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Abbaye Notre-Dame de Tamié

L'abbaye Notre Dame de TamiĂ© est un monastère cistercien-trappiste en activitĂ©. Il est situĂ© dans le massif des Bauges Ă  900 m d’altitude, dans le val de TamiĂ©, Ă  proximitĂ© du col de TamiĂ©, sur le territoire de la commune de Plancherine, près d'Albertville en Savoie (France). FondĂ© en 1132 par un groupe de moines de l'abbaye de Bonnevaux dirigĂ© par Pierre II de Tarentaise, il fut supprimĂ© en 1793.

Abbaye Notre-Dame de Tamié
image de l'abbaye
Vue générale de l'édifice

Diocèse Archidiocèse de Chambéry, Maurienne et Tarentaise
Patronage Notre-Dame
Numéro d'ordre (selon Janauschek) LXXIV (74)[1]
Fondation 1132
Cistercien depuis 1132
Dissolution 1792-1861
1880-1881
Abbaye-mère Bonnevaux (1132-1677)
La Trappe (1677-1792)
Sept-Fons (depuis 1861)
Lignée de Abbaye de Cîteaux
Abbayes-filles Aucune avant 1792
Mont des Cats
Boschi
Abbaye Notre-Dame-des-Neiges
Congrégation Ordre cistercien (1132-1677)
Ordre cistercien de la stricte observance
(1677-1792 puis 1861-actuellement)
PĂ©riode ou style

CoordonnĂ©es 45° 41′ 13″ nord, 6° 18′ 16″ est[2]
Pays Drapeau de la France France
Province Comté de Savoie
DĂ©partement Savoie
Commune Plancherine
GĂ©olocalisation sur la carte : Savoie
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Abbaye Notre-Dame de Tamié
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye Notre-Dame de Tamié
GĂ©olocalisation sur la carte : RhĂ´ne-Alpes
(Voir situation sur carte : RhĂ´ne-Alpes)
Abbaye Notre-Dame de Tamié

La vie monastique y fut rĂ©tablie en 1861 dans des bâtiments nouvellement construits par des trappistes de l’Abbaye de la Grâce-Dieu. La communautĂ© compte aujourd’hui quelque 25 moines.

Ce fut à l'abbaye de Tamié que fut fondée la manécanterie des Petits chanteurs à la croix de bois.

Histoire

Du XIIe au XIIIe siècle

Le comte AmĂ©dĂ©e III de Savoie charge l'archevĂŞque de Tarentaise, Pierre Ier de chercher un lieu paisible pour y installer un foyer monastique. Pierre se mit Ă  la recherche d'un emplacement favorable, ce qui l'amena Ă  demander en 1132 aux seigneurs de Chevron de lui cĂ©der le vallon de TamiĂ© pour y implanter un monastère[3]. Les moines, menĂ©s par Pierre (II), futur archevĂŞque de Tarentaise, arrivèrent le de l’abbaye de Bonnevaux en DauphinĂ©, ils appartenaient Ă  la règle de saint BenoĂ®t. Pierre en devient le premier abbĂ© pour 10 ans, jusqu'Ă  sa nomination comme archevĂŞque.

Les moines commencèrent à construire les bâtiments et à mettre en valeur les friches des alentours. Au début, la route de Milan à Genève ne passait pas par le col de Tamié, mais la construction de l'abbaye et la sécurité qu'elle apporta vont désormais inciter les voyageurs à emprunter le nouveau chemin du col de Tamié.

Le comte de Savoie et les seigneurs des environs vont doter l'abbaye de nombreux domaines agricoles, appelés « granges », ainsi que des alpages dans les Bauges, en Tarentaise, autour du lac d'Annecy et dans le Haut-Grésivaudan. Chaque « grange » abrite une dizaine de convers bûcherons, meuniers ou vignerons qui cultivent la terre et élèvent des chèvres et des vaches. Les moines essartent et défrichent courageusement les alpages d'altitude, couverts d'aulnes verts et de rhododendrons, pour leurs troupeaux en été.

Du XIVe au XVIIe siècle

Très riche, l'abbaye de Tamié suscite de nombreuses convoitises. De fait elle va connaître de nombreuses vicissitudes. Plusieurs incendies ravagent les bâtiments. Au XIVe siècle, commence une longue période de décadence. Les nombreuses guerres entre la Savoie et le Dauphiné ne sont pas sans conséquences pour l'abbaye qui est située à la limite des trois évêchés, ceux de la Tarentaise, de Grenoble et de Genève. Près du col de Tamié, un rocher, la « Pierre des trois évêques », marquait naguère la limite des trois évêchés.

Les problèmes s'aggravent avec le Grand Schisme d'Occident (1378-1418) qui divise la chrétienté. Dans de nombreuses abbayes, les abbés réguliers sont remplacés par des commendataires désignés par le souverain. Ils se servent dans les richesses de la communauté et dilapident les biens. Tamié échappa à ce travers de la vie monastique grâce à la faveur du duc Amédée VIII de Savoie, élu pape sous le nom de Félix V (il fut ensuite déclaré « antipape » et fit soumission au pape Nicolas V), qui accorda la faveur que réclamait l'abbé de Tamié, c'est-à-dire d'échapper à la commende[4].

À la fin du XVIe siècle, l'abbaye est en ruine. En 1606, François de Sales, évêque de Genève, écrit dans une lettre adressée au pape : « Il est surprenant de voir à quel point la discipline régulière est partout ruinée dans les abbayes et prieurés de ce diocèse ».

Les bâtiments actuels datent du XVIIe siècle ; en 1677, avec l'installation d'un groupe de moines venu de l'abbaye de La Trappe en Normandie, s'instaure un renouveau de l'abbaye de Tamié. De nouveaux bâtiments sont édifiés.

Au XVIIIe siècle

Au XVIIIe siècle, les moines installent des hauts-fourneaux et des forges et se lancent dans la fabrication de plaques de cheminées. Les feux sont alimentés avec le charbon de bois tiré des forêts du massif des Bauges. Le minerai est acheminé du gisement des Hurtières dans la vallée de la Maurienne.

À l'automne 1792, les biens du clergé sont déclarés « biens nationaux » et les autorités font établir l'inventaire complet des richesses de l'abbaye. En avril 1793, craignant un retour des troupes sardes, les Français installent dans l'abbaye un détachement de soldats pour contrôler le col de Tamié. L'abbé Dom Antoine (1750-1813) juge alors préférable pour la communauté de s'en aller et les religieux s'enfuient en pleine nuit. Lorsque le conventionnel Albitte décrète la démolition des clochers de Savoie, les autorités envoient des charpentiers depuis Faverges pour abattre celui de l'abbaye. On emploie l'expression bande noire pour désigner les spéculateurs qui s’enrichissent sur ces destructions[5].

Après la fin de la Révolution française, il est constaté que l'intérieur de l'abbaye est dévasté et qu'un grand nombre de livres de sa riche bibliothèque sont perdus à jamais brulés ou volés.

Moulins Ă  farine

Un étang, une "poissonnière" et un moulin apparaissent sur la mappe sarde de 1728. Au début du XIXe siècle, le site s'est agrandi et appartient à l'avocat Pierre Antoine Rivet, qui a acquis la majeure partie des dépendances de l'abbaye en 1825. Il comporte à cette époque un moulin à une roue et une scie dans un même bâtiment, et un autre moulin à deux roues[6].

XIXe siècle

À partir de 1827, l'abbaye est restaurée par l'ingénieur sarde de la cour de Turin Ernesto Melano. Le clocher est reconstruit mais sans la flèche.

En octobre 1861, l'abbaye est à nouveau occupée par des moines trappistes.

En 1880, en vertu des décrets contre les congrégations, les moines sont à nouveau chassés, mais se réinstallent dès 1881. Une nouvelle flèche est installée sur le clocher reconstruit à la restauration, mais la congrégation connaît d'importantes difficultés financières. C'est l'installation d'une fromagerie qui va sauver la communauté.

Nouveau moulin puis centre d'accueil

Le , le père supérieur de l'abbaye obtient le droit de construire un moulin en aval des premiers et une scierie. Il était équipé d'une turbine qui alimentait l'abbaye en électricité. A partir des années 1920, l'abbé Bernard Ferrand transforme le moulin en espace d'accueil pour les groupes géré par l'association des Florimontains. Il est désigné sous le nom de "Moulin Saint-Bernard". Le moulin amont est rasé dans les années 1970. Un nouveau bâtiment type "chalet" est construit à son emplacement.

Le moulin aval fonctionnait grâce à un étang alimenté par les ruisseaux de Martignon et du Varrey. En 1869, une ancienne prise d'eau est rétablie sur le ruisseau du Bar. L'eau s'écoulait dans un canal pavé de 100 mètres de long jusqu'à un réservoir d'eau. De là, elle pouvait être envoyée vers une scierie ou vers l'étang des moulins via un canal souterrain en maçonnerie de 750 mètres de long traversant la forêt. Le bâtiment du moulin aval est toujours en place. Son architecture est inspirée de celle du moulin de l'abbaye de la Grâce-Dieu à Chaux-lès-Passavant dans le Doubs. Il est construit en pierre sur cinq niveaux et couvert par un toit en ardoise. Une extension a été ajoutée aux bâtiment dans les années 1950[6].

Divers

C'est à l'abbaye de Tamié que fut fondée la manécanterie des Petits chanteurs à la croix de bois.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'abbaye fut un point de passage et un refuge pour les résistants et les personnes traqués par la milice et les Allemands.

C'est de l'abbaye de Tamié que venaient deux des moines de Tibhirine, assassinés en 1996 en Algérie, dans des conditions mystérieuses et controversées. Un film, Des hommes et des dieux, sorti en 2010, leur est consacré.

XXIe siècle

Comme le leur demande la règle de saint Benoît les moines de Tamié donnent une place importante à la liturgie et à l’office divin, au travail manuel et à l’hospitalité.

Les moines se rassemblent 7 fois par jour pour chanter l’office divin et cĂ©lĂ©brer l’eucharistie. L'abbaye est renommĂ©e pour la qualitĂ© de sa liturgie. Ce sont les moines de TamiĂ© qui assurèrent les chants de l’office divin pour le film Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois.

L'hĂ´tellerie de l’abbaye dispose de 27 chambres pour ceux et celles qui souhaitent se joindre Ă  la prière des moines ou d’une manière gĂ©nĂ©rale faire une retraite spirituelle. D’autres locaux, Ă  une certaine distance de l’abbaye (pour en prĂ©server le silence), sont disponibles pour des groupes de jeunes.

Chaque jour les moines transforment près de 4 tonnes de laits crus rĂ©frigĂ©rĂ©s achetĂ©s aux agriculteurs du vallon. Ils en font un fromage au lait cru fort apprĂ©ciĂ© qu'ils commercialisent sous la marque Abbaye de TamiĂ©. Ce fromage est proposĂ© dans la boutique du monastère et dans de nombreux magasins de la rĂ©gion. Par son chiffre d'affaires annuel d'environ 1,5 million d'euros, la fromagerie est la principale ressource Ă©conomique de la communautĂ©. Ces laits achetĂ©s par les moines contribuent au maintien de l'agriculture de montagne.

De plus, depuis 2003, les 3 Ă  4 000 litres de petit-lait quotidien, sous-produit de la transformation fromagère, sont valorisĂ©s grâce Ă  leur conversion en mĂ©thane par une Ă©lectrolyse provoquant une « dĂ©gradation des chaĂ®nes carbonĂ©es » et des bactĂ©ries qui consomment le sucre et produisent du biogaz, ce qui correspond Ă  80 litres de fuel par jour, utilisĂ© pour la production d'eau chaude[7].

Enfin, une petite partie du petit-lait, issu de la fabrication du Tamié, est utilisé dans l'élaboration d'une bière brune de la Brasserie du Mont Blanc, la Imperial Milk Stout.

Liste des prieurs et abbés

Liste des abbés de Tamié, d'après les archives de l'abbaye[8].

À partir de 1451, le duc de Savoie obtient du Pape l'Indult, c'est-à-dire la possibilité de désigner, en accord avec le Saint-Siège, les futurs prélats de ses États, dont les abbés[9] - [10]. Ces derniers devront être obligatoirement sujets piémontais[10].

Abbés de 1132 à la Révolution française

  • 1132 — 1141 : saint Pierre de Tarentaise, puis archevĂŞque de Tarentaise (1142-1174)
  • Bernard
  • Robert
  • 1150 — 1151 : Pierre II
  • 1156 — 1163 : Guy de Beaufort
  • 1163 — 1168 : Pierre III d'Avallon (Ascherius)
  • 1168 — 1169 : Guy I de Cevins
  • 1169 — 1207 : Pierre IV de Saint-Genès (Saint-Genis)
  • 1207 — 1222 : Girold/GĂ©raud de La Tour (du Pin)
  • 1222 — 1223 : Humbert d'Avallon
  • 1223 — 1234 : Berlion I de/du Pont de Beauvoisin
  • 1234 — 1237 : Guillaume II de Boges
  • 1237 — 1243 : Pierre V de Seythenay
  • 1243 — 1246 : Berlion II de Bellecombe
  • 1246 — 1251 : Guy/Guigues II
  • 1251 — 1255 : Jean I
  • 1255 — 1273 : Jacques I d'Ameysin[Note 1]
  • 1273 — 1277 : Anthelme I de Faverges
  • 1277 — 1305 : Anthelme II d'Allevard
  • 1305 — 1324 : Hugues de La Palud
  • 1324 — 1344 : Jacques II Pascal d'Yenne
  • 1344 — 1350 : Jacques III de Ribot
  • 1350 — 1358 : Rodolphe de Seythenay
  • 1358 — 1390 : GĂ©rard de Beaufort
    • 1381 — 1391 : Guillaume III Guinaud de Narbonne, dĂ©signĂ© par l'antipape ClĂ©ment VII
  • 1391 — 1392 : Guillaume IV Eyraud de Limoges
    • 1391 — 1400 : Pierre VI Castin, dĂ©signĂ© par ClĂ©ment VII, dĂ©posĂ© par le Chapitre gĂ©nĂ©ral
    • 1400 — 1420 : Pierre VII de Barignie, dĂ©signĂ© par le pape Boniface IX
  • 1420 — 1454 : Claude I Paret
  • 1454 — 1472 : Georges Jocerand de Cons, commendataire, dĂ©signĂ© par le duc de Savoie, non-moine
  • 1472 — 1483 : Urbain I de Chevron Villette
  • 1484 — 1492 : Augustin I de La CharnĂ©e, dĂ©signĂ© par le duc de Savoie
  • 1492 — 1505 : Urbain II de Chevron Villette
  • 1505 — 1506 : Jacques IV François de Chevron Villette, commendataire, non-moine
  • 1506 — 1523 : Alain Lacerel, Ă©lu rĂ©gulièrement
  • 1523 — 1537 : Étienne Gicquel, coadjuteur en 1520 de Dom Lacerel
  • 1537 — † 1584 : Pierre VII de Beaufort, commendataire, mais fait profession[11]
  • 1584 — 1595 : Jean II de Chevron Villette, commendataire, dĂ©signĂ© par le duc de Savoie
  • 1595 — 1645 : François Nicolas de Riddes, dĂ©signĂ© par le duc de Savoie
  • 1645 — 1659 : François II Nicolas de La Forest de Somont, coadjuteur en 1635
    • 1659 — 1701 : Jean Antoine de La Forest de Somont, dĂ©signĂ© par le duc de Savoie, Ă©lection confirmĂ©e seulement en 1665
  • 1701 — 1707 : Jean-François Cornut, Ă©lu par la communautĂ©, agrĂ©Ă© par le duc
  • 1707 — 1727 : Arsène de Jougla/Jouglas, français, Ă©lu par la communautĂ© pendant l'occupation du duchĂ© par les troupes françaises
  • 1707 — 1727 : Jacques V Pasquier, moine de TamiĂ©, dĂ©signĂ© par le roi de Sardaigne Victor-AmĂ©dĂ©e II
  • 1734 — 1757 : Jean-Baptiste Maniglier, les Ă©lections redeviennent libres
  • 1757 — 1767 : Jean Jacques Bourbon
  • 1769 — 1783 : Joseph Rogès
  • 1783 — 1789 : Bernard Desmaisons
  • 1789 — 1793 : Dom Antoine, alias Claude Gabet[Note 2]

Liste des abbés trappistes depuis la restauration de 1861

  • 1861 — 1871 : Malachie Regnault
  • 1871 — 1875 : ThĂ©odore Pitoulet
  • 1875 — 1883 : Ephrem Seignol
  • 1883 — 1888 : Polycarpe Jaricot
  • 1888 — 1890 : Thomas I Berthet (1)
  • 1890 — 1891 : Fortunat MarĂ©chal
  • 1891 — 1901 : Thomas I Berthet (2)
  • 1901 — 1905 : AlbĂ©ric Stals
  • 1905 — 1921 : Augustin II Dupic
  • 1921 — 1923 : Vacance
  • 1923 — 1936 : Alexis Presse
  • 1936 — 1938 : Vacance
  • 1938 — 1948 : Thomas II Gondal
  • 1948 — 1960 : GuĂ©rin Jordan-Meille
  • 1960 — 1981 : François III Berthet
  • 1981 — 2003 : Jean-Marc ThĂ©venet
  • 2003 — 2011 : Victor Bourdeau
  • 2012 — prĂ©sent : Ginepro Riva

HĂ©raldique

Les armes de l'abbaye Notre-Dame de Tamié se blasonnent ainsi : d’azur au chevron d’argent, le tout surmonté de la crosse abbatiale[12].

Celles-ci reprennent le chevron de la famille de Chevron : "D'azur au chevron d'or chargé d'un chevron de gueules accompagné de trois lionceaux d'or, deux affrontés en chef et un en pointe[13]

Notes et références

Notes

  1. Jean Létanche cite la date de 1250, Jean Létanche, Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton de Yenne en Savoie, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse, coll. « Monographie des villes et villages de France » (no 1005), (réimpr. 2007), 2e éd. (1re éd. 1907), 78 p. (ISBN 978-2-84373-813-5, lire en ligne).
  2. Né en février 1750 à Chambéry et mort en novembre 1813 à Turin, il est issu d'une famille de notables chambériens. Il commence une carrière militaire avant de se retirer en 1778 à Tamié dont il devient abbé en août 1789. Face à l'avancée des troupes révolutionnaires françaises en avril 1793, il fuit pour se réfugier en Piémont. À partir d'octobre 1801, il devient abbé de l'hospice du col du Mont-Cenis p. 207, in Jean-Marie Mayeur, Christian Sorrel et Yves-Marie Hilaire, La Savoie, t. 8, Paris, Éditions Beauchesne, coll. Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, 1996, 2003, 441 p. (ISBN 978-2-7010-1330-5), p. 207.

Références

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Puthod, , 491 p. (lire en ligne), p. 123.
  2. « Tamié », sur http://www.cistercensi.info, Ordre cistercien (consulté le ).
  3. Henri Ménabréa, Histoire de la Savoie, éd. Grasset, 1933, 1960, 1976, p. 40.
  4. Claudius Blanchard 1875, « Jean et Conrad, abbés », p. 284.
  5. Histoire de la Savoie, Henri Ménabréa, 2009
  6. Clara Bérelle, « Moulins à farine de l'abbaye de Tamié actuellement centre d'accueil de groupes », sur le site de la Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel en lien avec l'Assemblée des pays de Savoie - patrimoine.rhonealpes.fr, (consulté en ).
  7. L'Essor savoyard, du 14 août 2008, page 29
  8. « Les abbés de Tamié », sur abbaye-tamie.com (consulté en ).
  9. Laurent Perrillat, « Géographie historique des diocèses de Savoie (conférence) », Les Rendez-vous de l’Académie salésienne, no 20,‎ , p. 30 (lire en ligne [PDF]).
  10. Frédéric Meyer, « Les élites diocésaines en Savoie à la fin du XVIIe siècle », Rives méditerranéennes, nos 32-33,‎ , p. 173-189 (lire en ligne).
  11. Abbé Joseph-Marie Lavanchy, Monographie de la paroisse de Saint-Jorioz sur les bords du lac d’Annecy, Annecy, impr. de J. Niérat - Académie salésienne, coll. « Mémoires et documents », , 212 p. (lire en ligne).
  12. Burnier 1865, p. 15.
  13. Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 2, Grenoble, Allier Frères, (lire en ligne), p. 5-31

Voir aussi

Bibliographie

  • FĂ©lix Bernard, L'Abbaye de TamiĂ©, ses granges (1132-1793), Imprimerie Allier, , 307 p..
  • Claudius Blanchard, Histoire de l'abbaye d'Hautecombe en Savoie : avec pièces justificatives inĂ©dites, ChambĂ©ry, Puthod, , 741 p. (lire en ligne).
  • Eugène Burnier, Histoire de l'abbaye de TamiĂ© en Savoie, ChambĂ©ry, Imprimerie de A. Pouchet et Cie, , 312 p. (lire en ligne).(lire en ligne sur le site www.abbaye-tamie.com).
  • Gilles Donada, « Ils racontent leur abbaye (3/7) TamiĂ© m'a sauvĂ© » (interview de Dom Ginepro), La Croix (lire en ligne), 30 juillet 2021.
  • Paul Lullin et Charles Le Fort, RĂ©geste genevois : RĂ©pertoire chronologique et analytique des documents imprimĂ©s relatifs Ă  l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'annĂ©e 1312, SociĂ©tĂ© d'histoire et d'archĂ©ologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne).
  • Bruno-Jean Martin, Histoire des moines de TamiĂ©, Saint-Étienne, Le HĂ©naff Ă©diteur, .
  • Christian Regat, « TamiĂ© : histoire d'une abbaye », dans Les rendez-vous de l'AcadĂ©mie salĂ©sienne, 2015, no 25 (lire en ligne)
  • Christian Regat, TamiĂ© et les Cisterciens en Savoie : l'abbatiat d'Arsène de Jougla, 1707-1727, t. 104, Annecy, AcadĂ©mie salĂ©sienne, , 276 p. (lire en ligne).

Article connexe

Liens externes

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