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Anigozanthos manglesii

Anigozanthos manglesii ou "patte de Mangles" est une espĂšce de la famille des Haemodoraceae [1]. C'est une « patte de kangourou ». Cette plante fait partie du genre Anigozanthos. Ce nom lui vient du grec ‘’anisos’’ qui signifie ‘inĂ©gal’ et “anthos” qui signifie fleur. Cette signification fait rĂ©fĂ©rence aux sous-divisions de la fleur en 6 parties inĂ©gales de l’inflorescence [2] - [3]. Son nom spĂ©cifique “manglesii” est dĂ» Ă  Robert Mangles qui a Ă©tĂ© le premier Ă  Ă©lever une graine de cette espĂšce dans son jardin en Angleterre [1].

A. manglesii est une espĂšce vĂ©gĂ©tale endĂ©mique de l'Australie occidentale, et l'emblĂšme floral de l'État.

Anigozanthos manglesii

Caractéristiques

Port général

Anigozanthos manglesii est une plante herbacée, rhizomateuse, vivace à feuillage persistant [4] - [5].

Elle pousse Ă  partir d’une tige souterraine, un rhizome, ce qui permet sa propagation par prolifĂ©ration racinaire [6]. Elle est haute d’environ un mĂštre, a une grande diversitĂ© de formes et couleurs et donne des fleurs distinctives.

Anigozanthos manglesii porte de longues feuilles basales de 30 Ă  40 cm qui se terminent par un apex pointu[6] - [7].

La partie aĂ©rienne meurt en Ă©tĂ© et se rĂ©gĂ©nĂšre en automne grĂące au rhizome souterrain. Les fleurs apparaissent en grappes sur les tiges qui Ă©mergent Ă  la base des feuilles[2]. La base d'une fleur individuelle au sein d’une inflorescence est gĂ©nĂ©ralement de couleur rouge vif. Chaque tige florifĂšre peut consister en une douzaine de fleurs. Les fleurs se courbent vers le bas Ă  mesure qu'elles s'ouvrent. La combinaison des bourgeons et des fleurs ouvertes donne naissance au nom de «patte kangourou» [8].

Appareil végétatif

Les feuilles sont principalement basales avec quelques feuilles plus petites sur les tiges. Elles sont entiĂšres, simples et persistantes [9].Les feuilles basales n’ont pas de ligule. Les tiges sont toutes florales. Certaines espĂšces du genre Anigozanthos ont des tiges ramifiĂ©es, mais A. manglesii, se trouve dans la section « Haplanthesis » qui ne possĂšde pas de ramifications. Des petits poils recouvrent les tiges de la plante. Les fleurs sĂ©crĂštent des substances d’une odeur forte et distinctive, qui dissuade les prĂ©dateurs de s’en approcher et servent de cette façon de mĂ©canisme de dĂ©fense. Les poils servent Ă©galement Ă  retenir l’eau, ce qui permet Ă  la plante de se dĂ©velopper dans des environnements secs. Cette adaptation est indispensable Ă  la survie de la plante.

Une autre adaptation nécessaire sont les tiges robustes. Ces tiges permettent de soutenir les oiseaux pollinisateurs qui viennent se poser sur la plante[10].

La plante a une hauteur qui va de 50 centimÚtres à 2 mÚtres de haut[3]. Celles de 2 mÚtres sont les plus adaptées aux conditions humides mais sont encombrantes dans les jardins[11].

Appareil reproducteur

Le pĂ©rianthe est constituĂ© d’un long tube courbĂ© pourvu de six lobes courts.

Les fleurs ont 6 pĂ©tales[6], sont bisexuĂ©es et sont couvertes de poils[9]. Le pistil est constituĂ© de trois carpelles soudĂ©s, ce qui donne un ovaire Ă  trois cellules, contenant chacune beaucoup d’ovules. Le style est long et fin et le stigmate apical est lĂ©gĂšrement Ă©largi. Les Ă©tamines, au nombre de 6, sont faites de filets courts insĂ©rĂ©s dans le tube, sous les lobes, ainsi que d’anthĂšres[9].

Les fleurs sont vertes et recouvertes de poils. Elles Ă©mergent en groupe sur les tiges d’un rouge marquĂ©. Chaque tige qui fleurira pourra porter jusqu’à douze fleurs, qui s’ouvriront chacune Ă  leur tour en commençant par celle du bas[2].

Appareil reproducteur d'Anigozanthos manglesii

La pĂ©riode oĂč les fleurs sont les plus colorĂ©es est celle oĂč elles sont dans le bourgeon, car ce sont les poils minuscules sur la couverture du bourgeon qui leur donnent leur couleur. Quand les fleurs s'Ă©panouissent, elles ajoutent un nouveau contraste Ă  l'aspect gĂ©nĂ©ral de la plante, et varient dans une variĂ©tĂ© de couleurs, certaines avec des pĂ©tales blancs et des Ă©tamines orange, d'autres avec des pĂ©tales verts et des Ă©tamines rouges[12]. La couleur de la fleur varie du rouge Ă  l’orange, en passant par le jaune et rose[11].

Taxonomie

  • Anigozanthos manglesii appartient Ă  la section Haplanthesis,qui contient les espĂšces suivantes [13] :

- Anigozanthos bicolor

- Anigozanthos viridis

- Anigozanthos humilis

- Anigozanthos kalbarriensis

- Anigozanthos gabrielae

  • Les sous espĂšces suivantes de A. manglesii sont :

-       Anigozanthos manglesii subsp. quadrans Hopper (au Nord jusque Shark Bay)

-       Anigozanthos manglesii D.Don subsp. manglesi (au nord jusque Gingin et au sud jusque Cap Leeuwin)

  • Anigozanthos manglesii est connu pour s'hybrider naturellement avec d'autres espĂšces d'Anigozanthos. Parmi elles :

- A. viridis. Leurs progĂ©nitures ont Ă©tĂ© nommĂ©es Anigozanthos manglesii var. × angustifolius Lindl. et Anigozanthos manglesiivar. × virescens Ostenf.

Écologie

RĂ©gion d'origine et rĂ©gions oĂč la plante s'est naturalisĂ©e

Cette espĂšce est occurrente dans les Sandplains de Geraldton et au niveau de la plaine cĂŽtiĂšre de Swan (aux alentours de Perth). On trouve Ă©galement de nombreuses occurrences dans la forĂȘt de Jarrah et dans la rĂ©gion de Warren. Cette espĂšce n’atteint cependant pas les cĂŽtes mĂ©ridionales. Elle s’étend jusqu’à la ceinture de blĂ© d’Avon.  

En Californie, les plantes ont trouvĂ© elles-mĂȘmes le chemin via la dispersion[14].

Habitat

On la trouve dans la partie Ouest de l’Australie oĂč on retrouve une moyenne de prĂ©cipitations d’environ 406 mm, et oĂč les tempĂ©ratures estivales sont comprises entre 25 et 35 °C, tandis que les tempĂ©ratures hivernales tournent autour de 8 Ă  16 °C. Elles acceptent un large type de sols et de climats, incluant des Ă©tĂ©s humides. Ses poils servent Ă  retenir l’eau, ce qui est une caractĂ©ristique intĂ©ressante lorsque la plante pousse en zone aride[10].

Cette espĂšce est gĂ©nĂ©ralement trouvĂ©e dans des zones de climat frais, mais elle peut Ă©galement supporter assez facilement des pĂ©riodes de sĂ©cheresse. On peut la trouver dans des sols aussi bien acides que neutres. Au niveau du type de sol, on la trouve dans des sols sablonneux ou caillouteux, qui peuvent ĂȘtre pauvres en nutriments[3]. Elle se porte aussi bien au soleil qu’à l’ombre[7].

Dans les zones gelĂ©es, elles peuvent ĂȘtre cultivĂ©es en pots mais il est cependant nĂ©cessaire de les mettre Ă  l’abri pendant la pĂ©riode hivernale la plus froide [11].

Les pH des sols favorables pour cette espĂšce s’étendent de 6 Ă  8, donc lĂ©gĂšrement alcalin. Cette espĂšce supporte donc un large spectre de pH du sol[15].

Germination

La germination d’Anigozanthos manglesii est lente et difficile[16].

Dans le cas d’Anigozanthos manglesii, un obstacle à la germination est une barriùre physico-chimique : en effet, l’embryon doit parvenir à percer la graine pour germer.

La germination est ralentie par des conditions humides et infĂ©rieures Ă  5 °C, cependant ces conditions n’altĂšrent pas la viabilitĂ© de la graine. Cela veut dire qu’une seconde dormance peut ĂȘtre possible si les conditions ne sont pas favorables. Par contre, stocker la graine dans un environnement sec Ă  tempĂ©rature ambiante augmentera les probabilitĂ©s de germination, et plus le temps de stockage sera long plus la germination sera probable[16].

Cela explique pourquoi Anigozanthos manglesii est souvent retrouvĂ©e dans des zones ayant Ă©tĂ© touchĂ©es par un feu de brousse. En effet, la germination est fort prolifique aprĂšs un feu. En cultivant ces graines avec des aĂ©rosols de fumĂ©e, une rĂ©ponse favorable de germination est observĂ©e avec une croissance augmentĂ©e de la base de la tige Ă  l’apex[4]. Il a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© que le cyanure joue un rĂŽle dans la germination des graines dormantes dans le sol aprĂšs un feu de brousse. Lorsque les plantes brĂ»lent, elles produisent une substance qui sera hydrolysĂ©e par la prochaine pluie, et libĂ©rera du cyanure. Celui-ci a un rĂŽle important dans la regĂ©nĂ©ration du paysage aprĂšs un feu[17].

Floraison

La saison de floraison est large, gĂ©nĂ©ralement comprise entre le printemps et le dĂ©but de l’étĂ©. La partie aĂ©rienne de la plante meurt gĂ©nĂ©ralement Ă  la fin de l’étĂ© et elle ne sera plus que limitĂ©e au rhizome souterrain[12]. Les fleurs sont disposĂ©es en racĂšme et sont hermaphrodites, nectarifĂšres. Elles sont tubulaires pubescentes et possĂšdent 6 griffes[3].

Plus l’ensoleillement quotidien sera long et plus la tempĂ©rature va ĂȘtre Ă©levĂ©e, plus la croissance des fleurs et des tiges sera importante et rapide. Cela est vrai jusque 27 °C, tempĂ©rature au-delĂ  de laquelle les fleurs ne se porteront plus trĂšs bien. En outre, l’expression des couleurs est plus importante lors de basses tempĂ©ratures[18].

Interactions avec d'autres organismes

Les fleurs sont visitĂ©es par les abeilles et les papillons mais les rĂ©els agents pollinisateurs sont les oiseaux nectarivores, du genre Anthochaera et d’autres espĂšces de la famille des mĂ©liphagidĂ©s.C’est surtout l’aspect colorĂ© des fleurs qui attire les oiseaux[3] - [13]. Les tiges sont robustes et longues afin de supporter le poids des oiseaux lorsqu’ils butinent les fleurs[7].

Kawanaphila nartee, un orthoptùre dans la famille des Tettigoniidae, sous-famille des Zaprochilinae, mange le pollen d’A. manglesii pendant la nuit, mais ne la pollinise pas.

Protection

C’est n’est pas une espĂšce menacĂ©e mais bien protĂ©gĂ©e. Les collecteurs doivent ĂȘtre en possession d’une autorisation[12].

Propriétés

Toxicité

Il n’y a pas de toxicitĂ© connue Ă  ce jour[9]. Si des animaux domestiques de compagnie viennent Ă  manger la plante, ils rĂ©agissent par rĂ©gurgitation comme lorsqu’ils mangent la plupart des plantes[19].

Utilisation

Usages médicaux

Les extraits peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s comme produit de cosmĂ©tique pour la peau et les cheveux[20].

Plante ornementale

C'est une plante ornementale au Japon[21].

Agriculture et horticulture

MĂ©thodes de culture

Anigozanthos manglesii a la possibilitĂ© d’ĂȘtre cultivĂ©e Ă  partir de graines sans nĂ©cessitĂ© d’avoir un traitement au prĂ©alable. Cette plante peut Ă©galement se propager par division de la touffe, souvent dans la pĂ©riode suivant la floraison. Les pattes de kangourou hybrides peuvent ĂȘtre propagĂ©es commercialement par “culture tissulaire”[8]. Aujourd'hui, on peut retrouver ces fleurs aux USA, IsraĂ«l et Japon. Ces cultures se font Ă  partir de tissus importĂ©s d’Australie. À la suite de ces importations, elles ont Ă©tĂ© cultivĂ©es dans des serres non chauffĂ©es sous des conditions naturelles du jour[22].

Pour avoir des belles plantes, il est prĂ©fĂ©rable de les faire pousser sous le soleil et de bien les arroser. Pour amĂ©liorer la croissance, on peut ajouter de la matiĂšre organique dans le sol. La demande d’eau est un peu plus Ă©levĂ©e au printemps qu’en plein Ă©tĂ©. Cependant, en dehors de ces pĂ©riodes, elles sont assez rĂ©sistantes Ă  la sĂ©cheresse[7]. Elle pousse avec grande rĂ©ussite dans des pots. il faut pouvoir lui fournir un mĂ©lange de terreau de bonne qualitĂ© qui doit ĂȘtre ajoutĂ© rĂ©guliĂšrement toutes les 3 semaines lorsque la plante est en pĂ©riode de croissance. Lorsqu’elle est cultivĂ©e en pot, il faut Ă©galement penser Ă  l’arroser 2 fois par semaine[3]. Anigozanthos manglesii se porte mieux lorsqu’elle est plantĂ©e en automne plutĂŽt qu’en hiver[1].

Au sein de son genre, cette espĂšce est la plus dure Ă  cultiver. AprĂšs la floraison, il faut rĂ©duire les arrosages pour lui permettre un environnement sec durant l’hiver[3]. La bonne croissance nĂ©cessite un ensoleillement consĂ©quent. Elle pousse mieux dans les sols lĂ©gers sablonneux[8] - [5]. En Ă©tĂ© et en automne, il est conseillĂ© de mettre quelques poignĂ©es d’engraisautour de la base. Il est Ă©galement favorable de recommencer au printemps[7]. En ce qui concerne la fertilisation, les applications d'engrais sur une pĂ©riode de 3-4 mois sont les meilleures au moment de la plantation[1].

En Ă©tĂ© et en automne, lorsque les touffes deviennent trĂšs grosses, on peut couper le rhizome en morceaux Ă  l’aide d’une pelle pour avoir de nouvelles plantes[7]. Il est Ă©galement conseillĂ© en automne de couper les pattes de kangourou jusqu’à la limite du sol, car les points de croissance sont souterrains, pour favoriser une croissance saine lors de l’annĂ©e qui suit. Il est Ă©galement conseillĂ© d’enlever les fleurs fanĂ©es en les taillant jusqu’à la base de la tige[1] - [7]. L’utilisation d’un sĂ©cateur est Ă©galement recommandĂ©e.

Elles sont souvent utilisées comme fleurs de bouquets, en raison de leur apparence unique et de leurs qualités durables. Comme les plantes se détériorent généralement aprÚs la deuxiÚme saison, elles sont mieux traitées comme bisannuelles.

Hybridation

Il y a eu des travaux d’hybridation qui ont Ă©tĂ© effectuĂ©s entre A. manglesii et A. hardavidus. Le rĂ©sultat de cette hybridation permet de produire des cultivars dont l’apparence gĂ©nĂ©rale est celle de A. manglesii mais possĂ©dant une plus forte rĂ©sistance aux maladies. L’un des premiers hybrides rĂ©sultant de ce croisement est “Bush Emerald”[8].

Ravageurs

Les ennemis de cette plante sont les limaces et les escargots car ces derniers mangent les feuilles ce qui conduit Ă  une exposition des vaisseaux. De plus, ces mollusques rongent des bandes de tissus de la feuille.

Un autre ennemi est le puceron, celui-ci infecte la plante au printemps et en automne. Ces pucerons sucent le fluide, ce qui entraĂźne la mort de la plante[2] - [6].

Maladies

Une des maladies rencontrĂ©e frĂ©quemment chez A. manglesii est la maladie des “taches d’encre” qui consiste en l’apparition de taches noirĂątres isolĂ©es sur les vieilles feuilles, ce qui entraĂźne leur mort. Cette maladie peut ĂȘtre d’origine fongique, causĂ©e par des escargots ou les dommages peuvent aussi ĂȘtre causĂ©s par le gel.Si cette maladie persiste, on observe une destruction des fleurs et un dĂ©pĂ©rissement des tiges conduisant Ă  la mort de la plante. Il est recommandĂ© de couper les feuilles noirĂątres oĂč les tissus sont morts car ça permet de redonner un aspect vigoureux Ă  la plante[2] - [7].

En 1990, une maladie a Ă©tĂ© trouvĂ©e Ă  Okinawa. Il s’agit de deux espĂšces de champignons (Fusarium chlamydosporum et Fusarium semitectum) qui induisent le flĂ©trissement de la plante et se caractĂ©risent par une dĂ©coloration lui donnant une couleur brune autour des feuilles et tiges ainsi qu’à la base de la plante. Par la suite, des mycĂ©liums cotonneux blanchĂątres apparaissent sur les lĂ©sions, ce qui entraĂźne la mort de la plante[21].

Cette maladie peut ĂȘtre dĂ» Ă  un arrosage trop intensif, ce qui noie les feuilles[1].

Aspect culturel

Anigozanthos manglesii est l’emblĂšme vĂ©gĂ©tal de l’Australie occidentale depuis le Ă©tant donnĂ© qu’elle est originaire du sud-ouest de cet Ă©tat[6].

Liens externes

Notes et références

  1. « Kings park and botanic garden », sur https://www.bgpa.wa.gov.au (consulté le )
  2. « Kangaroo Paw », sur Year 11 Biology (consulté le )
  3. Natacha MAURIC, « Anigozanthos, Anigozanthos manglesii », sur nature.jardin.free.fr (consulté le )
  4. (en) A.Tieu, « Spatial and Developmental Variation in Seed Dormancy Characteristics in the Fire-responsive Species Anigozanthos manglesii (Haemodoraceae) from Western Australia », Annals of Botany,‎ , p. 19-26
  5. « Patte de kangourou rouge, Anigozanthos rufus », sur auJardin.info (consulté le )
  6. (en) Australian National Botanic Gardens, Parks Australia, « Floral Emblems - Australian Plant Information », sur www.anbg.gov.au (consulté le )
  7. (en) « Kangaroo Paws », Australian Broadcasting Corporation, (consulté le )
  8. « Anigozanthos manglesii », sur anpsa.org.au (consulté le )
  9. « Kangaroo Paw », sur www.herbiguide.com.au (consulté le )
  10. « Adaptations », sur Year 11 Biology (consulté le )
  11. (en) « Growing kangaroo paws - Yates », sur www.yates.com.au (consulté le )
  12. (en) « Kangaroo Paw - Australian Native Flowers - Flowers for Everyone », sur Flowers For Everyone (consulté le )
  13. (en) J.J Le Roux, « Molecular systematics and ecology of invasive Kangaroo Paws in South Africa : Management implications for a horticulturally important genus », Biological invasions,‎ , p. 3900-4003
  14. (en) « "San Marcos Growers >Kangaroo Paws Jump Into California Gardens »
  15. (en) « PlantFiles: Red and Green Kangaroo Paw », sur Dave's Garden (consulté le )
  16. (en) N. Sukhyibul, « Regulation of Germination of Seed of Anigozanthos manglesii », Australian Journal Of Botany,‎ , p. 191-203
  17. (en) « Kangaroo paw's poisonous past », UniversitĂ© d'Australie-Occidentale,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  18. (en) G.J Motum, « The control of flowering in kangaroo paw (Anigozanthos spp.) », Scientia Horticulturae,‎ , p. 123-133
  19. (en) Carol Knepp, « Is the Kangaroo Paw Fern Plant Safe for Pets? », sur Hunker.com (consulté le )
  20. (en) « Mulla Mulla Designs », sur Mulla Mulla Designs (consulté le )
  21. (en) Satou, « Fusarium blight of kangaroo paw (Anigozanthos spp.) caused by fusarium chlamydosporum and fusarium semitectum », Journal of Phytopathology,‎ , p. 149,203-206
  22. (en) T. Lahkim, « Control of root rot and wilt caused by pythium myriotylum in kangaroo paw (Anigozanthos) », Journal of phytopathology,‎ , p. 150-154
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