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Arnage

Arnage est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Sarthe en rĂ©gion Pays de la Loire, peuplĂ©e de 5 520 habitants[Note 1].

Arnage
Arnage
La gare.
Blason de Arnage
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Sarthe
Arrondissement Le Mans
Intercommunalité Le Mans Métropole
Maire
Mandat
Ève Sans
2020-2026
Code postal 72230
Code commune 72008
DĂ©mographie
Gentilé Arnageois
Population
municipale
5 520 hab. (2020 en augmentation de 8 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 513 hab./km2
Population
agglomération
217 299 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 55â€Č 34″ nord, 0° 11â€Č 16″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 56 m
Superficie 10,76 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Le Mans
(banlieue)
Aire d'attraction Le Mans
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Mans-6
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Arnage
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Arnage
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Arnage
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Arnage
Liens
Site web arnage.fr

    La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine.

    GĂ©ographie

    Située à la sortie du Mans, en direction d'Angers, la ville d'Arnage est au carrefour d'une voie navigable, la Sarthe, d'une ancienne route nationale, la RN 23 déclassée en RD 323, de la ligne ferroviaire Caen-Le Mans-Tours, à proximité de l'aéroport Le Mans-Arnage, et des autoroutes Paris-Nantes, Paris-Rennes et Alençon-Le Mans-Tours.

    Le TGV Atlantique met Arnage Ă  une heure de Paris.

    La ville est desservie par le service de transport de la SETRAM par les lignes de bus 13 et 21.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Arnage
    Allonnes Le Mans
    Spay Arnage Mulsanne
    Moncé-en-Belin

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 676 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, mise en service en 1944[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă  12 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  12,5 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Arnage est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [13] - [14] - [15]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine du Mans, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 20 communes[16] et 217 299 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (52,1 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (52,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (32,1 %), zones urbanisĂ©es (24,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (12 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10,4 %), terres arables (9,6 %), forĂȘts (8,4 %), eaux continentales[Note 8] (2,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,6 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    La petite histoire dit que bien longtemps avant la création officielle de la commune, les villageois avaient décidé de se débarrasser d'une méchante sorciÚre en la jetant dans la Sarthe. Mais à l'aide de ses pouvoirs de sorciÚre, elle sut refaire surface et les villageois effrayés se sont écriés « A' r'nage ! »[23]. Si l'histoire n'est pas avérée, elle est cependant d'une grande poésie. Un trÚs grand carnaval dit « de la sorciÚre » perpétue aujourd'hui cette légende.

    En réalité et de façon moins poétique, le nom d'Arnage vient du latin arena qui signifie « champ de sable ». Il est à noter que le sol de la commune est trÚs sableux.

    Le gentilé est Arnageois.

    Histoire

    Arnage est crĂ©Ă©e en 1853 — dĂ©cret du 4 juin 1853 — par le dĂ©membrement des communes de MoncĂ©-en-Belin, Pont-Lieue et Spay. Plus de 280 habitants de MoncĂ©, 230 de Pont-Lieue et 300 de Spay deviennent Arnageois.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1945 avril 1950 Marcel BriĂšre
    avril 1950 mars 1965 RĂ©mi Girard
    mars 1965 janvier 1966 Jules Camus
    mars 1966 mars 1983 Maurice Le Mat
    mars 1983 mars 2001 Guy Gautier PS
    mars 2001[24] mars 2014 AndrĂ© Langevin PS EmployĂ© d'assurances, conseiller gĂ©nĂ©ral du canton du Mans-Sud-Ouest (1994 → 2015)
    mars 2014[25] novembre 2020 Thierry Cozic PS AttachĂ© territorial, 8e vice-prĂ©sident de la communautĂ© urbaine Le Mans MĂ©tropole (2014 → 2020), sĂ©nateur depuis 2020
    novembre 2020[26] En cours Ève Sans PS
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1856. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[28].

    En 2020, la commune comptait 5 520 habitants[Note 9], en augmentation de 8 % par rapport Ă  2014 (Sarthe : −0,31 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9679941 0381 027948899867869925
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9269489881 0709691 0621 1891 5052 301
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3 3153 6975 0045 3675 6005 5655 2295 1775 143
    2017 2020 - - - - - - -
    5 3115 520-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Sur le territoire de la commune se trouve l'aérodrome du Mans. Il est géré par la chambre de commerce et d'industrie du Mans et de la Sarthe.

    De 1939 à 1947, Gnome et RhÎne (devenue Snecma en 1945) implante une usine de construction de moteurs d'avions à proximité de l'aérodrome d'Arnage. L'usine est aujourd'hui occupée par la société britannique GKN, un équipementier automobile et aéronautique.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le virage d'Arnage est un virage cĂ©lĂšbre sur le circuit des 24 Heures du Mans, au mĂȘme titre que Mulsanne. Il a donnĂ© lui aussi son nom Ă  un modĂšle d'automobile Bentley[31].
    • Église Saint-Gilles.
    • Le lac de la GĂ©merie, d'une surface de 14 hectares, est le seul plan d’eau de l'agglomĂ©ration mancelle oĂč l'on peut se baigner[32].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 1170
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station météofrance Le Mans - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Arnage et Le Mans », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 du Le Mans », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Le Mans », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    23. « Er'nage ! Er'nage ! » Une sorciĂšre de lĂ©gende », Ouest France,‎ (lire en ligne)
    24. « André Langevin lùche les affaires municipales », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    25. « De nouveaux maires et adjoints élus dÚs ce vendredi soir », Le Maine libre, (consulté le ).
    26. « Arnage. Ève Sans élue nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. Bentley Arnage
    32. « Le lac de la Gémerie », sur www.arnage.fr.
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