citĂ© de MontmĂ©lian et de Maltaverne avec le rĂ©giment de PiĂ©mont. Dans la nuit du 14 au 15 juin 1815, les troupes françaises, menĂ© par le marĂ©chal Suchet[19], ont pour objectif la prise de la citĂ©, de mĂŞme que L'HĂ´tipal et Conflans, contrĂ´lant l'entrĂ©e de la vallĂ©e de la Tarentaise[20], ainsi que de contrĂ´ler la route menant au Mont-Cenis[19]. La ville tombe et le RĂ©giment de Savoie se replie sur Aiguebelle[20]. La brigade tombe les armes face aux hommes du 24e rĂ©giment de ligne, menĂ©s par le colonel Antoine-François Genevay. Le rĂ©giment de PiĂ©mont et les chasseurs Robert se sont repliĂ©s sur Tournon avec 1 200 hommes, devant Ă  nouveau reculer face aux troupes françaises, jusqu'Ă  Conflans.

  • 1816 : garnison Ă  Turin.
  • 1818 : Ă  la suite d'une rixe entre soldats savoyards et piĂ©montais, le rĂ©giment perd le privilège de nationalitĂ©, des officiers piĂ©montais Ă©tant nommĂ© Ă  sa tĂŞte et il est envoyĂ© en garnison Ă  Coni (Cuneo).
  • 1820 : rĂ©organisation de l'armĂ©e sarde. Le rĂ©giment de Savoie est organisĂ© en brigade, constituĂ© de deux rĂ©giments d'infanterie de ligne, 1° et 2° - ( Infanterie Lourde).
  • 1835 : garnison Ă  Gènes.
  • 1842-1845 : ChambĂ©ry.

Guerres d'indĂ©pendance 

Charles-Albert de Savoie-Carignan s'engage dans une nouvelle politique au nord de la péninsule italique. La brigade de Savoie est présente et participe aux différents combats :

Au moment de l'annexion du duché de Savoie par la France, Napoléon III émit le souhait de voir passer la brigade de Savoie dans l'armée française. Un refus est présenté par Cavour au ministre de France à Turin, Talleyrand. Ainsi, chaque soldat doit faire le choix librement et individuellement, avant le 1er août 1860, de rester au service du roi de Sardaigne ou de passer dans l'armée impériale française. Le 14 juin, la brigade est officiellement dissoute[22].

Dissolution

Lors de l'Annexion de la Savoie Ă  la France, les hommes de la brigade, tout comme l'ensemble des Savoyards appartenant aux diffĂ©rents corps d'armĂ©e, sont appelĂ©s Ă  participer au plĂ©biscite de rĂ©union du duchĂ© Ă  la France. Des 6 350 votes de l'ensemble des militaires savoyards, 6 033 se prononcent en faveur oui, 283 non et on compte 34 bulletins nuls[23]. Plus de 95 % des hommes de troupes optent pour la France[24].

Les 383 officiers savoyards doivent choisir entre passer Ă  l'armĂ©e française ou rester fidèle au roi de Sardaigne. La plupart d'entre eux optent pour la fidĂ©litĂ© au roi Victor-Emmanuel II de Savoie[24]. Pourtant, avec les articles 5 et 6 du traitĂ© de Turin du 24 mars 1860, l'armĂ©e française leur promet de « maintenir les mĂŞmes droits sardes acquis Â», si les « citoyens-soldats choisissent la nationalitĂ© française et l'armĂ©e française Â», mais aussi l'obtention de la LĂ©gion d'honneur. Toutefois, leur maintien dans l'armĂ©e sarde leur garantit une promotion, car l'armĂ©e sarde ne peut se sĂ©parer d'une partie de ses cadres[24]. Face Ă  ces deux offres, seuls 26 % d'entre eux optent pour la France[24].

Plus spécifiquement, le Conseil communal de Turin offre la citoyenneté de la ville aux membres de la Brigade qui ont opté pour la fidélité au royaume de Piémont-Sardaigne. 88 d'entre eux acceptent[25].

La Brigade de Savoie licenciée[26], elle est très vite réorganisée pour la partie sarde en devenant Brigata del Re, puis Brigata Re, les unités gardent l'ancien rang hiérarchique de 1er et 2e régiments d'infanterie[22]. Elles continueront à utiliser les drapeaux et l'uniforme de l'ancienne Brigade de Savoie[27].

Les membres de la Brigade de Savoie qui désirent intégrer l’armée impériale, comme brigade de volontaires savoisiens, intègrent le 103e régiment d'infanterie de ligne. Constitué le 28 juin 1860, le régiment est envoyé au camp de Châlons en mai 1861, puis licencié le 14 décembre de la même année et pour finir dissous le 15 janvier 1862[27] - [28]. Les officiers savoyards sont incorporés et dispersés dans différentes armes de l'armée française[24] - [29]. Hubert Heyriès note, dans son article que, « Cinquante-huit officiers (12 %) [ayant choisi de rester dans l'armée piémontaise] devinrent généraux, alors qu’à peine trois officiers (Jean-François Borson, Charles Goybet et Auguste de Ville) finirent leur carrière au grade de général en France, signe que l’intégration française fut nettement plus difficile »[24].

Brigata Re

Au cours des années 1860-61, elle participe à la campagne répressive du brigandage en Italie méridionale et, en 1866, à la troisième guerre d'Indépendance italienne.

Traditions

Drapeaux

« En 1660, les drapeaux du régiment (...) de Challes étaient rouges et divisés par la croix blanche en quatre quartiers : du centre de la croix partaient vers les quatre angles trois flammes dont une blanche au milieu de deux bleues, le quartier supérieur attenant à la hampe portait l'écusson de Savoie brodé d'or et surmonté de la couronne ducale ; la hampe, terminée par une flèche dorée, et la cravate étaient rouges »[30].

Au XVIIIe siècle, « le drapeau de la compagnie (...) est divisé par la croix blanche en quartiers alternés de bleu (en 1 et 4) et de noir (en 2 et 3) ; trois flammes rouges bordées d'or partent des quatre angles extérieurs ; ces quatre quartiers et la croix sont entourés d'une bande d'azur et or sur laquelle sont brodés les nœuds ou lacs d'amour de Savoie alternant avec des roses blanches, le tout bordé d'un petit liseré blanc ; au milieu de la croix s'étendent les ailes de l'aigle noir, dominé de la couronne ducale, la tête tournée à gauche, portant au cœur l'écu de Savoie »[30].

Un décret du prescrit l'usage du « drapeau tricolore blanc, rouge et vert avec, au milieu de la bande blanche, l'ancien écusson de Savoie : croix blanche sur fond de gueules, entouré d'une bande d'azur et surmonté, depuis le 25 mars 1860, de la couronne royale »[30].

Cris de guerre

Les cris de guerre utilisĂ©es par les armĂ©es savoyardes, durant le Moyen Ă‚ge, sont « Savoie, Saint-Maurice Â» ou « Savoie, bonnes nouvelles ! Â»[31]. Ă€ partir des XIVe et XVe siècles, les troupes chargent au cri de « Savoie Â»[31].

Les hommes de la brigade se lançaient au cri patois de « Folu ! Folu ! Â» (F… le lui !) ou bien de « Hardi ! zefans gre penna Â»[31] (que l'on voit parfois Ă©crit : « Ardi z-èfan, gropin-no ! Â», traduit par Hardi, enfants, empoignons-nous ![32]).

En 1852, le gĂ©nĂ©ral Alfonso La Marmora prescrit l'usage officiel de l'assaut des troupes de la maison de Savoie : « â€¦ les tambours battent la charge, les troupes crient avec force Savoie ! et s'Ă©lancent sur l'ennemi Ă  la baĂŻonnette Â»[31].

Uniforme

Les hommes de la brigade de Savoie sont surnommés les Cravates Rouges[2]. La cravate est le principal élément constant de leur tunique, malgré les variations au cours du temps[1].

L'uniforme, en 1821, est composé d'une coiffe militaire, de type shako, à visière avançant sur le nez, d'un pantalon blanc, de longues guêtres noires, d'une veste bleu, courte à haut col[33], avec revers de manches et col noires, les manches et le col sont terminés par un liseré rouge.

Chef de corps et personnalités

Quelques personnalités de la brigade de Savoie :

  • Le gĂ©nĂ©ral-comte Janus de Gerbaix de Sonnaz d'Habères (1736-fĂ©vrier 1814). Il est colonel du rĂ©giment en 1796. En janvier 1814, il rassemble des volontaires savoyards, souvent d'origine noble, pour reformer une brigade de Savoie pour lutter contre les troupes françaises.
  • 1817 : deux PiĂ©montais prennent le commandement des rĂ©giments de la brigade, le colonel Regis et le chevalier Guglielmo Ansaldi, lieutenant-colonel. Ce dernier prend une part importante dans le soulèvement, le 10 mars 1821, de la garnison d'Alexandrie[34].
  • 1821 : lieutenant-colonel Claude-François-Marie de la FlĂ©chère (nĂ© Ă  Veyrier-sous-Salève le 6 juin 1762 et mort le 12 janvier 1835 Ă  Veyrier), fils de Pierre-Claude de La FlĂ©chère.
  • 1832 : Hector Gerbaix de Sonnaz, fils de Janus.
  • 1836 : marquis FrĂ©dĂ©ric Milliet d'Arvillars (1788-1858), gĂ©nĂ©ral de division Ă  la bataille de Goito en 1848.
  • 1848 : comte Charles de Menthon d’Aviernoz (1793-1858), capturĂ© par les Autrichiens lors de la première campagne d'Italie.
  • 1849 : le gĂ©nĂ©ral Jean-François Mollard (1795-1864), surnommĂ© « Clair-de-Lune », devient gĂ©nĂ©ral de la brigade et prend sa retraite en 1852[21].
  • Alexis Auguste Peyssard, lieutenant-colonel (1825-1889) a contribuĂ© par son engagement militaire Ă  l'unitĂ© de l'Italie. Participe Ă  la campagne d'indĂ©pendance de l'Italie de 1848, Ă  la campagne de CrimĂ©e en 1856 puis Ă  la deuxième guerre d'indĂ©pendance italienne de 1859 au sein entre autres du 2e rĂ©giment d'infanterie de Savoie. Sera dĂ©corĂ© de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare, de l'ordre militaire de Savoie ainsi que de la mĂ©daille de CrimĂ©e.
  • 1859-67 : Jean-François de Rolland (1805-1887)[35].
  • Le colonel Louis Mudry nĂ© le Ă  Thonon et dĂ©cĂ©dĂ© le dans sa ville natale. Il commanda le 2e rĂ©giment d'infanterie de la brigade de Savoie durant la pĂ©riode 1849-1855. Sa mère fut la cousine germaine du gĂ©nĂ©ral baron Louis Pierre AimĂ© Chastel et la sĹ“ur du gĂ©nĂ©ral Joseph Marie Dessaix. Louis Mudry se distingua tout particulièrement durant la guerre d'indĂ©pendance d'Italie en 1848, puis Ă  la guerre de CrimĂ©e en 1855 et enfin Ă  la bataille de SolfĂ©rino en 1859[36] - [37].
  • Humbert Jaillet de Saint-Cergues (1803-1880), commandant (1851-1860)
  • Colonel Louis François Perrier (nĂ© le 10 novembre 1804 Ă  Taninges).

Archives

Les registres et archives sont conservés au Ministero per i Beni e le attività culturali. Archivio di Stato di Torino.

Aujourd'hui

Un groupe historique militaire est créé en 2005.

Voir aussi

Bibliographie

  • Marquis Charles-FĂ©lix-Marie TrĂ©dicini de Saint-SĂ©verin, Souvenirs de 1814 : le gĂ©nĂ©ral-comte Janus de Gerbaix de Sonnaz d'Habères et les volontaires savoyards, Henri Trembley, libraire-Ă©diteur, , 131 p. (lire en ligne)
  • Lieutenant-colonel Louis Perrier, Historique de la Brigade de Savoie, Imprimerie LĂ©gale, Turin, 1881, 128 pages.
    Le colonel Perrier est un ancien capitaine de la brigade.
  • ClĂ©ment Chollet du Bourget, La Brigade de Savoie (1660-1860), ChambĂ©ry, Librairie Dardel, , 283 p.
    Le baron du Bourget est un ancien officier de cavalerie (capitaine au 10e chasseurs à cheval, puis chef d’escadrons au 24e dragons), membre à partir de 1893 de l'Académie de Savoie.
  • Commandant de Lannoy de Bissy, Brigade de Savoie "Cravates rouges" : 1624-1924, vol. 30, ChambĂ©ry, Imprimeries RĂ©unies, , 40 p.
  • Hubert Heyriès, Les militaires savoyards et niçois entre deux patries, 1848-1871 : Approche d'histoire militaire comparĂ©e : armĂ©e française, armĂ©e piĂ©montaise, armĂ©e italienne, vol. 30, t. Études militaires, Montpellier, UMR 5609 du CNRS, UniversitĂ© Paul-ValĂ©ry-Montpellier III, , 575 p. (ISBN 978-2-84269-385-5)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Pierre Pellissier, Solférino : 24 juin 1859, Éditions Perrin, , 152 p. (ISBN 978-2-262-03959-2, présentation en ligne).
  2. Gabrielle Sentis, Un nabab savoyard : le général de Boigne (1751-1830), Grenoble, éd. Didier-Richard, (ISBN 978-2-7038-0058-3), p. 13.
  3. Bourget 1922.
  4. Mémoires et documents (volume 48) de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie (1910), p. 482.
  5. Jean Nicolas, La Savoie au XVIIIe siècle : Noblesse et bourgeoisie, La Fontaine de Siloé, , 1242 p. (ISBN 978-2-84206-222-4, présentation en ligne), p. 228.
  6. La société savoyarde et la guerre : Huit siècles d'histoire (XIIIe-XXe siècles) - Actes du 36e Congrès des Sociétés savantes de Savoie, à Montmélian (1996), Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, 454 p., p. 236.
  7. (it) Maurizio Aragno, Nizza e Savoia : come e perché divennero francesi (e lo rimasero), , 172 p. (ISBN 978-8-8732-5396-9), p. 168.
  8. Lucien Bajulaz, Fillinges et son passé, vol. 1, Académie salésienne, , 1080 p. (ISBN 978-2-911102-20-2), p. 208.
  9. Comte Alexandre de Saluces, Histoire militaire du Piémont, 1818, p. 367.
  10. Christian Sorrel, Histoire de la Savoie : images, récits, La Fontaine de Siloé, , 461 p. (ISBN 978-2-84206-347-4, présentation en ligne), p. 270-271.
  11. Henri Bouvier, Histoire du Châtelard-en-Bauges, La Fontaine de Siloé, , 257 p. (ISBN 978-2-84206-050-3, présentation en ligne), p. 17.
  12. Trédicini de Saint-Séverin 1890, p. 11, Chap. II - États de service du général-comte Janus de Gerbais de Sonnaz d'Habères.
  13. Alexandre de Saluces, Histoire militaire du Piémont, volume 1, 1818, p. 318.
  14. Jacques Lovie, Histoire des diocèses de France : Chambéry, Tarentaise, Maurienne, vol. 11, Éditions Beauchesne, , 301 p. (ISSN 0336-0539), p. 169, coll. sous la dir. Jean-François Durand.
  15. Paul Guichonnet, Nouvelle histoire de la Savoie, Édition Privat, , 366 p. (ISBN 978-2-7089-8315-1), p. 258.
  16. Claude Mazauric et Jean-Paul Rothiot, Frontières et espaces frontaliers du Léman à la Meuse : Recompositions et échanges de 1789 à 1814, Nancy, Presses universitaires de Nancy, , 462 p. (ISBN 978-2-86480-772-8), p. 189.
  17. Trédicini de Saint-Séverin 1890, p. 13-14, Chap. II - États de service du chevalier Joseph-Hyppolite de Gerbaix de Sonnaz d'Habères.
  18. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 281.
  19. ., Mémoires et Documents, vol. 49, Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, , p. 178.
  20. Ronald Zins, 1815, l'armée des Alpes et les Cent-Jours à Lyon, H. Cardon, , 447 p. (ISBN 978-2-913020-02-3), p. 135.
  21. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 392.
  22. Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN 978-2-7171-0235-2), p. 307.
  23. Hubert Heyriès, Les militaires savoyards et niçois entre deux patries, 1848-1871 : Approche d'histoire militaire comparée : armée française, armée piémontaise, armée italienne, vol. 30, t. Études militaires, Montpellier, UMR 5609 du CNRS, Université Paul-Valéry-Montpellier III, , 575 p. (ISBN 978-2-84269-385-5), p. 187.
  24. Hubert Heyriès, « L’intégration des officiers savoyards et niçois dans les armées piémontaise, française et italienne au cœur du XIXe siècle », sur http://rha.revues.org/, Revue historique des armées, (consulté le ).
  25. Paul Guichonnet (préf. Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354 p. (ISBN 978-2-7171-0235-2), p. 303.
  26. Denis Varaschin (dir.), Aux sources de l'histoire de l'annexion de la Savoie, Peter Lang, , 625 p. (ISBN 978-90-5201-570-5 et 90-5201-570-8, présentation en ligne), p. 147.
  27. Jacques Lovie, La Savoie dans la vie française de 1860 à 1875, Paris, Presses Universitaires de France, , 632 p., p. 56. Thèse de doctorat ès-lettres.
  28. Gilles Bertrand, Identité et cultures dans les mondes alpin et italien : XVIIIe-XXe siècle, Éditions L'Harmattan, , 251 p. (ISBN 978-2-7384-9831-1, présentation en ligne), p. 89.
  29. Collectif, La Région et la vie régionale, Université de Saint-Etienne, p. 62, Pierre Préau « La Savoie dans l'organisation française ».
  30. Bourget 1922, p. Annexe II (2 pages).
  31. Bourget 1922, p. Annexe III.
  32. Dominique Stich, Parlons francoprovençal : Une langue méconnue, Éditions L'Harmattan, , 432 p., p. 154.
  33. Marie-Thérèse Hermann, Letour de Savoie par deux enfants, La Fontaine de Siloé, , 408 p. (ISBN 978-2-84206-182-1, présentation en ligne), p. 36.
  34. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 573.
  35. Paul Guichonnet (sous la dir.), Histoire de l’annexion de la Savoie (et ses dossiers secrets), éd. Privat, 1982, 1988, p. 313.
  36. Site de l'association loi 1901 la Brigade de Savoie - Faits historiques.
  37. Mémoires & documents, vol. 37, Académie chablaisienne, (lire en ligne), p. 111.
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