Bois sacré
Un bois sacrĂ© ou bosquet sacrĂ© (ou sanctuaire boisĂ© selon Liberski-Bagnoud, 2002)[1] est une ForĂȘt ou un bosquet protĂ©gĂ© par les croyances religieuse, les traditions de diffĂ©rents groupes humains. Il en existe de toute taille, allant de bosquets de quelques arbres Ă des forĂȘts de quelques dizaines d'hectares[2]. Ils sont rĂ©partis dans l'ensemble de l'ancien monde, en particulier en Afrique subsaharienne et en Inde, et sont gĂ©nĂ©ralement situĂ©s Ă proximitĂ© de zones occupĂ©s par les populations locales.
Ces boisements abritent souvent une biodiversité qui a disparu des zones environnantes. Ils peuvent fournir des services écosystémiques indispensables aux communautés qui vivent à proximité[3].
Les bois sacrĂ©s sont gĂ©rĂ©s comme des biens communs. Les us et coutumes qui les rĂ©gissent varient selon la place quâils occupent dans la sociĂ©tĂ© : on trouve dans ce registre de simples lieux redoutĂ©s et Ă©vitĂ©s jusquâaux forĂȘts sacrĂ©es constituĂ©es[4]. Les interdits qui s'y appliquent et leurs fonctions varient selon les lieux, et en fonction des cultures, du statut des personnes. Certaines parcelles de forĂȘt sont ainsi prĂ©servĂ©es de la coupe du bois, de la chasse, l'habitation et/ou de l'agriculture, voir dans certain cas, de toute pĂ©nĂ©tration par les Hommes. Chez les YorĂčbĂĄs, c'Ă©tait aussi un lieu d'isolement lors d'Ă©pidĂ©miques[5].
Histoire
Depuis des temps immĂ©moriaux, des bois ou forĂȘts sacrĂ©s ont Ă©tĂ© le lieu de cĂ©rĂ©monies et rites religieux ou d'initiations. Ils sont considĂ©rĂ©s par les populations qui les protĂšgent comme le lieu ou refuge d'esprits ou de dieux. On pouvait parfois y enterrer les dignitaires, hĂ©ros et personnalitĂ© religieuses.
Pour les chercheurs indiens Madhav Gadgil et V.D. Vartak, les pratiques religieuses liées à des bois et associées à une forme de protection remonterait jusqu'à l'époque précédent l'invention de l'agriculture[6]. En Inde, il existerait, ainsi, des bois protégés depuis plus de 3000 ans. Inversement, d'autres sites sont plus récents, par exemples, sur la cÎte de Coromandel certains bois existent depuis la fin du XVIIIe/ début XIXe siÚcle[7]..
En Europe, le bois sacrĂ© semble avoir Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment important du paysage mythologique de la GrĂšce antique et de la Rome antique, de mĂȘme que dans les pratiques des cultes celtiques, germaniques, nordiques et slaves. Dans la Pharsale, le poĂšte romain Lucain donne la description d'un bois sacrĂ©, situĂ© prĂšs de Marseille, et que Jules CĂ©sar fera abattre[8] en -49 ; ce bois Ă©tait peut-ĂȘtre situĂ© dans le vallon des Aygalades[9].
Les forĂȘts sacrĂ©es et bois sacrĂ©s continuent Ă jouer un rĂŽle trĂšs important en Afrique mĂȘme si ces sanctuaires boisĂ©s et les pratiques religieuses qui leur sont associĂ©es, souvent liĂ©s Ă des croyances polythĂ©istes, rĂ©gressent Ă cause de la concurrence de l'islam et du christianisme[10]. Ils abritent de nombreux tĂ©moignages archĂ©ologiques, dont par exemple des mĂ©galithes dans le Grassland, au Cameroun, du pays bamilĂ©kĂ© au plateau de Bamenda.
Chez les YorĂčbĂĄs, dans l'urbanisme ancestral ces bois sacrĂ©s servaient aussi de lieu de quarantaine ou d'isolement durant les flambĂ©es Ă©pidĂ©miques[5]âŠ
Au Japon, l'Ă©cologue Akira Miyawaki a utilisĂ© des bois prĂ©sents dans des temples comme source de variĂ©tĂ© anciennes et de diversitĂ© gĂ©nĂ©tique d'arbre, dans le cadre de la restauration de forĂȘt.
ĂlĂ©ments de dĂ©finition
Ce sont des lieux, ayant comme point commun dâĂȘtre « soustraits, pour des raisons rituelles, Ă certaines au moins des activitĂ©s »[4] ; Pour Houngnihin (2005) elles sont chacunes, dĂ©finies par les perceptions des communautĂ©s locales ; on leur attribue aujourdâhui, outre leurs fonctions traditionnelles religieuses, animistes et socioculturelles (cimetiĂšre, lieux d'initiation, de sacrifice, de bĂ©nĂ©diction et de malĂ©diction, domaine des esprit, gĂ©nies et divinitĂ©s), des fonctions Ă©cologiques (protection et gestion de ressources naturelles pas, peu, difficilement, lentement ou coĂ»teusement renouvelables : eau, sol (contre l'Ă©rosion), habitats et lieux de reproduction ou refuges d'animaux, rĂ©serve de chasse), et Ă©conomiques (rĂ©colte de bois morts, de plantes mĂ©dicinales ou alimentaires). Une forĂȘt sacrĂ©e est gĂ©nĂ©ralement trĂšs liĂ©e Ă l'histoire des communautĂ©s locales, et elle porte assez frĂ©quemment le nom du village auquel elle est liĂ©e (elle a pu ĂȘtre un refuge pour la population, le lieu d'inhumation de son fondateur, un lieu de chasse, de rites, etc.)[4].
Sacralité
Les bois sacrĂ©s participent de systĂšmes religieux plus larges, et les interdits qui s'y appliquent font partie d'un ensemble de pratiques liĂ©s Ă diffĂ©rents lieux ou objets sacrĂ©s. Ainsi pour leurs usagers, la conservation de la nature n'est pas la prĂ©occupation premiĂšre pour la sacralisation de l'espace. Pour les chercheurs Stephan Dugast[11] ou Danouta Liberski-Bagnoud, Anne Fournier et Saibou Nignan[12], une partie de la communautĂ© scientifique fait preuve d'ethnocentrisme « en considĂ©rant la sacralisation des lieux naturels comme une forme de protection du milieu dont les sociĂ©tĂ© non-industrielles ce serait dotĂ©es d'elles-mĂȘmes ».
Leur nature sacrĂ©e peut avoir diffĂ©rentes origines : les forĂȘts sacrĂ©es sont d'abord un lieu ; un lieu de rĂ©sidence de divinitĂ©s, d'esprits, de gĂ©nies ; un lieu tabou ou accueillant certaines cĂ©rĂ©monies et rituels divers, un cimetiĂšre ou le jardin d'un monastĂšre ou d'un temple.
Dans certains cas, une plante mĂ©dicinale sera considĂ©rĂ©e comme sans vertus thĂ©rapeutiques si elle ne provient pas d'une forĂȘt sacrĂ©e[4].
Au BĂ©nin, le bois sacrĂ© a des vertus purificatrices (dont pour les femmes ayant commis lâadultĂšre par exemple) ; et si un(e) veuf (ve) souhaite rĂ©intĂ©grer son environnement social et circuler librement, il/elle doit rituellement tourner sept ou neuf fois (selon le sexe) autour de la forĂȘt sacrĂ©e de sa localitĂ©, tout (e) vĂȘtu(e) de noir[4]
Interdits
Une majorité des bois sacrés est associés à des interdits, pour lesquels des dérogations existent parfois :
- ainsi, dans certaines rĂ©gions du BĂ©nin, les funĂ©railles se dĂ©roulent toujours le Samedi et dimanche car l'abattage des bĂȘtes de sacrifice en semaine est proscrit, mais si quelquâun dĂ©cĂšde foudroyĂ©, il doit ĂȘtre inhumĂ© en urgence (dans les heures qui suivent) dans la forĂȘt sacrĂ©e la plus proche ;
L'accĂšs aux ressources de la forĂȘt sacrĂ©e est interdit ou soumis Ă des conditions plus ou moins stricte, ne pouvant alors ĂȘtre ponctionnĂ©es que sur demande et aprĂšs autorisation ou Ă des pĂ©riodes spĂ©cifiques autorisĂ©es par le chef sacrĂ©.
- autre exemple de dĂ©rogation, au BĂ©nin oĂč dans certains bois sacrĂ©s, les prĂ©lĂšvements sont interdits sauf pour les veuves qui « faute de soutien aprĂšs la mort de leur mari, sont autorisĂ©es Ă ramasser du bois mort aux alentours des forĂȘts sacrĂ©es »[4].
Aspects floristiques, faunistiques et Ă©cologiques
En Afrique de l'Ouest, dans des rĂ©gions parfois densĂ©ment ou depuis longtemps amĂ©nagĂ©es et exploitĂ©es par l'Homme, ils ont contribuĂ© Ă conserver des Ă©chantillons de biodiversitĂ© forestiĂšre particuliĂšrement intĂ©ressante en tant qu'« Ăźlots forestiers » relativement Ă©pargnĂ©s par la surexploitation voire de toute exploitation (hormis parfois du bois-mort, avec alors une rarĂ©faction des espĂšces saproxylophages)[13] en tant que lieux de mĂ©moire et de protection de plantes liturgiques, plantes indicatrices de lieux de culte ou plantes abritant des divinitĂ©s, ce sont des lieux oĂč les arbres de la forĂȘt primaire ou descendant de la forĂȘt primaire, et leur biodiversitĂ© associĂ©e (lianes, strate herbacĂ©e, faune, fonge, etc.) est souvent restĂ©e protĂ©gĂ©e par des tabous culturels et religieux communautaires[14].
En Afrique du Nord, les cimetiÚres, parce qu'ils ont été protégés du bétail et des chÚvres en particulier, sont souvent des lieux plus verts et boisés que leur environnement.
La petite taille de ces ßlots et leur isolement écologique ne permet cependant pas la conservation des espÚces qui nécessitent des habitats de grande taille ou qui sont insérés dans un réseau écologique, ni, pris individuellement, d'une diversité génétique trÚs importante. Comme beaucoup de petites réserves naturelles, ils contribuent cependant à protéger une partie du patrimoine naturel, en particulier les plantes et notamment les arbres, et probablement les microorganismes du sol.
Dans l'aire culturelle Bwas de l'Ouest burkinabĂ©, dans le dĂ©partement de Bondoukuy, une Ă©tude a portĂ© sur la rĂ©partition gĂ©ographique de ces bois sanctuarisĂ©s, de leur distribution de taille, de leur flore et phytosociologie, de leurs capacitĂ©s rĂ©gĂ©nĂ©ratives, de leur variabilitĂ© en termes de diversitĂ© alpha (richesse spĂ©cifique), et de diversitĂ© gamma[15]. Cette Ă©tude a conclu que, dans cette rĂ©gion du monde, les bois sacrĂ©s sont reprĂ©sentatifs de la forĂȘt sĂšche soudanienne Ă Anogeissus leiocarpa et Diospyros mespiliformis, et que ces bois sacrĂ©s jouent un rĂŽle de conservatoire dâespĂšces vulnĂ©rables au feu. Mais les auteurs notent que, situĂ©s prĂšs de zones habitĂ©s, ces bois sont nĂ©anmoins sujets Ă lâinvasion par le Neem (Azadirachta indica), qui concurrence et appauvrit la flore indigĂšne forestiĂšre[15].
Menaces et disparitions constatées à l'échelle planétaire
Les religions rĂ©vĂ©lĂ©es, le christianisme notamment ont cherchĂ© Ă faire reculer le paganisme, et donc les forĂȘts sacrĂ©es. Ă titre d'exemple, durant la christianisation de l'Estonie par les envahisseurs allemands au dĂ©but du XIIIe siĂšcle, il Ă©tait courant de construire des Ă©glises sur les sites des bosquets sacrĂ©s.
Au XXe et au XXIe siĂšcles, la disparition des bois sacrĂ©s, comme lieu et/ou en tant qu'Ă©co-socio-systĂšmes, semble ĂȘtre un phĂ©nomĂšne massif et gĂ©nĂ©ralisĂ© Ă l'Ă©chelle planĂ©taire, depuis au moins les annĂ©es 1980. Les causes de ce recul sont variĂ©es.
En Inde, par exemple, la conversion à l'hindouisme a conduit à l'abandon de bois sacrés de divinité locales, certains bois ont été convertis en cultures, de café ou de gingembre notamment, dans d'autres encore, les arbres locaux ont été exploités et remplacés par des essences exotiques.
Au SĂ©nĂ©gal, les rites et Ă©preuves initiatiques du Bukut accordent moins d'importance qu'autrefois au bois sacrĂ© (oĂč les jeunes gens devaient autrefois sĂ©journer plusieurs mois) ; depuis l'arrivĂ©e des « religions rĂ©vĂ©lĂ©es », ce temps de retrait a Ă©tĂ© significativement raccourcie[16]. Au Ghana, les bosquets sacrĂ©s sont menacĂ©s par les feux de broussailles[7].
En Afrique (comme ailleurs), au Congo par exemple, ils peuvent faire l'objet de rĂ©coltes frauduleuses de bois-Ă©nergie ou de bois dâĆuvre ou ĂȘtre remplacĂ©s par des champs[17].
Reconnaissance et protection
En 2003, Ă l'occasion notamment du 5e congrĂšs mondial des parcs nationaux, Ă Durban, et du « XIIe CongrĂšs Forestier Mondial », on plaide pour la protection des bois sacrĂ©s (dont en Afrique noire)[18] ; Les sites naturels protĂ©gĂ©s de fait par les populations locales comme bois sacrĂ©s ou autre communs sont reconnus internationalement et dĂ©signĂ©s sous l'appellation d'aires du patrimoine autochtone et communautaire (APAC)[19], suivent ensuite plusieurs dĂ©cisions du mĂȘme congrĂšs qui prĂ©cisent la notion d'APAC. En 2017, 64 pays avait reconnu les APAC.
Les APAC font partie des catĂ©gories d'aires protĂ©gĂ©es dĂ©finies par l'UICN. Certains sites naturels sacrĂ©s qui ne remplissent pas les critĂšres pour ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme APAC sont considĂ©rĂ©s comme « autres mesures de conservation surfacique efficaces » par l'UICN.
Les forĂȘts sacrĂ©es sont souvent considĂ©rĂ©es comme des exemples de savoirs et savoir-faire traditionnel en matiĂšre de gestion durable des ressources forestiĂšres[4] et comme des lieux particuliers d'expression des rapports Homme/Nature et SociĂ©tĂ©/Nature. Au bĂ©nin, au dĂ©but du XXIĂšme siĂšcle, plusieurs forĂȘts sacrĂ©s[20] constituant des « Ăźlots de forĂȘts reliques » ont Ă©tĂ© classĂ©es Ramsar[21] - [22]. Les forĂȘts sacrĂ©es y sont les derniers refuges du singe Ă ventre rouge[4], une espĂšce insectivore, et contribuant Ă dissĂ©miner des graines d'arbres, qu'on a cru un temps disparue.
Les Ătats-partis Ă la Convention sur la diversitĂ© biologique, rĂ©unis Ă Nagoya en 2010, sont invitĂ©s Ă tenir compte des droits des peuples autochtones dans leurs aires protĂ©gĂ©es[23].
Des projets de cartographies collaboratives sont mis en Ćuvre, par exemple au dĂ©but des annĂ©es 2020 en Ăthiopie avec les anciens Boreda dans le sud du pays[24]. Ce travail a permis de retrouver et cartographier des restes de murs, de bermes et de tranchĂ©es datant d'un siĂšcle ou plus, qui suggĂšrent une histoire de conflit et d'alignement stratĂ©gique de monuments forestiers sacrĂ©s et fortifiĂ©s, d'Ă©poque prĂ©coloniale, liĂ©e selon la tradition orale Boreda, Ă leur rĂ©sistance contre les esclavagistes voisins et contre l'Ătat du nord de l'Ăthiopie[24].
DĂ©nominations
Les bois ou bosquets sacrés ont par exemple été nommés :
Arbres sacrés
Ces bois sacrés peuvent aussi contenir un ou plusieurs arbres sacrés, Arbre à priÚres ou particuliÚrement vénérés pour des raisons culturelles, esthétiques et/ou religieuses, plus ou moins anciennes voire immémoriales.
- Arbre sacré, Népal. Selon la tradition, l'arbre représente bouddha et dans l'étang Mayadevi, la mÚre de Bouddha se serait baignée avant de donner naissance au futur Bouddha
- L'Incantation, ou Le Bois sacré, Paul Sérusier, 1914
Exemples de bois ou forĂȘts sacrĂ©s
- Osun-Oshogbo (Nigeria), inscrit en 2005 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
- Bois sacrĂ© de la commune dâOussouye (SĂ©nĂ©gal).
- ForĂȘts sacrĂ©es de kayas des Mijikenda au Kenya.
- ForĂȘt de Nevet Ă Locronan (FinistĂšre).
- Bosquet sacré du sanctuaire d'Olympie (GrÚce).
- ForĂȘt de KleczanĂłw (Pologne).
Notes et références
- Danouta Liberski-Bagnoud, Les dieux du territoire, Ăditions de la Maison des sciences de lâhomme, (lire en ligne)
- Juhé-Beaulaton D (2006), Journal for the Study of Religion, Nature, and Culture, cité par Oraly Biaou, 2021
- Kokou et al, enjeux Ă©conomiques et sociaux autour des bois sacrĂ©s et la âconservation de la biodiversitĂ© au BĂ©nin, Burkina-Faso et Togo In Dynamique de la BiodiversitĂ© et modalitĂ©s dâaccĂšs au milieu et aux ressources, Acte du sĂ©minaire de lâIFB, FrĂ©jus, France, 68-72
- Atchamou Oraly BIAOU (2021) Organisation sociale des communautĂ©s dâacteurs autour des forĂȘts sacrĂ©es du site Ramsar 1018 ; url=https://revues.acaref.net/wp-content/uploads/sites/3/2021/06/8Atchamou-Oraly-BIAOU.pdf
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Voir aussi
Bibliographie
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- James George Frazer, Le Rameau d'or, Laffont / Bouquins, 1981. Tome I (ch. Le Roi magicien dans la société primitive). (ISBN 978-2-2210-8846-3)
- C. Garcia, J.-P. Pascal, C. G. Kushalappa, 2006, « Les forĂȘts sacrĂ©es du Kodagu en Inde : Ă©cologie et religion », dans Bois et forĂȘts des tropiques, 2006, no 288, p. 5-13.
- Jacques Brosse, Mythologie des arbres, Payot, 2001. Ch. 6, Le bois sacré et les ùmes des arbres (ISBN 978-2-228-88711-3)
- D. JuhĂ©-Beaulaton (dir.), ForĂȘts sacrĂ©es et sanctuaires boisĂ©s. Des crĂ©ations culturelles et biologiques, Paris, Karthala, 2010, 280 p.
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- (it) Henri Broise, « Recherches archĂ©ologiques Ă la Magliana, 3 : un bois sacrĂ© du suburbium romain : topographie gĂ©nĂ©rale du site ad deam diam », Recherches archĂ©ologiques Ă la Magliana, 3,â , p. 1â521 (lire en ligne, consultĂ© le )
- M. J. Sheridan & C. Nyamweru, African Sacred Groves, ecological Dynamics and social Change, Ohio, Unisa, James Currey Press, 2008.
Articles connexes
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Article « bois sacré » dans l'Encyclopédie de l'Arbre celtique