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37e rĂ©giment d'infanterie

Création et différentes dénominations

    1587 : compagnie d'hommes d'armes levée par M. de Lémon
    • 1604 : crĂ©ation sous le nom de RĂ©giment de LĂ©mon
    [précision nécessaire]
    1632 : renommé Régiment de Turenne
    [précision nécessaire]
    • 1790 : renommĂ© 37e rĂ©giment d'infanterie
    • 1796 : 37e demi-brigade d'infanterie de ligne constituĂ©e par les 111e (1er bataillon du 56e rĂ©giment d'infanterie, 1er bataillon des volontaires de l'Orne et 2e Bat Vol de la Moselle) et 173e demi-brigades de bataille (1er Bat, 95e Regt d'Inf, 5e Bat Vol de la Meurthe et 6e Bat Vol des Vosges).
    • 1803 : 37e rĂ©giment d'infanterie de ligne.
    • 1815 : dissolution, formation de la La lĂ©gion de la Sarthe
    • 1820 : 37e rĂ©giment d'infanterie de ligne
    • 1887 : Prend le nom dĂ©finitif de 37e rĂ©giment d'infanterie
    • 1935 : renommĂ© 37e rĂ©giment d'infanterie de forteresse
    • 1940 : dissolution
    • 1952 : formation du 37e bataillon d'ouvrage
    • 1957 : dissolution
    • 1968 : recrĂ©ation du 37e rĂ©giment d'infanterie
    • 1999 : dissolution

    Colonels/chef-de-brigade

    • 1791 : colonel Joachim Robin de Blair de Fressineaux
    • 1792 : colonel Bernard Martin Lambron de la Crouziliere
    • 1793 : colonel Dominique Chantepie
    • 1796 : chef de brigade Philippe Joseph Lacroix
    • 1800 : chef de brigade Jacques Michel LainĂ©
    • 1801 : chef de brigade Claude Petit
    • 1803 : colonel Jean-Joseph Gauthier
    • 1812 : colonel Melchior Mayot (tuĂ© le )
    • 1813 : colonel Ferjeux Fortier (blessĂ© les et )
    • 1870-1871 : lieutenant-colonel Armand Deffis
    • 1887 - 1890 : colonel de Monard
    • 1895 : colonel Arthur de Nonancourt
    • 1900 - 1905 : colonel Édouard de Castelnau
    • 1906 - 1910 : colonel LĂ©on Bajolle
    • 1910 - 1913 : colonel augustin marie Varlet
    • - : colonel de Lobit[2]
    • - : colonel Lacapelle[2]
    • - : colonel Hallier[2]
    • - : lieutenant-colonel Michel[2]
    • - : colonel Becker[2]
    • - : lieutenant-colonel Rozier[2]
    • 1919 : colonel Étienne[2]
    • .
    • 1935 : Colonel HĂ©rique
    • 1936 : Colonel Touchard
    • 1938 : Colonel Regard
    • - : lieutenant-Colonel Combet

    Historique des garnisons, combats et batailles du 37e RI de ligne

    Révolution française et Premier Empire

    • Drapeau du 1er bataillon du 37e rĂ©giment d'infanterie de ligne de 1791 Ă  1793
      Drapeau du 1er bataillon du 37e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793
    • Drapeau du 2e bataillon du 37e rĂ©giment d'infanterie de ligne de 1791 Ă  1793
      Drapeau du 2e bataillon du 37e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793

    1815 Ă  1852

    • 1830 : Une ordonnance du crĂ©e le 4e bataillon et porte le rĂ©giment, complet, Ă  3 000 hommes[3].
    • 1831 : AlgĂ©rie

    Second Empire (1853-1870)

    Le dépôt du 37e régiment d'infanterie de ligne, situé à Villefranche-sur-Mer, forme entre août 1870 et février 1871 un 4e bataillon à deux compagnies (versé au 21e régiment de marche), douze compagnies de dépôt versées à divers régiments de marche et deux compagnies provisoires[4]

    1871 Ă  1914

    Formé pendant la guerre de 1870, le 37e régiment de marche est fusionné dans le 37e de ligne le [5].

    Première Guerre mondiale

    Monument au 37e RI au cimetière du sud, à Nancy

    Rattachements : casernement Nancy, 22e brigade d'infanterie, 11e division d'infanterie, 20e corps d'armée

    Les 237e RI et 47e RIT sont issus du 37e RI.

    1914

    1915

    1916

    Soldats du 37e RI avec des artilleurs britanniques près d'Aveluy, septembre 1916.

    1917

    1918

    Le 37e RI a 6 155 morts durant le conflit[6], soit environ deux fois son effectif initial.

    Entre-deux-guerres

    Le 37e Ă  Francfort en 1920

    En 1935, il devient un régiment d'infanterie de forteresse à quatre bataillons, affecté au secteur fortifié des Vosges (à Bitche, Langensoultzbach et au camp de Bitche).

    Seconde Guerre mondiale

    • 1939-1940 : Secteur fortifiĂ© de Rohrbach, sous-secteur de Bitche
    • Il tient les ouvrages du Schiesseck et du Grand Otterbuehl (secteur de Bitche).
    • Ă€ la suite de l’offensive allemande, le rĂ©giment reçoit ordre de se replier dans les environs de Sarrebourg et d’y tenir une ligne de dĂ©fense pour interdire le franchissement du canal de la Marne au Rhin.
    • Les 17 et 18 juin, installĂ© en dĂ©fense, il rĂ©siste aux attaques allemandes, au prix de pertes importantes (1120 hommes).
    • Le 19 juin, le rĂ©giment, ou plutĂ´t ce qu’il en reste, est dĂ©ployĂ© entre Bertrambois et Hattigny, oĂą il continue le combat. Puis, après un dernier repli, les survivants rejoignent les environs de Val-et-Chatillon oĂą ils vont rĂ©sister aux assauts allemands jusqu’au 23 juin.
    • Le 25 juin, en respect des ordres et des termes de l’armistice, le rĂ©giment se rend Ă  ses adversaires, après avoir brĂ»lĂ© son drapeau au lieu-dit « le Trou Marmot » Ă  l'emplacement du dernier poste de commandement.

    De 1945 Ă  nos jours

    En décembre 1952 est créé à Bitche le 37e bataillon d'ouvrages, qui reprend les traditions du 37e régiment d'infanterie de forteresse[7]. Il est chargé d'entretenir les quelques ouvrages de l'ex-ligne Maginot que l'Armée veut conserver[8]. Il est dissous en 1957[7].

    En 1968, le 37e RI est recréé[7] à Sarrebourg et Saint-Avold en tant qu’unité de réserve des Forces opérationnelles dont il devient le régiment de la Moselle.

    Au fil des réorganisations successives, il fera partie de la division du Rhin, puis de la brigade d’Alsace.

    En 1993, le régiment de Turenne est intégré à la Force HADES, l’élément de dissuasion nucléaire de l’armée de Terre, pour laquelle il est chargé de protéger les éléments d’artillerie et de transmission. La Force HADES est dissoute le 30 juin 1997.

    Le 37e RI rejoint à nouveau la Brigade d’Alsace, où il reçoit une mission de protection des éléments de franchissement du Rhin.

    En 1999, la réforme de l’armée de Terre qui commence sa professionnalisation signifie la fin des régiments de réserve.

    Le 37e RI, le régiment de Turenne, est dissous en décembre 1999. Il aura été l’un des tout derniers régiments de réserve de l’armée française.

    Drapeau

    Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9] :

    DĂ©corations

    La cravate du drapeau est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec trois palmes (trois citations à l'ordre de l'armée) puis de la Croix de guerre 1939-1945 avec une palme.

    Le régiment a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.

    • Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
      Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
    • Croix de guerre 1914-1918
      Croix de guerre 1914-1918
    • Croix de guerre 1939-1945
      Croix de guerre 1939-1945

    Devise

    "Vaincre ou mourir "

    Personnalités ayant servi au sein du régiment


    Traditions et uniformes

    En 1756, l'uniforme était blanc, avec veste, collet et parements bleus, boutons dorés, 5 pour les parements, poches en travers à 3 boutons.

    sources et bibliographie

    Notes et références

    1. « Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne », dans Chronologie historique-militaire (lire en ligne), p. 32 et suivantes
    2. Historique 14-18, p. 79.
    3. Belhomme 1902, p. 151.
    4. Aristide Martinien, La mobilisation de l'armée, mouvement des dépôts (armée active) du au : guerre de 1870-1871, Paris, L. Fournier, , 463 p. (lire en ligne), « 57e régiment - dépôt », p. 88-89, 448.
    5. Belhomme 1902, p. 568.
    6. Jean-François Dubois, « Reliures précieuses pour deux livres d'or de régiments lorrains », Arts et métiers du livre, no 307,‎ , p. 85 (ISSN 0758-413X).
    7. « Adieux aux armes du gĂ©nĂ©ral Navereau », sur imagesdefense.gouv.fr : « crĂ©Ă© en dĂ©cembre 1952, le 37e bataillon d'ouvrages (1952-1957) est l'hĂ©ritier du 37e rĂ©giment d'infanterie de forteresse (1935-1940) lui-mĂŞme hĂ©ritier du 37e rĂ©giment d'infanterie (première crĂ©ation en 1587, recrĂ©Ă© en 1968 et dissous en 1999) ».
    8. « 37e BMEO », sur kerfent.com.
    9. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

    voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Ressource relative au spectacle :
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