Bouna (CĂ´te d'Ivoire)
Bouna est une ville, chef-lieu de la région de Bounkani, dans le district du Zanzan au nord-est de la Côte d'Ivoire, près de la frontière avec le Ghana, à 603 km au nord d'Abidjan. Elle comptait environ 26 000 habitants en 2010.
Bouna | |||
Administration | |||
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Pays | CĂ´te d'Ivoire | ||
District | Zanzan | ||
RĂ©gion | Bounkani | ||
Maire | Ouattara BouraĂŻma | ||
DĂ©mographie | |||
Gentilé | Marché de Bouna. | ||
Population | 25 981 hab. (2010) | ||
GĂ©ographie | |||
Coordonnées | 9° 16�nbsp;nord, 3° 00�nbsp;ouest | ||
Localisation | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te d'Ivoire
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te d'Ivoire
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Elle constitue une des portes d'entrée du parc national de la Comoé.
Bouna possède un aéroport (Aéroport de Téhini, code AITA : BQO).
ECONOMIE[1]
L’agriculture et l’élevage sont les activités économiques clé de la région. L’artisanat et le commerce sont moins.
MIGRATION DES PEUPLES DU NORD DE LA CÔTE D’IVOIRE[2]
Deux grands groupes sont concernés par le peuplement du nord de la Côte d’Ivoire. 16,5 % les Mandé et 17,6 % Gur.
Les mandé du nord[3]
Dès les XIIe et XIIIe siècle, originaire de l’empire médiéval du Mali, ils viennent par vagues successives et prennent le nord de la Côte d’Ivoire.
Les mandé du nord ou malinké sont organisés en caste..
La société est de tradition monarchique et hiérarchisée.
Les numu (forgerons)[3]
Les époux sont chargés de la circoncision et les épouses l’excision. Ils sont animistes et détiennent des pouvoirs religieux
Dyeli (griots)[3]
Ils maître dans l’art oratoire. Ils sont conseillers des chefs et durant les guerres, ils sont médiateurs. Transmetteur d’histoire, ils sont la mémoire des peuples.
Garanké (Cordonniers)[4]
Ils maîtrisent la cordonnerie, botterie et la maroquinerie.
Les Djonw (Esclavage)[3]
Près de la moitié de la population est presque prisonnière. (Ekanza 2006 p. 191)
XVIIIe et XIXe siècle, deux grands royaumes sont fondés par les mandé du nord.
Les royaumes de Kong et du Kabadougou.
GĂ©ographie
Climat
La ville jouit d'un climat de type sub-soudanais qui comporte quatre saisons, dont deux saisons des pluies allant du mois de mars à celui de juin et du mois de septembre à octobre. Celles-ci sont entrecoupées de deux saisons dites sèches qui partent de novembre à février et de juillet à août. La pluviométrie annuelle oscille entre 1 100 et 1 200 mm avec une température moyenne autour de 28 °C.
Villes voisines
- Ferkéssédougou à l'ouest ;
- Berekum Ă l'est, au Ghana ;
- Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, au nord ;
- Bondoukou, Nassian au sud.
Administration
Une loi de 1978[5] a institué 27 communes de plein exercice sur le territoire du pays. Bouna est une sous-préfecture.
Date d'élection | Identité | Parti | Qualité | Statut |
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1960 | | | |||
1980 | ||||
1985 | Ouattara Sigué Alexis | PDCI-RDA | Homme politique | élu |
1990 | Ouattara Sigué Alexis | PDCI-RDA | Homme politique | élu |
1995 | Koblan-Huberson Roger | PDCI-RDA | Homme politique | Ă©lu |
2001 | Ouattara Sankan | RDR | Homme politique | Ă©lu |
2013 | Ouattara Sankan | RDR | Homme politique | Ă©lu |
2018 | ouattrara bouraima | RHDP | Homme politique | Ă©lu |
Après les évènements de 2002, la ville, comme toutes les localités du nord du pays, a été placée sous l'administration du MPCI puis des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire[6], et se trouvait de fait sous l'autorité unique d'un « commandant de zone » (« com-zone »), désigné par le secrétaire général des Forces nouvelles de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, comme pour chacun des 10 secteurs de la zone nord ivoirienne.
Bouna est désignée, à partir de 2006, comme la Zone 1[7] (sur dix). À partir de 2007, le comzone est Ouattara Morou.
Autorités traditionnelles
BOUNA est devenue un royaume depuis les années 1620 sous le règne du fondateur BOUNKANI.
bouna est une ville koulango et dirigée par du ROI kounlango.
de 1620 a nos jours nous sommes au 31e ROI de la région.
depuis 2018 le 31e Roi du bounkani est nommé SA MAJESTE NIGUE GBLIMAN.
il faut préciser que le peuple autochtone de bouna LE PEUPLE KOULANGO a accueillir de diffèrent communauté à savoir : la communauté grafoute; la communauté kamara; la communauté diabagate; la communauté ouattara;...... et la dernière communauté arrivé les lobi.
DĂ©mographie
Religion
animisme, l'islam et christianisme
Éducation
Bouna accueille l'une des 18 écoles de village créées en 1903. Elle comportait 30 élèves encadrés par un instituteur.
Le département compte aussi une Institution de Formation et d'Éducation Féminine située au chef-lieu, l'un des 90 centres de cette nature existant dans le pays. Cette institution a pour objet de permettre aux femmes analphabètes, aux jeunes filles non scolarisées ou déscolarisées, aux femmes agricultrices de trouver une opportunité pour le développement d'aptitudes nouvelles permettant leur insertion ou leur autonomisation[8].
Culture
VIE CULTURELLE A BOUNA
Bouna a son festival dénommé (FESTIBO) qui est l festival d'instruments, de costumes et de danses traditionnelles., C'est la grande activité culturelle.
Comme spécialité culinaire nous avons, (sauce pistache au foutou igname; Koulangol; pâte de maïs avec la sauce gombo.
Avec la sauce gombo, la farine de maĂŻs, de sorgho et de mil rouge. constitut d'autres mets.
Nyhinambor (bonne arrivée en lobi)[9]
Situé au nord-est de la Côte d’Ivoire, Bouna est à 603 km d’Abidjan.
Dans le district du Zanzan, dans la région du Bounkani, Bouna est le chef-lieu de région.
Sur une superficie de 15 280 km2.
Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1983.w.w.w. oipr.ci)
Bouna est la porte d’entrée du parc national de la Comoé.
Repartie en trois grandes communautés, la ville de Bouna compte 58 626 habitants, selon RGPH 2014.
Les détenteurs de la royauté et exclusifs propriétaires terriens sont les Koulango.
Les familles Ouattara, Kamara, Cissé, Coulibaly, Diabagaté, et Bamba sont du groupe malinké
Les familles Kambiré, Hien, Kambou, Palé, Somé, Noufé, Sib et Dah sont du groupe Lobi.
Au XVIII siècle, fuyant la suprématie des du peuple Ashanti, les Abron envahissent, le royaume de Bouna.
Les Koulango sont assujettis jusqu’au XX siècle par les Abron. C’est la raison de l’influence de la culture Akan dans la région de Nassian.
En 1896, les troupes de l’Almamie Samory Touré détruisent le royaume de Bouna. 80 % des villages du royaume de Bouna sont rayés de la carte. La population de Bouna estimé en 1889 à 10 000 habitants par l’explorateurs Binger, est décimée en grande quantité
Cinq rois provinciaux font office de gardiens et conservateurs des droits fonciers pour aider chaque souverain dans sa tâche.
LA RELIGION A BOUNA
La ville abrite la mosquée dite de Samory, en banco, qui doit son nom au fait que Samory Touré y a prié avec ses troupes.
La religion dominante est. l'Islam. Au second plan, sont les églises Catholiques et évangéliques qui sont du christianisme.
Les fidèles chrétiens sont recrutés aux sien des fonctionnaires et des communautés Lobi
.LE MARCHE DE BOUNA
bien qu'ayant un marché permanant, le dimanche est le jour d'affluence. vendeurs et acheteurs des villages environnants arrivent pour leur bésoins.
FĂŠTES ET DANSES BOUNA
Chez les Koulango
La danse Yeminan
Cette danse est exécutée par les jeunes filles pubères, C'est une danse cérémonielle.
Les jeunes filles pour être préparé à leur vie de femmes, elles dans cette danse à leur retour d'initiation.
leurs accoutrements, un pagne plié et porté en cache-sexe, plusieurs foulards multicolores, des tissus blancs autours des bras, des chevillières, des chasses mouches en mains. le visage et le corps sont recouverts de kaolin. Elles paradent au son du tam-tam à la place publique en tournoyant.
Le Lossinaga ( chante et danse)
les hommes l'exécutent et les femmes sont choristes. Dans toutes les circonstances, cette danse est exécutée.
C'était une danse des Lonrhons. l'histoire dit que ces derniers réussissaient à camoufler leur balafon à chaque fois que les Koulango voulaient les surprendre.
Chez les Lobi
La Bouri
c'est une danse fétichiste. Le fétiche est mis dans pot de terre cuite et porté par une jeune fille lors des sorties du fétiche.
Tatouée de tout son corps de kaolin, elle danse tout en faisant le tour du balafon qui est tapé. D'autres filles, toutes aussi habillées comme elle mais avec cette fois-ci des cauris en ceinture au tour de la hanche. Les hommes sont aussi de la partie de danse. Eux porte une coiffe avec des plumes.
Le Bir ou ( Biri)
Cette danse est classée comme une danse ancestrale d'initiation. Après une durée de 7 ans initiation, les personnes sortent à l'occasion et font cette danse.
C'est aussi une danse de réjouissance, prospérité et de fécondité. À cette période, les femmes infécondes vont à la rivière sacré pour des cérémonies.
La Royauté à Bouna
Dans le dernier tiers du XVIe siècle, est né Bounkani de père chasseur Dagomba.du nom de Garzyao et d'une Princesse du nom de Mantou.
Le premier état centralisé de Côte d'Ivoire est son œuvre. Vers 1580, il prend le pouvoir à Bouna ou Gbona. Son oncle maternel est celui contre qui il monte un coup de force et prend le pouvoir. Il met une dynastie en place et défini la terre au autochtones. La magie, la ruse, la diplomatie et les armes lui permettent d'agrandir son royaume. La Volta Noire à l'Est, à la Comoé à l'Ouest, à Nansian au Sud et jusqu'à Diébougou au Nord s'étendait son territoire.
Il décède en 1628. En trois branches était la Généalogie des rois qu'il avait mis en place.
la généalogie
- Bounkani en 1580
- Woman en 1628
- Kankrou
- Zawari
- Gago
- Piawari
- Kounga 1750
- Kirifou
- WĂ´kĂ´
- Gbouloumbou en 1805
- Bandakou 1805-1816
- Tchipounou Kouassi 1816-1825
- Toronaga 1825-1835
- GaramgbĂ´ 1837-1848
- Koumbile 1848-1855
- Ambibalidje 1855-1862
- kambokpi 1862-1864
- Djedoua 1864-1872
- Baala 1872-1881
- Borokourougnon 1881-1888[10]
- DiegbangĂ´ 1888-1896[11] - [12]
- Kamba 1897- 1898[3]
- Tihimba Dari 1898-1914[13]
- DjarakĂ´ni Koffi 1916-1948[14]
- Gmangfinguihi 1948-1968[3]
- Diomebedi 1967-1987[15]
- Sakpeniko 1987-1991[14]
- Yiguiintifiri 1991-1996[16]
- Zagassida 1996-2009[17]
- Djarakoroni II 2009- Ă nos jours[14].
Langues
Depuis l'indépendance, la langue officielle dans toute la Côte d'Ivoire est le français.
Dans le département de Bouna, quatre langues sont parlées :
- Le Koulango ; la langue autochtone
- Le Dioula qui constitue la langue commerciale ; elle est parlée et comprise par la majeure partie de la population des trois grandes villes du département (Bouna, Téhini, Doropo) et les zones rurales de Tehini situées à l'ouest ;
- Le Lobi
- Et pour finir, le Camara qui n'est pas aussi réputé que les 3 premières langues. Ainsi, alors que le Camara est la langue d'origine de cette localité, elle n'est pas la langue du roi actuel et de tous les rois qui se sont succédé depuis Bounkani, (il s'agit plutôt du Koulango) le fondateur du royaume.
Le département de Bouna accueillant de nombreux Ivoiriens issus de toutes les régions du pays, toutes les langues vernaculaires du pays, environ une soixantaine, y sont également pratiquées.
Sport
La ville dispose d'un complexe sportif[18].
La ville dispose de deux club de football, le Sabé Sports et union des sportif du bounkani,
la ville dispose d'un stade municipal, et un centre de formation Jeunesse Football Club Bouna ( JFCB) dont les entraînements se disputent au complexe sportif municipal.
Comme dans la plupart des villes du pays, des tournois de football à 7 joueurs, très populaires en Côte d'Ivoire, et dénommés Maracanas sont organisés de façon informelle.
Villes voisines
- Ferkessédougou vers l'ouest ;
- Berekum vers l'est, au Ghana ;
- Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, au nord ;
- Bondoukou, Nassian au sud.
Notes et références
Notes
Références
- Fondation ATEF OMAĂŹS, Le FATOM CĂ´te d'Ivoire, Abidjan CĂ´te d'Ivoire, MALIKA, , 367 p., p. 130
- FONDATION ATEF OMAĂŹS, le FATOM CĂ´te d'Ivoire, Abidjan CĂ´te d'Ivoire, MALIKA EDITIONS, , 367 p., p. 42
- fondation ATEF OMAĂŹS, Le FATOM CĂ´te d'Ivoire, Abidjan CĂ´te d'Ivoire, MALIKA EDITIONS, , 367 p., p. 42
- Fondateur ATEF OMAĂŹS, le FATOM CĂ´te d'Ivoire, Abidjan CĂ´te d'Ivoire, MALIKA EDITIONS, , 367 p., p. 42
- Loi no 78-07 du 9 janvier 1978
- Le site officiel des Forces nouvelles de CĂ´te d'Ivoire
- Organisation des 10 secteurs du nord ivoirien sous la tutelle du MPCI
- Site du SNDI
- fondation ATEF OMAĂŹS, Le FATOM CĂ´te d'Ivoire, Abidjan CĂ´te d'Ivoire, MALIKA EDITIONS, , 367 p., p. 129
- fondation ATEF OMAĂŹS, le FATOM CĂ´te d'Ivoire, Abidjan CĂ´te d'Ivoire, MALIKA EDITIONS, , 367 p., p. 355
- fondation ATEF OMAĂŹS, Le FATOM CĂ´te d'Ivoire, Abidjan CĂ´te d'Ivoire, Malika EDITIONS, , 367 p., p. 355
- fondation ATEF OMAĂŹS, Le FATOM CĂ´te d'Ivoire, Abidjan CĂ´te d'Ivoire, MALIKA EDITIONS, , 367 p., p. 355
- fondation ATEF OMAĂŹS, Le FATOM CĂ´te d'Ivoire, Abidjan CĂ´te d'Ivoire, MALIKA EDITIONS, , p. 355
- fondation ATEF OMAĂŹS, LE FATOM CĂ´te d'Ivoire, Abidjan CĂ´te d'Ivoire, MALIKA EDITIONS, , 367 p., p. 355
- fondation ATEF OMAĂŹS, Le FATOM CĂ´te d'Ivoire, Abidjan CĂ´te d'Ivoire, MALIKA, , 367 p., p. 355
- fondation ATEF OMAĂŹS, LE FATOM CĂ´te d'Ivoire, Abidjan CĂ´te d'Ivoire, MALIKA EDITIONS, , 367 p., p. 355
- fondation ATEF OMAĂŹS, Le FATOM CĂ´te d'Ivoire, Abidjan Cote d'Ivoire, MALIKA EDITIONS, , 367 p., p. 355
- « Côte d’Ivoire-AIP/ La rue des rythmes du Bounkani, l’un des temps forts du Festibo 9 �AIP �Agence Ivoirienne de Presse de Côte d'Ivoire », (consulté le )