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1923 en Italie

Cette page concerne l'année 1923 du calendrier grégorien en Italie.


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Événements

  • 14 janvier : le gouvernement fasciste du Royaume d'Italie crĂ©e la Milice volontaire pour la sĂ©curitĂ© nationale (MVSN) chargĂ©e, avec la police et l’armĂ©e, d’assurer l’ordre public. RecrutĂ©e parmi les fascistes, elle est placĂ©e sous les ordres directs du Duce.
  • 1er mars : commission italo-yougoslave d’Abbazia pour la question de Fiume.
  • 12 avril : le congrès national du parti populaire italien rĂ©uni Ă  Turin dĂ©cide de ne plus soutenir le gouvernement fasciste.
  • 23 avril : cherchant Ă  faire disparaĂ®tre le parti populaire et Ă  rallier une partie de l’électorat catholique, Mussolini rĂ©voque les ministres populaires.
  • 1er mai : les fascistes envahissent la Bourse du travail Ă  Milan. Le gouvernement, qui cherche Ă  s’attirer la sympathie des milieux conservateurs, ordonne l’arrestation des coupables.
  • 16 juillet : le siège du quotidien catholique Italia est incendiĂ© par les fascistes.
  • 21 juillet : loi Acerbo. La chambre approuve une nouvelle loi Ă©lectorale donnant la majoritĂ© des 2/3 de sièges Ă  la liste qui obtenait au moins 25 % des suffrages. La loi est approuvĂ©e Ă  son tour par le SĂ©nat le 13 novembre.
  • 27 aoĂ»t : les membres d’une mission militaire italienne dont le gĂ©nĂ©ral Tellini, chargĂ©e d’établir la frontière entre l’Albanie et la Grèce, sont tuĂ©s près de Janina, en Grèce.
  • 31 aoĂ»t - 28 septembre : après avoir demandĂ© au gouvernement grec des rĂ©parations humiliantes, Mussolini ordonne le bombardement et l’occupation de Corfou. CĂ©dant aux pressions anglaises et de la SDN, il accepte une formule de compromis. La flotte italienne Ă©vacue Corfou.
  • 10 dĂ©cembre : le roi met fin Ă  la session parlementaire.
  • Recrudescence des violences fascistes en 1923. Les ras (Roberto Farinacci, Piero Brandimarte, Alfredo Misuri) organisent des expĂ©ditions punitives, des lynchages, des mises Ă  mort. Ils s’opposent les uns aux autres pour la domination de villes ou de rĂ©gions. Les violences se multiplient contre les catholiques Ă  Brescia, entre bandes rivales fascistes Ă  Rome ou Ă  Venise, entre fascistes et nationalistes Ă  GĂŞnes. Brandimarte livre Turin aux squadres pendant trois jours (22 morts). Mussolini ne rĂ©agit pas.
  • L'Etat italien est au stade embryonnaire et possède des prĂ©rogatives Ă©conomiques et sociales très limitĂ©es. Il compte moins de 35 000 fonctionnaires, essentiellement dans la police.
  • Mussolini, qui veut developper et renforcer les prĂ©rogatives de l'Etat, entame une politique de recrutement massif dans la fonction publique (329 000 employĂ©s en 1923).
  • RĂ©forme fiscale pour encourager les investissements de l’étranger (abolition des surtaxes de guerre sur les hauts salaires et impĂ´t progressif sur le revenu).
  • Lancement du Bonifica Integrale, plan de dĂ©veloppement national agricole afin de diminuer la dĂ©pendance extĂ©rieure de l'Italie et favoriser les exportations. Le plan doit favoriser la redistribution de terre vers les petits paysans par des subventions et des crĂ©dits : 6 milliards de lires seront affectĂ©s au projet, avec des succès mitigĂ©s.

Culture

Films italiens sortis en 1923

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Autres films sortis en Italie en 1923

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Livres parus en 1923

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Naissances en 1923

Décès en 1923

Voir aussi

Articles connexes

Articles généraux
Articles sur l'année 1923 en Italie
L'année sportive 1923 en Italie

Liens externes

Notes et références

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