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3e régiment d'artillerie à cheval

Création et différentes dénominations

Colonels et chefs de corps

Historique des garnisons, combats et batailles

Guerres de la Révolution et de l'Empire

Le « 3e régiment d'artillerie à cheval » a été organisé à La Fère le , sur le pied de six compagnies parmi lesquelles se trouvaient les 1re, 2e, 11e, 12e, 13e et 29e compagnies, sous le commandement du chef de brigade Fays.

Pendant toute la durée du Directoire, du Consulat et de l'Empire le dépôt du régiment était à Strasbourg.

En 1796-1797, le régiment est envoyé à l'armée de Sambre-et-Meuse.

De 1798 à 1800, une partie du régiment est affecté à l'armée d'Orient et participe à la campagne de la Haute-Égypte.

En 1800, le régiment rejoint l'armée du Rhin avec laquelle il participe à la bataille de Hohenlinden, au combat d'Erbach, au passage du Lech et aux combats de Landshut et de Wettenhausen (de)

Une lettre du colonel Duroc, commandant du régiment, au ministre, datée de Strasbourg le , nous apprend que les 1re et 2e compagnies du 8e régiment d'artillerie à cheval qui avait été supprimé viennent d'arriver et vont être incorporées au « 3e régiment d'artillerie à cheval ».

De 1805 à 1808, le 3e régiment à cheval a fourni exclusivement ses compagnies aux armées d'Allemagne et de Pologne et il participe à la bataille d'Austerlitz ainsi qu'à celle de Lübeck en 1806 et de Friedland en 1807. A partir de 1808, il est partagé entre l'Allemagne et l'Espagne.

En 1809, il se trouve à la bataille d'Essling, puis à la bataille de Wagram durant laquelle le colonel d'Aboville, récemment promu au grade de général de brigade, eut un bras emporté.

Les compagnies engagées en Espagne se trouvent aux batailles de Somosierra, et de Madrid en 1808, aux batailles de Medellin, de Talavera, d'Ocana, d'Almonacid et de La Corogne en 1809, à celles d'Albubera et d'Olivenza en 1811 et de Vitoria en 1813.

Le maréchal Soult demande, après la bataille de La Corogne en 1809, la croix pour trois officiers du 3e à cheval, qui, par le feu habilement dirigé de ses pièces, a forcé la flotte anglaise à appareiller avant l'embarquement complet de l'armée britannique et à sortir en désordre de la rade de La Corogne. Les 1re et 6e compagnies furent rappelées de l'Espagne en , l'Empereur se préparant à l'expédition de Russie.

Les 1re, 4e, 5e et 6e compagnies, ont fait cette campagne, durant laquelle le colonel Claude Marion a été fait prisonnier en Russie. Elles ont participé aux batailles de Smolensk, de La Moskova et de Krasnoï. Pendant ce temps, les 2e et 3e compagnies combattaient en Andalousie, et la 7e compagnie, qui venait récemment d'être organisée, était en Portugal.

Les 2e et 7e compagnies sont rappelées de la Péninsule en , et le régiment entier, moins la 3e compagnie, qui resta jusqu'à la fin en Espagne, a fait les campagnes de Saxe, ou elles combattent à Lutzen, Bautzen, Leipzig et Hanau en 1813, puis la campagne de France ou elles sont présente à Brienne, Montereau, La Rothière, Montmirail et Paris.

Le 3e à cheval est réorganisé le , à Strasbourg, par le général Valée.

Pendant les Cent-Jours, le régiment fourni :

Le régiment participe à la bataille de La Souffel, puis après Waterloo, tout ce qui restait debout se retira à Limoges, excepté les deux compagnies du Champ de Mai, qui étaient retournées à Strasbourg et qui furent licenciées le . Le reste du régiment a été licencié à Limoges le , par le général Charbonnel.

De 1816 à 1829

Le , le colonel Robert de Marilhac, le dépôt et 3 compagnies provisoires, conservées conformément aux dispositions des articles 24 et 25 du supplément à l'instruction du , prescrivant de conserver 150 hommes aux régiments d'artillerie à cheval lors de leur licenciement, arrivaient à Besançon, et y formaient le noyau du nouveau 2e régiment d'artillerie à cheval est réorganisé sous le titre de « régiment d'artillerie à cheval de Strasbourg ».

En 1820, le « régiment d'artillerie à cheval de Strasbourg » prend le nom de « 3e régiment d'artillerie à cheval ».

Pendant les quatorze années de son existence, le 3e à cheval a occupé, après Besançon, les garnisons de Strasbourg en 1818, de Metz en 1821, de Toulouse en 1825, et de Douai en 1829.

C'est à Douai que le 3e régiment d'artillerie à cheval a été licencié, le . Il a versé :

Personnalités

Sources et bibliographie

Notes et références

Notes
  1. Dans un régiment à cheval, tout le monde est à cheval alors que dans un régiment à pied, tout le monde est à pied.
Références

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    Voir aussi

    Articles connexes

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