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Beaumont-en-Beine

Beaumont-en-Beine est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.

Beaumont-en-Beine
Beaumont-en-Beine
La mairie-Ă©cole.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La FÚre
Maire
Mandat
Christian Gambart
2020-2026
Code postal 02300
Code commune 02056
DĂ©mographie
Gentilé Beaumontois
Population
municipale
180 hab. (2020 en augmentation de 5,88 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 33 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 41â€Č 18″ nord, 3° 08â€Č 00″ est
Altitude 100 m
Min. 72 m
Max. 147 m
Superficie 5,41 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Chauny
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Beaumont-en-Beine
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Beaumont-en-Beine
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Beaumont-en-Beine
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Beaumont-en-Beine

    GĂ©ographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique.

    Localisation

    Rose des vents Brouchy Cugny Rose des vents
    Villeselve N La Neuville-en-Beine
    O Beaumont-en-Beine E
    S
    Guivry

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 734 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Clastres », sur la commune de Clastres, mise en service en 1961[7] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 731,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lĂšs-Clercs, mise en service en 1933 et Ă  15 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,3 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Entrée de Beaumont-en-Beine.

    Beaumont-en-Beine est une commune rurale[Note 6] - [14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (67 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (67 %), forĂȘts (22,7 %), zones urbanisĂ©es (6,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Histoire

    Jean Le Cat, grand Ă©chanson de Charles VII de France et seigneur de Beaumont-en-Beine, est le fondateur de la dynastie de la famille d'Hervilly.

    Durant l'offensive du printemps 1918 (« bataille de Picardie » ou « bataille de l'Empereur ») lorsque le front avance vers Paris, les canons gĂ©ants (Pariser Kanonen)[21] qui pilonnaient la capitale depuis CrĂ©py-en-Laonnois suivent le front et s'installent Ă  Beaumont-en-Beine dans le bois de Corbie Ă  109 km de Paris. Du 27 mai au 11 juin 1918, les canons tireront 104 obus de cette position avant d'ĂȘtre transfĂ©rĂ©s Ă  15 km au nord de ChĂąteau-Thierry encore plus proche de la capitale (moins de charge explosive donc moins d'usure). Rapidement dĂ©logĂ©s par la contre-offensive alliĂ©e (2e bataille de la Marne), ils seront prĂ©cipitamment dĂ©montĂ©s et rĂ©expĂ©diĂ©s Ă  Beaumont-en-Beine oĂč ils tireront du 5 au 9 aoĂ»t 64 obus.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Beaumont-en-Beine est membre de la communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La FÚre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siÚge est à Chauny. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[22].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[23]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Chauny pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[23], et de la quatriÚme circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[24].

    Administration municipale

    Liste des maires successifs[25]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    01/1809 01/1816 Pierre Momble Demarquette
    02/1816 03/1826 Jean Pierre Vaillant
    03/1826 06/1848 Auguste François Vilin
    11/1848 06/1862 Jean Pierre Vaillant
    08/1862 05/1867 Charles Désiré Béranger
    06/1867 05/1871 Clovis Alexandre Lessertisseur
    06/1871 01/1881 Hyppolite Alexis Lessertisseur
    02/1881 05/1884 Clovis Emile Lessertisseur
    06/1884 05/1888 Hyppolite Alexis Lessertisseur
    05/1888 07/1897 Charles Lambert Désiré Demilly
    12/1897 08/1909 Charles Ernest Boileau
    12/1909 11/1911 Ernest Emile Clovis Lessertisseur
    12/1911 11/1919 Louis Charles Tardif
    mars 2001 2014 Marcel Bertholet[26]
    2014[27] En cours
    (au 11 juillet 2020)
    Christian Gambart UDI Retraité de l'enseignement
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[28]

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[30].

    En 2020, la commune comptait 180 habitants[Note 7], en augmentation de 5,88 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    416506533513642649616607593
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    547513469412390336316310282
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    262264240194178157160156163
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    148127128157138137149150170
    2017 2020 - - - - - - -
    177180-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise de la NativitĂ©-de-la-Sainte-Vierge.
      L'église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Le calvaire.
      Le calvaire.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Clastres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Beaumont-en-Beine et Clastres », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Clastres - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Beaumont-en-Beine et Fontaine-lÚs-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    15. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le )
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    21. Parizer Kanonen : Ces canons sont différents de celui que l'on surnomma la Grosse Bertha.
    22. « communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La FÚre - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    23. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Beaumont-en-Beine », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    24. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et aprÚs la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    25. registres d'Ă©tat civil
    26. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    27. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
    28. « Nouveau mandat pour Christian Gambart Ă  Beaumont-en-Beine », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Le maire sortant a Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu Ă  Beaumont-en-Beine ».
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    33. https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/1459070-eglise-notre-dame
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