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Bibliothèques de Montréal

Bibliothèques de Montréal, nommé jusqu'en 2010 « Réseau des bibliothèques publiques de Montréal », est un ensemble de 45 bibliothèques publiques et un bibliobus, répartis sur le territoire de Montréal.

Bibliothèques de Montréal
Logo
Histoire
Fondation
Cadre
Zone d'activité
Type
Réseau de bibliothèques
Pays
Coordonnées
45° 29′ 45″ N, 73° 33′ 14″ O
Organisation
Effectif
479 employés (), +159 bibliothécaire (unité non prise en charge) ()
Site web
Carte

Description
Voiture qui fait la navette entre les bibliothèques de Montréal

Les bibliothèques publiques de Montréal sont accessibles à tous et l'abonnement est gratuit pour les résidents de Montréal. Les collections sont composées d'une grande diversité de documents (livres, périodiques, CD, DVD, jeux, ressources en ligne). Il est possible d'avoir accès à des postes Internet et à l'accès sans-fil. Quelques bibliothèques prêtent des tablettes et des portables.

Un usager peut emprunter un document dans une bibliothèque et le remettre dans une autre bibliothèque.

Certaines bibliothèques logent dans d'anciens édifices municipaux rénovés (dont des casernes de pompiers) alors que d'autres sont des constructions récentes conçues pour cet usage spécifique. Douze d'entre elles sont accompagnées d'une maison de la culture.

Les documents de l'ensemble des bibliothèques du réseau sont inscrits sur internet à travers le Catalogue Nelligan[1].

Depuis 2005, le réseau des bibliothèques remet annuellement un Prix du livre jeunesse[2].

Mission

Les Bibliothèques de Montréal ont pour mission de démocratiser l'accès à la lecture, l'information, la connaissance, la culture, le savoir.

Cette mission est structurée autour de quatre axes stratégiques que l’on retrouve dans le plan stratégique 2016-2019 des Bibliothèques de Montréal.

  1. « Renouveler l’expérience de la bibliothèque auprès des citoyens »[3]
  2. « Améliorer notre environnement technologique » [3]
  3. « Contribuer au développement d’une communauté inclusive et engagée » [3]
  4. « Viser la qualité, la performance et l’innovation dans nos pratiques » [3]

Services

Biblio-courrier

S’adressant principalement aux personnes à mobilité réduite et aux personnes de plus de 64 ans, le service Biblio-courrier est un service de prêts à domicile permettant aux usagers d’emprunter des livres, des livres-audio, des périodiques, des disques compacts, des films et des jeux vidéo sans avoir à se déplacer[4].

Afin d’améliorer l’accessibilité aux ressources offertes par les bibliothèques de la ville de Montréal[5], depuis 2018, il est aussi possible d’emprunter des casse-têtes et des loupes par la poste[6].

30 bibliothèques[7], situées dans 11 arrondissements différents[4] participent au service Biblio-courrier, et l’organisme Altergo collabore directement avec le réseau des bibliothèques pour offrir automatiquement le service à ses membres[8].

Équipement de plein air[9]

Certaines bibliothèques du réseau font le prêt d’équipement de plein air. Les usagers ont à leur disposition des luges pour enfants, des raquettes pour adultes et enfants, des rallonges pour raquettes et des bâtons de marches pour les adultes. Le prêt est d’une durée d’une semaine. En raison de la COVID-19, il y a une période de quarantaines lors du retour de l’équipement.

Instruments de musique

Depuis 2016, le prêt d’instruments de musique est accessible aux adultes abonnés au réseau des bibliothèques de la ville de Montréal[10]. Ceci grâce à l'initiative des bibliothèques de Montréal à se rejoindre au programme de prêt d’instruments de musique de la Financière Sun Life[11].

Au total, 19 bibliothèques participent à l’initiative[12]. Dès son annonce, celle-ci a reçu l’appui des membres du groupe québécois Simple Plan[13] qui ont eux-mêmes fait don de deux de leurs guitares afin de bonifier l’offre présente en bibliothèques[14].

Plus d’une centaine d’instruments sont disponibles dont des violons, des guitares, des percussions et des claviers[15]. Parallèlement, plusieurs bibliothèques tiennent une intéressante collection de partitions musicales[16].

Jeux de société

10 bibliothèques du réseau offrent le prêt de jeux de société[17]. Plusieurs autres bibliothèques ont des jeux disponibles pour consultation sur place[18]. Certains jeux de société sont offerts en gros caractères et en braille[19].  

Dans l’optique d’encourager la participation à diverses activités ludiques, tout en attirant l’attention sur les différentes collections disponibles à travers le réseau[18], les bibliothèques de Montréal accueillent le Festival Montréal Joue chaque année depuis 2013, durant la semaine de relâche[20].

Livres dans la rue

Livres dans la rue est un projet mis sur pied en 1982 par Hélène Charbonneau[21]. Il s’agit d’amener les livres à l’extérieur des bibliothèques comme dans les parcs. Ce projet s’adresse aux enfants de 4 à 12 ans de milieu défavorisé ou qui sont moins en contact avec la lecture et le français[22]. En 2018, les statistiques permettent de recenser qu’environ 325 000 enfants ont eu accès à ce service[21].

Les amis de la Bibliothèque de Montréal

Les amis de la bibliothèque de Montréal est une fondation sans but lucratif qui organise le Solde annuel de livres. C’est un évènement dans lequel les livres élagués sont vendus à petits prix. Les bénéfices servent à promouvoir les activités d’animation[21].

Jeux vidéo

Des jeux vidéo et des consoles sont accessibles à la bibliothèque de la Maison culturelle et communautaire à Montréal-Nord. Des soirées les vendredis et les samedis sont organisées afin que les jeunes de ce quartier puissent avoir des activités[23].

Collection « Coup de poing »

La collection « Coup de poing » est un ensemble de livres sélectionnés avec des images saisissantes qui peuvent permettre de traiter de sujets éthiques et sociaux avec les jeunes. Les livres sont accompagnés de fiches d'animation[24].

Une naissance, un livre

Les bibliothèques de Montréal font partie du programme « Une naissance, un livre ». Pour initier et éveiller l’enfant à la lecture, les bibliothèques offrent une petite trousse aux parents lorsqu’ils viennent abonner leur enfant, de moins d’un an, à la bibliothèque de leur quartier pour la première fois. Cette trousse comprend : un petit livre cartonné, créé exclusivement pour la trousse, les guides Chanter avec votre enfant et Lire avec votre enfant ainsi qu’un numéro spécial de la revue Naître et Grandir[25].

Autres services

Certaines bibliothèques ont des Fab Labs (laboratoire collaboratif), des billets que les usagers peuvent emprunter pour aller au musée, des ruches d’art pour la création artistique et une grainothèque pour les semences[26] - [19].

Histoire
Monument-National

La fondation de la bibliothèque municipale de Montréal a été l'objet d'importantes polémiques opposant le clergé et les partisans d'une approche libérale[27]. Par décision de la municipalité de Montréal du 3 novembre 1902, il est décidé de créer une « bibliothèque publique et gratuite »[28]. À l'automne 1903, une bibliothèque technique ouvre ses portes au Monument national. Lors de la séance du Conseil municipal du 24 avril 1907, un mandat élargi fut confié à la bibliothèque technique au Monument National[29] afin d'en faire une véritable bibliothèque publique pour la municipalité de Montréal. La bibliothèque est momentanément déménagée au sein de l'École technique de Montréal de 1911 à 1917[30].

Jugeant les espaces de la bibliothèque technique inadéquats, la Ville décide de construire un bâtiment pour loger la bibliothèque. L'architecte Eugène Payette, concepteur de la bibliothèque Saint-Sulpice sera mandaté[31]. La construction débute en 1914[32]. Le 13 mai 1917, la Ville prend possession de l'édifice[33], suivi par l'inauguration officielle qui se déroule le 17 mai 1917 en présence du maréchal français Joseph Joffre[30]. Le 4 septembre 1917, la première bibliothèque centrale de Montréal ouvre ses portes à la population[34].

La première bibliothèque pour enfants francophone est inaugurée à Hochelaga en 1937. À la ville de Montréal, Hélène Charbonneau est la première bibliothécaire dans la section pour les jeunes. Elle s’inspire du modèle américain qui invite à la lecture par le plaisir et les animations en s’éloignant de l’obligation de la lecture créer par l’école. Elle se distancie du modèle classique des bibliothèques dans le silence. Elle laisse les enfants parler et s’approprier le lieu qu’est la bibliothèque[21].

Le 18 novembre 1941, une bibliothèque pour enfants est ouverte au sous-sol de la Bibliothèque centrale et quelques années plus tard, une cinémathèque s'y installe également[35].

Cependant, il faut tenir compte du fait que, même si la fondation des premières bibliothèques publiques au Québec date de plus d’un siècle, l’histoire de la bibliothèque publique moderne commence par l’adoption de la loi sur les bibliothèques publiques en décembre 1959[36].

En 1979, il n’y a plus de bibliothèque pour adultes et de bibliothèques pour enfants. Les deux sont désormais associé dans une succursale avec une seule bibliothécaire[21].

Lors de la période 1980-1990, le gouvernement provincial, tous partis confondus, baisse les budgets des bibliothèques. En 1987, les services des bibliothèques sont assujettis aux décisions municipales pour leurs budgets[21].

Au début des années 2000, une analyse sur le réseau sera effectuée. Le constat de l’analyse, c’est qu’il y a un rattrapage à faire pour que la ville rejoigne le niveau des bibliothèques publiques des autres grandes villes du Canada. Il s’agit du Diagnostic des bibliothèques. Un plan stratégique de rattrapage et de consolidation sera mis sur pied en 2007 pour les 10 prochaines années. En 2008, un programme pour la rénovation, l’agrandissement et la construction est mis sur pied. Il se nomme le Programme RAC[37].

En 2014, un chapitre de l’histoire des bibliothèques de Montréal se termine[38]. Le bibliobus, qui sillonnait les rues de Montréal depuis 1966, cesse ses activités. Cette bibliothèque mobile aura desservi plusieurs quartiers éloignés des bibliothèques publiques pour ainsi donner accès aux jeunes aux livres[39]. Lors de sa dernière année de service, le bibliobus avait prêté quelque 36 000 documents[40].

En août 2021, la bibliothèque Georges-Vanier, dans l’arrondissement du Sud-Ouest, change de nom pour devenir la bibliothèque Réjean-Ducharme[41]. Il s’agit d’un hommage à l’écrivain Réjean Ducharme qui a vécu pendant près de 25 ans dans la Petite-Bourgogne. Ses œuvres incluent entre autres : Ines Pérée et Inat Tendu, L’Avalée des avalés et Le Nez qui voque. L’inauguration officielle a lieu le 16 septembre 2021.

Au cours du même mois, le nom d’une nouvelle bibliothèque est annoncé. Il s’agit de la bibliothèque interarrondissement Cœur-Nomade[42], un projet entre les arrondissements Ahuntsic-Cartierville et Montréal-Nord. Le nom est en hommage à l’écrivain Dany Laferrière. L’ouverture de la nouvelle bibliothèque est prévue pour 2025. Le 1er novembre 2021, le lauréat du concours d’architecture a été dévoilé. C’est du collectif formé par les firmes Affleck de la Riva architectes, coarchitecture en collaboration avec ARUP, Martin Roy et Associés, François Courville Paysage et Espace Mushagalasa[43].

Le 6 octobre 2021, les frais de retard sont abolis sur l’ensemble du réseau des bibliothèques de Montréal[44]. Cette initiative vise à offrir une accessibilité aux bibliothèques et éliminer les barrières économiques que les frais de retard pouvaient représenter à certains groupes de la société[45]. Le réseau des bibliothèques emboîte ainsi le pas à d’autres bibliothèques nord-américaines, notamment la New York Public Library[46].

Localisation des bibliothèques

Galerie

Voir aussi

Articles connexes

Références
  1. « Encore », sur nelligandecouverte.ville.montreal.qc.ca (consulté le )
  2. « Nouveau prix de littérature », La Presse,‎ , Arts et spectacles, p.6 (lire en ligne)
  3. Bibliothèques de Montréal, « Pan stratégique 2016-2019 » (consulté le )
  4. « Prêt à domicile ou Biblio-courrier », sur Bibliothèques de Montréal (consulté le )
  5. Bibliothèques de Montréal, « Lieux inclusifs et vecteurs d'inclusion sociale » (consulté le )
  6. Ville de Montréal, « Plan d’action municipal pour les personnes aînées 2018-2020 » (consulté le )
  7. Bibliothèques Montréal, « Biblio-courrier » (consulté le )
  8. Altergo, « Le Biblio-Courrier, un service à faire connaître à vos membres! » (consulté le )
  9. Ville de Montréal, « Prêt d’équipement de plein air dans 4 bibliothèques », sur montreal.ca (consulté le )
  10. Radio-Canada, « Le prêt d'instruments de musique dans les bibliothèques est un succès » (consulté le )
  11. Claude Ayerdi-Martin et Maxime Beaulieu, « De la musique aux oreilles du public : le prêt d’instruments de musique dans les bibliothèques de Montréal », Documentation et bibliothèques,‎ juillet–septembre 2019, p.14-29 (lire en ligne)
  12. Ville de Montréal, « Emprunter un instrument de musique » (consulté le )
  13. André Desroches, « Des bibliothèques prêtent désormais des instruments de musique », Journal Métro, (consulté le )
  14. Radio-Canada, « Une première au Québec, des bibliothèques prêteront des instruments de musique » (consulté le )
  15. Catherine Lalonde, « Un ukulélé à la bibliothèque », Le Devoir, (consulté le )
  16. Ville de Montréal, « Bibliothèque du Plateau-Mont-Royal » (consulté le )
  17. Festival Montréal Joue, « En bibliothèque » (consulté le )
  18. Bibliothèques Montréal, « Portrait 2014 des Bibliothèques de Montréal » (consulté le )
  19. Bibliothèques Montréal et Kéroul, « Des bibliothèques pour tous », (consulté le )
  20. Charles-Antoine Rondeau, « Festival Montréal joue : des centaines d’activités pour les petits et les grands », (consulté le )
  21. Lajeunesse, M., Leroux, É., & Martel, M. D., Pour une histoire des femmes bibliothécaires au Québec, Presses de l'Université du Québec, (ISBN 978-2-7605-5252-4 et 978-2-7605-5251-7, lire en ligne), Chapitre 7
  22. Michel Tremblay, « Trente bougies pour Livres dans la rue », Lurelu,‎ printemps-été 2012, p. 93 (ISSN 1923-2330)
  23. Stéphanie Cadieux, « La place et le rôle des jeux vidéo en bibliothèques publiques : État de la situation », Documentation et bibliothèques,‎ janvier- mars 2010, p. 25-31 (ISSN 2291-8949)
  24. Anyse Boisvert et Marie Martel, « La collection « Coup de poing ». », Lurelu,‎ , p. 85-86 (ISSN 1923-2330)
  25. « Une naissance un livre », sur unenaissanceunlivre.ca (consulté le )
  26. Marie D. Martel, « Le design du « care » en bibliothèque : Du tiers lieu au lieu d’inclusion sociale », I2D Information, données documents,‎ 2017, volume 54, p. 52-54 (ISSN 2428-2111)
  27. Séguin, François, 1947-, D'obscurantisme et de lumières : la bibliothèque publique au Québec, des origines au 21e siècle, 439 p. (ISBN 978-2-89723-880-3 et 2-89723-880-1, OCLC 951222684, lire en ligne)
  28. « No 291 – Règlement concernant l’établissement et l’entretien d’une bibliothèque publique et gratuite - Archives de Montréal », sur archivesdemontreal.ica-atom.org (consulté le )
  29. Marcel Lajeunesse, Les Sulpiciens et la vie culturelle à Montréal au XIXe siecle, Montréal, Fides, , 278 p. (ISBN 2-7621-1023-8), p. 211
  30. Chantal Guy, « Ultimes adieux à la Bibliothèque centrale de Montréal », La Presse,‎ , p. C-3 (lire en ligne)
  31. Jacques Panneton, « La Bibliothèque municipale de Montréal : survol historique et perspectives d’avenir », Documentation et bibliothèques, vol. 34, no 1,‎ , p. 19–24 (ISSN 0315-2340 et 2291-8949, DOI https://doi.org/10.7202/1052547ar, lire en ligne, consulté le )
  32. « Inauguration de la bibliothèque municipale, 1917 | Archives de Montréal », sur archivesdemontreal.com (consulté le )
  33. Voir l'article : Édifice Gaston-Miron
  34. Marcel Lajeunesse, Lecture publique et culture au Québec, XIXe et XXe siècles, Sainte-Foy, Presses de l'Université du Québec, , 228 p. (ISBN 2-7605-1298-3), p. 112
  35. Michèle Lefebvre et Martin Dubois, La Grande Bibliothèque, Publications du Québec, Sainte-Foy, 2006 (ISBN 2551197236)
  36. Lajeunesse, Marcel, 1942-, Lecture publique et culture au Québec : XIXe et XXe siècles, Sainte-Foy (Québec), Presses de l'Université du Québec, , 228 p. (ISBN 2-7605-1298-3, OCLC 417074351, lire en ligne), p. 169
  37. Mireille Lamouroux et Olivier Ertzscheid, « Méthodes techniques et outils », Documentaliste-Sciences de l'Information, vol. 47, no 4,‎ , p. 16 (ISSN 0012-4508 et 1777-5868, DOI 10.3917/docsi.474.0016, lire en ligne, consulté le )
  38. « Fin des bibliobus à Montréal », sur TVA Nouvelles (consulté le )
  39. « Le bibliobus reprend la route ! : Article », sur www.arrondissement.com (consulté le )
  40. « Est-ce la fin du Bibliobus? », sur Le Devoir (consulté le )
  41. « Ville de Montréal - Arrondissement Le Sud-Ouest - Communiqué », sur ville.montreal.qc.ca (consulté le )
  42. « Ville de Montréal - Portail officiel - Détail du communiqué », sur ville.montreal.qc.ca (consulté le )
  43. « Les lauréats au concours de la Bibliothèque et espace culturel interarrondissement sont connus », sur Ordre des architectes du Québec, (consulté le )
  44. Ville de Montréal, « Abolition des frais de retard dans les bibliothèques », sur montreal.ca (consulté le )
  45. Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « Montréal abolit les frais de retard à la bibliothèque », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  46. (en-US) Timothy Bella, « New York Public Library ends all late fees, allowing thousands to check out books in push for equality », The Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
  47. Ouverture officielle de la bibliothèque du Boisé
  48. encyclo.bibliomontreal.com
  49. « Bibliothèque et espace culturel du Cœur-Nomade (anc. interarrondissement Ahuntsic-Cartierville - Montréal-Nord) », sur Design Montréal, (consulté le )

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