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Benoît Puga

Benoît Puga, né le à Saint-Mandé (Seine), est un militaire français.

Benoît Puga
Le général Benoît Puga en 2019.
Fonctions
Grand chancelier de la LĂ©gion d'honneur
-
Chef de l'état-major particulier du président de la République française
-
Directeur du renseignement militaire
-
Michel Masson (d)
Sous-chef d'état-major Opérations (d)
État-major des armées (d)
-
Patrick Paimbault (d)
Jean-Pierre Teule (d)
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Père
Fratrie
Denis Puga (d)
Enfants
Alice-Marie Puga (d)
Thomas Puga (d)

Général d'armée, il est grand chancelier de la Légion d'honneur du au , après avoir été chef de l'état-major particulier du président de la République de 2010 à 2016.

Biographie

Famille

Benoît Puga est l'un des fils du lieutenant-colonel Hubert Puga[1], également saint-cyrien, puis officier de cavalerie, qui finit sa carrière comme chef de corps du 27e régiment de dragons, qu'il avait engagé dans le putsch d'Alger en 1961[2].

Benoît Puga est membre d'une fratrie de sept enfants. L'un de ses frères, l'abbé Denis Puga, est membre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X et vicaire de la paroisse Saint-Nicolas-du-Chardonnet, à Paris, dont Benoît Puga est lui-même l'un des fidèles[3].

Benoît Puga et son épouse, Isabelle Puga, ont ensemble onze enfants (dont un seul militaire, pilote de l’aéronavale)[3]. En janvier 2022, ils ont 43 petits-enfants[3].

Formation

Après deux années de classe préparatoire (« corniche ») au Prytanée national militaire[4], il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr comme élève-officier en 1973, au sein de la promotion Maréchal-de-Turenne (1973-1975).

À l'issue de sa scolarité, il choisit l'infanterie et rejoint l'École de l'infanterie à Montpellier.

Carrière militaire

Après deux années en qualité de chef de section sur chars AMX-13-SS 11, avec le grade de lieutenant, au sein du 1er groupe de chasseurs de Reims, et un séjour au sein d'une unité d'hélicoptères de reconnaissance, il rejoint le 2e régiment étranger de parachutistes à Calvi en avril 1978. Avec ce régiment, il effectue de nombreuses opérations extérieures. Il participe notamment au sauvetage de Kolwezi « Opération Bonite », en mai 1978, et intervient au Gabon en 1979, à Djibouti en 1980 et 1981, au Liban en 1982, en République centrafricaine en 1983, et enfin au Tchad (opération Manta) en 1984.

Entre et , il est successivement officier de quart au centre opérationnel de l'armée de terre, chargé de mission au sein du groupe d'études stratégiques du SGDN, auditeur de l'École supérieure de guerre, puis du cours supérieur interarmées.

En , il prend le commandement d'un bataillon de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion Capitaine-Hamacek (89-92)[5], puis retourne en 1992 à l'état-major de l'Armée de terre, où il travaille à la réorganisation du commandement opérationnel et à la rédaction du livre blanc sur la défense.

En 1994, il est détaché en ex-Yougoslavie comme assistant militaire du général Bertrand de La Presle, puis comme conseiller militaire de Carl Bildt.

En , il est désigné pour commander le 2e régiment étranger de parachutistes, avec lequel il participe notamment aux opérations Almandin[6] en République centrafricaine et Pélican au Congo.

À partir de 1998, il est successivement professeur au Collège interarmées de défense, à nouveau conseiller militaire de Carl Bildt, auditeur de l'IHEDN et du CHEM, adjoint de l'amiral chef du Centre opérationnel interarmées (COIA), et chef du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO).

En 2004, il est nommé général commandant les opérations spéciales (GCOS).

En 2007, il est nommé sous-chef opérations au sein de l'état-major des armées.

Au conseil des ministres du , il est nommé directeur du Renseignement militaire et prend ses fonctions le .

Le , il est nommé chef de l'état-major particulier du président de la République, Nicolas Sarkozy, en remplacement de l'amiral Édouard Guillaud, nommé chef d'état-major des armées[7]. Il est maintenu à ce poste à deux reprises par François Hollande[8] - [9]. Ses fonctions prennent fin le [10]. L'amiral Bernard Rogel, chef d'état-major de la Marine, lui succède. Il est l'officier général ayant battu le record de longévité (six ans) au sein de l'état-major particulier du président de la République[11].

Par décret du , il est nommé grand chancelier de la Légion d'honneur, succédant au général Jean-Louis Georgelin le suivant[12]. Le général François Lecointre lui succède le [13] - [14].

En , il participe à la réunion du groupe Bilderberg[15].

DĂ©corations

Décorations françaises[16]

Décorations étrangères

Notes et références

  1. « Décès du Lcl Hubert Puga »
  2. In Le Point du 7 février 2013, p. 44.
  3. Émilie Lanez, « Rencontre avec le Général Puga, le seigneur de la Légion d’Honneur », sur parismatch.com (consulté le )
  4. Voir l'annuaire de l'AAAEPNM (Association amicale des anciens élèves du Prytanée national militaire).
  5. « Site de la promotion Capitaine Hamacek »
  6. Opex / Almandin 2 RCA 18 mai au 02 juin 1996.
  7. Arrêté du 5 mars 2010 portant nomination et cessation de fonctions à la présidence de la République.
  8. Arrêté du 16 janvier 2014 portant maintien dans la 1re section d'un officier général de l'armée de terre.
  9. Décret du 20 février 2015 portant replacement dans la 1re section d'un officier général.
  10. Arrêté du portant cessation de fonctions à la présidence de la République - M. PUGA (Benoît).
  11. « Enquête sur Benoît Puga, le général des présidents français »
  12. Décret du 23 août 2016 portant nomination du grand chancelier de la Légion d'honneur - M. le général d'armée PUGA (Benoît)
  13. Tiphanie Naud, « Béarn : le général François Lecointre élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d’honneur », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Nicolas Barotte, « Le général Lecointre nommé Grand Chancelier de la Légion d'Honneur », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (nl) « Participants | Bilderberg Meetings », sur www.bilderbergmeetings.org (consulté le )
  16. « Biographie du général d’armée Benoît PUGA, Grand chancelier de la Légion d’honneur », sur www.legiondhonneur.fr
  17. Décret du 3 août 2016
  18. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres – hiver 2022 », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )

Liens externes

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