Port-de-Paix
Port-de-Paix est une commune d'Haïti, capitale du département du Nord-Ouest d'Haïti, et chef lieu de l'arrondissement de Port-de-Paix.
Port-de-Paix | |
Administration | |
---|---|
Pays | Haïti |
Département | Nord-Ouest |
Arrondissement | Port-de-Paix |
Code commune | 0911 |
Démographie | |
Population | 185 707 hab. (est.2009) |
Densité | 528 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 19° 57′ nord, 72° 50′ ouest |
Altitude | 36 m |
Superficie | 351,75 km2 |
Localisation | |
Démographie
La commune compte 306 344[1] habitants au recensement par estimation de 2009, dont 299 580 pour la ville elle-même.
Histoire
Christophe Colomb dénomme les environs de Port-de-Paix « Valparaíso » (la Vallée de Paradis), et il reste toujours d'agréables plages et paysages.
À partir des années 1640, Port-de-Paix est, avec l'île de la Tortue, parmi les premiers points d'appui de la présence française dans la partie occidentale d'Hispaniola.
Après 1665, Bertrand d'Ogeron de la Bouëre, gouverneur de la Tortue, favorise le développement de Port-de-Paix en poussant des boucaniers et des flibustiers de l'île de la Tortue à se convertir en agriculteurs. Ce mouvement est renforcé par l'arrivée de centaines d’engagés (appelés des 36 mois, la durée de leur contrat), qu'Ogeron fait venir de France.
En 1685, Pierre-Paul Tarin de Cussy, gouverneur de Saint-Domingue, s'installe à Port-de-Paix qui devient le centre de gravité de la présence française sur l'île d'Hispaniola. Une cinquantaine de soldats français s'installent en 1688 à Port-de-Paix.
En , Port-de-Paix est attaqué et pillé par les Anglais, en représailles à l'expédition de la Jamaïque, menée en 1694 par Jean-Baptiste du Casse.
Administration
La commune est composée en 2016 de 5 sections communales de :
- Baudin
- Aubert
- Paulin/Lacorne
- Mahotière
- Bas des Moustiques
Transports et communication
L'aéroport régional de Port-de-Paix permet de rallier Port-au-Prince et le Cap-Haïtien[2].
Un ferry permet l'accès à la grande île de La Tortue qui se situe au large de Port-de-Paix.
Religions
- Diocèse de Port-de-Paix
- Cathédrale de l'Immaculée-Conception de Port-de-Paix
- Eglise catholique romaine
- eglise catholique Episcopale
- Eglises et dominations Protestantes ( Baptiste, Wesleyenne, Pentecotiste, Mormon, Nazaréen, mennonite, adventiste du 7e jour, le reste de posterité, )
- La franc-maconnerie
- Le vaudou
Patrimoine
- les ruines du fort des Trois Pavillons, construit par François Capois, en 1804[3].
Références
Notes
- [PDF] (fr) Population totale, par sexe et population de 18 ans et plus estimées en 2009, au niveau des différentes unités géographiques sur le site de l'Institut haïtien de statistique et d'informatique (IHSI)
- Vols réguliers de la compagnie Tortug Air 2009
- Antoine Salgado, Hauts-lieux sacrés dans le sous-sol d'Haïti (1947-1980), Port-au-Prince, 1980, pp. 16-17
Bibliographie
- Moreau de Saint-Méry, Description topographique, physique, civile, politique et historique de la partie française de l'isle Saint-Domingue, Philadelphie, Paris, Hambourg, 1797-1798, (réédition, 3 volumes, Paris, Société française d'histoire d'outre-mer, 1984), pp. 667–694.
Liens externes
- [PDF](fr) Population totale, population de 18 ans et plus, ménages et densités estimés en 2009 sur le site de l'Institut haïtien de statistique et d'informatique (IHSI)