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206e division d'infanterie (Empire allemand)

La 206e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande créée en 1916 qui participe à la Première Guerre mondiale sur le front de l'ouest. En 1916, après sa création dans les Flandes, la division est engagée dans la bataille de la Somme. En 1917, elle participe avec de lourdes pertes aux combats sur le Chemin des Dames et à Verdun. En 1918, elle est engagée dans l'opération Michael puis dans les différents combats défensifs de l'armée allemande de l'été et de l'automne 1918. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne et dissoute l'année suivante.

206e division d'infanterie
Création 6 juillet 1916
Dissolution 15 janvier 1919
Pays Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Type Division d'infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1917 - Bataille de Verdun
1918 - Opération Michael
1918 - Bataille de Picardie

Première Guerre mondiale

1916

  • 2e brigade d'infanterie d'ersatz
359e régiment d'infanterie
394e régiment d'infanterie
4e régiment d'infanterie d'ersatz
  • 265e rĂ©giment d'artillerie de campagne

1917

  • 2e brigade d'infanterie d'ersatz
359e régiment d'infanterie
394e régiment d'infanterie
4e régiment d'infanterie d'ersatz
  • 2e escadron du 2e rĂ©giment d'uhlans de rĂ©serve
  • 206e commandemant d'artillerie divisionnaire
265e régiment d'artillerie de campagne
  • 206e bataillon de pionniers

1918

  • 2e brigade d'infanterie d'ersatz
359e régiment d'infanterie
394e régiment d'infanterie
4e régiment d'infanterie d'ersatz
  • 5e escadron du 10e rĂ©giment de dragons
  • 206e commandemant d'artillerie divisionnaire
265e régiment d'artillerie de campagne
1er bataillon du 37e régiment d'artillerie à pied (batteries 2 à 4)
  • 206e bataillon de pionniers

1916

  • aoĂ»t - : occupation d'un secteur du front dans la rĂ©gion de Dixmude.
  • 1er octobre - : transport par V.F. vers PĂ©ronne. EngagĂ©e dans la bataille de la Somme successivement dans les secteurs de PĂ©ronne, La Maisonnette et MarchĂ©lepot et dĂ©plore de lourdes pertes[1].
  • - : retrait du front, transport Ă  partir de Saint-Quentin par V.F. en Alsace. Organisation et occupation d'un secteur du front dans la rĂ©gion de Ban-de-Sapt.

1917

  • 3 janvier - : retrait du front, repos dans la rĂ©gion de Château-Salins.
  • - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur entre la forĂŞt de Bezange-la-Petite et Leintrey.
  • - : retrait du front, transport par V.F. en Champagne. Stationnement du 22 au dans le secteur de Montcornet, puis dans la rĂ©gion de Laon du au . EngagĂ©e ensuite dans la bataille du Chemin des Dames dans le secteur de Laffaux Ă  l'ouest du Canal de l'Oise Ă  l'Aisne. Les pertes de la division sont très lourdes[1].
  • - : retrait du front, transport par V.F. en Lorraine. Repos dans la rĂ©gion de Blâmont et de Sarrebourg.
  • - : transport par V.F. dans la rĂ©gion de Verdun, occupation d'un secteur dans la rĂ©gion de la cote 304. EngagĂ©e Ă  partir du dans la bataille de Verdun et subit de lourdes pertes[n 1].
  • - : retrait du front, transport dans la rĂ©gion au nord de Reims. La division est reconstituĂ©e avec des renforts en provenance du front de l'est.
  • - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers Berru et Cernay-lès-Reims.
  • - : mouvement de rocade, transport par V.F. dans la rĂ©gion de Saint-Quentin, occupation d'un secteur du front vers Pontruet.

1918

: le 394e régiment est engagé dans le franchissement du canal de Saint-Quentin.
: le 359e régiment est engagé à Guerbigny et atteint Royes.
27 - : la division pénètre dans Montdidier, puis attaque sur Mesnil-Saint-Georges avec de fortes pertes.
: attaque vers Fontaine-sous-Montdidier.
: la division est relevée par la 6e division de réserve royale bavaroise (de)[2].
  • 12 - : retrait du front, repos en seconde ligne dans la rĂ©gion de Gruny et de Languevoisin-Quiquery.
  • - : relève de la 45e division de rĂ©serve, occupation d'un secteur du front vers Assainvillers au sud-est de Montdidier[2].
  • - : retrait du front, relevĂ©e par la 222e division d'infanterie dans le secteur de Seringes-et-Nesles[2]. Ă€ partir de la fin mai, la division est stationnĂ©e dans la rĂ©gion de BabĹ“uf, mouvement 8 jours plus tard en direction de Bussy, puis de Boulogne-sur-Helpe.
  • - : mouvement vers le front, renforcement puis relève de la ligne de dĂ©fense de la 19e division d'infanterie dans le secteur de Belloy[2]. Ă€ partir du , la division subit les effets de la bataille de Picardie, elle est contrainte de se replier vers Boulogne-la-Grasse devant la poussĂ©e des troupes françaises.
  • 15 - : retrait du front, repos en seconde ligne.
  • 22 - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur du front vers Pontoise-lès-Noyon.
  • - : retrait du front, repos en seconde ligne.
  • 6 - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers Fresnes-Mazancourt, relevĂ©e le par la 105e division d'infanterie[2].
  • - : repos en arrière du front.
  • 3 - : mouvement vers le front relève de la 3e division de marine (de) vers Rumilly-en-CambrĂ©sis[2]. Ă€ partir du , engagĂ©e dans des combats dĂ©fensifs très violents. La division est contrainte de se replier en arrière de Carnières[n 2].
  • 12 - : retrait du front, repos.
  • 1er - : mouvement vers le front, dans le secteur de Villers-Pol vers Valenciennes, puis vers Hyon. Après la signature de l'armistice, la division est transfĂ©rĂ©e en Allemagne et dissoute au cours de l'annĂ©e 1919.

Chefs de corps

GradeNomDate
GeneralleutnantOtto von Etzel (de) -

Notes et références

Notes

  1. Au cours de la bataille de Verdun, la 206e division d'infanterie a 1 074 hommes faits prisonniers[1].
  2. Durant les combats dĂ©fensifs autour de Cambrai, la 206e division d'infanterie dĂ©plore la perte de 1 200 hommes, faits prisonniers[2].

Références

  1. US Army 1920, p. 663
  2. US Army 1920, p. 664

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Höheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

Articles connexes

Liens externes

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