AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Bois sacré

Un bois sacrĂ© ou bosquet sacrĂ© (ou sanctuaire boisĂ© selon Liberski-Bagnoud, 2002)[1] est une ForĂȘt ou un bosquet protĂ©gĂ© par les croyances religieuse, les traditions de diffĂ©rents groupes humains. Il en existe de toute taille, allant de bosquets de quelques arbres Ă  des forĂȘts de quelques dizaines d'hectares[2]. Ils sont rĂ©partis dans l'ensemble de l'ancien monde, en particulier en Afrique subsaharienne et en Inde, et sont gĂ©nĂ©ralement situĂ©s Ă  proximitĂ© de zones occupĂ©s par les populations locales.

Bois sacré de cÚdres du Liban, épargné par la déforestation (nord du Liban).

Ces boisements abritent souvent une biodiversité qui a disparu des zones environnantes. Ils peuvent fournir des services écosystémiques indispensables aux communautés qui vivent à proximité[3].

Les bois sacrĂ©s sont gĂ©rĂ©s comme des biens communs. Les us et coutumes qui les rĂ©gissent varient selon la place qu’ils occupent dans la sociĂ©tĂ© : on trouve dans ce registre de simples lieux redoutĂ©s et Ă©vitĂ©s jusqu’aux forĂȘts sacrĂ©es constituĂ©es[4]. Les interdits qui s'y appliquent et leurs fonctions varient selon les lieux, et en fonction des cultures, du statut des personnes. Certaines parcelles de forĂȘt sont ainsi prĂ©servĂ©es de la coupe du bois, de la chasse, l'habitation et/ou de l'agriculture, voir dans certain cas, de toute pĂ©nĂ©tration par les Hommes. Chez les YorĂčbĂĄs, c'Ă©tait aussi un lieu d'isolement lors d'Ă©pidĂ©miques[5].

Histoire

Gravure représentant un petit temple hindou et son "Bois sacré", prÚs de Chandod (en) sur les rives du Nerboudda
Minuscule bosquet sacré, entouré d'un enclos, protégeant l'esprit du bananier (Kreung, Cambodge)

Depuis des temps immĂ©moriaux, des bois ou forĂȘts sacrĂ©s ont Ă©tĂ© le lieu de cĂ©rĂ©monies et rites religieux ou d'initiations. Ils sont considĂ©rĂ©s par les populations qui les protĂšgent comme le lieu ou refuge d'esprits ou de dieux. On pouvait parfois y enterrer les dignitaires, hĂ©ros et personnalitĂ© religieuses.

Pour les chercheurs indiens Madhav Gadgil et V.D. Vartak, les pratiques religieuses liées à des bois et associées à une forme de protection remonterait jusqu'à l'époque précédent l'invention de l'agriculture[6]. En Inde, il existerait, ainsi, des bois protégés depuis plus de 3000 ans. Inversement, d'autres sites sont plus récents, par exemples, sur la cÎte de Coromandel certains bois existent depuis la fin du XVIIIe/ début XIXe siÚcle[7]..

En Europe, le bois sacrĂ© semble avoir Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment important du paysage mythologique de la GrĂšce antique et de la Rome antique, de mĂȘme que dans les pratiques des cultes celtiques, germaniques, nordiques et slaves. Dans la Pharsale, le poĂšte romain Lucain donne la description d'un bois sacrĂ©, situĂ© prĂšs de Marseille, et que Jules CĂ©sar fera abattre[8] en -49 ; ce bois Ă©tait peut-ĂȘtre situĂ© dans le vallon des Aygalades[9].

Les forĂȘts sacrĂ©es et bois sacrĂ©s continuent Ă  jouer un rĂŽle trĂšs important en Afrique mĂȘme si ces sanctuaires boisĂ©s et les pratiques religieuses qui leur sont associĂ©es, souvent liĂ©s Ă  des croyances polythĂ©istes, rĂ©gressent Ă  cause de la concurrence de l'islam et du christianisme[10]. Ils abritent de nombreux tĂ©moignages archĂ©ologiques, dont par exemple des mĂ©galithes dans le Grassland, au Cameroun, du pays bamilĂ©kĂ© au plateau de Bamenda.
Chez les YorĂčbĂĄs, dans l'urbanisme ancestral ces bois sacrĂ©s servaient aussi de lieu de quarantaine ou d'isolement durant les flambĂ©es Ă©pidĂ©miques[5]


Au Japon, l'Ă©cologue Akira Miyawaki a utilisĂ© des bois prĂ©sents dans des temples comme source de variĂ©tĂ© anciennes et de diversitĂ© gĂ©nĂ©tique d'arbre, dans le cadre de la restauration de forĂȘt.

ÉlĂ©ments de dĂ©finition

Ce sont des lieux, ayant comme point commun d’ĂȘtre « soustraits, pour des raisons rituelles, Ă  certaines au moins des activitĂ©s »[4] ; Pour Houngnihin (2005) elles sont chacunes, dĂ©finies par les perceptions des communautĂ©s locales ; on leur attribue aujourd’hui, outre leurs fonctions traditionnelles religieuses, animistes et socioculturelles (cimetiĂšre, lieux d'initiation, de sacrifice, de bĂ©nĂ©diction et de malĂ©diction, domaine des esprit, gĂ©nies et divinitĂ©s), des fonctions Ă©cologiques (protection et gestion de ressources naturelles pas, peu, difficilement, lentement ou coĂ»teusement renouvelables : eau, sol (contre l'Ă©rosion), habitats et lieux de reproduction ou refuges d'animaux, rĂ©serve de chasse), et Ă©conomiques (rĂ©colte de bois morts, de plantes mĂ©dicinales ou alimentaires). Une forĂȘt sacrĂ©e est gĂ©nĂ©ralement trĂšs liĂ©e Ă  l'histoire des communautĂ©s locales, et elle porte assez frĂ©quemment le nom du village auquel elle est liĂ©e (elle a pu ĂȘtre un refuge pour la population, le lieu d'inhumation de son fondateur, un lieu de chasse, de rites, etc.)[4].

Sacralité

Les bois sacrĂ©s participent de systĂšmes religieux plus larges, et les interdits qui s'y appliquent font partie d'un ensemble de pratiques liĂ©s Ă  diffĂ©rents lieux ou objets sacrĂ©s. Ainsi pour leurs usagers, la conservation de la nature n'est pas la prĂ©occupation premiĂšre pour la sacralisation de l'espace. Pour les chercheurs Stephan Dugast[11] ou Danouta Liberski-Bagnoud, Anne Fournier et Saibou Nignan[12], une partie de la communautĂ© scientifique fait preuve d'ethnocentrisme « en considĂ©rant la sacralisation des lieux naturels comme une forme de protection du milieu dont les sociĂ©tĂ© non-industrielles ce serait dotĂ©es d'elles-mĂȘmes ».

Leur nature sacrĂ©e peut avoir diffĂ©rentes origines : les forĂȘts sacrĂ©es sont d'abord un lieu ; un lieu de rĂ©sidence de divinitĂ©s, d'esprits, de gĂ©nies ; un lieu tabou ou accueillant certaines cĂ©rĂ©monies et rituels divers, un cimetiĂšre ou le jardin d'un monastĂšre ou d'un temple.

Dans certains cas, une plante mĂ©dicinale sera considĂ©rĂ©e comme sans vertus thĂ©rapeutiques si elle ne provient pas d'une forĂȘt sacrĂ©e[4].

Au BĂ©nin, le bois sacrĂ© a des vertus purificatrices (dont pour les femmes ayant commis l’adultĂšre par exemple) ; et si un(e) veuf (ve) souhaite rĂ©intĂ©grer son environnement social et circuler librement, il/elle doit rituellement tourner sept ou neuf fois (selon le sexe) autour de la forĂȘt sacrĂ©e de sa localitĂ©, tout (e) vĂȘtu(e) de noir[4]

Interdits

Une majorité des bois sacrés est associés à des interdits, pour lesquels des dérogations existent parfois :

  • ainsi, dans certaines rĂ©gions du BĂ©nin, les funĂ©railles se dĂ©roulent toujours le Samedi et dimanche car l'abattage des bĂȘtes de sacrifice en semaine est proscrit, mais si quelqu’un dĂ©cĂšde foudroyĂ©, il doit ĂȘtre inhumĂ© en urgence (dans les heures qui suivent) dans la forĂȘt sacrĂ©e la plus proche ;

L'accĂšs aux ressources de la forĂȘt sacrĂ©e est interdit ou soumis Ă  des conditions plus ou moins stricte, ne pouvant alors ĂȘtre ponctionnĂ©es que sur demande et aprĂšs autorisation ou Ă  des pĂ©riodes spĂ©cifiques autorisĂ©es par le chef sacrĂ©.

  • autre exemple de dĂ©rogation, au BĂ©nin oĂč dans certains bois sacrĂ©s, les prĂ©lĂšvements sont interdits sauf pour les veuves qui « faute de soutien aprĂšs la mort de leur mari, sont autorisĂ©es Ă  ramasser du bois mort aux alentours des forĂȘts sacrĂ©es »[4].

Aspects floristiques, faunistiques et Ă©cologiques

En Afrique de l'Ouest, dans des rĂ©gions parfois densĂ©ment ou depuis longtemps amĂ©nagĂ©es et exploitĂ©es par l'Homme, ils ont contribuĂ© Ă  conserver des Ă©chantillons de biodiversitĂ© forestiĂšre particuliĂšrement intĂ©ressante en tant qu'« Ăźlots forestiers » relativement Ă©pargnĂ©s par la surexploitation voire de toute exploitation (hormis parfois du bois-mort, avec alors une rarĂ©faction des espĂšces saproxylophages)[13] en tant que lieux de mĂ©moire et de protection de plantes liturgiques, plantes indicatrices de lieux de culte ou plantes abritant des divinitĂ©s, ce sont des lieux oĂč les arbres de la forĂȘt primaire ou descendant de la forĂȘt primaire, et leur biodiversitĂ© associĂ©e (lianes, strate herbacĂ©e, faune, fonge, etc.) est souvent restĂ©e protĂ©gĂ©e par des tabous culturels et religieux communautaires[14].

En Afrique du Nord, les cimetiÚres, parce qu'ils ont été protégés du bétail et des chÚvres en particulier, sont souvent des lieux plus verts et boisés que leur environnement.

La petite taille de ces ßlots et leur isolement écologique ne permet cependant pas la conservation des espÚces qui nécessitent des habitats de grande taille ou qui sont insérés dans un réseau écologique, ni, pris individuellement, d'une diversité génétique trÚs importante. Comme beaucoup de petites réserves naturelles, ils contribuent cependant à protéger une partie du patrimoine naturel, en particulier les plantes et notamment les arbres, et probablement les microorganismes du sol.

Dans l'aire culturelle Bwas de l'Ouest burkinabĂ©, dans le dĂ©partement de Bondoukuy, une Ă©tude a portĂ© sur la rĂ©partition gĂ©ographique de ces bois sanctuarisĂ©s, de leur distribution de taille, de leur flore et phytosociologie, de leurs capacitĂ©s rĂ©gĂ©nĂ©ratives, de leur variabilitĂ© en termes de diversitĂ© alpha (richesse spĂ©cifique), et de diversitĂ© gamma[15]. Cette Ă©tude a conclu que, dans cette rĂ©gion du monde, les bois sacrĂ©s sont reprĂ©sentatifs de la forĂȘt sĂšche soudanienne Ă  Anogeissus leiocarpa et Diospyros mespiliformis, et que ces bois sacrĂ©s jouent un rĂŽle de conservatoire d’espĂšces vulnĂ©rables au feu. Mais les auteurs notent que, situĂ©s prĂšs de zones habitĂ©s, ces bois sont nĂ©anmoins sujets Ă  l’invasion par le Neem (Azadirachta indica), qui concurrence et appauvrit la flore indigĂšne forestiĂšre[15].

Menaces et disparitions constatées à l'échelle planétaire

Les religions rĂ©vĂ©lĂ©es, le christianisme notamment ont cherchĂ© Ă  faire reculer le paganisme, et donc les forĂȘts sacrĂ©es. À titre d'exemple, durant la christianisation de l'Estonie par les envahisseurs allemands au dĂ©but du XIIIe siĂšcle, il Ă©tait courant de construire des Ă©glises sur les sites des bosquets sacrĂ©s.

Au XXe et au XXIe siĂšcles, la disparition des bois sacrĂ©s, comme lieu et/ou en tant qu'Ă©co-socio-systĂšmes, semble ĂȘtre un phĂ©nomĂšne massif et gĂ©nĂ©ralisĂ© Ă  l'Ă©chelle planĂ©taire, depuis au moins les annĂ©es 1980. Les causes de ce recul sont variĂ©es.

En Inde, par exemple, la conversion à l'hindouisme a conduit à l'abandon de bois sacrés de divinité locales, certains bois ont été convertis en cultures, de café ou de gingembre notamment, dans d'autres encore, les arbres locaux ont été exploités et remplacés par des essences exotiques.
Au SĂ©nĂ©gal, les rites et Ă©preuves initiatiques du Bukut accordent moins d'importance qu'autrefois au bois sacrĂ© (oĂč les jeunes gens devaient autrefois sĂ©journer plusieurs mois) ; depuis l'arrivĂ©e des « religions rĂ©vĂ©lĂ©es », ce temps de retrait a Ă©tĂ© significativement raccourcie[16]. Au Ghana, les bosquets sacrĂ©s sont menacĂ©s par les feux de broussailles[7].
En Afrique (comme ailleurs), au Congo par exemple, ils peuvent faire l'objet de rĂ©coltes frauduleuses de bois-Ă©nergie ou de bois d’Ɠuvre ou ĂȘtre remplacĂ©s par des champs[17].

Reconnaissance et protection

ForĂȘts sacrĂ©es de kayas des Mijikenda inscrites au patrimoine de l'HumanitĂ© en 2008, au titre du patrimoine culturel

En 2003, Ă  l'occasion notamment du 5e congrĂšs mondial des parcs nationaux, Ă  Durban, et du « XIIe CongrĂšs Forestier Mondial », on plaide pour la protection des bois sacrĂ©s (dont en Afrique noire)[18] ; Les sites naturels protĂ©gĂ©s de fait par les populations locales comme bois sacrĂ©s ou autre communs sont reconnus internationalement et dĂ©signĂ©s sous l'appellation d'aires du patrimoine autochtone et communautaire (APAC)[19], suivent ensuite plusieurs dĂ©cisions du mĂȘme congrĂšs qui prĂ©cisent la notion d'APAC. En 2017, 64 pays avait reconnu les APAC.

Les APAC font partie des catĂ©gories d'aires protĂ©gĂ©es dĂ©finies par l'UICN. Certains sites naturels sacrĂ©s qui ne remplissent pas les critĂšres pour ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme APAC sont considĂ©rĂ©s comme « autres mesures de conservation surfacique efficaces » par l'UICN.

Les forĂȘts sacrĂ©es sont souvent considĂ©rĂ©es comme des exemples de savoirs et savoir-faire traditionnel en matiĂšre de gestion durable des ressources forestiĂšres[4] et comme des lieux particuliers d'expression des rapports Homme/Nature et SociĂ©tĂ©/Nature. Au bĂ©nin, au dĂ©but du XXIĂšme siĂšcle, plusieurs forĂȘts sacrĂ©s[20] constituant des « Ăźlots de forĂȘts reliques » ont Ă©tĂ© classĂ©es Ramsar[21] - [22]. Les forĂȘts sacrĂ©es y sont les derniers refuges du singe Ă  ventre rouge[4], une espĂšce insectivore, et contribuant Ă  dissĂ©miner des graines d'arbres, qu'on a cru un temps disparue.

Les États-partis Ă  la Convention sur la diversitĂ© biologique, rĂ©unis Ă  Nagoya en 2010, sont invitĂ©s Ă  tenir compte des droits des peuples autochtones dans leurs aires protĂ©gĂ©es[23].

Des projets de cartographies collaboratives sont mis en Ɠuvre, par exemple au dĂ©but des annĂ©es 2020 en Éthiopie avec les anciens Boreda dans le sud du pays[24]. Ce travail a permis de retrouver et cartographier des restes de murs, de bermes et de tranchĂ©es datant d'un siĂšcle ou plus, qui suggĂšrent une histoire de conflit et d'alignement stratĂ©gique de monuments forestiers sacrĂ©s et fortifiĂ©s, d'Ă©poque prĂ©coloniale, liĂ©e selon la tradition orale Boreda, Ă  leur rĂ©sistance contre les esclavagistes voisins et contre l'État du nord de l'Éthiopie[24].

DĂ©nominations

Les bois ou bosquets sacrés ont par exemple été nommés :

Arbres sacrés

Ces bois sacrés peuvent aussi contenir un ou plusieurs arbres sacrés, Arbre à priÚres ou particuliÚrement vénérés pour des raisons culturelles, esthétiques et/ou religieuses, plus ou moins anciennes voire immémoriales.

  • Arbre sacrĂ© du temple Tirta Empul (en), (Bali)
    Arbre sacré du temple Tirta Empul (en), (Bali)
  • Jaya Sri Maha Bodhi (Sri Lanka), IIIe siĂšcle av. J.-C.
    Jaya Sri Maha Bodhi (Sri Lanka), IIIe siĂšcle av. J.-C.
  • Arbre sacrĂ©, NĂ©pal. Selon la tradition, l'arbre reprĂ©sente  bouddha et dans l'Ă©tang Mayadevi, la mĂšre de Bouddha se serait baignĂ©e avant de donner naissance au futur Bouddha
    Arbre sacré, Népal. Selon la tradition, l'arbre représente bouddha et dans l'étang Mayadevi, la mÚre de Bouddha se serait baignée avant de donner naissance au futur Bouddha
  • L'Incantation, ou Le Bois sacrĂ©, Paul SĂ©rusier, 1914
    L'Incantation, ou Le Bois sacré, Paul Sérusier, 1914

Exemples de bois ou forĂȘts sacrĂ©s

Notes et références

  1. Danouta Liberski-Bagnoud, Les dieux du territoire, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, (lire en ligne)
  2. Juhé-Beaulaton D (2006), Journal for the Study of Religion, Nature, and Culture, cité par Oraly Biaou, 2021
  3. Kokou et al, enjeux Ă©conomiques et sociaux autour des bois sacrĂ©s et la “conservation de la biodiversitĂ© au BĂ©nin, Burkina-Faso et Togo In Dynamique de la BiodiversitĂ© et modalitĂ©s d’accĂšs au milieu et aux ressources, Acte du sĂ©minaire de l’IFB, FrĂ©jus, France, 68-72
  4. Atchamou Oraly BIAOU (2021) Organisation sociale des communautĂ©s d’acteurs autour des forĂȘts sacrĂ©es du site Ramsar 1018 ; url=https://revues.acaref.net/wp-content/uploads/sites/3/2021/06/8Atchamou-Oraly-BIAOU.pdf
  5. (en) Akinwumi Ogundiran, « Managing Epidemics in Ancestral YorĂčbĂĄ Towns and Cities: “Sacred Groves” as Isolation Sites », dans Variability of Late Pleistocene and Holocene Microlithic Industries in Northern and Eastern Africa: Recent Interpretations and Perspectives, Springer Nature Switzerland, (ISBN 978-3-031-18203-7, DOI 10.1007/978-3-031-18203-7_14, lire en ligne), p. 175–180
  6. Madhav Gadgil et V.D. Vartak, « Sacred groves of India - A pleau for continued conservation », Journal of Bombay natural history society, Poona, Maharashtra association for the cultivation of science, vol. 72, no 2,‎ , p. 313-320 (lire en ligne)
  7. (en) N. Parthasarathy et Kanda Naveen Babu, « Sacred Groves: Potential for Biodiversity and Bioresource Management », dans W. Leal Filho et al., Life on Land, Encyclopedia of the UN Sustainable Development Goals, (DOI 10.1007/978-3-319-71065-5_10-1, lire en ligne)
  8. Lucain, La Pharsale, Livre III : « Description de la forĂȘt sacrĂ©e de Marseille que CĂ©sar fait abattre », sur remacle.org
  9. C. Jullian, « Chronique Gallo-romaine - Le bois sacrĂ© des Massaliotes », revue des Ă©tudes anciennes, nos 24-4,‎ , p. 324 (lire en ligne)
  10. Sheridan & Nyamweru, 2008; Juhé-Beaulaton (Dir.), 2010
  11. Stephan Dugast, « Bois sacrĂ©s, lieux exceptĂ©s, sites singuliers — Un domaine d’exercice de la pensĂ©e classificatoire (Bassar, Togo) », dans : JuhĂ©-Beaulaton D. (dir.), ForĂȘts sacrĂ©es et sanctuaires boisĂ©s : des crĂ©ations culturelles et biologiques (Burkina Faso, Togo, BĂ©nin), Paris, Karthala, (ISBN 9782811103484, lire en ligne), pages 159-183
  12. Danouta Liberski-Bagnoud, Anne Fournier et Saibou Nignan, « Les « bois sacrĂ©s », faits et illusions — À propos des sanctuaires boisĂ©s des Kasena (Burkina Faso) », dans : JuhĂ©-Beaulaton D. (dir.), ForĂȘts sacrĂ©es et sanctuaires boisĂ©s : des crĂ©ations culturelles et biologiques (Burkina Faso, Togo, BĂ©nin), Paris, Karthala, (ISBN 9782811103484, lire en ligne), page=61
  13. Chevalier, A. (1948). BiogĂ©ographie et Écologie de la forĂȘt dense ombrophile de la CĂŽte d'Ivoire ; Revue internationale de botanique appliquĂ©e et d'agriculture tropicale, 28(305-306), 101-115.
  14. Juhé-Beaulaton D (1999). http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/08/93/23/PDF/Juhe-Hist.Veg.pdf Arbres et bois sacrés: lieux de mémoire de l'ancienne CÎte des Esclaves] ; Histoire d'Afrique. Enjeux de mémoire.
  15. Anne Fournier et Camille Devineau, « Entre ancĂȘtres et gĂ©nies : l’accommodement des genres dans l’initiation aux Do bwaba et sĂšmĂš du Burkina Faso », L'Homme, nos 239-240,‎ , p. 169–202 (ISSN 0439-4216 et 1953-8103, DOI 10.4000/lhomme.41100, lire en ligne, consultĂ© le )
  16. Abdou Badji, « L’influence des religions rĂ©vĂ©lĂ©es sur le Bukut Diola », ZiglĂŽbitha, Revue des Arts, Linguistique, LittĂ©rature & Civilisations,‎ (ISSN 2708-390X et 2709-2836, lire en ligne, consultĂ© le )
  17. JosĂ©e F.A, Belesi K & Lubini A (2021) Analyse de l’état de conservation des forĂȘts sacrĂ©es du Secteur de Lukumbe en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo. International Journal of Latest Research in Humanities and Social Science (IJLRHSS), 4(06).
  18. Esoh Elam (2003) Plaider pour une protection des bois sacrés en Afrique Noire, Québec, XIIe CongrÚs Forestier Mondial.
  19. Hasrat Arjjumend et al., « International Overview of Sacred Natural Sites and Indigenous and Community Conserved Areas (ICCAs) and the Need for Their Recognition », global environment studies, no 13,‎ (lire en ligne)
  20. ForĂȘt sacrĂ©e Bamezoun, ForĂȘt sacrĂ©e Dokounonzoun, ForĂȘt sacrĂ©e Tolegbazoun, ForĂȘt sacrĂ©e Gouzoun, ForĂȘt sacrĂ©e Wanzoun, ForĂȘt sacrĂ©e Lokokozoun, ForĂȘt sacrĂ©e Vakon, ForĂȘt sacrĂ©e Gbevozoun, ForĂȘt « sacrĂ©e » Silikozoun, ForĂȘt sacrĂ©e Orozoun, ForĂȘt sacrĂ©e Yagbozoun, etc., selon Atchamou Oraly BIAOU
  21. Ex : site RAMSAR 1018
  22. Hunyet O (2013) Avant projet PPD 165/12REV.1(F), «Etude pour la Restauration et la Gestion des Forets SacrĂ©es des Sites Ramsar 1017 Et 1018 du Benin » Rapport de l’étude d’inventaire de la biodiversitĂ© des ForĂȘts sacrĂ©es des sites RAMSAR 1017 et 1018 du BĂ©nin
  23. UNEP, « décisions de la conférence des parties », Nagoya, , p. 266, point (i)
  24. (en) Kathryn Weedman Arthur, Sean Stretton et Matthew C. Curtis, « Collaborative Mapping of Sacred Forests in Southern Ethiopia: Canopies Harboring Conflict Landscapes? », dans Spatial Approaches in African Archaeology, Springer Nature, , 143–168 p. (ISBN 978-981-19-7380-2, DOI 10.1007/978-981-19-7380-2_8, lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Mircea Eliade, TraitĂ© d’histoire des religions, Payot, 1970.
  • James George Frazer, Le Rameau d'or, Laffont / Bouquins, 1981. Tome I (ch. Le Roi magicien dans la sociĂ©tĂ© primitive). (ISBN 978-2-2210-8846-3)
  • C. Garcia, J.-P. Pascal, C. G. Kushalappa, 2006, « Les forĂȘts sacrĂ©es du Kodagu en Inde : Ă©cologie et religion », dans Bois et forĂȘts des tropiques, 2006, no 288, p. 5-13.
  • Jacques Brosse, Mythologie des arbres, Payot, 2001. Ch. 6, Le bois sacrĂ© et les Ăąmes des arbres (ISBN 978-2-228-88711-3)
  • D. JuhĂ©-Beaulaton (dir.), ForĂȘts sacrĂ©es et sanctuaires boisĂ©s. Des crĂ©ations culturelles et biologiques, Paris, Karthala, 2010, 280 p.
  • Ermanno Malaspina, « Le champ sĂ©mantique du “bois sacrĂ©â€ et l’espace religieux Ă  Rome », dans Le bois sacrĂ©. Histoire d’un paysage entre imaginaire cultuel et tradition culturelle, Presses universitaires de la MĂ©diterranĂ©e, (lire en ligne), p. 21-36
  • (it) Henri Broise, « Recherches archĂ©ologiques Ă  la Magliana, 3 : un bois sacrĂ© du suburbium romain : topographie gĂ©nĂ©rale du site ad deam diam », Recherches archĂ©ologiques Ă  la Magliana, 3,‎ , p. 1–521 (lire en ligne, consultĂ© le )
  • M. J. Sheridan & C. Nyamweru, African Sacred Groves, ecological Dynamics and social Change, Ohio, Unisa, James Currey Press, 2008.

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.