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Alliance citoyenne

Alliance citoyenne est une association française regroupant des personnes majoritairement issus des classes populaires et menant des interpellations contre des injustices sociales et environnementales dont elles se disent victimes. L'association a été créée à Grenoble le [1] avant d'essaimer à Rennes, puis en Seine-Saint-Denis et dans l'agglomération lyonnaise. Les fondateurs de l'association se sont inspirés des méthodes d'organisation de syndicats de quartier initiées par Saul Alinsky à Chicago dans les années 1930[2]. L'association est membre d'ACORN international et constitue une des principales formes d'importation des méthodes dite de community organizing (syndicats de citoyens) en France[3].

Alliance citoyenne
Histoire
Fondation
Cadre
Pays
Coordonnées
48° 54′ 10″ N, 2° 23′ 15″ E
Organisation
Site web
Carte

En 2019, les actions de désobéissance civile dans les piscines de la part de femmes musulmanes membres de l'association ont été fortement médiatisées nationalement[4] - [5] et internationalement[6] - [7]. Dans la foulée, l'association a initié en 2020 le syndicat des hijabeuses[8] suscitant un débat public sur les droits des femmes musulmanes et des critiques à l'égard de l'association.

Histoire

Expérimentation puis création à Grenoble (2010-2012)

L'association ECHO (Espace des Communautés et Habitants Organisés)[1] a été constituée en par sept personnes (Jérôme, Hélène, David, Emmanuel, Pierre-Loïc , Solène et Adrien)[9] pour importer en France les méthodes de community organizing et des formes de participation citoyenne porteuse d'empowerment via le recours à l'action directe non-violente.

Solène, Adrien et David ont joué le rôle d'organisateurs des communautés d'habitants ou de tisseurs de colères[2] rencontrant des habitants de la ville pour initier des dynamiques collectives à même d'interpeller les responsables sur de situations injustes vécues. Des groupes de femmes de ménage, de parents d'élèves ou de locataires HLM[1] se sont constitués, prenant la forme d'un syndicat tout-terrain d'habitants des quartiers populaires[10].

Après deux ans d'organisation collective, d'actions non-violentes et de petites victoires (amélioration des horaires des femmes de ménage, nouveau guichet d'accueil pour les étudiants étrangers, reconstruction de l'école des Buttes du quartier Villeneuve[1]), ECHO a décidé d'arrêter son expérimentation. Cinq membres fondateurs sont partis et deux (Solène Compingt et Adrien Roux) ont prolongé l'aventure.

A cette occasion et comme passage de relais, une assemblĂ©e a Ă©tĂ© organisĂ©e avec 280 personnes au Prisme Ă  Seyssins qui a officiellement fondĂ©e l'Alliance citoyenne de l'agglomĂ©ration grenobloise[11].

DĂ©veloppement d'alliances citoyennes dans d'autres villes de France (2014-2020)

L'association a œuvré à l'essaimage avec la formation d'une équipe d'organisateurs et d'organisatrices dans d'autres villes.

« Si On s'Alliait » à Rennes

Les premiers ont commencé à Rennes en créant « Si On s'Alliait » à partir de 2014[12] à l'initiative notamment de Claire St Sernin qui avait étudié à l'IEP de Grenoble avec Adrien Roux. Les premiers groupes d'habitants organisés ont émergé et en , par exemple, les habitants du quartier Villejean menaient une première action collective avec une exposition des moisissures devant les locaux du bailleur social Neotoa[13].

Alliance citoyenne de Seine-Saint-Denis (2016-…)

Action collective des membres de l'alliance citoyenne d'Aubervilliers
Manifestation de membres de l'association Ă  Aubervilliers.

Une alliance citoyenne est créée à Aubervilliers en 2016[14] (Alliance citoyenne d'Aubervilliers) à l'initiative notamment de Simon Cottin Marx et Leïla Chaibi. Après une formation de trois mois à Grenoble entre septembre et , des apprentis organisateurs (Adeline de Lepinay, Elias Showk et Yves Jouffe) ont initié des syndicats de quartier à La Frette Vallès ou la Maladrerie. Les premières batailles ont été la victoire des locataires des HLM Emile Dubois pour le remboursement de charges abusives[15] et la mobilisation du quartier La Frette Vallès contre les comportements abusifs des policiers quand les habitants sont allés mettre des PV aux voitures de police[16].

Avec l'arrivée de Yoan Pinaud comme organisateur, les campagnes de l'alliance prennent une dimension nouvelle avec notamment l'interpellation des candidats députés sur les prix abusifs de l'eau dans la ville et la campagne pour la fin de la délégation de gestion à Veolia et le passage en régie publique[17]. Cette campagne a nourri les réflexions des responsables de l'alliance sur le passage de batailles locales à des combats plus larges pour la transformation sociale[18].

En , le lancement d'un nouveau syndicat de quartier initié à Saint-Ouen[19] amène la transformation de l'Alliance citoyenne d'Aubervilliers en Alliance citoyenne de Seine-Saint-Denis.

L'expérience avortée de Gennevilliers (2016-2018)

Une nouvelle alliance citoyenne a commencé à Gennevilliers avec des mobilisations en 2016 d'habitants dans le quartier des Agnettes appuyés par le pasteur Stéphane Lavignotte[20]. Une forte répression de la part de la municipalité communiste a découragé les militants et mis fin à la construction de l'alliance. Cette expérience a généré le lancement de l'Observatoire des répressions associatives qui publie en le rapport Citoyenneté réprimée qui reprend l'histoire de l'Alliance de Gennevilliers parmi 100 cas de répressions[21].

L'Alliance citoyenne du Grand Lyon (2019-…)

L'Alliance citoyenne est initiée dans l'agglomération lyonnaise à partir d' avec la construction d'un groupe local du syndicat des femmes musulmanes et la campagne pour l'accès aux piscines[22] initiée à Grenoble. En 2020, le lancement d'un syndicat de quartier à Monod à Villeurbanne entraîne une campagne des familles locataires HLM pour des rénovations thermiques auprès du bailleur[23] et de la mairie[24].

Campagnes principales

Organisation des jeunes et des parents pour le droit Ă  l'Ă©ducation

Une des premières campagnes victorieuses a été celle des étudiants étrangers pour un meilleur accueil par l'administration et la fin des attentes interminables (2012-2013). A l'occasion d'une soirée d'accueil pour des chercheurs étrangers en présence de la Ministre de l'Enseignement Supérieur, des étudiants concernés avaient organisé un « guichet d'accès au buffet » qui a provoqué une file d'attente géante et généré la colère du président de l'université.

« On s'excuse de venir gâcher la fête a expliqué Ibrahima, porte-parole de l'alliance, mais cette file d'attente que vous avez sous les yeux aujourd'hui, c'est ce que nous vivons tous les jours à la préfécture et qui amène plusieurs d'entre nous a rater des cours ou des examens. »[9]

En 2013, les parents de l'école des Buttes dans le quartier de la Villeneuve et les élèves se sont battus pour la réouverture de leur école. Grâce à un travail d'enquête citoyenne et une action où quelques dizaines d'enfants sont venus faire classe à l'Hôtel de ville, ils ont gagné leur combat pour la reconstruction de l'école[25].

En 2015, une alliance des jeunes mineurs isolés s'est organisée pour le droit à la scolarisation. Un jour, à 8h du matin, les jeunes se sont mis en rang par deux devant les bureaux de l'Inspection Académique, avec de gros cartables : « On veut étudier mais on n'a pas d'école où aller »[26]. Ils ont finalement été reçu par l'inspection qui a accepté de réduire les délais d'attente de scolarisation liés aux tests d'orientation.

Actions des syndicats de quartiers

À partir de 2015 et de l'organisation en syndicats de quartier, le plus grand nombre d'action collectives et de victoires obtenues par les habitants concernent des améliorations du logement ou cadre de vie dans les quartiers populaires (ascenseurs en panne, charges d'eau trop élevées, espaces-jeux pour les enfants…).

Rénovations énergétiques

Les membres de l'Alliance citoyenne ont mené plusieurs campagnes victorieuses pour les rénovations énergétiques dans les quartiers HLM, à Grenoble[27], Aubervilliers[28] ou Villeurbanne[23]. Dans le quartier Teisseire, après une assemblée ayant réuni une centaine de personnes qui ont partagé leurs galères liées aux logements mal isolés, les habitants se sont chargés de couvertures, ont mis des bonnets et sont allés occuper le hall du bailleur social en disant : « On a trop froid dans nos logements, alors on vient se réchauffer ici[27]. »

Gestion publique de l'eau

Lors du lancement de l'Alliance citoyenne à Aubervilliers, les habitants membres de l'association ont mené une campagne victorieuse contre les factures d'eau trop élevées et pour la mise en place d'une régie publique avec une campagne « Accès à l'eau, un bien commun »[29]. Après une série d'actions des habitants, Meriem Derkaoui et les élus d'Aubervilliers ont voté pour ne pas renouveler la concession de la gestion à Veolia[30].

Droit des minorités musulmanes

Fin 2017, des musulmanes de Grenoble et Echirolles se réunissent en marge d'une assemblée de quartier de l'Alliance pour se plaindre du fait de mauvais traitements liées à leur voile et de l'impossibilité d'accompagner leurs enfants dans les piscines du fait de l'interdiction du maillot couvrant. En 2018, elles montent au sein de l'Alliance un syndicat de femmes musulmanes pour faire changer les différentes situations d'exclusion auxquelles celles qui portent le voile sont confrontées, et commencent par une demande à la mairie de permettre l'accès aux piscines avec des maillots de bain à manche longue.

En , des femmes lancent un groupe à Lyon-Villeurbanne, puis, en 2020, en région parisienne.

En , un groupe de jeunes footballeuses musulmanes fondent le syndicat des « hijabeuses » au sein de l'Alliance citoyenne et demandent la fin de l'interdiction de porter un voile durant la pratique du football en compétition[31].

Polémique sur le burkini dans les piscines de Grenoble

En , 312 Grenobloises musulmanes signent une pétition demandant à la municipalité de Grenoble d'autoriser l'accès des femmes en maillot long de type burkini, comme c'est le cas à Rennes[32]. Le , après huit mois de courriers sans réponses de la part d'Éric Piolle et de la ville de Grenoble, sept femmes musulmanes vont désobéir au règlement de la piscine des Dauphins et se baigner en burkini[33].

Après un nouveau refus de dialogue de la part du maire de Grenoble le [34], les membres de l'association réitèrent leur désobéissance au règlement en allant se baigner le dans la piscine Jean-Bron[5]. Les condamnations sont nombreuses parmi les responsables politiques de droite et d'extrême droite[35] qui accusent Alliance citoyenne d'être une association islamiste[4].

L'association du Mouvement français pour le planning familial soutient la demande des femmes musulmanes et affirme que l’interdiction du burkini est « une discrimination et une stigmatisation à l’encontre d’un groupe de personnes spécifique [et que] ce serait dans l’intérêt de toutes et tous de pouvoir porter son maillot de bain, selon ses choix, ses envies, son genre, son degré de pudeur[36]. »

Le lundi 16 mai 2022, un vote du conseil municipal de Grenoble[37] autorise, dans les piscines municipales, le port du burkini ainsi que celui du monokini.

Par ailleurs l'association est ciblée par une enquête du procureur de la République car soupçonnée de détenir des fichiers contenant l'origine ethnique, les convictions politiques et religieuses d'une partie de la population[38] - [39].

Droit des personnes en situation de handicap

En , un syndicat de handi-citoyens se construit et fait campagne pour améliorer l'accessibilité à Grenoble pour les personnes en situation de handicap[40]. Une campagne est menée contre les « pannes-prisons » d'ascenseurs qui bloquent les personnes en fauteuil roulant parfois plusieurs jours chez elles. Le syndicat des handi-citoyens demande une régie publique d'ascenseur pour pallier les lacunes des multinationales ascensoristes.

Fonctionnement

La construction d'une démocratie d'interpellation

L'Alliance citoyenne est citée dans le rapport Bacqué-Mechmache sur la participation citoyenne dans la politique de la ville comme un exemple de la démocratie d'interpellation[41]. Les membres de l'association ont proposé à Marie-Hélène Bacqué l'idée d'un fonds public pour financer les campagnes d'interpellations comme on finance les campagnes électorales qui a été reprise dans le rapport.

La construction du pouvoir citoyen non-violent et les petites victoires

La dynamique d'organisation construit de l'empowerment en avançant sur trois niveaux de transformation : institutionnelle, collective et individuelle. Sur le dernier point, l'association s'appuie sur la tradition de pédagogie des opprimés de Paulo Freire. L'éducation politique et la conscientisation se fait par l'expérience des actions collectives puis les débriefs, l'analyse des intérêts en jeu et des enjeux politiques derrière les situations concrètes d'injustice subie[42].

Financement

Le lancement du projet ECHO a été financé par la Fondation Abbé Pierre, la Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l'Homme et la Fondation de France[2]. Ensuite, en 2018, d'après les comptes de l'association, les cotisations des membres constituent 20 % des revenus, les revenus issus de l'organisme de formation 25 %, les fondations privées 40 % et les aides publiques 15 %[43].

L'association a reçu en 2016 et 2017 une subvention de la Open Society Foundations (fondée et financée par le milliardaire américain George Soros) pour son projet de se « transformer en une organisation nationale avec une visibilité nationale dans le cadre de campagnes anti-discrimination[44]. » L'association a touché en 2017 et 2018 une subvention publique de la Métropole de Grenoble dans le cadre de la politique de la ville[45]. Cette subvention a été coupée à la suite des actions des femmes musulmanes demandant le droit de se baigner dans la piscine municipale en burkini.

Dans le courant du mois de , le ministre de l'intérieur, Gérald Darmanin, écrit à la Commission européenne pour demander l'annulation de la subvention versée à l'association. Dans sa lettre, il affirme que l'objectif d'Alliance citoyenne est de « faire pression sur les pouvoirs publics pour promouvoir, au profit des musulmans, des règles compatibles avec la charia » et l'accuse de répandre « un projet politique de rupture, parfois sous couvert d'antiracisme », ajoutant que « les membres de cette association sont adeptes des théories du complot », il conclut en indiquant :

« Ces éléments […] constituent une atteinte aux valeurs de liberté, d'égalité et de tolérance qui sont au fondement de la démocratie française, et à l'espace européen de sécurité[46]. »

L'association répond dans un communiqué que « ces accusations sont mensongères », que le ministre de l'Intérieur « fait de l'ingérence politique dans des procédures réglementaires rigoureuses de l'UE » et dénonce un « abus de pouvoir »[47].

Notes et références

  1. Jérémie Louis, « L’ambition démocratique du community organizing », Mouvements,‎ , p. 168 à 176 (ISSN 1291-6412, lire en ligne).
  2. Sylvia Zappi, « A Grenoble, bâtir un contre-pouvoir pour se faire entendre », Le Monde,‎ (ISSN 0953-7171, lire en ligne).
  3. Julien Talpin, Community Organizing : de l'émeute à l'alliance des classes populaires aux États-Unis, Paris, Raisons d'Agir, , 320 p. (ISBN 978-2-912107-86-2), p. 292-294.
  4. Anaïs Condomines, « Opération burkini à la piscine de Grenoble : comment fonctionne l'association Alliance citoyenne, taxée de "militantisme islamiste" ? », LCI,‎ (lire en ligne).
  5. AFP, « Des femmes en burkini manifestent dans une piscine de Grenoble », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  6. (en) Leah Asmelash et Brian Ries, « French Muslim women wear burkinis to the pool as an act of protest », sur CNN, (consulté le ).
  7. BBC, « En France, des musulmanes bravent l'interdiction du burkini », sur BBC.com, (consulté le ).
  8. « Pour Founé Diawara, la présidente des Hijabeuses, le football tout voile dehors », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. ECHO, Expérimentation des méthodes du community organizing, ECHO, , 119 p. (lire en ligne), pages 93-102.
  10. Adrien Roux, « Community organizing : une méthode « résolument américaine » ? », Mouvements,‎ , p. 53 à 64 (ISSN 1291-6412, lire en ligne).
  11. Gwendoline Beziau, « Une Alliance citoyenne "inédite en France" », Le Dauphiné,‎ (ISSN 2274-5793, lire en ligne).
  12. Samia Chakrar, « « Si on s’alliait », le collectif qui ringardise la fabrique citoyenne ! », sur alter1fo.com, (consulté le ).
  13. Ouest-France, « Insolite à Rennes : Des locataires « exposent » leurs moisissures », Ouest France,‎ (lire en ligne).
  14. Adeline de Lépinay et Vincent Gray, « La naissance du « community organizing » en France. Entretien avec Adeline de Lépinay », Contretemps,‎ (lire en ligne).
  15. Alliance citoyenne, « Rapport d'activités 2016 », sur alliancecitoyenne.org, (consulté le ).
  16. Nathalie Revenu, « Ils mettent des PV... aux policiers », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  17. « Défendre nos biens communs », sur Alliance citoyenne (consulté le ).
  18. Julien Talpin, Adrien Roux, Yoan Pinaud, « Livrer la bataille des idées depuis les cages d’escalier », sur contretemps.eu, (consulté le ).
  19. Anthony Lieures, « Chauffage défaillant, pannes d’ascenseurs… le SOS des locataires de Saint-Ouen », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  20. Aude Lalande et Laure Vermeersch, « Partir de rien, exiger tout entretien avec Stéphane Lavignotte », Vacarme,‎ (ISSN 1253-2479, lire en ligne).
  21. « Une association d’habitants mise au ban après sa mobilisation contre la tour à Gennevilliers - L.A. Coalition », sur lacoalition.fr (consulté le ).
  22. « Villeurbanne : les porteuses de burkini veulent accéder aux piscines », sur Rue89Lyon, (consulté le ).
  23. Philippe Riflet, « Près de Lyon, 240 familles se gèlent l’hiver et étouffent l’été dans la Cité Monod », sur actu.fr, (consulté le ).
  24. « Villeurbanne: le ras-le-bol des habitants de la cité Jacques-Monod », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  25. Gwendoline Beziau, « Ecole des Buttes à Grenoble: les parents "obtiennent" un préfabriqué », Le Dauphiné Libéré,‎ (lire en ligne).
  26. Emmanuelle Dufféal, « « On veut étudier mais les portes sont fermées ! » », Le Dauphiné Libéré,‎ (ISSN 2274-5793, lire en ligne).
  27. Joël Kermabon, « Des locataires d’Actis jettent un froid dans l’agence de Teisseire », sur placegrenet.fr, (consulté le ).
  28. Soizic Bour, « "J'ai l'impression de travailler pour EDF" : à Aubervilliers, l'exaspération des habitants de l'allée de Staël », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  29. Julien Talpin, « Livrer la bataille des idées depuis les cages d’escalier », sur contretemps.eu, (consulté le ).
  30. admin, « Plaine commune et Aubervilliers: avancées sous pression citoyenne », sur Coordination EAU Île-de-France, (consulté le ).
  31. « Les Hijabeuses : les footballeuses qui luttent contre l'interdiction de porter le voile en compétition », sur Clique.tv, (consulté le ).
  32. Samuel Nohra, « Pourquoi le burkini est autorisé dans les piscines rennaises », Ouest France,‎ (ISSN 0999-2138, lire en ligne).
  33. Maïté Darnault, « Et vous Monsieur, il est propre votre slip? », Libération,‎ (ISSN 0335-1793, lire en ligne).
  34. Séverine Cattiaux, « Réunion avec les pro-burkini : la Ville de Grenoble décide… de ne rien décider pour ses piscines municipales », sur placegrenet.fr (consulté le ).
  35. AFP, « Droite et extrême droite vent debout contre le burkini », Le Figaro,‎ (ISSN 1241-1248, lire en ligne).
  36. Eve Moulinier, « Le Planning familial 38 : "Le burkini ne pose pas de problème d’hygiène ni de sécurité" », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  37. Richard Schittly, « À Grenoble, le burkini est autorisé dans les piscines municipales au terme d’un long débat sur la laïcité », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  38. « Burkini à Grenoble : l’association à l’origine du débat visée par une enquête », sur tf1info.fr, (consulté le )
  39. « Burkini à Grenoble : ouverture d'une enquête sur des fichiers d'Alliance citoyenne », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  40. Joël Kermabon, « Des "handi-citoyens" de l’Alliance citoyenne passent à l’action pour circuler sans entraves à Grenoble », sur placegrenet.fr, (consulté le ).
  41. Marie Hélène Bacqué et Mohammed Mechmache, Pour une réforme radicale de la politique de la ville, Ministère de la Ville, , 97 p. (lire en ligne), p31.
  42. Marion Carrel et Adeline de Lépinay, « Le community organizing en France : quel projet politique ? », Mouvements,‎ , p. 31 (ISSN 1291-6412, lire en ligne).
  43. Alliance citoyenne, « Modèle économique de l'Alliance citoyenne », sur alliancecitoyenne.org, (consulté le ).
  44. « Burkini : Alliance citoyenne a reçu le soutien financier de George Soros », sur valeursactuelles.com, (consulté le ).
  45. Grenoble Alpes Métropole, « Grenoble Alpes Métropole subventions de fonctionnement versées aux associations année 2017 », sur grenoblealpesmetropole.fr, (consulté le ).
  46. Jean-Michel Décugis, « Gérald Darmanin veut couper les vivres à l’association Alliance citoyenne », sur Le Parisien, (consulté le ).
  47. « Darmanin veut l'annulation d'une subvention à une association qu'il accuse de promouvoir la charia », sur BFMTV (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • JĂ©rĂ©mie Louis, « L’ambition dĂ©mocratique du community organizing, exemple de l’Alliance citoyenne de l’agglomĂ©ration grenobloise », Mouvements, 2015/3 (no 83), p. 168-176, Ă©ditions La DĂ©couverte, Paris
  • Marion Carrel, Adeline de LĂ©pinay, « ExpĂ©riences de community organizing en France », Mouvements, 2016/1 (no 83), p. 26-30, Ă©ditions La DĂ©couverte, Paris

Articles connexes

Lien externe

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