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158e régiment d'artillerie

Le 158e régiment d'artillerie est une unité de l'armée française créée en 1918 mais ayant combattu uniquement pendant la Seconde Guerre mondiale. Il reprend les traditions du 8e régiment d'artillerie à pied.

158e régiment d'artillerie
Supporté par deux canons croisés et surmonté d'un aigle, un écu au chef crenelé, portant une montagne avec une tourelle d'artillerie tirant à dextre, et, en pointe de l'écu, une forêt de pins verts chargé d'un écusson rouge numéroté 158.
Insigne du 158e régiment d'artillerie de position.
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type régiment d'artillerie à pied (1918)
régiment d'artillerie de position (1939)
Rôle Artillerie de position fortifiée
Ancienne dénomination 8e régiment d'artillerie à pied
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Bataille des Alpes

Affecté à la Ligne Maginot dans les Alpes, il est dissous après la bataille des Alpes contre l'Armée italienne en .

Historique

158e régiment d'artillerie à pied

Le 158e régiment d'artillerie à pied (158e RAP) est créé le mais ne participe pas aux combats, stationné en Lorraine et en Alsace[1].

158e régiment d'artillerie de position

Il est recréé le à Nice et au camp de Puget-sur-Argens sous le nom de 158e régiment d'artillerie de position (158e RAP) par le centre mobilisateur d'artillerie no 215[2], à partir d'un noyau du IIe groupe du 157e régiment d'artillerie de position. Il est affecté au secteur fortifié des Alpes-Maritimes de la Ligne Maginotp. 174_3-0">[3].

Il est alors organisé comme suitp. 174_3-1">[3] :

  • Ier groupe (chef d'escadron Ducru puis capitaine Rodion puis chef d'escadron Becq), affecté au sous-secteur de la Tinée et de la Vésubie :
  • IIe groupe (chef d'escadron Costa puis Proust à partir d'octobre 1939), affecté au sous-secteur de l'Authion :
    • 4e batterie aux Cabanes-Vieilles (quatre canons de 155 mm L 1877 et deux de 155 mm L 1916 Saint-Chamond (en)) et au Camp-d'Argent (deux 220 mm L 1917 Schneider (en)) pour frapper la route de Tende ;
    • 5e batterie aux Mille-Fourches (huit canons de 155 mm L 1877) ;
    • section de transport hippomobile (dissoute en septembre 1939) ;
  • IIIe groupe, affecté au sous-secteur de l'Authion :
    • 7e batterie à La Béole (quatre canons de 65 mm 1906) et à Giagiabella (quatre canons de 155 mm C Saint-Chamond et six de 150 mm T 1917 Fabry) ;
    • 8e batterie à la Cime-de-Tueis (quatre canons de 65 mm 1906) et à Ventabren (huit canons de 155 mm C Saint-Chamond) ;
    • section de transport hippomobile (dissoute en septembre 1939) ;

Le régiment défend le front des Alpes de l'offensive italienne de [4] avant d'être dissout le p. 174_3-2">[3].

Chef de corps
  • septembre - octobre 1918 : lieutenant-colonel Louvet[5]
  • octobre 1918 - : lieutenant-colonel Gonzales[6]
  • 1939 - 1940 : colonel Fournialp. 174_3-3">[3]

Drapeau
L'étendard du régiment et ses inscriptions au revers.

Le drapeau du régiment porte les inscriptions suivantes[7] :

Les quatre premières sont reprises du 8e RAPp. 174_3-4">[3] - [7].

Insigne

Le 158e régiment d'artillerie de position possède initialement un insigne semblable à celui du 157e RAP (dont il est issu) puis un nouvelle insigne avec un écu crénelé surmonté d'un aigle. L'écu montre dans un paysage montagneux une tourelle faisant feu. En pointe, l'insigne porte un écusson rouge numéroté 158p. 174_3-5">[3].

  • Deux canons croisés, chargés d'un pentagone fortifié, chargé au centre d'un rectangle portant, dans une paysage montagneux, une tourelle tirant avec ses deux canons de face. En pointe, un écusson avec les armes de Nice et en chef un écusson avec le numéro 158.
    Insigne du 157e RAP (dont le IIe groupe forme le 158e RAP en 1939).
  • Deux canons croisés, chargés d'un pentagone fortifié, chargé au centre d'un rectangle portant, dans une paysage montagneux, une tourelle tirant avec ses deux canons de face. En pointe, un écusson avec les armes de Nice et en chef un écusson avec le numéro 158.
    Insigne du 158e RAP (premier modèle).
  • Supporté par deux canons croisés et surmonté d'un aigle, un écu au chef crenelé, portant une montagne avec une tourelle d'artillerie tirant à dextre, et, en pointe de l'écu, une forêt de pins verts chargé d'un écusson rouge numéroté 158.
    Insigne du 158e RAP (second modèle)

Notes et références
  1. Historique, 1920, p. NP.
  2. « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le )
  3. p. 174-3" class="mw-reference-text">Mary et al. 2009, tome 4, p. 174.
  4. « Organigramme de l'Armée des Alpes face aux Italiens le 10 juin 1940 », sur Mémoire des Alpins (consulté le )
  5. Historique, 1920, p. 33.
  6. Historique, 1920, p. 34.
  7. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 88&98

Bibliographie
  • Historique : 8e et 158e régiments d'artillerie à pied, Kopf-Roussel, 48 p. lire en ligne sur Gallica
  • Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2) :
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 4 : la fortification alpine, Paris, Histoire & collections, , 182 p. (ISBN 978-2-915239-46-1, lire en ligne) ;
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 5 : Tous les ouvrages du Sud-Est, victoire dans les Alpes, la Corse, la ligne Mareth, la reconquête, le destin, Paris, Histoire & collections, , 182 p. (ISBN 978-2-35250-127-5)
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