AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Alpha Hydrae

Alphard, Ă©galement dĂ©signĂ©e Alpha Hydrae (α Hya / α Hydrae) dans la dĂ©signation de Bayer, est l’étoile la plus brillante de la constellation de l’Hydre.

Alpha Hydrae
(α Hya / α Hydrae)
Alphard
Données d'observation
(Ă©poque J2000.0)
Ascension droite 09h 27m 35,2s
DĂ©clinaison −08° 39â€Č 31″
Constellation Hydre
Magnitude apparente +1,98

Localisation dans la constellation : Hydre

(Voir situation dans la constellation : Hydre)
Caractéristiques
Type spectral K3 II-III
Indice U-B 1,72
Indice B-V 1,44
Astrométrie
Vitesse radiale −4,3 km/s
Mouvement propre Όα = −14,49 mas/a
ΌΎ = 33,25 mas/a
Parallaxe 18,40 ± 0,78 mas
Distance 177 ± 8 al
(54 ± 2 pc)
Magnitude absolue −1,69 ± 0,09
Caractéristiques physiques
Masse 3,03 ± 0,36 M☉
Rayon 50,5 ± 4,0 R☉
LuminositĂ© 400 L☉
TempĂ©rature 4 400 K
Âge (4,2 ± 1,6) × 108 a

Autres désignations

Alphard, Cor Hydrae, α Hya, 30 Hya (Flamsteed), HR 3748, HD 81797, SAO 136871, BD-08°2680, FK5 354, HIP 46390[1]

Noms

Alphard est le nom propre de l'Ă©toile qui a Ă©tĂ© approuvĂ© par l'Union astronomique internationale le [2]. Il s'agit d'un nom traditionnel qui vient de l’arabe Ű§Ù„ÙŰ±ŰŻ (al-fard), « la solitaire Â», puisqu’il n’y a aucune autre Ă©toile brillante prĂšs d’elle.

Elle est aussi connue comme la « base/colonne vertĂ©brale du Serpent Â» par les Arabes.

Dans la Chine antique, elle faisait partie d’une constellation appelĂ©e « l’oiseau rouge/le Loriot Â».

L’astronome europĂ©en Tycho Brahe lui attribua comme surnom Cor HydrĂŠ, le cƓur du serpent[3].

Caractéristiques principales

Alphard fait trois fois la masse du Soleil. L’ñge estimĂ© de cette Ă©toile est de 420 millions d’annĂ©es et elle a Ă©voluĂ© hors de la sĂ©quence principale pour devenir une Ă©toile gĂ©ante dont la classification spectrale est K3 et dont la luminositĂ© est comprise entre les classes II et III. Son diamĂštre angulaire a Ă©tĂ© mesurĂ© par l’interfĂ©romĂ©trie Ă  trĂšs longue base (VLBI – Very Long Baseline Interferometry), donnant une valeur de 9.09 ± 0.09 milliarcsecondes (mas)[4]. Elle s'est Ă©tendue jusqu'Ă  50 fois le rayon du soleil.

Le spectre de cette étoile montre un léger excÚs de baryum, un élément qui est normalement produit par le processus s de nucléosynthÚse stellaire. De maniÚre typique, une étoile à baryum (barium star) appartient à un systÚme binaire et les anomalies dans les abondances sont expliquées par un transfert massif depuis un compagnon naine blanche[5].

Des mesures prĂ©cises de la vitesse radiale d'Alphard ont montrĂ© des variations de sa vitesse radiale stellaire et de ses raies spectrales. Les oscillations sont multi-pĂ©riodiques avec des pĂ©riodes de plusieurs heures jusqu'Ă  plusieurs jours. Les oscillations Ă  court terme ont Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©es comme un rĂ©sultat de pulsations stellaires similaires Ă  celles du Soleil. Une corrĂ©lation entre les variations dans l'asymĂ©trie du profil des raies spectrales et la vitesse radiale a aussi Ă©tĂ© trouvĂ©e. Les oscillations multi-pĂ©riodiques font d’Alphard (HD 81797) un objet d’intĂ©rĂȘt pour les investigations astĂ©rosismologiques[6].

Notes et références

  1. (en) * alf Hya -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  2. (en) « Table 1: Star Names Approved by WGSN as of 20 July 2016 », Bulletin of the IAU Working Group on Star Names, no 1,‎ (lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
  3. (en) William Tyler Olcott, Star Lore : Myths, Legends, and Facts, Mineola, Courier Dover Publications, , 453 p., poche (ISBN 978-0-486-43581-7, LCCN 2004043829, lire en ligne), p. 226
  4. (en) Le Bouquin, J.-B. et al., « Post-processing the VLTI fringe-tracking data: first measurements of stars », Astronomy and Astrophysics, vol. 493, no 2,‎ , p. 747–752 (DOI 10.1051/0004-6361:200810613)
  5. (en) Mennessier, M. O. et al., « Barium Stars, Galactic Populations and Evolution », Astronomy and Astrophysics, vol. 326,‎ , p. 722–730 (Bibcode 1997A&A...326..722M)
  6. (en) J. Setiawan, M. Roth, P. Weise et M. P. Dölinger, « Multi-periodic oscillations of HD 32887 and HD 81797 », Mem. S.A.It., vol. 77, no 1,‎ , p. 510-514 (ISSN 0037-8720 et 1824-016X, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.