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Athamanie

L’Athamanie est une rĂ©gion de GrĂšce antique, dans l'Épire mĂ©ridionale, sur le versant nord du Pinde, aux confins de l'Acarnanie. Ses habitants sont appelĂ©s Athamanians ou Athamanes (grec moderne : áŒˆÎžÎ±ÎŒÎŹÎœÎ”Ï‚).

The Fury of Athamas est un groupe en marbre représentant le meurtre de Léarque par son pÚre Athamas rendu fou par la déesse Héra. Il fut réalisé entre 1790 et 1794 par le sculpteur britannique John Flaxman. Elle est actuellement conservé à la Ickworth Hous et fait partie des collections du National Trust for Places of Historic Interest or Natural Beauty.
L'Athamanie, une marge thessalo-Ă©pirote.

Origines

Le nom viendrait du hĂ©ros de la mythologie grecque Athamas (en grec ancien áŒˆÎžÎŹÎŒÎ±Ï‚ / AthĂĄmas), fils d'Éole, roi de BĂ©otie, Ă©poux d'Ino. Athamas et Ino auraient Ă©tĂ© chargĂ©s par HermĂšs de protĂ©ger Dionysos pour le soustraire Ă  la jalousie d'HĂ©ra, mais celle-ci les retrouve et les frappe de folie. Prenant son fils LĂ©arque pour un cerf, Athamas le pourchasse et le tue. Contraint Ă  l'exil serait allĂ© demander conseil Ă  l'oracle de Delphes qui lui aurait conseillĂ© de s'installer lĂ  oĂč des bĂȘtes sauvages l'inviteraient Ă  leur repas. En Thessalie, il aurait croisĂ© des loups qui dĂ©voraient un mouton et qui s'enfuient Ă  son approche[1]. Il aurait alors fondĂ© la citĂ© d'Alos, devenant le roi de la contrĂ©e alentour qui prit son nom l'Athamantie[2]. Le roi des Athamanes, Amynandros, utilisa, en 203 av. J.C., cette origine lĂ©gendaire dans un lettre Ă  la citĂ© ionienne de TĂ©os afin d'affirmer la grĂ©citĂ© de son peuple qui Ă©tait alors en dĂ©bat dans le monde grec[3].

L'Athamanie et ses alliances militaires au IVe siĂšcle av. J.-C.

RestĂ© largement absent des sources littĂ©raires et Ă©pigraphiques, ce n'est qu'au IVe siĂšcle av. J.-C. que le peuple montagnard des Athamanes sort de son anonymat. Bien que leur rĂŽle soit secondaire et que leurs apparitions dans les sources littĂ©raires soient anecdotiques, ils sont citĂ©s Ă  plusieurs reprises dans le rĂ©cit historique de Diodore de Sicile. Par trois fois l’auteur les place dans une Ă©numĂ©ration de peuples appartenant Ă  la mĂȘme aire gĂ©ographique et intĂ©grant une nouvelle alliance militaire. Ces quelques passages prĂ©sentent l’activitĂ© diplomatique et militaire de ce peuple entre 395 et 323 et prouve qu'il n'Ă©tait alors pas dĂ©connectĂ© du reste du monde grec.

Diodore Ă©crit dans un premier temps qu’en 395, durant la guerre BĂ©otique, qui prĂ©cĂšde la guerre de Corinthe, les Athamanes et leur voisins Énianes quittent l’alliance de Sparte pour rejoindre le camp du BĂ©otien IsmĂ©nias[4]. En 375, l'expĂ©dition victorieuse du StratĂšge AthĂ©nien ThimotĂ©e Ă  Corcyre fait passer les Athamanes (et d'autres peuples Ă©pirotes) dans le camp des AthĂ©niens[5]. Puis, en 355, au cours de la troisiĂšme guerre sacrĂ©e, qui voit l’intervention de Philippe II de MacĂ©doine dans les affaires des Grecs, les Athamanes rejoignent (avec les pĂ©riĂšques de la Thessalie : les Énianes, la Doride, la Dolopie, l'AchaĂŻe Pthiotis et la MagnĂ©sie) l’alliance de ThĂšbes contre celle des Phocidiens, d’AthĂšnes et de Sparte[6]. Enfin, on les retrouve une derniĂšre fois lors de la guerre Lamiaque qui oppose le rĂ©gent macĂ©donien Antipatros Ă  une partie de la pĂ©ninsule grecque rĂ©voltĂ©e, au lendemain du dĂ©cĂšs d’Alexandre en 323[7]. Les Athamanes sont de nouveau citĂ©s au cĂŽtĂ© des Enianes et des Dolopes, s’alliant cette fois avec AthĂšnes et les Étoliens contre les MacĂ©doniens.

Aucun de ces extraits ne s’intĂ©resse Ă  l’histoire des Athamanes, ils ne font que citer l’existence de ces derniers. Cependant ils nous donnent Ă  penser que c'est probablement vers le dĂ©but du IVe siĂšcle que les populations pastorales perchĂ©es sur les hauteurs situĂ©es entre le territoire des Molosses et la plaine thessalienne s'organisĂšrent en koinon afin de pouvoir mieux s'affirmer face aux enjeux gĂ©opolitiques de la fin de l'Ă©poque classique au dĂ©but de l'Ă©poque hellĂ©nistique.

L'Athamanie et le royaume des Eacides (295-232)

Pyrrhos 1er est un roi d'Epire de la famille des Eacides et un parent éloigné d'Alexandre III le Grand. Grand conquérant, il parvient à se faire céder de nombreux territoires, parmi lesquels l'Athamanie, par le roi antipatride, Alexandre V.

La disparition des Athamanes dans les sources Ă  partir de 325 est probablement due Ă  l'intĂ©gration de la rĂ©gion qu'ils occupent au territoire de la grande Épire du roi Ă©acide Pyrrhos 1er Ă  partir de 295.

Il est probable en effet, Ă©tant donnĂ© son emplacement gĂ©ographique, son peuplement Ă©pirote[8] et son intĂ©rĂȘt gĂ©ostratĂ©gique[9] que la rĂ©gion fit partie des territoires Ă©pirotes du massif du Pinde cĂ©dĂ©s par Alexandre V de MacĂ©doine Ă  Pyrrhos Ier en 295[10]. Mais cette date sert surtout de convention puisque aucune source ne nous rapporte l’adhĂ©sion de l’Athamanie au royaume de l’Éacide. D’aprĂšs Pierre LĂ©vĂȘque, « il faut croire que la liste des acquisitions de Pyrrhos sur la MacĂ©doine donnĂ©e par Plutarque[11] n’est pas exhaustive »[12] car, si elle mentionne les rĂ©gions frontaliĂšres de l’Athamanie au nord et au sud, elle ne cite jamais l’espace en lui-mĂȘme. L’absence de documentation littĂ©raire ou Ă©pigraphique nous empĂȘche de bien connaitre la place de l’Athamanie dans le royaume Ă©pirote Ă  partir de cette date ni mĂȘme de savoir quel fut l’impact pour le territoire et la population athamane de son intĂ©gration au royaume des Éacides. Il nous est seulement possible d’imaginer que l’annexion de cet espace montagneux avait dĂ» permettre Ă  Pyrrhos de consolider la frontiĂšre de son royaume avec la Thessalie tout en lui permettant, au besoin, d’avoir accĂšs Ă  une route rapide bien que dangereuse entre Ambracie, dont il avait fait sa capitale, et la plaine thessalienne. Ce contrĂŽle de voie de communication devait ĂȘtre alors important pour le Molosse. Cela lui permettait en effet de devenir le seul maĂźtre des passages terrestres entre la GrĂšce continentale et la mer Ionienne Ă©tant donnĂ© que la route reliant la MacĂ©doine Ă  l’Épire, dans la rĂ©gion situĂ©e entre le nord de l’Athamanie et le sud de la Tymphaia, Ă©tait tombĂ©e la mĂȘme annĂ©e sous son contrĂŽle. Cependant Ă  part ces quelques suppositions sur l’intĂ©rĂȘt logistique qu’aurait pu reprĂ©senter la domination de l’espace athamane par les rois Ă©acides il n’est pas possible d’aller plus avant sur le terrain du sort rĂ©servĂ© Ă  l’Athamanie entre 295, annĂ©e de la possible annexion par Pyrrhos, et 232, date de la chute du pouvoir Ă©acide en Épire.

Le royaume athamane, entre la Macédoine de Philippe V et Rome dans le tournant du IIe siÚcle av. J.-C.

L’Athamanie connaĂźt Ă  la fin du troisiĂšme siĂšcle un vĂ©ritable Ăąge d'or sous l’impulsion de l'ambitieux roi Amynandros et de son Philos Philippe de MĂ©galopolis.

Largement absente des sources littĂ©raires qui traitent du premier siĂšcle de l'Ă©poque hellĂ©nistique, c'est sous la forme d’une royautĂ© que l'Athamanie renaĂźt en 221 sous la plume de Polybe[13]. La couronne athamane est alors dĂ©jĂ  bien implantĂ©e dans la rĂ©gion et a tissĂ© des liens diplomatiques forts avec ses voisins. Polybe prĂ©sente le roi Amynas d'Athamanie[14] comme un parent de SkerdilaĂŻdas d'Illyrie, le rĂ©gent du royaume ArdĂ©iens de Pinnes. Toujours d'aprĂšs l'historien grec c'est lui qui devait organiser la rencontre de Naupacte qui devait voir s'allier (pour bien peu de temps) les stratĂšges de la confĂ©dĂ©ration Ă©tolienne et le royaume d'illyrie. C'est tout ce qui nous est parvenu de ce personnage mais on voit, de par sa politique d'alliance, que le jeune monarchie athamane a trĂšs vite su crĂ©er son rĂ©seau diplomatique en s'accordant avec les puissances Ă©mergentes de GrĂšce Occidentale.

D'aprĂšs les rares sources Ă©pigraphiques dont disposent les historiens concernant la monarchie athamane, le rĂšgne d'Amynas aurait Ă©tĂ© suivi par celui d'un roi du nom de ThĂ©odoros. Une datation du commencement de son rĂšgne ne peut ĂȘtre Ă©tablie avec certitude. Il n’apparaĂźt que dans deux inscriptions. La premiĂšre est une lettre Ă  la citĂ© ionienne de TĂ©os, reconnaissant l'Asilya et l'Aphorologesia du sanctuaire de Dionysos, la seconde est une liste de ThĂ©orodoques de Delphes[15]. Peut-ĂȘtre faut-il aussi voir en lui le fondateur de la citĂ© de Theudoria mentionnĂ©e par Tite-Live[16]. Son absence des sources littĂ©raires montre que mĂȘme durant son rĂšgne, dont on ne sait rien par ailleurs, c'est probablement Amynandros qui fut le garant de la politique internationale. Son nom est associĂ© Ă  celui de ThĂ©odoros sur les deux documents Ă©pigraphiques. Bien qu'il ne soit pas dĂ©signer par le titre royal, Amynandros est le seul considĂ©rĂ© comme roi par la documentation littĂ©raire.

À partir de la premiĂšre guerre de MacĂ©doine, la route contrĂŽlĂ©e par les Athamanes, qui relie le golfe d'Ambracie Ă  la plaine thessalienne, devient un axe circulatoire majeur des conflits en GrĂšce centrale[17]. Conscient de la situation gĂ©ostratĂ©gique de son royaume et des risques que celle-ci peut reprĂ©senter, le roitelet Amynandros parvient, grĂące Ă  une habile politique Ă©trangĂšre, Ă  devenir l'interlocuteur des puissances de son Ă©poque. En profitant d'alliances de circonstance avec Philippe V de MacĂ©doine, les Etoliens, les Romains ou Antiochos III, il parvient Ă  Ă©tendre le territoire de son royaume aux dĂ©pens de tous ses voisins. Principale voie d’accĂšs terrestre entre les façades occidentale et orientale de la GrĂšce, l'Athamanie se retrouve placĂ© au cƓur des enjeux gĂ©opolitiques de son temps. Cette nouvelle situation lui permet un Ăąge d’or Ă©phĂ©mĂšre, entre 221 et 189.

Le golfe de Corinthe dans l'antiquité

Alors qu'il n'est mĂȘme pas encore roi, la vente d'un droit de passage Ă  Philippe V permet Ă  Amynandros d'acquĂ©rir l'Ăźle de Zakynthos[18]. La richesse de l'Ăźle Ă©tait bien connue, d'aprĂšs ce que rapportent divers auteurs[19]. La possession de l'Ăźle constitua probablement un revenu important pour la monarchie athamane qui justifiait les dĂ©penses dues Ă  son occupation par des mercenaires Ă  la solde du roi[20]. De plus elle permettait Ă  ses alliĂ©s Ă©toliens, commandant l'Ăźle voisine de KĂ©phalĂ©nia, de contrĂŽler l'entrĂ©e dans le golfe de Corinthe.

Entre 209 et 205, Amynandros, dans une apparente politique de neutralitĂ©, participe aux confĂ©rences de Phalara, d'Aiginion et de PhoinikĂ©[21]. Il faisait alors partie des ambassadeurs qui, venus de tout le monde grec[22] venaient dĂ©fendre la cause de la paix. C'est certainement au cours de la confĂ©rence de PhoinikĂ© qu'il rencontra le lĂ©gat romain Sempronius Taditanus qui devait, cinq annĂ©es plus tard, ĂȘtre envoyĂ© comme ambassadeur en Athamanie pour convaincre le roi de soutenir Rome si un Ă©ventuel conflit devait Ă©clater entre la rĂ©publique romaine et le royaume de Philippe V de MacĂ©doine[23]. Durant cette pĂ©riode, des interventions auprĂšs du roi de MacĂ©doine en faveur des Étoliens permirent aux Athamanes de se voir octroyer un psĂ©phos (suffrage) Ă  Delphes[24]. Comme le rappelle François LefĂšvre, la confĂ©dĂ©ration Étolienne qui contrĂŽlait le sanctuaire depuis le passage de Brennos en 279 av. J.-C. pouvait se permettre d'en distribuer Ă  ses alliĂ©s[25].

A une date incertaine autour de 205 av. J.-C., Amynandros Ă©pouse Apama de MĂ©galopolis[26]. Elle est la fille d'un certain Alexandre, macĂ©donien en exil Ă  MĂ©galopolis. Celui-ci revendiquait une parentĂ© avec les Argeades. Cette parentĂ©, bien que critiquĂ©e par Tite-Live et Appien, n'Ă©tait pourtant pas inenvisageable pour certains contemporains[27]. Ce mariage peut servir Ă  Amynandros Ă  justifier sa place dans la diplomatie du monde grec. À cette Ă©poque, Philippe de MĂ©galopolis, le frĂšre d'Apama, devient gouverneur de l'Ăźle de Zakynthos pour le compte d'Amynandros.

Le rapprochement entre Rome et Amynandros, marquĂ© par l'ambassade en Athamanie de l'an 200, montre que la diplomatie romaine dans le monde grec mutent aprĂšs la paix de PhoinikĂ©. Rome ne s’attache plus seulement aux amitiĂ©s qu’elle avait entretenues avec l’Étolie ou Pergame par le passĂ©. La prĂ©sence de la cour d'Amynandros et d’AthĂšnes sur l’itinĂ©raire de l’ambassade romaine de Sempronius Taditanus montrent au contraire que Rome dĂ©veloppe son influence et son systĂšme d’alliances, bien qu'elle se heurte d’abord au souvenir nĂ©gatif qu’elle avait laissĂ©e dans les mĂ©moires des Grecs aprĂšs la premiĂšre guerre de MacĂ©doine[28]. Amynandros parvient Ă  ramener dans l'alliance de Rome les Étoliens, qui s'Ă©taient sentis abandonnĂ©s par elle durant la premiĂšre guerre de MacĂ©doine[29]. De plus ce partenariat permet au romains de profiter de la route d'Ambracie en 198 av. J.-C. pour se ravitailler dans le golfe[30]. Bien qu'elles furent complĂštement passĂ©es sous silence dans l’Ɠuvre de Plutarque[31], les relations entre flamininus et Amynandros font du roi des Athamanes un interlocuteur indispensable de la diplomatie en GrĂšce durant la deuxiĂšme guerre de MacĂ©doine. C'est d'ailleurs lui qui le premier est invitĂ© Ă  parler durant la confĂ©rence de paix de TempĂ©e en 197 av. J.-C. L'apogĂ©e de ces relations conduisent mĂȘme le roi des Athamanes Ă  Rome en 198 av. J.-C. ce qui fit de lui le premier roi Ă  entrer dans les murs de la ville depuis la chute de Tarquin le Superbe[32]. L'alliance avec Rome permit Ă  Amynandros de conserver tous les territoires qu'il avait pris sur Philippe V durant la guerre. Gomphoi et son synƓcisme comme une partie de la vallĂ©e du Sperchios intĂ©grĂšrent son royaume[33].

La guerre antiochique rompt pour un temps les bonnes relations entre le roi d'Athamanie et Rome. Convaincu par le parti anti-macĂ©donien de la confĂ©dĂ©ration Ă©tolienne et par son philos, Philippe de MĂ©galopolis, Amynandros embrasse le parti d'Antiochos III en 192[34]. La guerre tourne court pour le roi des Athamanes. Bien qu'il arrivere vite Ă  soumettre l'ouest de la Thessalie et une partie de la PerrhĂšbie, il est chassĂ© de son royaume par Philippe V[35]. ForcĂ©, pendant deux ans, de se rĂ©fugier Ă  Ambracie, Amynandros ne reconquiert son royaume qu'avec l'aide des Étoliens en 189[36].

Retournant dans l'alliance de Rome, Amynandros est l'un des principaux artisans de la reddition d'Ambracie, ville importante de la confĂ©dĂ©ration Ă©tolienne. Seul alliĂ© de Rome en qui les citoyens de la ville aient confiance, il est autorisĂ© par consul romain Marcus Fulvius Nobilior Ă  entrer dans la ville. Ses qualitĂ©s de nĂ©gociateur lui permettent de mettre fin au long siĂšge de la ville. Les Ambrakiotes finissent par la livrer aux Romains[37]. Cet Ă©vĂ©nement marque la fin de la guerre antiochique en GrĂšce. AprĂšs la reddition d'Ambracie Amynandros d’Athamanie disparaĂźt des sources autant littĂ©raires qu’épigraphiques. Son rĂšgne aura Ă©tĂ© marquĂ© par une pĂ©riode faste pour l'Athamanie, laquelle prit fin dĂšs la disparition de ce roi.

Références

  1. Apollodore, BibliothĂšque, I, 9, 1-2.
  2. Anne-Claire Soussan, La figure d'Athamas dans la mythologie gréco-latine, thÚse sous la direction de Pierre Chuvin, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, 2006.
  3. Charles Welles, royal Correspondence in the Hellenistic period, a study in greek epigraphy, « L’ERMA » di Bretschneider, Rome, 1966, p. 154.
  4. Diodore de Sicile. BibliothĂšque historique, XIV, 82, 7.
  5. Cornelius Nepos, Vie de Timothée, II.
  6. Diodore de Sicile. BibliothĂšque historique, XVI, 29, 1.
  7. Diodore de Sicile. BibliothĂšque historique, XVIII, 11, 1.
  8. Strabon, VII, 7, 8. Le GĂ©ographe les cite comme l’un des onze peuples d’Épire.
  9. Il contrĂŽle la principale voie d’accĂšs terrestre entre la mer Ionienne et la plaine thessalienne. De plus, son relief escarpĂ© forme une frontiĂšre naturelle entre l’Épire et le Thessalie.
  10. C’est en tout cas ce que proposent Pierre LĂ©vĂȘque et Pierre Cabanes. Pierre LĂ©vĂȘque, Pyrrhos, BibliothĂšque de l’École française d’AthĂšnes et de Rome, fasc., Paris, E de Boccard, 1957, p. 194-195 ; Pierre Cabanes, l’Épire de la mort de Pyrrhos Ă  la conquĂȘte romaine, 272-232, Annales littĂ©raire de l’universitĂ© de Besançon, Paris, 1976, p. 133.
  11. Plutarque, Pyrrhos, 6, 4.
  12. Pierre LĂ©vĂȘque, Pyrrhos, BibliothĂšque de l’École française d’AthĂšnes et de Rome, fasc., Paris, E de Boccard, 1957, p. 194-195
  13. Polybe, IV, 16.
  14. M.-F. Baslez, La Monarchie Athamane de la fin du IIIe siĂšcle au dĂ©but du IIe siĂšcle, in, Pierre Cabanes, L'Illyrie mĂ©ridionale et l’Épire dans l'AntiquitĂ© : actes du colloque international de Clermont-Ferrand, 22-25 oct. 1984, Éditions Adosa, Clermont-Ferrand, 1987, p. 167 ; P. Cabanes, l’Épire de la mort de Pyrrhos Ă  la conquĂȘte romaine, 272-232, Annales littĂ©raire de l’universitĂ© de Besançon, Paris, 1976, p. 201 ; G. Macurdy, « Hektor in Boeotia », in The Classical Quarterly, Vol. 20, N° 3/4., 1926, p. 180 ; S. I. Oost, « Amynander, Athamania and Rome », in Classical Philology, Vol. 52, n°1, The University of Chicago press, 1957, p. 3 ; C. Welles, royal Correspondence in the Hellenistic period, a study in greek epigraphy, « L’ERMA » di Bretschneider, Rome, 1966, p. 154. D. Braund, « Three Hellenistic Personages: Amynander, Prusias II, Daphidas », in The Classical Quarterly, Vol. 32, No. 2 (1982), p. 350 ; F. StĂ€helin, « Theodoros, 11 », in Paulys RealencyclopĂ€die der Classischen Altertumswissenschaft, Alfred DruckenmĂŒller verlag in Stuttgart, 1934, col. 1807. F. W. Walbank, A historical Commentary on Polybius, Vol. 1, Oxford at the clarendon press, 1957, p. 463-464. De G. Macurdy Ă  Wells en passant par P. Cabanes, S. I. Oost et M.-F. Baslez nombreux sont ceux qui ne font aucune diffĂ©rence entre Amynas et Amynandros. F. StĂ€helin, F. W. Walbank et D. Braunde, qui toutefois n’écartent pas complĂštement la thĂ©orie, Ă©mettent la possibilitĂ© qu’il s’agisse de deux personnages distincts tout en Ă©voquant une probable filiation. À notre sens il s'agit bien de deux rois ayant vĂ©cu Ă  deux pĂ©riodes diffĂ©rentes. Puisque si leur nom sont bien similaires il ne peut s'agir d'un diminutif comme le pensait G. Macurdy puisque la pseudo-abrĂ©viation « Amynas » n'est utilisĂ©e que chez Polybe Ă  une occasion en 221 alors qu’Amynandros garde son nom dans sa forme longue tout au long du rĂ©cit de l’historien entre 200 et 189. De plus ni Tite-Live ni Appien, ni aucun autre antique ayant Ă©voquĂ© le roi de l’ñge d’or athamane ne l’appellent autrement qu’Amynandros pour les Grecs et Amynander pour les Latins.
  15. C. B. Wells, Royal corespondance in the hellenistic period, a study in greek epigraphy, “L’ERMA” di BRETSCHNEIDER, Rome, 1966, p152-156 et IG, IV, 617. A. Plassart, Inscriptions de Delphes, la liste des ThĂ©orodoques, BCH, 45, 1921, p. 1-85.
  16. Tite-Live, XXXVIII, 1-1.
  17. Les sources littéraires renseignent sur plusieurs emprunts de ce passage par différentes armées entre la premiÚre guerre et la troisiÚme guerre de Macédoine. Pour n'en citer que quelques-uns : Philippe V de Macédoine l'emprunte en 206 pour se rendre en Etolie (Tite-Live, XXXVI, 31), Les Romains l'empruntent pour se ravitailler dans le golfe d'Ambracie en 198 (Tite-Live XXXII, 1 et 14). La route Ambracie est encore empruntée par César en 48 (Césare, Commentaires de la guerre civile, III,78, 1-5 ; 80, 1-4).
  18. Tite-Live, XXXVI, 31.
  19. Homer, l’OdyssĂ©e, IX, 24 : « la verdoyante Zakynthos » ; Strabon. X, 2, 18 : « elle abonde de produits agricoles ». AthĂ©nĂ©e de Naucratis, les Deipnosophistes, XII, 35 : « [les Zakynthiens] des bons Ă  rien du point de vue militaire, car ils vivaient somptueusement, pourris par la richesse ». De plus, de nombreux textes nous renseignent sur les ressources dont l’üle abonde comme HĂ©rodote, IV, 195, 2, qui Ă©crit sur la production de poix sur l’üle, matĂ©riau trĂšs utilisĂ© dans l’AntiquitĂ©. SĂ©bastien Thiry, « Les Ăźles Ioniennes et le continent voisin aux IIIe-IIe siĂšcles av. J.-C. », in Pierre Cabanes, L’Illyrie mĂ©ridionale et l’Épire dans l’AntiquitĂ©, Tome 4, De Boccard, Paris, 2004, p. 229.
  20. D'abord contrÎlé par Philippe de Mégalopolis, le beau-frÚre d'Amynandros, l'ßle passe ensuite sous la gouvernance du Sicilien HiéroklÚs d'Agrigente en 192.
  21. Tite-Live, XXVII, 30 ; XXIX, 12.
  22. D'Epire, d'Acarnanie, de Chios, d'Égypte, d'Athùnes, de Rhodes et de Mitylùne.
  23. Polybe, XVI, 27.
  24. SIG, 553 ; FD 3.3.221.
  25. Un KĂ©phalĂ©niens ayant, en 205, dĂ©jĂ  intĂ©grĂ© le synĂ©drion. F. LefĂȘvre, L'amphictionie pylĂ©o-delphique, Histoire et institutions, De Boccard, Paris, 1998, p. 118.
  26. Appien, XI, Syr., 3, 13 ; Tite-Live, XXXV, 47.
  27. Marie-Françoise Baslez, La Monarchie Athamane.1987, p. 172 ; Christian Settipani, les prĂ©tentions gĂ©nĂ©alogiques Ă  AthĂšnes sous l’empire romain, thĂšse de doctorat en histoire, sous la direction de A. BĂ©renger, universitĂ© de Lorraine, 2013, p. 632-634. IG, XI, 4, 750. Comme le montre le dĂ©cret dĂ©lien en l'honneur du pĂšre d'Apama, ses relations avec la citĂ© de MĂ©galopolis et la foi qui lui est accordĂ©e par Antiochos III on peut penser que cette parentĂ© entre Alexandre de MĂ©galopolis et les ArgĂ©ades n'Ă©tait pas inenvisageable pour beaucoup de ses contemporains.
  28. E. Will, Histoire politique du monde hellĂ©nistique, FacultĂ© des lettres et des sciences humaines de l’universitĂ© de Nancy, 1967 p.132.
  29. Tite-Live, XXXI, 41-42.
  30. Tite-Live, XXXII, 14.
  31. Amynandros n'est pas du tout cité dans la vie de Flamininus.
  32. Polybe, XVIII, 10 ; Tite-Live, XXXII, 36.
  33. Strabon, IX, 4, 10-11 ; Tite-Live, XXXII, 13-14 ; XXXIII, 34.
  34. Tite-Live, XXXVI, 6-7 ; Appien, XI, Syr.,13.
  35. Tite-Live, XXXVI, 14 ; Appien, XI, Syr., 17 ; Zonaras, 9, 19.
  36. Polybe, XXI, 25-26 ; Tite-Live, XXXVIII, 1-2
  37. Polybe, XXI, 29-30 ; Tite-Live, XXXVIII, 9.
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