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Agboville

Agboville aussi appelée Agnéby, chef-lieu de la sous-préfecture et du département de l'Agnéby ainsi que de la région de l'Agnéby-Tiassa ; est une ville située au sud de la CÎte d'Ivoire[1]. Elle compte 135 082 habitants en 2021[2], On y retrouve majoritairement des Abé et Krobou (un sous-groupe des Abés) et Attiés, qui font partie du grand groupe Akan.

Agboville
Administration
Pays Drapeau de la CĂŽte d'Ivoire CĂŽte d'Ivoire
District District des Lagunes
Région Agnéby-Tiassa
DĂ©mographie
Gentilé Agbovillien(ne) ou agbovillois (oise)
Population 135 082 hab. (2021)
DensitĂ© 11 257 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 5° 55â€Č 41″ nord, 4° 13â€Č 01″ ouest
Superficie 1 200 ha = 12,000 km2
Localisation
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Agboville
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Agboville

    Historique et géopolitique

    Agboville est situĂ©e Ă  79 km de route bitumĂ©e au nord de la capitale Ă©conomique du pays, Abidjan.

    Les ressources naturelles sont : bois, cultures vivriÚres, cacao, café, or. Elle accueille des multinationales surtout grùce à la présence du chemin de fer Abidjan-Niger. Ses habitants sont en majorité de l'ethnie Abé et Krobou (un sous-groupe des Abés) et Attiés, qui font partie du grand groupe Akan, appartenant au groupe ashanti (présent au Ghana).

    L'abé est une variante du groupe linguistique Kwa.

    Histoire

    Histoire de la migration

    Les AbĂ©s, originaires du Ghana, sont les descendants des Agoua que les Agnis Brafe N’DeniĂ© et Moronou auraient trouvĂ© sur le chemin pendant leur exode vers la CĂŽte d’Ivoire, entre le XVIIe et le XVIIIe siĂšcle.

    D'autres sources parlent d'un trajet du Bénin vers le Ghana puis la CÎte d'Ivoire : « Le roi Behanzin envoya les AbÚs à la recherche de l'ivoire ; ceux-ci furent alors arrivés au Ghana pour la mission. Ils continuÚrent enfin leur exode en Ivoire-de-CÎte pour s'y installer définitivement. »[3] L'onomastique des Abés, leur langue et leur culture sont proches de celles de leurs cousins Ashantis, Akans du Bénin et Togolais voisins.

    Le premier ancĂȘtre des AbĂ©s serait Kery-Kery. AprĂšs le rĂšgne de Kery-Kery, son fils Attobra lui succĂ©da. Celui-ci fut Ă  son tour remplacĂ© par son fils Kouassan dont les successeurs furent Kery-Kery Abobia et Akossou[3].

    C’est pendant le rĂšgne d'Akossou que les AbĂ©s, menacĂ©s par leurs voisins, les Konogos et les Ashantis, dĂ©cident de quitter le Ghana pour des terres paisibles. Leur exode fut conduit, probablement vers le XVIIIe siĂšcle, par Patchibo, fils d’Akossou et de Nana Yah Abobia. Les AbĂ©s franchissent la TanoĂ©, puis le ComoĂ© et s’arrĂȘtĂšrent entre AdzopĂ© et Agboville, oĂč Patchibo crĂ©a le village Douda, appelĂ© aujourd’hui Grand-MoriĂ©.

    Poursuivant son chemin, Patchibo alla installer son peuple Ă  une quinzaine de kilomĂštres de l’AgnĂ©bi, pour crĂ©er le village Allahin, connu aujourd’hui sous le nom de LoviguiĂ©.

    À partir de Douda et Allahin, les AbĂ©s repoussĂšrent les AttiĂ©s, leurs voisins de l’Est. C’est ce qui explique l’existence de villages AbĂ©s dans la sous-prĂ©fecture de Bingerville. Ils Ă©voluĂšrent Ă©galement vers l’Ouest, du cĂŽtĂ© du fleuve Bandama d'oĂč la prĂ©sence de plus de huit villages AbĂ©s dans la Sous-PrĂ©fecture de TiassalĂ©.

    L'histoire raconte Ă©galement que d’autres AbĂ©s, partis du village de Douda, se seraient installĂ©s au-delĂ  de TiassalĂ© pour former les Didas. Ce sous groupe Didas a passĂ© une alliance indĂ©niable, inamovible et immortelle dont la nature s'appelle toukpĂš qui veut dire alliance de paix. Ce qui expliquerait le souvenir de cette sĂ©paration ethnique.

    Le dĂ©partement d’Agboville est peuplĂ© de deux ethnies, les AbĂ©s et les AbĂ©s-Krobous. Cette population autochtone cohabite avec une population d’allogĂšnes et d’étrangers de toutes nationalitĂ©s. Il compte 104 villages avec une trentaine (30) de campements rĂ©partis entre cinq cantons, dont quatre : MoriĂ©, AbĂ©-Ă©vĂ©, Tchoffo, Khos, du groupe ethnique AbĂ©s et un canton Krobou, du groupe ethnique Krobou plus anciennement installĂ© (12000 ans av. J.-C.), et un sixiĂšme groupe ethniquement sĂ©parĂ© au milieu du XVIIIe siĂšcle que sont les Didas.

    Époque coloniale

    La révolte des Abés de 1910 (période de 1905 à 1918) est un des épisodes marquants de la résistance importante à la colonisation française dans la région, une des plus farouches et des plus éprouvantes pour les colons en particulier, à cause du tracé du chemin de fer Abidjan-Niger.

    La répression est suivie d'une déportation punitive d'hommes non-libres dans des villages de libertés. La déportation, une doctrine coloniale : l'administration coloniale appliquait la doctrine de Gabriel Angoulvant, gouverneur du territoire jusqu'en 1915 : à la période de « pénétration pacifique » (1893-1908) succÚdent le douloureux laminage des Abés, leur déportation au Congo-Brazzaville, en Centrafrique et dans d'autres pays d'Afrique centrale, puis « la pacification par la maniÚre forte » (1908, 1910, 1915).

    Agboville est l'une des rares villes crĂ©Ă©es par les colons, forcĂ©s de quitter le village d‘ErymakouguiĂ© Ă  cause d'une Ă©pidĂ©mie de malaria. Rapidement, cette petite citĂ© devient le principal poste militaire du canton AbĂ©. La citĂ© devient en 1916, le chef-lieu d'AgnĂ©by et d'AdzopĂ©.

    Le Syndicat agricole africain (SAA) est crĂ©Ă© Ă  Agboville en 1944, prĂ©cisĂ©ment dans les campements agricoles d'Anoma sur la voie d'Agboville-TiassalĂ©. Il sera la base de crĂ©ation en 1946 du parti unique, le PDCI-RDA, par les pionniers Gabriel DadiĂ©, Joseph Anoma et FĂ©lix HouphouĂ«t-Boigny (rĂ©sidents), Houezzin Coulibaly, etc. Le docteur Ernest Boka († 1964), originaire d'Agboville, au retour de sa mission aux États-Unis, aura beaucoup inspirĂ© HouphouĂ«t quant Ă  la crĂ©ation et aux principes dĂ©mocratiques d'un tel parti politique.

    AprÚs l'indépendance

    En 1964, Ernest Boka, homme politique trĂšs proche de FĂ©lix HouphouĂ«t-Boigny, meurt en dĂ©tention. La rĂ©gion bascule durablement dans l'opposition au parti unique PDCI jusqu'Ă  la lĂ©gislature du 11 dĂ©cembre 2011 oĂč la droite reprĂ©sentĂ©e par le Rassemblement des rĂ©publicains de CĂŽte d'Ivoire (RDR), PDCI-RDA, l'Union pour la dĂ©mocratie et la paix en CĂŽte d'Ivoire (UDPCI), Mouvement des forces d'Avenir (MFA), s'installe dans cette rĂ©gion et son chef-lieu ;

    En 1971, le roi M'bassidjé François disparaßt et la royauté est suspendue jusqu'à ce jour ;

    • 1972 : Organisation de la premiĂšre et derniĂšre foire de l'AgnĂ©by, marquĂ©e par une foudre inĂ©dite sur le prĂ©sident de l'assemblĂ©e nationale de l'Ă©poque, Philippe YacĂ© reprĂ©sentant le prĂ©sident HouphouĂ«t.

    En 1996 : le président Henri Konan Bédié vient à Agboville inaugurer le mausolée d'Ernest Boka à Grand Morié.

    En janvier 2003 : la rébellion contre le régime de Gbagbo tente de s'emparer de la ville, mais le projet est mis en échec par la mobilisation des autochtones Abés et Attiés laissant de nombreuses pertes humaines. Le centre de la ville subit des destructions significatives.

    • 2 octobre 2005 : cĂ©lĂ©bration nationale du front patriotique en prĂ©sence du prĂ©sident de la rĂ©publique Laurent Gbagbo accompagnĂ© de Charles BlĂ© GoudĂ© (prĂ©sident du CongrĂšs panafricain des jeunes patriotes).
    • 2005 : la multinationale COTIVO, usine de transformation du coton en divers vĂȘtements GYN, WAX, etc., avec ses 2000 employĂ©s environ, subit de plein fouet les affres de la crise militaro-politique et cesse son activitĂ©, laquelle sera reprise au cours de l'annĂ©e 2015.
    • dĂ©cembre 2006 : Ă  Paris meurt LĂ©onard Offoumou Yapo, vice-prĂ©sident mondial du scoutisme, et premier dĂ©putĂ©-maire Ă©lu dĂ©mocratiquement de la citĂ©.
    • 2009 : mort de Gaston Boka MenĂ©, dernier doyen en Ăąge.
    • AoĂ»t 2010 : cĂ©lĂ©bration du centenaire de la rĂ©volte des AbĂ©s de 1910
    • 2010 : visite du prĂ©sident Gbagbo Ă  Agboville.
    • novembre 2011 : la rĂ©gion de l'Agneby ayant Agboville comme chef-lieu, devient rĂ©gion AgnĂ©by-Tiassa et se dĂ©tache politiquement d'AdzopĂ© capitale de la nouvelle rĂ©gion des AttiĂ©, baptisĂ©e RĂ©gion du MĂȘ ou Messan. Principales villes : Agboville (chef-lieu de rĂ©gion), TiassalĂ©, Sikensi et Taabo (chefs-lieux de dĂ©partement).
    • dĂ©cembre 2011 : Agboville bascule Ă  droite en votant pour les partis RDR et PDCI-RDA coalisĂ©s au sein du RHDP. Le ministre Adama Bictogo devient l'un des principaux porte-paroles des AbĂ©s Ă  l'AssemblĂ©e nationale.
    • fĂ©vrier 2012 : caravane de la paix en pays AbĂ©. Charles Konan Banny, ancien premier ministre et prĂ©sident de la Commission dialogue, vĂ©ritĂ© et rĂ©conciliation a exhortĂ© la population Ă  s’inscrire rĂ©solument dans le processus de la rĂ©conciliation, gage d'une nation forte.
    • mai 2015 : visite historique du prĂ©sident Alassane Ouattara Ă  Agboville. Le prĂ©sident Alassane Ouattara a Ă©tĂ© fait chef supĂ©rieur AbĂ© sous le nom de rĂšgne " Nanan Obodji Soboa II ", par les autoritĂ©s traditionnelles d’Agboville.

    Organisation administrative

    La population Abé est répartie sur cinq cantons : Morié, Tchoffo, Koss, AbÚ-Vé (ou AbÚ-éwÚ) et Krobou. Une sixiÚme subdivision historiquement admise, inamovible et indéniable, est le sous-groupe ethniquement détaché au milieu de XVIIIe siÚcle appelé les ToupkÚs ou Didas.

    Bénéficiant de la présence de la voie ferrée, Agboville devient trÚs vite une importante place économique car toutes les charges coloniales y étaient regroupées. En 1953, Agboville devient commune de moyen exercice.

    Politique et administration

    Esplanade de la préfecture d'Agboville, en 2017

    À l'indĂ©pendance en 1961, elle devient sous-prĂ©fecture puis prĂ©fecture en 1968. En 1975 puis 1980, deux nouvelles sous-prĂ©fectures sont crĂ©Ă©es : Rubino et celle d'AzaguiĂ©, ville d'oĂč est issu Mamadou Koulibaly prĂ©sident de l'AssemblĂ©e Nationale de CĂŽte d'Ivoire de 2000 Ă  janvier 2012. En 2005, la sous prĂ©fecture de Grand MoriĂ© et de nouvelles communes rurales sont dĂ©crĂ©tĂ©es par l'État.

    En 1980, la ville est érigée en commune de plein exercice avec pour premier maire élu, Léonard Offoumou Yapo. En 1985, les villes de Rubino et d'Azaguié sont également érigées en commune. En 1997, lors de la tournée présidentielle effectuée par le président d'alors Henri Konan Bédié, d'autres localités furent érigées en sous-préfectures : Grand-Morié, Céchi et Oress-Krobou.

    Une loi de 1978[4] a institué 27 communes de plein exercice sur le territoire du pays. En 2012, 197 communes reconnues par le gouvernement Ouattara.

    Liste des présidents successifs du conseil régional
    Date d'électionIdentitéPartiQualitéStatut
    2001Raymond N'DoriFPICardiologue, homme politiqueélu
    21 avril 2013Martin M'BoloIndépendantOpérateur économiqueélu, président de la région Agnéby-Tiassa
    13 octobre 2018Dimba N'Gou PierreRassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la PaixDG de L'AGEROUTEélu, Président du Conseil Régional de l'Agnéby-Tiassa
    Liste des maires successifs
    Date d'électionIdentitéPartiQualité
    1980LĂ©onard Offoumou YapoPDCI-RDAEnseignant, Cadre politique
    1980-1985LĂ©onard Offoumou YapoPDCI-RDAEnseignant
    1985-1990
    (mandat inachevé)
    Denis Ossey GnassouPDCI-RDAHomme politique
    1995-1997
    (mandat inachevé)
    Nicolas Kouandi AngbaPDCI-RDAEconomiste (Ministre du Commerce)
    1997-2001
    (achĂšve le mandat de KOUANDI)
    Frédéric Aké MboPDCI-RDAEnseignant
    2001Claude AssamoiIndépendantPharmacien
    depuis le 21 avril 2013Albert Acho N'Cho[5]IndépendantColonel des douanes

    Représentation politique et députation

    Députés d'Agboville chef-lieu
    Date d'électionIdentitéPartiQualité
    1960-1980Gaston Boka-MenéPDCI-RDA (membre fondateur)médecin
    1975-1980, 1980-1985, 1990-1995LĂ©onard Offoumou YapoPDCI-RDAprofesseur, principal de collĂšge
    1985-1990
    (mandat inachevé)
    Denis Ossey GnassouPDCI-RDApilote, conseiller à la présidence
    2001Daniel AkpindéFPIenseignant de CAFOP
    2011-2016Adama BictogoRDRopérateur économique
    Depuis 2016Adama BictogoRDRopérateur économique
    • Nombre national de siĂšges en dĂ©cembre 2011 : 254
    • Nombre rĂ©gional de siĂšges : 8 dont dĂ©partement d'Agboville = 4 ; dĂ©partement de TiassalĂ© = 2 ; dĂ©partement de Sikensi = 1 ; dĂ©partement de Taabo = 1.

    DĂ©mographie

    La population d'Agboville comptait 95 093 habitants selon le dernier recensement en 2014, ce qui en fait la plus grande ville proche d'Abidjan.

    Les populations autochtones sont les Abés quasi majoritaires et les Krobous, tous du groupe Akan, des lagunaires de tradition patrilinéaire. Outre ces populations, Agboville compte de nombreux allogÚnes qui font de la ville une cité cosmopolite.

    Le dĂ©partement, d'une superficie de 3 850 km2, selon le dernier recensement en 2014, comptait 292 109 habitants.

    Évolution dĂ©mographique
    19751988Est. 2010 2021[6]
    26 9144635978 100 135 082

    Éducation

    Les Ă©tablissements scolaires d'enseignement primaire public (EPP) sont : Obodjikro 1 Ă  4, Cotivo, Artisanal 1 et 2 et Plateau.

    Les établissements scolaires d'enseignement secondaire public sont : le Lycée Moderne, le CollÚge Moderne, le Centre de Formation et d'Apprentissage des métiers féminins (CFA).

    Les établissements scolaires d'enseignement secondaire privé sont : le Lycée moderne Eyemon Niangoran Michel, le Lycée Jacques AKA, l'Institut Nakoi, le CollÚge Moderne EDEN et le CollÚge Daouda Coulibaly.

    Religion

    Agboville est le siĂšge d'un Ă©vĂȘchĂ© catholique crĂ©Ă© le 14 octobre 2006.

    La religion dominante est le christianisme.

    Personnalités liées à la commune

    • M'bassidjĂ© François, dernier roi, rĂ©gna de 1944 jusqu'Ă  l'indĂ©pendance de la CĂŽte d'Ivoire et jusqu'en 1971, date de son dĂ©cĂšs.
    • Gaston Boka MenĂ©, ancien Ă©lĂšve de GorĂ©e au SĂ©nĂ©gal, mĂ©decin de profession, membre fondateur du PDCI-RDA et dĂ©putĂ© Ă©lu de 1960 Ă  1980. Il est l'un des membres fondateurs du Parti dĂ©mocratique de CĂŽte d'Ivoire. Ce doyen tĂ©moin de l'histoire de la citĂ© s'Ă©teint Ă  plus 100 ans en 2009.
    • Ernest Boka, est un homme politique ivoirien nĂ© en 1927, avocat et l'un des premiers docteurs en droit et polyglotte (dont le français, l'anglais, le russe,l'arabe, le portugais, l'espagnol). Il fut recrutĂ© par le cabinet d'avocats de François Mitterrand. Il fut aussi membre du cabinet du gouverneur colonial, et ministre en 1957. En sa qualitĂ© de ministre, entre 1960-1964, il crĂ©e les CollĂšges d'enseignement gĂ©nĂ©ral CEG, le LycĂ©e Classique d'Abidjan et d'autres, l'Ă©cole normale d'administration ENA, la cour suprĂȘme pour la jeune rĂ©publique. PrĂ©sident de la cour suprĂȘme de CĂŽte d'Ivoire. Il est tragiquement mort en 1964 en dĂ©tention dans des circonstances non Ă©lucidĂ©es[7].
    • LĂ©onard Offoumou Yapo, nĂ© dans le village d'Attobrou en 1923, homme politique ivoirien.
    • Laurent Gbagbo dĂ©buta ses Ă©tudes Ă  l'Ă©cole primaire publique Plateau Ă  Agboville oĂč son pĂšre exerçait sa profession.
    • PĂ©pito Elhorga, joueur de rugby Ă  XV en France, est nĂ© Ă  Agboville.
    • Denis Ossey Gnassou, homme politique centrafricain d'origine ivoirienne plus prĂ©cisĂ©ment d'ethnie abĂ©, fut ministre d'État et conseiller spĂ©cial du prĂ©sident François BozizĂ© au pays de l'empereur Bokassa Ier. Il fut dĂ©putĂ©-maire Ă©lu dans la citĂ© en 1985 mais aussi conseiller dans l'Ăšre FĂ©lix HouphouĂ«t-Boigny.
    • Mamadou Koulibaly, natif et originaire du village d'AzaguiĂ©, fut prĂ©sident de l'assemblĂ©e nationale, est un homme politique et fondateur du parti LIDER.
    • Adama Dahico, citoyen d’honneur de la commune d’Agboville en septembre 2005
    • Laurent Pokou, ex-footballeur international (club de [Rennes] ...) Footballeur ivoirien, il monte par deux fois sur le podium du Ballon d'or africain, en 1970 et 1973. Il dĂ©cĂšde le 13 novembre 2016 Ă  69 ans.
    • Bernard Claude ASSAMOI , ingĂ©nieur financier de formation, consultant formateur en Audit interne et marchĂ©s des capitaux.

    Membre de l'union francophone des auditeurs interne(UFAI), membre de l'institut des auditeurs internes de CÎte d'ivoire. Auteur des livres "Mise en place d'un dispositif référentiel du contrÎle interne" et "l'origine des Abbey". Membre fondateur de la Fédération Estudiantine et Scolaire de CÎte d'ivoire (FESCI), membre fondateur de la jeunesse du front populaire Ivoirien (JFPI),1er secrétaire Fédéral élu de la JFPI d'Agboville, 1er vice-président du Front Patriotique Révolutionnaire. Candidat malchanceux aux élections législatives passées du 06 mars 2021. Secrétaire général de la mutuelle de Grand-Morié. Membre du comité central du PPA-CI pour le compte de cellule des fonctionnaires et agents de l'état militants du PPA-CI, 2Úme vice-président exécutif de la CAE-PPA-CI

    • Aspro Bernard : Bernard AssoviĂ© alias Aspro Bernard du nom commercial d'un mĂ©dicament amĂ©ricain associĂ© au chanteur pour la publicitĂ© pendant des dizaines d'annĂ©es. Aspro Bernard est un artiste, compositeur, chanteur, guitariste de renom de la promotion des artistes comme AmĂ©dĂ©e Pierre, Mamadou Doumbiya, Okon SĂ©ka Athanase qui ont marquĂ© la chanson ivoirienne et africaine. L'artiste s'est Ă©teint Ă  78 ans.
    • Seigneur Ekissi Pierre, artiste, compositeur, chanteur avec sa chanson 900 kg d'amour, devint le deuxiĂšme pionnier artiste abbey aprĂšs Aspro Bernard. Natif d'Agboville (prĂ©cisĂ©ment de LoviguiĂ©), il s’est forgĂ© dĂšs l’ñge de quinze ans une personnalitĂ© d’artiste musicien et lead vocal au sein de l’orchestre AgnĂ©by Jazz de Aspro Bernard dans lequel il se produisit jusqu'en 1960. Invitations, voyages et autres tournĂ©es en Afrique et Ă  travers le monde ont permis Ă  l’artiste de se frotter Ă  des sommitĂ©s musicales tels James Brown, les Jackson Five, Johnny Hallyday, Elvis Presley, les Beatles, Manu Dibango, Le Seigneur Rochereau, Miriam Makeba, G. G. Vickey, feu Mamadou Doumbia et feu AmĂ©dĂ©e Pierre. Lors d’une de ses prestations sur les Champs-ÉlysĂ©es, l’épouse du PrĂ©sident français Georges Pompidou a dĂ» esquisser des pas de danse. Avec l’orchestre « rythmes d’Agboville » il glana des lauriers, avec un sac-cadeau du feu le PrĂ©sident Amani Diori du Niger. C'est avec une pluie d'hommages que ce dernier dinosaure de la musique moderne afroivoirienne, « Seigneur » Ekissi Pierre meurt le 5 juin 2011 Ă  85 ans.
    • Nayanka Bell, artiste compositrice, est ivoirienne d'ethnie Abbey et nĂ©e Ă  DananĂ© : une des belles voix d'Afrique.
    • Joelle SĂ©ka alias JoĂšlle C, de son vrai nom JoĂšlle Yaba SĂ©ka, est une artiste chanteuse ivoirienne de la grande famille d'artistes dont Marcellin Okoi et Okoi SĂ©ka Athanase. DotĂ©e d'un don vocal exceptionnel de son temps, JoĂšlle C. est partie trĂšs tĂŽt Ă  37 ans de vie en emportant avec elle toute sa voix d'or qui a longtemps Ă©merveillĂ© les radios et tĂ©lĂ©visions africaines dans les annĂ©es 2000. JoĂšlle C. laisse derriĂšre elle, un vide musical de son genre en Afrique.
    • Alice Dekessa : nĂ©e Ă  Agboville en CĂŽte d’Ivoire, Alice Dekessa est d'ethnie wobĂ©. Elle cultive et chante le mapouka contrĂŽlĂ© nĂ© du mapouka originel, lequel donne naissance au mapouka nouveau anglophone de Saint-Martin. Elle vit en France depuis l’ñge de 17 ans.
    • Hortense Aka-Anghui (1933-2017), femme politique, y est nĂ©e.

    Grandes organisations coopératives

    • COOPARA : CoopĂ©rative RĂ©gionale de l'AgnĂ©by-Tiassa ;
    • COMAG ;
    • 3CA ;
    • CAPAG.

    Sports

    Les compĂ©titions sportives se dĂ©roulent exclusivement au chef-lieu du dĂ©partement, les autres localitĂ©s ne disposant d'aucune infrastructure dĂ©diĂ©e : la ville dispose de 2 clubs de football, l'AgnĂ©by sports d'Agboville relĂ©guĂ© en D3, qui Ă©volue en MTN Ligue 2 et le Asafa d’Agboville, qui Ă©volue en Championnat de Division RĂ©gionale, Ă©quivalent d'une « 4e division » [8]. Comme dans la plupart des villes du pays, il est organisĂ©, de façon informelle, des tournois de football Ă  7 joueurs qui, trĂšs populaires en CĂŽte d'Ivoire, sont dĂ©nommĂ©s Maracanas.

    DĂ©mocratie locale et associations

    • L'A.R.A.F : Association des Ressortissants d'Agboville nĂ©e en France, est l'un des principaux mouvements valorisant la culture Akan Ă  Paris et en Europe.
    • L'A.D.L.D : l'AgnĂ©by pour la DĂ©mocratie, la LibertĂ© et le DĂ©veloppement est une association de brassage multiethnique et d'Ă©mergence pour la promotion dĂ©mocratique et la relance Ă©conomique de la rĂ©gion. Elle est nĂ©e en France, annĂ©e 2011.
    • L'AGEEA : Amicale GĂ©nĂ©rale des ÉlĂšves et Étudiants d'Agboville est une fĂ©dĂ©ration des associations estudiantines du dĂ©partement Ɠuvrant Ă  l'union et Ă  la cohĂ©sion des fils d'agboville en vue du dĂ©veloppement
    • L'association ADRHI-CI pour la formation professionnelle, le dĂ©veloppement de l'Informatique, l'Internet et des technologies numĂ©riques, crĂ©Ă©e en France, siĂšge autonome basĂ© en Agboville, est active depuis 2004.
    • La fondation M'BOLO, du nom du dĂ©putĂ© Martin M'bolo pour la santĂ©
    • A.D.I : Association de DĂ©veloppement local d'Agboville, actions sociales et caritatives

    Départements, sous-préfectures et communes rattachés

    Appartenance au district des Lagunes

    Elle est composée de trois régions lagunaires :

    • L'AgnĂ©by-tiassa
    • Les Grands-Ponts
    • La MĂȘ ou La Messan

    Principales villes environnantes

    Prononciation / phonique en abé

    Agboville se dit en langue abé « Ogboba », c'est-à-dire sur la rive du fleuve Ogba (le fleuve Agneby étant Ogbo ou Agbo, et ba la rive, la zone à cÎté du fleuve).

    Notes et références

    Bibliographie

    • Benoit Lootvoet, L'artisanat et le petit commerce dans l'Ă©conomie ivoirienne - ÉlĂ©ments pour une analyse Ă  partir de l'Ă©tude de quatre villes de l'intĂ©rieur : Agboville, BouakĂ©, Dimbokro, Katiola, Ă©ditions de l'ORSTOM
    • L’histoire de la dĂ©portation forcĂ©e du peuple guerrier Abbey. Sources : 1- J. SURET- CANAL, Afrique noire l’ùre coloniale 1900-1945 Ă  la page 143. 2- Archives nationales de CĂŽte d’Ivoire, documents des sĂ©ries 1EE, 2EE, RR, OO et QQ concernant les cercles des lagunes et de l’AgnĂ©by. 3- Ch. WONDJI, enquĂȘtes orales en pays AbĂ© (Abbey), septembre 1977. 4- Les colonies Françaises du Petit Manchot, A.EF 1 (1908-1958).
    • Le Journal des Voyages : Revue - DeuxiĂšme SĂ©rie - N°733 - La RĂ©volte des Abbeys À La CĂŽte D'ivoire Par R. Autard, À Suivre. - Tourisme hors France - 01/01/1910
    • L'Histoire des Abbeys, des origines Ă  la colonisation Française : L'Histoire des Abbeys de CĂŽte d'Ivoire, Presses AcadĂ©miques Francophones : DĂ©tails du livre : (ISBN 978-3-8381-4930-1 et 3838149300), Langue du Livre : Français de (auteur) : Julie Eunice Brou-Moustapha ; Nombre de pages : 328 ; publiĂ© le : 05.12.2014 ; CatĂ©gorie : Histoire.

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