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Boussu

Boussu (en borain, variante du picard, et en wallon Boussu-dlé-Mont) est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut, ainsi qu’une localité située à une dizaine de kilomètres de Mons et de la frontière française où siège l’administration communale. Boussu se situe dans le Borinage, région anciennement réputée pour son bassin minier.

Boussu
Boussu
La maison communale, l’ancien pensionnat, la justice de Paix et l’église Saint-Géry.
Blason de Boussu
HĂ©raldique
Drapeau de Boussu
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion wallonne RĂ©gion wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Mons
Bourgmestre Jean-Claude Debiève (PS)
Majorité PS
Sièges
PS
Agora
Echo
RC
25
16
3
4
2
Section Code postal
Boussu
Hornu
7300
7301
Code INS 53014
Zone téléphonique 065
DĂ©mographie
Gentilé Boussutois(e)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
19 913 ()
47,47 %
52,53 %
991,88 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
22,19 %
61,67 %
16,14 %
Étrangers 12,45 % ()
Taux de chĂ´mage 24,38 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 10 846 â‚¬/hab. (2011)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 25′ 59″ nord, 3° 47′ 46″ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
20,08 km2 (2021)
63,97 %
17,48 %
18,55 %
Localisation
Localisation de Boussu
Situation de la commune au sein de l’arrondissement de Mons et de la province de Hainaut
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Boussu
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Boussu
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Boussu
Liens
Site officiel boussu.be

    GĂ©ographie

    Boussu est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut[1], à une dizaine de kilomètres de Mons et une quinzaine de la frontière française. Boussu se situe dans la proche banlieue de la Ville de Mons dite : Borinage, région réputée pour son ancien bassin minier. L'entité de Boussu comprend les anciennes communes de Boussu (7300) et Hornu (7301).

    Quartiers de la commune

    • Gare de Boussu.
    • Grand place.
    • Moulin de brique.
    • CitĂ© du foyer moderne.
    • Quartier de l'alliance
    • Quartier Barabas.
    • Quartier vedette.
    • Place Saint Charles.
    • Petit Bruxelles.
    • Boussu-Bois.
    • CitĂ© hades.
    • CitĂ© de la corderie.
    • Hornu.
    • Petit-Hornu.
    • Grand-Hornu.

    Étymologie

    De même que sa voisine, Hornu, cette commune est fort ancienne et l’histoire de sainte Waudru y mentionne l’existence d’une église au XIIe siècle. Dans les actes du passé, Boussu conquiert des titres fort divers : Buxutum, Bussuth, Bussut, Bossut, Boussut. Cependant l’étymologie est fort simple. Cela signifie « l’endroit abondant en buis » (en latin buxus : signifiant buis ou buxutum signifiant taillis de buis).

    La place de Boussu

    La place de Boussu est bordée par la rue Neuve, la rue François Dorzée, la rue Guérin et enfin la rue du centenaire et son parking. Celle-ci est aussi entourée par de nombreux commerces ainsi que par une pharmacie, l'ancien orphelinat, la maison communale, le CPAS et la justice de paix.

    C'est le , que le conseil communal dĂ©cide de construire une justice de paix ainsi qu’une maison communale. InspirĂ©e de la Renaissance italienne, la maison communale en pierre bleue et en briques comprend un rez-de-chaussĂ©e bas, imbriquĂ© dans le soubassement en pierre. ComposĂ©e aussi de deux Ă©tages, eux-mĂŞmes constituĂ©s de sept travĂ©es sĂ©parĂ©es par des colonnes en pierre surmontĂ©es de chapiteaux. La partie centrale de l'Ă©difice est percĂ©e d'une double porte s'ouvrant sur un escalier menant au premier Ă©tage. Au-dessus de la porte, il y a un grand balcon en pierre qui orne la travĂ©e principale du deuxième Ă©tage surmontĂ©e de l'inscription « Maison Communale ». Toutes les ouvertures sont cintrĂ©es et surmontĂ©es d'un double bandeau de pierre. La maison communale a Ă©tĂ© construite en 1875, sur les plans de l'architecte J. Hubert. FinancĂ©e par François DorzĂ©e (1813-1897) le premier magistrat Boussutois, celui-ci  très ambitieux pour sa commune contacte en 1874 un architecte renommĂ©, le Montois Joseph Hubert (1822-1910) et lui confie la rĂ©alisation d'une nouvelle maison communale en rapport avec la dĂ©mographie de l'Ă©poque. En effet, Boussu connu une augmentation de sa population, qui tripla en cinquante ans. Un campanile avec une horloge et l'inscription 1875 se trouve au-dessus de la façade.

    La maison communale de Boussu

    La Justice de paix aura servi de maison communale jusqu'en 1875. Celle-ci a Ă©tĂ© financĂ©e par un remboursement de l’État français ainsi que par une partie des sommes rĂ©coltĂ©es par les occupants sur le sol de Boussu, lors de la vente en aoĂ»t 1813, des biens communaux (principalement des terres marĂ©cageuses). Les auteurs de ce projet sont Monsieur Wachez, architecte et gĂ©omètre Ă  Boussu, et l’entrepreneur Mathieu Malingreau, maĂ®tre-maçon de Quaregnon. Cette construction est de style nĂ©o-classique en pierre bleue et briques enduites et stuquĂ©es. La façade est surmontĂ©e d'un fronton triangulaire ornĂ© d'une balance ainsi que l'inscription « Justice de paix », ajoutĂ©e lors de la restauration de l'Ă©difice. Cependant, le millĂ©sime 1822 prĂ©sent sur la façade a Ă©tĂ© ajoutĂ© erronĂ©ment durant cette mĂŞme restauration. Le toit quant Ă  lui, est couvert d'ardoises et percĂ© de quatre petites lucarnes. Une galerie centrale donne accès Ă  l'enclos dans lequel sont bâties l'Ă©glise paroissiale Saint-GĂ©ry et la chapelle funĂ©raire des seigneurs[2].

    Justice de paix, Boussu

    La chapelle funéraire des seigneurs de Boussu a été construite avant l'église et se trouve au chœur de celle-ci. Deux fenêtres gothiques en éclairent le chevet à trois pans. Une troisième fenêtre est aveugle. Des ardoises couvrent la toiture et la pierre et la brique sont les principaux matériaux de construction de la chapelle. La porte Renaissance droite et moulurée porte la devise : « GY SERAY BOVSSV » qui est celle de Jean de Hénin-Liétard, premier comte de Boussu.

    Le kiosque sur la place, Boussu

    Ă€ droite de cette porte se trouve une autre porte similaire qui donne accès par l’extĂ©rieur uniquement, Ă  l'une des galeries latĂ©rales de la chapelle et au jubĂ© de celle-ci. Ă€ l'intĂ©rieur du bâtiment,  on peut y retrouver un crucifix et six chandeliers d'autel en cuivre argentĂ©, d'Ă©poque empire. Un millĂ©sime 1716 se lit sur une pierre du mur sud de l'Ă©glise Saint-GĂ©ry, cette date commĂ©more l’exĂ©cution des rĂ©parations. Cette Ă©glise est de style gothique hennuyer, est construite sur le plan d'une croix latine et orientĂ©e vers l'est. L'Ă©glise actuelle a Ă©tĂ© construite plus tard, mais la date reste inconnue[3].

    À l'orphelinat d’importants travaux d'agrandissement y sont menés en 1955. Une aile moderne est construite sur deux niveaux à l’arrière perpendiculairement à l'ancien bâtiment. De 1988 à 1990, la salle des fêtes a été transformée en une restauration par l'architecte Van Craenenbroeck.

    Les bâtiments rénovés ont été inaugurés le et la salle culturelle a été inaugurée la même année. En 1991, l'administration communale achète une partie des bâtiments voisins de l'orphelinat afin de permettre une extension de ses services, dont l'installation de la salle du conseil communal dans la partie supérieure de la chapelle de l'orphelinat, inauguré en 2000. Aujourd’hui, l'orphelinat fait l'objet d'un projet de rénovation alliant logements et locaux administratifs[2].

    La place de Boussu contient aussi au centre du parking, juste devant la maison communale, un kiosque. Ce kiosque a été érigé pour la première fois en 1863. Mais il a été remplacé le par un second kiosque, plus grand et moderne. Celui-ci fut construit par M. Mailleux (on peut voir sur l’une des pierres du kiosque son nom gravé dans celle-ci). Ce kiosque peut contenir cent-dix interprètes et a pour fonction d’accueillir des groupes de musique.

    Ce deuxième kiosque est constitué d’un socle en pierres de forme décagonale qui porte la structure métallique peinte en vert à l’époque de dix colonnes en fonte avec garde-corps et des supports de toiture à croisillons. Le tout est couvert d’une superstructure assez plate en bois et en métal.

    Jalons historiques

    La commune est déjà occupée à la Préhistoire au lieu-dit Saint-Antoine (Boussu-Bois) et à Boussu-Centre.

    En 768, sous Charlemagne, Boussu porte le nom de bourg, ce qui semble indiquer l'existence d'un château.

    Au XIIIe siècle, est érigé à Boussu un château-fort qui aura son heure de gloire aux XVe et XVIe siècles.

    Heures de Boussu (BNF). Intérieur d'une chambre[4]. (1490)

    Les enfants de Regnier au Long-Col, après la bataille de Péronnes en 974, se fortifient dans le château de Boussu. La plus grande partie de ce village formait un fief important relevant du comté de Namur et qui appartint successivement aux familles de Boussu, de Ramignies, de Fontaine, de Hénin-Liétard et Riquet de Caraman. Les seigneurs avaient pour devise : Je y seray Bossut.

    En 1478, le château de Boussu est pris par Louis XI.

    Vers 1490, Isabelle de Lalaing et son époux Pierre de Hennin-Liétard passent commande d'un livre d'heures auprès du Maître d’Antoine Rolin. Cet ouvrage luxueusement enluminé, connu sous le nom de Heures de Boussu, est conservé à la Bibliothèque de l'arsenal[5].

    En 1510, Maximilien d’Autriche et Charles, prince d’Espagne, octroient au bourg de Boussu un franc marché, le mardi de chaque semaine.

    En 1539 : début de la construction d'un château Renaissance sous la direction de Jacques Du Brœucq.

    En 1555, l'empereur Charles Quint érige cette seigneurie en comté, en faveur de Jean de Hénin-Liétard, seigneur de Boussu, gentilhomme de sa chambre.

    En 1655, le roi Louis XIV prend le château de Boussu et assiège la ville de Saint-Ghislain accompagné du Cardinal Mazarin.

    Le , le général autrichien de Beaulieu surprend les Français, campés à Boussu, et les met en déroute.

    Le a lieu le combat de Boussu entre l'armée autrichienne et l'armée française (Première Coalition).

    Au XIXe siècle : Le général-comte Maurice Gabriel de Riquet de Caraman fait bâtir un castel sur les ruines du châtelet d'entrée du château de Du Brœucq.

    En 1914-1918, occupation allemande.

    En 1940-1945, occupation allemande.

    • Destruction du pont-rail des Herbières

    En 1960 : fermeture des 3 derniers charbonnages de Boussu-Bois.

    Monuments et sites remarquables

    Mémorial de Thierry de Hennin-Liétard (1406-1430)
    Retable de la Vierge (XVIe siècle

    La Chapelle seigneuriale de Boussu qui jouxte l'église Saint-Géry de Boussu-Centre a été fondée au XIIe siècle et remaniée au début du XVIe siècle. Entièrement restaurée en 2015, elle renferme une crypte, deux mausolées de style Renaissance et un troisième de style baroque, ainsi que divers bas-reliefs de l'école Tournaisienne. Le monument le plus ancien de la chapelle est un bas-relief funéraire servant de mémorial à Thierry de Hennin-Liétard, mort à Venise en 1430. Outre un gisant maniériste en albâtre attribué au sculpteur montois Jacques Du Brœucq (1505?-1584), la crypte contient aussi un transi en pierre de Baumberger représentant un cadavre décharné rongé par les vers, appelé dans la région « l'homme à moulons », attribué à Colijn de Nole.

    La chapelle abrite aussi le retable de la Vie de la Vierge attribué à Passchier Borreman, qui se trouvait dans l’église Saint-Géry contigüe. Ce retable a été installé en janvier 2023 après restauration par l’Institut Royal du Patrimoine Artistique et réintégration des 12 statuettes volées en 1914, longtemps détenues par le musée Musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam et récupérées en 2019 par décision judiciaire[6]. Le retable est placé dans la galerie supérieure de la chapelle et protégé par une vitre blindée.

    Le site du parc du château de Boussu. Construit par Jacques Du Broeucq en 1539, ce château de style Renaissance faisait 100 mètres de côté et possédait des écuries pouvant recevoir 300 chevaux. Jean V de Hennin-Liétard, premier et grand écuyer de Charles-Quint y reçut l’empereur à deux reprises, ainsi que son fils Philippe. Plusieurs hôtes de marque y séjournèrent, tels Louis XIV, Mazarin et le futur roi d'Angleterre Guillaume III.

    Le château ayant été détruit par les guerres, seul subsistait le châtelet d’entrée qui fut transformé en résidence pour la famille de Caraman en 1810, avec un parc à l’anglaise. La famille de Nédonchel, devenue propriétaire du site en 1836, entreprit des travaux d’agrandissement du châtelet en y ajoutant entre autres une chapelle. Le 2 septembre 1944, le château, qui servait d'entrepôt de munitions, a été dynamité par l'armée allemande en retraite.

    Depuis 2010, l’asbl Gy Seray Boussu a entrepris la restauration du site pour y installer un centre d’interprétation, un musée et un lapidarium. Il est aussi prévu d'y ajouter une salle d’expositions temporaires, une bibliothèque et un centre de documentation sur la Renaissance dans les pays du Nord de l’Europe.

    Le site dit du Grand-Hornu à Hornu regroupe les vestiges industriels d'une mine et des corons adjacents, parmi les premiers en Europe, dus à l'architecte Bruno Renard (1810-1830). Le site abrite maintenant le musée des Arts Contemporains de la Communauté française, le MAC's, réputé pour ses expositions et dont l'architecture se fond totalement dans les vestiges du site du Grand-Hornu.

    La cité amphithéâtre Hadès est une autre curiosité architecturale située à proximité du Grand-Hornu. Dessiné par l'architecte Henri Guchez, ce complexe regroupe des appartements, des studios et des bureaux. Sa particularité est d'être construite en forme de colisée. Sa gestion a suscité la controverse[7].

    • L'Ă©tonnant transi appelĂ© « l'homme Ă  moulons » (XVIe siècle)
      L'étonnant transi appelé « l'homme à moulons » (XVIe siècle)
    • Portique monumental de la seconde cour du « Grand-Hornu »
      Portique monumental de la seconde cour du « Grand-Hornu »
    • La citĂ© Hadès (1975)
      La cité Hadès (1975)

    Une commune qui connaît des vagues migratoires

    Dès la fin des années 1800, la commune Boussu accueille ses premiers migrants : des Belges francophones, mais aussi des personnes considérées comme des « agitateurs politiques », qui viennent s'y établir. Au siècle suivant viennent s'installer des communautés de Polonais , d'Italiens, d'Espagnols, de Portugais, suivies plus tard par des Marocains, Turcs, Algériens et Africains du sud.

    DĂ©mographie

    Sa population s'Ă©tend au Ă  19 848 habitants, 9 434 hommes et 10 414 femmes, soit une densitĂ© de 991,90 habitants/km² pour une superficie de 20,01 km².

    Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année[8]

    Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

    • Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'Ă  1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[9]

    Armoiries

    Boussu avait obtenu en 1913 la reconnaissance d'armoiries figurant sur un ancien sceau scabinal. Hornu utilisait officieusement depuis 1946 des armoiries reprenant celles d'un sceau scabinal daté de 1599.
    Blasonnement : 2 Ă©cus :
    à dextre : de gueules à la bande d'or, l'écu surmonté d'une couronne à douze perles posées sur le cercle ;
    à senestre : parti : à dextre, coupé : au premier d'or à l'aigle bicéphale de sable, au second écartelé aux 1 et 4 de gueules à deux bars adossés d'argent, aux 2 et 3 d'argent à un buste d'homme de gueules ; à senestre, d'azur semé de fleurs de lis d'or dans un treillissé d'argent ; l'écu sommé d'une mitre d'or posée sur une crosse du même, le crosseron dirigé à senestre[10].
    • DĂ©libĂ©ration communale : 14 dĂ©cembre 1982
    • ArrĂŞtĂ© de l'exĂ©cutif de la communautĂ© : 9 mars 1987
    Blason de Boussu avant la fusion.
    Blasonnement : De gueules à la bande d'or, l'écu surmonté d'une couronne à douze perles[11].
    DC 16 avril 1912 - AR 19 mai 1913 - MB 14 juin 1913


    Personnalités liées à la commune

    Petite épicerie d'un coron du « Grand-Hornu »

    Économie

    Boussu était une prospère cité industrielle du Borinage (charbonnages, verrerie, ateliers de construction, dans l’industrie du chemin de fer et de la navigation) jusqu’au milieu du XXe siècle[12]. Le taux de chômage était de 25,55 % en 2010[13]. La région du Borinage où Boussu est implantée reçoit des subsides de l'Union européenne dans le cadre de l'Objectif 1. Il n'y a quasiment que des PME implantées sur la commune de Boussu.

    Sport

    Le Royal Boussu Dour Borinage Ă©tait un club belge de football basĂ© Ă  Boussu. Le club dĂ©mĂ©nage Ă  Seraing en 2014 et prend le nom de Seraing United. Un an plus tard, il devient le RFC Seraing, en hommage aux deux prĂ©cĂ©dents clubs de la commune. Le club Ă©volue actuellement en Division 2.

    Personnalités nées à Boussu

    Administration municipale et politique

    Vie politique

    La vie politique Boussutoise est marquée depuis le début par la prédominance du Parti socialiste. En 2015, le Parti socialiste ouvre sa majorité au parti ecolo et offre l'échevinat de la mobilité et de l'environnement.

    En 2018, le Parti socialiste, malgré la majorité absolue dont il dispose, passe pour la première fois sous la barre des 50 % aux élections communales. Quatre listes sur les huit présentes seront représentées au conseil communal :

    • Le Parti socialiste (16 sièges)
    • La liste citoyenne Agora (3 sièges)
    • la liste de cartel Echo (CDH-Ecolo) (4 sièges)
    • La liste Rassemblement citoyen (2 sièges)

    Enseignement

    Écoles Adresses
    École du Centre Rue Neuve, 24, à Boussu
    École du Calvaire Rue du Calvaire, 19, à Boussu
    École de la Nichée Studieuse Rue de la Nichée Studieuse à Boussu
    École de l'Alliance Rue de l'Alliance, 19, à Boussu
    École maternelle « Jardin de l’Autreppe » Quartier Sentinelle à Boussu
    École du Foyer Moderne Quartier Robertmont, 1, à Boussu
    École du Champ des Sarts Rue de Bavay, 135, à Hornu
    École du Grand Hornu Route de Mons, 202, à Hornu
    École de la Chapelle Rue de Binche, 80, à Hornu
    École du Centre Rue De Mot, 110, à Hornu
    École maternelle « Jardin de Marion » Rue Bastien, 106, à Hornu
    École maternelle « Jardin de Clarisse » Rue Clarisse, à Hornu
    École maternelle « Jardin des Sarts » Rue des Nouvelles Écoles, 106, à Hornu

    Jumelage

    Notes et références

    1. (fr) « Tout sur la commune », sur www.annuaire-mairie.fr (consulté le )
    2. M. Capouillez, Boussu 125e aniversaire de la maison communale, , 19 p.
    3. Le Patrimoine monumental de la Belgique, vol. 4 : Province de Hainaut, arrondissement de Mons, Mardaga, (lire en ligne), p. 84-86.
    4. Heures de Boussu (Horae Cambrai) Texte en ligne.
    5. « Restaurer les luxueuses Heures de Boussu », sur BNF (consulté le )
    6. Marc Metdepenningen, « Un combat de 100 ans: l’église de Boussu récupère ses statuettes », Le Soir,‎ (lire en ligne)
    7. Le quartier fantôme Hadès ou l'enfer du logement social à Hornu
    8. Statistiques de population
    9. Statistiques (PDF)
    10. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 184-185
    11. Viaene-Awouters et Warlop 2002, p. 186.
    12. Document PDF
    13. « BOUSSU - Toute l'actu », sur L'Avenir (consulté le ).

    Voir aussi

    Liens externes

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