Flétrissement
En physiologie végétale, le flétrissement désigne la perte de rigidité des parties non-ligneuses d'une plante. Cela se produit lorsque la pression de turgescence dans les cellules végétales non-lignifiées tombe vers zéro, réduisant la quantité d'eau dans les cellules. Le processus de flétrissement modifie la distribution angulaire foliaire de la plante (ou canopée) vers un port plus erectophile.
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La moindre disponibilité en eau peut avoir plusieurs causes :
- la sècheresse, lorsque l'humidité du sol descend sous le seuil des conditions les plus favorables au fonctionnement de la plante ;
- une salinité élevée, qui provoque la diffusion de l'eau hors des cellules de la plante et induit leur contraction ;
- la saturation du sol, rendant les racines incapables d'absorber suffisamment d'oxygène pour assurer la respiration cellulaire, et ainsi entravant le transport de l'eau dans la plante ;
- l'invasion des vaisseaux conducteurs par des agents pathogènes (bactéries, champignons), par les produits de leur métabolisme (mucus polysaccharidique et toxines) ou par les substances réactionnelles provenant de la plante-hôte (phénomène de compartimentation)[1].
Le flétrissement diminue la capacité de transpiration de la plante et limite sa croissance. Un flétrissement permanent conduit à la fanaison et mort de la plante. Les symptômes du dépérissement ressemblent à ceux du dépérissement pathologique (dépérissement accompagné de chloroses ou de brûlures folaires).
Chez les plantes ligneuses, la moindre disponibilité en eau conduit à la cavitation du xylème.
Notes et références
- Georges Viennot-Bourgin, Les bactérioses et les viroses des arbres fruitiers, M. Ponsot, , p. 31