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Avenue de Friedland

L’avenue de Friedland est une voie du 8e arrondissement de Paris.

8e arrt
Avenue de Friedland
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Vue vers l'Arc de Triomphe.
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Situation
Arrondissement 8e
Quartier Champs-Élysées
Début Rue du Faubourg-Saint-Honoré
Rue Washington
Fin Place Charles-de-Gaulle
Morphologie
Longueur 630 m
Largeur 40 m
Historique
Création 1814
DĂ©nomination 1864
Ancien nom Boulevard Beaujon
GĂ©ocodification
Ville de Paris 3876
DGI 3868
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue de Friedland
GĂ©olocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Avenue de Friedland
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Situation et accès

Avenue de Friedland vue depuis l'Arc de Triomphe.

Située dans le prolongement du boulevard Haussmann, elle débute au 178, rue du Faubourg-Saint-Honoré et aux 48 et 51, rue Washington et se termine place Charles-de-Gaulle.

Ce site est desservi par les stations de métro Charles de Gaulle - Étoile et Miromesnil.

Origine du nom

Cette voie a été nommée en commémoration de la bataille de Friedland, victoire remportée par Napoléon Ier face à la Russie le 14 juin 1807.

Historique

Le « boulevard Beaujon », ainsi nommé d'après le financier Nicolas Beaujon qui avait fait construire dans le quartier, au XVIIIe siècle, une luxueuse villa, la folie Beaujon, fut ouvert entre la place de l'Étoile et la rue de Tilsitt en 1814. Il fut prolongé en 1857 jusqu'à la rue du Faubourg-Saint-Honoré et reçut son nom actuel en 1864. L'avenue était alors fort peu urbanisée[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 3 : ancien siège de l'AĂ©ropostale, rĂ©cemment occupĂ© par la Deutsche Bank et actuellement par Sisley.
  • No 12 : la plaque de ce numĂ©ro, sur le mur du jardin de l'hĂ´tel Salomon de Rothschild (voir « rue Berryer ») rappelle la maison qu'HonorĂ© de Balzac habita Ă  cette adresse, dans une ancienne dĂ©pendance de la folie Beaujon. Une statue de Balzac par Falguière fut Ă©rigĂ©e le long de l'avenue en 1902 par la SociĂ©tĂ© des gens de lettres.
  • No 14 : voir le 1, rue Beaujon.
  • No 16 : lĂ©gation et consulat du Paraguay dans les annĂ©es 1920[2].
  • No 22 : Ă  cette adresse s'installa en 1928 l'architecte dĂ©corateur et artiste peintre Louis SĂĽe (1875-1968) qui habitait avant au 124, rue du Faubourg-Saint-HonorĂ©.
  • No 23 : Ă©glise du Corpus Christi, ou du Saint-Sacrement. Construite en 1874 comme dĂ©pendance de l'hĂ´tel Potocki. En 1882, le comte Potocki la loua au marquis San Carlos Von de Montalvo pour les besoins des Espagnols sans ressources de Paris. Le bail fut continuĂ© au nom de la communautĂ© espagnole de Paris. Elle Ă©tait desservie avant 1906 par les prĂŞtres du Très-Saint-Sacrement, congrĂ©gation fondĂ©e en 1856 par le père Eymard et qui avait ici sa maison-mère qui s'Ă©tendait jusqu'au 14, rue Chateaubriand[3] avec lequel la chapelle communiquait par un passage souterrain que la chambre de commerce et d'industrie de Paris a fait condamner. L'Ă©glise est de nouveau desservie par les PrĂŞtres du Saint-Sacrement après la Première Guerre mondiale et toujours au dĂ©but du XXIe siècle, pour les besoins des fidèles du quartier.
  • No 24 : en 1977, Bernard Tapie installa ses bureaux dans cet immeuble, d'abord dans un appartement.
  • No 27 : hĂ´tel Potocki. Construit entre 1878 et 1884 pour le comte FĂ©lix-Nicolas Potocki (1845-1921) par l'architecte Jules Reboul, l'un des plus remarquables exemples conservĂ©s du style inspirĂ© par l'architecture classique française. « De grandioses salles de rĂ©ception, un escalier monumental, des chambres de parade comme au Grand Siècle ! Encore un seuil que je ne franchirai plus pour l'une de ces fĂŞtes qui Ă©taient ce que pouvaient ĂŞtre les fĂŞtes donnĂ©es par ce grand seigneur polonais dont les biens Ă©taient immenses lĂ -bas, de l'autre cĂ´tĂ© de l'Europe[4] […]. » La chambre de commerce et d'industrie de Paris, qui a acquis l'hĂ´tel en 1922 pour y installer ses bureaux, a fait dĂ©truire les communs — qui se trouvaient au 16, rue Chateaubriand et dont le faste Ă©tait cĂ©lèbre — pour construire une nouvelle aile sur la rue Balzac, dans un style proche de celui du bâtiment principal, et amĂ©nager deux salles de rĂ©ception par Jacques-Émile Ruhlmann.
  • No 36 : Pierre Bourdan (1909-1948), ministre de la Jeunesse, des Arts et des Lettres, chargĂ© des services de l'information dans le gouvernement Ramadier du 22 janvier au 22 octobre 1947, installa les bureaux de son ministère Ă  cette adresse. Ces locaux hĂ©bergeaient la Radiodiffusion-tĂ©lĂ©vision française (RTF) jusqu'Ă  son dĂ©mĂ©nagement Ă  la Maison de la Radio en 1963[5].
  • No 39 : cet immeuble a abritĂ© au rez-de-chaussĂ©e, Ă  partir de 1924, la galerie Durand-Ruel, fondĂ©e par Paul Durand-Ruel (1831-1922) et transfĂ©rĂ©e Ă  cette adresse par ses petits-fils. Si la galerie a fermĂ©, le bâtiment continue d'abriter les archives Durand-Ruel, ensemble très vaste de documents sur l'impressionnisme et le postimpressionnisme.
  • Façade de l'Ă©glise du Saint-Sacrement contre l'ancien hĂ´tel Potocki.
    Façade de l'église du Saint-Sacrement contre l'ancien hôtel Potocki.
  • HĂ´tel Potocki (aujourd'hui chambre de commerce et d'industrie de Paris).
    HĂ´tel Potocki (aujourd'hui chambre de commerce et d'industrie de Paris).
  • HĂ´tel NapolĂ©on.
    Hôtel Napoléon.
  • No 44 Ă  l'angle de la place Charles-de-Gaulle.
    No 44 Ă  l'angle de la place Charles-de-Gaulle.

Bâtiments détruits

  • No 1 : Ă  l'emplacement du carrefour oĂą se rencontrent l'avenue de Friedland, le boulevard Haussmann et la rue du Faubourg-Saint-HonorĂ© se trouvait le petit hĂ´tel particulier entre cour et jardin situĂ© 55, rue du Faubourg-du-Roule oĂą le baron Haussmann est nĂ© le 27 mai 1809 et qu'il fit dĂ©molir sans Ă©tat d'âme dans le cadre des transformations de Paris sous le Second Empire qu'il dirigea.
  • No 10 : emplacement de l'entrĂ©e de la folie Beaujon.
  • No 11 : hĂ´tel d'Edmond Porgès (1878-1941), hĂ©ritier de la banque Porgès et Ephrussi de Vienne, et de son Ă©pouse nĂ©e Marie-Mathilde « Macha » Brodsky (1888-1978). Leur hĂ´tel et les collections d'art qu'il renfermait furent saisis comme biens juifs pendant la Seconde Guerre mondiale et mis sous administration provisoire des Domaines de la Seine par arrĂŞtĂ© du 24 juin 1942. Edmond Porgès et sa femme vivaient alors Ă  Londres, avant de s'installer Ă  Monaco.
  • No 18 : Ă  cette adresse[6] vĂ©cut le baron Jacques d'Adelswärd-Fersen (1880-1923), romancier et poète et riche hĂ©ritier, Ă  22 ans, des aciĂ©ries de Longwy-Briey, fondĂ©es par son père. Il donnait dans sa maison de l'avenue Friedland, devant une assistance choisie, des spectacles de tableaux vivants dans le genre antique oĂą des lycĂ©ens recrutĂ©s Ă  la sortie du lycĂ©e Condorcet exhibaient des nuditĂ©s Ă©trangement voilĂ©es tandis qu'on dĂ©clamait des poèmes. AccusĂ© d'avoir organisĂ© des messes noires et infligĂ© des abus sexuels Ă  de jeunes garçons, il fut poursuivi et condamnĂ© Ă  6 mois de prison, 50 francs d'amende et la perte de ses droits civiques pour cinq ans. Pour fuir le scandale, il s'installa en 1903 Ă  Capri. Cette histoire a inspirĂ© le roman de Roger Peyrefitte L'ExilĂ© de Capri (1959). L'hĂ´tel fut ensuite la rĂ©sidence du peintre Maurice Lobre (1862-1951) (en 1910).
  • No 28 : hĂ´tel Beaujon. Maison aux murs roses habitĂ©e d'abord par la courtisane Lola Montez (1821-1861). Le duc Charles II de Brunswick (1804-1873), personnage excentrique surnommĂ© le « prince Million » en raison de ses richesses, rĂ©fugiĂ© Ă  Paris après avoir Ă©tĂ© chassĂ© de ses États par une rĂ©volution en 1830, en fit l'acquisition et le transforma en une forteresse inviolable oĂą il entassa ses trĂ©sors. « Il […] fit transformer [l'hĂ´tel de Lola Montez] en un vrai palais d'opĂ©ra-comique, oĂą il accumula de luxueuses prodigalitĂ©s et des merveilles de mĂ©canique. Outre que les murs Ă©taient “hauts et solides comme des remparts”, cinq portes cochères en fer massif en dĂ©fendaient l'entrĂ©e ; et pour les faire ouvrir, il fallait avoir le mot de passe ou parlementer longuement Ă  travers un guichet grillĂ©, semblable Ă  ceux d'une prison. Aviez-vous l'insigne faveur d'obtenir une audience, un laquais pressait un bouton imperceptible, cachĂ© dans la muraille, et celle-ci s'ouvrait, vous prĂ©sentant un fauteuil capitonnĂ© de satin bleu de ciel. Lorsque vous Ă©tiez assis dans ce fauteuil, on pressait un autre bouton, le panneau tournait sur lui-mĂŞme et vous vous trouviez comme par le coup de baguette d'une fĂ©e, dans l'antichambre de l'appartement oĂą se tenait le duc. Il fallait faire jouer encore un mĂ©canisme pour se trouver dans le rĂ©duit que Son Altesse occupait et oĂą il passait ses jours et ses nuits. Un immense lit carrĂ©, plus large que celui de Louis XIV Ă  Versailles, attirait d'abord le regard du privilĂ©giĂ© admis Ă  contempler les traits de l'idole. Mais ce qui constituait l'originalitĂ© de cette pièce, c'est que sous les Ă©lĂ©gantes tapisseries, sous les moelleux tapis, sous les crĂ©pines d'or, tout Ă©tait en fer. Les murs Ă©taient en fer, le parquet Ă©tait en fer, le plafond Ă©tait en fer. C'Ă©tait, en un mot, une immense cage de fer, dans laquelle le souverain dĂ©chu se plaisait Ă  dĂ©fier les assassins et les voleurs, grâce Ă  des trucs vĂ©ritablement fĂ©Ă©riques[7]. » Le duc de Brunswick quitta la France après la guerre de 1870 et finit ses jours Ă  Genève. En 1874, la ville de Genève, hĂ©ritière du duc de Brunswick, vendit l'hĂ´tel du boulevard Beaujon au duc de TrĂ©vise. L'hĂ´tel a excitĂ© les imaginations d'Arthur de Gobineau (Les PlĂ©iades, 1874) et d'ÉlĂ©mir Bourges (Le CrĂ©puscule des Dieux, 1884). L'inventaire de la succession du duc de Brunswick indique exactement l'emplacement de l'hĂ´tel du duc Ă  l'angle du 3 rue Beaujon et du 18 avenue de Friedland, avec un jardin et donnant donc sur la place Georges-Guillaumin (et non pas au 28).
  • No 33 (angle de la rue Chateaubriand) : emplacement du petit château Ă  trois tours qu'Arsène Houssaye s'Ă©tait fait construire. Après la mort de sa femme, il le loua 20 000 francs par an Ă  Lord Henry Seymour (1805-1859). Le château fut dĂ©truit par le percement du boulevard Beaujon en 1857. Il s'Ă©levait lui-mĂŞme Ă  un emplacement occupĂ© auparavant par deux petits hĂ´tels d'architecture gothique et chinoise, construits pour le comte de Lamscone.
  • No 38 : hĂ´tel de la comtesse de Puyfontaine (en 1910).
  • Nos 37-39 : emplacement du jardin avec fontaines, bosquets, grottes et treilles du petit château d'Arsène Houssaye, oĂą il fit ultĂ©rieurement bâtir un hĂ´tel de style mauresque (no 37) et un autre de style Renaissance (no 39). Dans les vignes du jardin, on cĂ©lĂ©brait des bacchanales restĂ©es cĂ©lèbres :
    • no 37 : hĂ´tel de style mauresque construit pour Arsène Houssaye le long du boulevard Beaujon au moment du percement de celui-ci et louĂ© ensuite Ă  la marquise de Caux, puis Ă  M. H. Ehrmann (en 1910) ;
    • no 39 : hĂ´tel de style Renaissance, ornĂ© en façade de mĂ©daillons d'Auguste ClĂ©singer, construit pour Arsène Houssaye le long du boulevard Beaujon au moment du percement de celui-ci. L'homme de lettres y vĂ©cut et y mourut en 1896. Il donna dans cet hĂ´tel des redoutes mĂ©morables. « C'est lĂ , Ă©crit AndrĂ© de Fouquières, que se donnèrent tant de redoutes cĂ©lèbres dont l'une fut, dit-on, l'occasion d'une première rencontre entre Mme de Loynes et l'austère Jules LemaĂ®tre. […] Sur le palier de l'Ă©tage, […] [se trouvait] la chaise Ă  porteurs oĂą, au cours des folles redoutes de jadis, venaient se cacher pour intriguer avec leurs cavaliers, les invitĂ©es d'Arsène Houssaye, Ferdinand Bac m'a beaucoup parlĂ© des fastes de cette demeure, du faux RaphaĂ«l dont l'excellent Arsène Ă©tait si fier et pour l'achat duquel, lui toujours Ă  court d'argent du fait de ses constantes gĂ©nĂ©rositĂ©s, avait consenti de gros sacrifices[8]. » La maison fut ensuite habitĂ©e par le fils d'Arsène Houssaye, l'historien Henry Houssaye (1848-1911), qui la quitta pour aller s'installer au 50, avenue Victor-Hugo, puis par M. A. David (en 1910).
  • No 42 : hĂ´tel de la baronne James de Rothschild (en 1910)[9].
  • No 43 : emplacement de l'Ă©lĂ©gant hĂ´tel de la comĂ©dienne Jeanne Darlaud (1863-1914), sociĂ©taire de la ComĂ©die-Française en 1899[9], puis du baron Robert de Rothschild (en 1910).
  • L'industriel Charles Xavier Thomas de Colmar (1785-1870) fit construire une belle maison boulevard Beaujon, Ă  l'emplacement de l'ancien jardin Beaujon, vers le milieu des annĂ©es 1860 par l'architecte Alfred Feydeau. Il commanda des dĂ©corations (panneaux et plafond peints) pour sa salle Ă  manger, de style Louis XIV, Ă  Jean-François Millet et, peut-ĂŞtre, Ă  Gustave Courbet.

Habitants célèbres

  • Nicolas Changarnier (1793-1877), gĂ©nĂ©ral et homme politique.
  • Marietta Ricotti, danseuse de l'OpĂ©ra de Paris (no 1)[10].
  • Louis SĂĽe (1875-1968), architecte dĂ©corateur, artiste peintre au no 22 en 1928.
  • Jules Supervielle (1884-1960), poète et Ă©crivain franco-uruguayen.
  • Georges Tourreil (1894-1960), acteur français est mort au no 4.

Notes, sources et références

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  1. Le 15 février 1861, Alfred-Auguste Cuvillier-Fleury écrit au duc d'Aumale : « J'ai vu Changarnier il y a peu de jours. Il habite, boulevard Beaujon, la seule maison qui y soit encore bâtie. L'ayant cherché l'autre jour et ne connaissant pas sa nouvelle demeure, après avoir erré en haut de la rue de Courcelles, j'avise un cantonnier : “Le boulevard Beaujon ? lui dis-je. — Vous voulez voir le général Changarnier ? — Comment le savez-vous ? — Parbleu ! Il n'y a que lui qui habite ce boulevard.” »
  2. « Legaciones y Oficinas de Pasaportes », La Semaine à Paris, 21 novembre 1924, p. IV, sur Gallica.
  3. FĂ©lix de Rochegude, op. cit., p. 96.
  4. Becq de Fouquières, op. cit., p. 36.
  5. Collectif et Institut Charles de Gaulle, De Gaulle et les médias : Colloque organisé par l'Institut Charles de Gaulle les 19, 20 et 21 novembre 1992, (Plon) réédition numérique FeniXX, (ISBN 978-2-259-28092-1, lire en ligne)
  6. Selon André Becq de Fouquières (op. cit., p. 35), il s'agissait du no 22, qui correspond à un immeuble d'appartements.
  7. Docteur Cabanès, Dans les coulisses de l'Histoire, Paris, Albin Michel, sd., p. 316-317.
  8. André Becq de Fouquières, Mon Paris et ses parisiens, Paris, Pierre Horay, 1953, p. 36-37.
  9. Becq de Fouquières, op. cit., p. 38.
  10. Becq de Fouquières, op. cit., p. 34-35. Voir également le 19, rue du Cirque.

Bibliographie

  • AndrĂ© Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens, Paris, Pierre Horay, 1953, vol. 1Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.
  • FĂ©lix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.

Articles connexes

Liens externes

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