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Balloy

Balloy est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Balloy
Balloy
La mairie-Ă©cole.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité CC de la Bassée - Montois
Maire
Mandat
Pascal Camuset
2020-2026
Code postal 77118
Code commune 77019
DĂ©mographie
Gentilé Balloyeux
Population
municipale
335 hab. (2020 en augmentation de 2,76 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 25 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 23′ 50″ nord, 3° 08′ 50″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 118 m
Superficie 13,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Provins
LĂ©gislatives 4e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
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    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est située au sud-est du département de Seine-et-Marne, en rive gauche dans la vallée de la Seine, en limite du département de l'Yonne.

    Le village est respectivement à neuf et vingt-cinq kilomètres au sud-ouest de Bray-sur-Seine et Provins[Carte 1].

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Balloy.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de sept cours d'eau référencés :

    • la Seine, fleuve long de 774,76 km[2] ;
      • le Conduit, 7,47 km[3], affluent de la Seine ;
        • un bras de 0,38 km[4], qui conflue avec le Conduit ;
    • le canal de Bray Ă  la Tombe, long de 10,12 km[5], ancien canal de dĂ©rivation de Bray Ă  la Tombe (dĂ©saffectĂ© depuis 1979) ;
      • le canal 01 des Communes, 8,5 km[6], qui conflue avec le canal de Bray Ă  la Tombe ;
    • le fossĂ© 01 de Châtelet, 1,90 km[8].

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 12,68 km[9].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].

    La commune fait partie du SAGE « BassĂ©e Voulzie », en cours d'Ă©laboration en dĂ©cembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[11]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la dĂ©moustication (SDDEA), qualifiĂ© de « structure porteuse ». Cet organisme intervient sur deux compĂ©tences gĂ©rĂ©es aux niveaux des bassins hydrographiques et global : la Gestion des milieux aquatiques et prĂ©vention des inondations (GeMAPI) et la dĂ©moustication[12].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,4 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 692 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 1,3 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,5 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[13].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[13]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  41 km Ă  vol d'oiseau[14], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[15], Ă  11,6 °C pour 1991-2020[16].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[18] :

    • la « BassĂ©e », d'une superficie de 1 403 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine. Elle abrite la plus grande et l’une des dernières forĂŞts alluviales du Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides[19] - [20] ;

    et un au titre de la « directive Oiseaux »[18] :

    • la « BassĂ©e et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordĂ©e par un coteau marquĂ© au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversitĂ© de milieux qui conditionnent la prĂ©sence d’une avifaune très riche[21] - [22].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Balloy comprend cinq ZNIEFF de type 1[Note 3] - [23] :

    • la « hĂ©ronnière de Gravon » (54,46 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[24] ;
    • les « plans d'eau de Chancelard » (123,65 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[25] ;
    • les « plans d'eau de Gravon » (28,62 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[26] ;
    • les « plans d'eau de la Ferme de Roselle » (79,85 ha)[27] ;
    • les « Zones humides de Champmorin » (171,05 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[28] ;

    et un ZNIEFF de type 2[Note 4] - [23], la « vallĂ©e de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassee) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du dĂ©partement[29].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Balloy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [30] - [31] - [32].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[33] - [34].

    Lieux-dits, Ă©carts et quartiers

    La commune compte 89 voies[Note 7] dont 75 lieux-dits administratifs[Note 8] répertoriés[35].

    Les plus importants sont : Sigy, Maison de la Seine (ferme).

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,5% ), eaux continentales[Note 9] (26,2% ), forêts (8,5% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7% ), mines, décharges et chantiers (3% ), zones agricoles hétérogènes (2,8% ), zones urbanisées (2,2 %)[36].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[37] - [38] - [Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© le et approuvĂ© le , portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les CommunautĂ©s de Communes du Provinois et de BassĂ©e-Montois, soit 82 communes[39].

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[40].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 167, dont 99,4 % de maisons et 0,6 % d'appartements[Note 10].

    Parmi ces logements, 77,7 % étaient des résidences principales, 16,5 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 91,5 %, contre 6,2 % de locataires et 2,3 % logés gratuitement[41].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la ligne d'autocars No 2 du réseau de bus Cars Moreau (Fontaine-Fourches - Montereau-Fault-Yonne)[42].

    Toponymie

    Balatorim - Balatoire - Balloué - Balloy-sur-Seine.

    De l’anthroponyme latin Ballus et du suffixe -cum, « domaine de Ballus »

    Histoire

    Préhistoire

    Gros-Bois

    Site du NĂ©olithique moyen[43] Ă  Gros-Bois[44], qui montre une connexion entre la Bourgogne et le bassin du Rhin[45].

    Les RĂ©audins

    Complexe néolithique[46] (rare association de carapace de tortue à une sépulture[47] - [48]), suspecté en 1985 et révélé en juin 1986 lors d'une prospection aérienne par André Heurtaux[49]. Trois sites sont détectés, répartis en deux ensembles : « les Réaudins » et « les Terres de Citeaux » d'une part, et d'autre part « les Défriches » à environ km à l'ouest du premier ensemble[50].

    Une première campagne de dĂ©capage du site se dĂ©roule du 11 au 20 avril 1987, suivie d'une deuxième campagne du 17 aoĂ»t au 19 septembre 1987[51]. Les Ă©tudes se poursuivent avec des campagnes de fouilles de 1 Ă  2 mois chaque Ă©tĂ©, dans le cadre d'un programme commencĂ© par la Circonscription des AntiquitĂ©s prĂ©historiques en 1987. En 1994, 50 000 m2 ont Ă©tĂ© fouillĂ©s. Le site a livrĂ© :

    • une enceinte fermĂ©e Ă  fossĂ© interrompu d'environ 1,5 ha[52] et une fosse, attribuĂ©es Ă  la culture de Cerny-Barboise, NĂ©olithique moyen I, vers 3 600 av. J.C.[50] ;
    • une occupation du NĂ©olithique moyen rĂ©cent, vers 3 200 av. J.C. Ces vestiges se trouvent dans un chenal comblĂ© par des sĂ©diments, ce qui facilite l'Ă©tude palĂ©o-environnementale[50] ;
    • des vestiges funĂ©raires et d'habitat datĂ©s du Bronze final (environ 1 200-800 av. J.C.)[50]
    • une structure de la Tène finale peut-ĂŞtre apparentĂ©e aux sanctuaires gaulois[50].

    ÉloignĂ©s de l'enceinte Ă  fossĂ© interrompu par des distances allant de 50 Ă  300 m, se trouvent 17 enclos dĂ©limitĂ©s par des tronçons de fossĂ©, les principales concentrations de monuments funĂ©raires (type Marolles-Passy), et une cinquantaine de sĂ©pultures dont plus de la moitiĂ© associĂ©es directement aux monuments[52].

    Site gallo-romain du bois de Roselle

    DĂ©couvert Ă  l'occasion de repĂ©rages d'archĂ©ologie prĂ©ventive dans les carrières de granulats de la BassĂ©e, le site du bois de Roselle comprend un Ă©tablissement gallo-romain clĂ´t de 200 Ă— 90 m occupĂ© de la seconde moitiĂ© du Ier siècle Ă  la fin du IIIe siècle ou au plus tard au tout dĂ©but du IVe siècle. Il a peut-ĂŞtre aussi Ă©tĂ© occupĂ© sporadiquement Ă  la fin du IVe siècle ou au Ve siècle. Ă€ l’est et au sud-est se trouve un petit enclos, et quelques fossĂ©s et fosses de la première moitiĂ© du Ier siècle. Ă  100 m Ă  l’est se tient un enclos et des inhumations des IIe – IIIe siècles. Ă€ 200 m au nord-est un fossĂ© d'un enclos rituel de la Tène finale contient une incinĂ©ration du Ier siècle. Et Ă  200 m Ă  l'ouest se trouve un petit enclos de destination incertaine[53].
    Trois fosses de l'enclos principal ont livré du mobilier céramique abondant. L'architecture atypique ne donne pas d'indication claire de la destination des bâtiments. J.-M. Séguier penche pour un caractère domestique possible, avec un bâtiment mixte habitation et stockage, et des dépotoirs adjoints. Mais ce bâtiment principal pourrait aussi être un édifice cultuel, avec une des fosses servant d'exutoire pour les offrandes - cette hypothèse étant soutenue par une série abondante de vaisselle métallique et autre mobilier métallique dans deux fosses ; cependant il n'y a pas de vestiges osseux (absence probablement due à de mauvaises conditions de conservation), et l'assemblage de vaisselle ressemble aux mobiliers domestiques contemporains dans la zone de confluence Seine-Yonne[54].
    La céramique des trois fosses du site est datée de la seconde moitié du IIIe siècle[55]. Elle inclut des pièces provenant des ateliers d'Argonne (Gaule de l'est ; sigillée)[56], des ateliers de Domecy-sur-Cure et des ateliers de Gueugnon (Gaule du centre ; céramique à parois fines, métallescente). Une amphore provient d'Espagne[57]. Des dérivés de sigillée viennent des ateliers de Jaulges-Villiers-Vineux[58] ainsi qu'une Dragendorff 37 portant un grand ove et la plupart des gobelets à parois fines et revêtement métallescent[59].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1995 René Monchaux
    mars 2001 juin 2020[60] RĂ©my Anquetin Semencier
    Vice-président de la CC de la Bassée - Montois (2014 → 2020)
    Décédé en fonction
    2020 En cours Pascal Camuseti[61] Retraité

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [62] - [63].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Balloy ne dispose pas d'assainissement collectif[64] - [65].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[66]. La communauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[64] - [67].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie[64] - [68] - [69].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bassée Montois[70].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[72].

    En 2020, la commune comptait 335 habitants[Note 11], en augmentation de 2,76 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    258302393257301330292304342
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    361360342310292269266250233
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    234237240208206217189234235
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    246197194223298358340337319
    2017 2020 - - - - - - -
    327335-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee Ă  partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 135, reprĂ©sentant 338 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 23 130 euros[75].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 41, occupant 147 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  75,3 % contre un taux de chĂ´mage de 6,3 %. Les 18,4 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 6,3 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 7,4 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 4,7 % pour les autres inactifs[76].

    Entreprises et commerces

    • Exploitations agricoles, carrières, sablières.

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 16 dont 3 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 2 dans la construction, 6 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 3 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 1 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 1 était relatif aux autres activités de services[77].

    En 2019, 4 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 3 individuelles.

    Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[78].

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Saint-HĂ©racle.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Nicolas Jacquemin (1736-1819), Ă©vĂŞque constitutionnel de Guyane, y fut prĂŞtre catholique romain Ă  la fin de sa vie.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Balloy », p. 41–42

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Nature en attente de mise Ă  jour.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. 1 annulation en 2001.
    8. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Localisation de Balloy, » sur Géoportail (consulté le 9 mai 2020)..
    2. « Balloy - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Plan séisme consulté le 8 mai 2020 ».
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Conduit (F2402000) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de la Dérivation de Bray à la Tombe (F2405501) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Dérivation de Bray à la Tombe (F2--3202) » (consulté le ).
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