Siège de Fort-Dauphin (1794)
Le siège de Fort-Dauphin se déroula pendant la révolution haïtienne, le .
Date | |
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Lieu | Fort-Dauphin (aujourd'hui Fort-Liberté), Saint-Domingue |
Issue | Victoire espagnole |
République française | Royaume d'Espagne |
• Candy | • Gabriel de Aristizábal • Joaquim de Saso • Jean-François |
1 031 hommes | 400 hommes à terre 3 navires de ligne 1 frégate |
1 031 prisonniers 41 canons perdus | aucune |
Batailles
- Bois-Caïman (08-1791)
- Croix-des-Bouquets (03-1972)
- Morne Pelé (01-1793)
- 1re La Tannerie (01-1793)
- Port-au-Prince (04-1793)
- Le Cap-français (06-1793)
- Marmelade (07-1793)
- Fort-Dauphin (01-1794)
- 1re Tiburon (02-1794)
- Acul (02-1794)
- La Bombarde (03-1794)
- 2e Tiburon (04-1794)
- Les Gonaïves (05-1794)
- Port-Républicain (05-1794)
- 1re Dondon (07-1794)
- 2e La Tannerie (07-1794)
- Saint-Marc
- Léogane (10-1794)
- Saint-Raphaël (10-1794)
- Trutier (12-1794)
- 3e Tiburon (12-1794)
- 1re Verrettes
- Grande-Rivière
- Mirebalais (06-1795)
- Las Cahobas (08-1795)
- 2e Verrettes (08-1795)
- Petite-Rivière (08-1795)
- 2e Dondon (10-1795)
- 1re Les Irois (08-1796)
- Jean-Rabel (04-1797)
- 2e Les Irois (04-1797)
- Jacmel
Coordonnées | 19° 40′ 04″ nord, 71° 50′ 23″ ouest |
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Le siège
À la fin du mois de , une flotte espagnole de trois navires de ligne accompagnés d'une frégate débarquent 400 soldats à terre et réalise le blocus de Fort-Dauphin. Encerclés, les Républicains, commandés par le mulâtre Candy, se rendent à l'amiral Gabriel de Aristizábal (es) sans tirer un seul coup de feu. Candy émet toutefois comme condition que les troupes noires de Jean-François ne soient pas autorisées à pénétrer dans la ville. Cependant les Espagnols ne respectent pas les conditions de la capitulation. Candy est arrêté et est ultérieurement envoyé travailler dans les mines au Mexique. La ville est occupée par les Espagnols du régiment de Porto Rico sous les ordres de Don Joaquim de Saso[1]. Les Espagnols s'emparent de 41 canons, aucun de leur soldat n'est tué ; du côté républicain, 1 031 soldats sont retenus comme prisonniers de guerre[2].
Fort-Dauphin est rebaptisé Fort-Liberté par les révolutionnaires en 1820.
Notes
- Madiou 1847, p. 169-170.
- Marley 2008, p. 538.
Bibliographie
- Thomas Madiou, Histoire d'Haïti, t. I, (lire en ligne)
- (en) David Marley, Wars of the Americas : a chronology of armed conflict in the Western Hemisphere, 1492 to the present, t. I, ABC-CLIO press,