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3e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais

Le 3e bataillon de volontaires nationaux du Pas-de-Calais, était une unité militaire de l’armée française créé sous la Révolution française. Il fut également appelé plus simplement 3e bataillon du Pas-de-Calais.

3e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais
Création Du 25 au
Dissolution 7 ventôse An V (25 février 1797)
Pays Drapeau de la France République française
Branche Infanterie
Fait partie de Armée du Nord
Guerres Révolution haïtienne

Création et différentes dénominations

Le 3e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais est formé à 8 compagnies et 1 compagnie de grenadiers du 25 au à Saint-Omer.

  • Compagnie de grenadiers
  • 1re compagnie de Boulogne-sur-Mer.
  • 2e compagnie d'Aire
  • 3e compagnie de Saint-Omer
  • 4e compagnie de Saint-Omer
  • 5e compagnie de Calais
  • 6e compagnie de Calais
  • 7e compagnie de Calais
  • 8e compagnie d'Ardres

Le 3e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais n'est pas amalgamé à l'exception du bataillon de dépôt inclus dans le 1er bataillon provisoire des Côtes-de-Brest, qui est dissous le 7 ventôse An V () lors de son amalgame pour former la 58e demi-brigade de seconde formation avec :

Commandants

Historique des garnisons, combats et batailles

1791

Le 3e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais composé de 571 volontaires des districts de Boulogne, Calais et Saint-Omer, rassemblés à Saint-Omer le , formés en compagnies et organisés en bataillon du 26 au .
Il est aussitôt passé en revue et part le , par Aire et Béthune, pour aller prendre ses quartiers d'hiver à Arras.
Il est rattaché à l'armée du Nord en décembre.

1792

Après avoir séjourné à Arras, il est « destiné à Saint-Domingue » et se met en route le , par Doullens, à destination de Nantes, où il est annoncé le , mais où, par suite de divers retards, il n'arrive en fait que le pour s'embarquer le 15, après la revue du commissaire des guerres Jean Baptiste de Poligny.
Il finit par partir de Paimboeuf le avec 519 présents et débarque à Saint-Domingue en septembre.
Bien que décimé par la maladie, il prend part à l'expédition de Donatien de Rochambeau sur Maribaroux et d'Ouanaminthe et enlève, avec le 2e du Morbihan, le fort d'Ouanaminthe le , puis s'établit dans des quartiers d'hiver malsains qui lui coûtent beaucoup de morts par maladie.

1793

Le bataillon ne peut empêcher le débarquement à Cap-Français de Thomas Galbaud et assiste impuissant à l'incendie et au pillage de la ville, du 20 au .

1794

Le le bataillon se trouve réduit à 53 hommes présents sous les ordres du quartier-maitre trésorier Augustin Joseph Ignace Aspelly. Il y a eu depuis son débarquement 312 morts ou tués, 58 soldats sont rentrés en France, 42 ont été destitués, 6 sont partis avec Thomas Galbaud et 20 ont été faits prisonniers.

1795

Le , 5 officiers et 15 volontaires, formant le dépôt du bataillon à Brest, sont appelés à entrer dans le 1er bataillon provisoire des Côtes-de-Brest qui sera amalgamé, le , dans la 58e demi-brigade de deuxième formation.

1796-1799

Au , il reste encore à Saint-Domingue 14 officiers et 64 volontaires. Ces débris, successivement aux ordres du quartier-maitre trésorier Augustin Joseph Ignace Aspelly, de Souviat et de Terrier, sont à Port-de-Paix jusqu'en novembre, puis aux Gonaïves et rentrent au Cap-Haïtien, où ils demeurent jusqu'au , date de leur licenciement par Toussaint Louverture.
On ignore leur sort ultérieur, sauf en ce qui concerne quelques officiers (chef Aspelly; quartier-maître Delvallé; capitaine Souviat; lieutenants Terrier et Decarpentry: sous-lieutenants Lemaître, Crochez et Lemaire), rentrés en France de 1797 à 1799.

Biographie de personnes ayant servi au 3e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure

Jean-Pierre Louis Bruslé de Baubert

Jean-Pierre-Louis Bruslé de Baubert est né à Saint-Omer le . Il commence sa carrière militaire en tant que cadet gentilhomme en 1779 dans le régiment de Provence, puis il est nommé sous-lieutenant en 1780 et est démissionnaire 1787. Elu lieutenant-colonel en chef du 3e bataillon du Pas-de Calais le , il passe avec son bataillon à Saint-Domingue. Fait prisonnier lors du siège de Fort-Dauphin il est massacré, au Fort Dauphin avec des colons Français, le , par des ex-esclaves révoltés.

Bibliographie

  • G Dumont : Bataillon de volontaires nationauxDocument utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes

Notes, sources et références

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