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Beta Andromedae

Beta Andromedae (β Andromedae, β And), également appelée par nom traditionnel Mirach, est une étoile géante rouge de la constellation d'Andromède. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, elle est distante d'environ 61 pc (∼199 a.l.) de la Terre[1].

Beta Andromedae
Mirach
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 01h 09m 43,924s[1]
Déclinaison +35° 37′ 14,01″[1]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 2,05[2]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral M0+IIIa[3]
(géante rouge)
Indice U-B +1,96[4]
Indice B-V +1,58[4]
Indice R-I +1,00[4]
Variabilité semi-régulière[5]
Astrométrie
Vitesse radiale 0,3 km/s
Mouvement propre μα = +175,90 mas/a[1]
μδ = −112,20 mas/a[1]
Parallaxe 16,52 ± 0,56 mas[1]
Distance 197 ± 7 al
(61 ± 2 pc)
Magnitude absolue −1,86 ± 0,1
Caractéristiques physiques
Masse ~ 6 M☉
Rayon ~ 65 R☉
Luminosité ~ 460 L☉
Température 3 300 K

Autres désignations

Mirach, β And, 43 And (Flamsteed), HR 337, HD 6860, SAO 54471, BD+34°198, FK5 42, GJ 53.3, GJ 9044, WDS 01097 +3537A, HIP 5447[6]

Caractéristiques physiques

Mirach est une géante rouge de type spectral M0+IIIa[3] et d'une magnitude apparente moyenne de +2,05[2], rayonnant principalement dans l'infrarouge. Sa taille est à peu près équivalente à celle de l'orbite de Mercure dans le système solaire.

Comme toutes les étoiles géantes, Mirach est légèrement variable. Elle est suspectée d'être une variable semi-régulière sur une faible amplitude de magnitude (de +2,01 à +2,10)[5].

Mirach est environ 6 fois plus massive que le Soleil et possède un noyau d'hélium ou de carbone et finira son existence comme une naine blanche.

Environnement stellaire

Mirach possède un grand nombre de compagnons recensés dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples, mais ces étoiles apparaissent être toutes des doubles purement optiques[7].

Noms

Mirach est le nom propre de l'étoile qui a été approuvé par l'Union astronomique internationale le [8]. Il a également pu être orthographié Merach, Mirak, Mirac, Mirakh et al Mizar (à ne pas confondre avec le nom traditionnel de Mizar de l'étoile Zeta Ursae Majoris)[9].

Son nom provient de l'arabe المراق (al-mi’zar), un terme signifiant « robe »[10]. Diverses erreurs de transcription ont formé son nom actuel.

Notes et références

  1. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. (en) J. R. Ducati, « Catalogue de données en ligne VizieR : Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, 2237, 0,‎ (Bibcode 2002yCat.2237....0D)
  3. (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  6. (en) * bet And -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  8. (en) « Table 1: Star Names Approved by WGSN as of 20 July 2016 », Bulletin of the IAU Working Group on Star Names, no 1,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  9. Source : (en) N. D. Kostjuk, HD-DM-GC-HR-HIP-Bayer-Flamsteed Cross Index, disponible au centre de données astronomiques de Strasbourg, Voir en ligne.
  10. « Étymologie des noms arabes d'étoiles », sur selefa.asso.fr, Société d’Études Lexicographiques et Étymologiques Françaises & Arabes (consulté le ), p. 13

Liens externes

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