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Jacques Michel Lainé

Jacques Michel Lainé, né le à Lauroux (province du Languedoc), mort le à Nantes (Loire-Inférieure), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

Jacques Michel Lainé
Jacques Michel Lainé

Naissance
Lauroux (HĂ©rault)
DĂ©cès (Ă  49 ans)
Nantes (Loire-Inférieure)
Origine Drapeau de la France France
Arme Marine
Infanterie
Grade Colonel
Années de service 1771 – 1805
Distinctions Officier de la Légion d’honneur

États de service

Il entre en service le , comme soldat dans l’infanterie de marine à la division de Brest, et il fait la campagne sur mer du au , sur la corvette « le Salomon ». Caporal le , sergent le , il embarque le , sur la corvette « le Rossignol », pour exercer la fonction de capitaine d’armes jusqu’au .

Le , il passe fourrier, et sergent-major le 1er juillet suivant. Il exerce encore les fonctions de capitaine d’armes sur le vaisseau « l’Amphion » jusqu’au . Congédié le , il reprend du service le , comme soldat dans le 2e bataillon de volontaires de la Charente-inférieure.

Incorporé à la 109e demi-brigade d’infanterie, il reçoit son brevet de capitaine le , et celui de chef de bataillon le 17 du même mois. Il fait toutes les campagnes de l’an II à l’an IX aux armées du Rhin et d’Helvétie. Il se distingue le , dans la forêt de Leval, où avec 4 compagnies et 2 pièces de canon, il chasse un corps d’émigrés qui s’est embusqué. En novembre 1793, étant en tirailleur avec son bataillon, il met en déroute l’ennemi posté entre Kilstett et La Wantzenau, près de Strasbourg, et les poursuit l’épée dans les reins jusqu’à la tombé de la nuit.

Le , il reçoit l’ordre d’attaquer l’ennemi dans le village d’Alsborn, mais il trouve une force très supérieure, qui tente de l’envelopper. Le feu s’engage très vivement, et il se défend pendant longtemps, avec la plus grande intrépidité, mais se voyant débordé par la cavalerie ennemie, il est obligé de battre en retraite. Ralliant la 12e demi-brigade d’infanterie, qui se trouvait sans officiers supérieurs, il continue le combat et réussi à se débarrasser de l’ennemi, qui le harcelait depuis plusieurs heures.

Il est nommé chef de brigade le à la 37e demi-brigade, et il déploie, à la tête de ce corps, autant de talents que de bravoure à la bataille de Stockach le , et au combat de Memmingen. Le , il prend le commandement du 109e régiment d’infanterie de ligne, et le il exécute le passage de l’Inn, en présence d’un corps nombreux d’émigrés, qu’il culbute et oblige à une retraite précipitée.

De retour en France, il tient garnison à Metz, en l’an X et en l’an XI. Le , il passe colonel au 12e régiment d’infanterie légère, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , puis officier de l’ordre le .

En garnison à Nantes, il meurt le , d’une longue et douloureuse maladie.

Sources

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre BĂ©gat, Fastes de la LĂ©gion-d'honneur, biographie de tous les dĂ©corĂ©s accompagnĂ©e de l'histoire lĂ©gislative et rĂ©glementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 245.
  • LĂ©on Hennet, Etat militaire de France pour l’annĂ©e 1793, Siège de la sociĂ©tĂ©, Paris, , p. 322.
  • Joseph LavallĂ©e, Annales nĂ©crologiques de la lĂ©gion d'honneur, ou notices sur la vie, les actions d’éclat…, dĂ©cĂ©dĂ©s depuis l’origine de cette institution, F.Buisson, Paris, , p. 188.
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