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1922 en Italie

Cette page concerne l'année 1922 du calendrier grégorien.


Chronologies
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Événements

  • 2 fĂ©vrier : le prĂ©sident du Conseil Ivanoe Bonomi dĂ©missionne. Les populaires, dont l’influence au parlement est de plus en plus forte, s’opposent au retour de Giovanni Giolitti. Le roi confie la formation du gouvernement Ă  Luigi Facta.
  • 3 mars : l’AssemblĂ©e constituante de Fiume est renversĂ©e par un coup d’État fasciste.
  • 4 - 6 juin : premier congrès du mouvement syndical fasciste Ă  Milan.
  • 31 juillet : les organisations ouvrières dĂ©cident la grève gĂ©nĂ©rale, proclamĂ©e « grève lĂ©galitaire » par Filippo Turati car destinĂ©e Ă  lutter contre la subversion. L’échec est total. Le PNF donne 48 heures au gouvernement pour rĂ©tablir l’ordre, sans quoi le fascisme se chargerait de « sauver l’État ».
  • 1er aoĂ»t : gouvernement Facta II.
  • 2 aoĂ»t : les fascistes envahissent les villes et contraignent par la violence les ouvriers Ă  retourner Ă  l’usine. Des bâtiments sont incendiĂ©s, et le 3 aoĂ»t la CGL et l’UIL ordonnent la reprise du travail. Le pays est sous la pression des squadristes. Mussolini s’attache alors Ă  paralyser les rĂ©actions de la classe politique en multipliant les transactions avec Nitti et Salandra qui espèrent revenir au pouvoir avec l’appui des fascistes. Ă€ la cour, le duc d’Aoste et la reine mère Marguerite sont acquis au fascisme et Mussolini dĂ©clare que le fascisme, quoique rĂ©publicain, respecterait la monarchie si elle restait neutre.
Benito Mussolini, durant la marche sur Rome, avec de gauche Ă  droite Emilio De Bono, Italo Balbo et Cesare Maria De Vecchi.
  • 28 octobre : marche sur Rome de Mussolini et ses « Chemises noires».
    • 26 000 fascistes, mal armĂ©s, marchent sur la capitale, dĂ©fendue par 28 000 soldats. Mussolini rĂ©clame la dĂ©mission du prĂ©sident du Conseil, Facta. Ce dernier propose au roi, qui refuse, de dĂ©crĂ©ter l’État d’urgence. Facta dĂ©missionne et le roi propose un gouvernement Salandra Ă  participation fasciste, que Mussolini refuse. Soutenu par les milieux d’affaires de la Confindustria et de la Confagricoltura (it), il demande la prĂ©sidence du Conseil, qui lui est accordĂ©e.
  • 29 octobre : le Roi Victor-Emmanuel III nomme Benito Mussolini PrĂ©sident du Conseil d'Italie.
  • Le 31 octobre, Mussolini forme un cabinet d’union nationale (nationalistes, dĂ©mocrates-sociaux nittiens, giolittiens, proches de Salandra, monarchistes).
  • Novembre : Ă  l’ouverture des Chambres, le gouvernement se heurte Ă  quelques socialistes modĂ©rĂ©s (Matteotti, Modigliani, Turati) mais les libĂ©raux, les socialistes indĂ©pendants et les populaires votent la confiance Ă  Mussolini, puis les pleins pouvoirs.
  • 5 dĂ©cembre : crĂ©ation du « Grand Conseil du Fascisme » par Mussolini, composĂ© de membres de la direction du PNF et des hauts fonctionnaires essentiels Ă  la bonne marche de l’État. Il remplace de facto le gouvernement en prenant les dĂ©cisions Ă  sa place. Epuration de la fonction publique, de la magistrature et de la diplomatie (1922-1928) au profit des fidèles au PNF.
  • Tentatives rĂ©currentes de soulèvement des Arabes de CyrĂ©naĂŻque contre l’occupation italienne, soutenues par le mouvement religieux Senousiste (1922-1931).
  • Opposition : Socialiste libĂ©raux et rĂ©publicains constituent une Concentration antifasciste surtout active Ă  l’étranger. Le mouvement Giustizia e LibertĂ  de Carlo Rosselli prĂ©conise la voie insurrectionnelle (attentats, sabotages) mais le rĂ©seau est dĂ©mantelĂ© par la police. Le Parti communiste italien se dote d’une structure clandestine qui agit Ă  l’intĂ©rieur et Ă  l’extĂ©rieur (Palmiro Togliatti Ă  Paris). Fidèle Ă  la lutte des classes, il refuse tout accord avec la Concentration.
  • L’économiste Alberto De Stefani (it), ministre des Finances de Mussolini, inaugure une phase libĂ©rale de la politique Ă©conomique fasciste (1922-1925) : libĂ©ration des prix et des loyers, fin de la rĂ©forme agraire, remise en cause des monopoles d’État (allumettes, tĂ©lĂ©phone), Ă©quilibre budgĂ©taire par la rĂ©duction drastique des dĂ©penses de l’État. Cette politique porte ses fruits. Les salaires augmentent et le chĂ´mage baisse.
  • Entre 1922 et 1925, le PIB augmente au taux moyen annuel de 4 % et les exportations de produits industriels, grâce Ă  la dĂ©prĂ©ciation de la lire, augmentent chaque annĂ©e au taux moyen de 15,5 %.
  • L'Etat engage une politique de grands travaux publics destinĂ©s au dĂ©veloppement des infrastructures de l'Italie et pour rĂ©sorber le chĂ´mage. Cette politique, qui coĂ»tera 45 milliards de lires sur les 12 ans de son application, aura des rĂ©sultats mitigĂ©s.
  • RĂ©forme de l’éducation par le ministre philosophe Giovanni Gentile (fin en 1924).

Culture

Films italiens sortis en 1922

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Autres films sortis en Italie en 1922

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Livres parus en 1922

Théâtre

Naissances en 1922

Décès en 1922

Articles connexes

Articles généraux
Articles sur l'année 1922 en Italie
L'année sportive 1922 en Italie

Liens externes

Voir aussi

Notes et références

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