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12e division de rĂ©serve (Empire allemand)

La 12e division de réserve est une unité de l'armée allemande qui participe à la Première Guerre mondiale. Elle forme avec la 11e division de réserve le VIe corps de réserve. La division est engagée vers Longwy, puis poursuit les armées françaises ; elle combat dans les débouchés de l'Argonne durant la bataille de la Marne, elle occupe ensuite un secteur du front sur la rive gauche de la Meuse dans la région de Verdun.

En 1916, la division est engagée dans la bataille de Verdun sur la rive gauche de la Meuse. Elle combat ensuite durant les mois de juillet et de septembre 1916 dans la Somme, la division occupe ensuite un secteur du front en Artois. En 1917 et 1918, la division est principalement stationnée dans les Flandres, elle est engagée lors de la bataille de Passchendaele et lors de bataille de la Lys. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.

Première Guerre mondiale

Mobilisation en 1914 - 1915

  • 22e brigade d'infanterie de rĂ©serve
38e régiment d'infanterie de réserve
51e régiment d'infanterie de réserve
  • 23e brigade d'infanterie de rĂ©serve
22e régiment d'infanterie de réserve
23e régiment d'infanterie de réserve
  • 6e bataillon de chasseurs Ă  pied de rĂ©serve (de)
  • 3 escadrons du 4e rĂ©giment de uhlans de rĂ©serve
  • 12e rĂ©giment d'artillerie de campagne de rĂ©serve (6 batteries)
  • 1re et 2e compagnies de rĂ©serve du 6e bataillon de pionniers de SilĂ©sie

1916

  • 22e brigade d'infanterie de rĂ©serve
23e régiment d'infanterie de réserve
38e régiment d'infanterie de réserve
51e régiment d'infanterie de réserve
  • 6e bataillon de jäger de rĂ©serve
  • 3 escadrons du 4e rĂ©giment de uhlans de rĂ©serve
  • 12e rĂ©giment d'artillerie de campagne de rĂ©serve (6 batteries)
  • 1re et 2e compagnies de rĂ©serve du 6e bataillon de pionniers de SilĂ©sie

1917

  • 22e brigade d'infanterie de rĂ©serve
23e régiment d'infanterie de réserve
38e régiment d'infanterie de réserve
51e régiment d'infanterie de réserve
  • 3 escadrons du 4e rĂ©giment de uhlans de rĂ©serve
  • 99e commandement d'artillerie divisionnaire
12e régiment d'artillerie de campagne de réserve (9 batteries)
  • 312e bataillon de pionniers

1918

  • 22e brigade d'infanterie de rĂ©serve
23e régiment d'infanterie de réserve
38e régiment d'infanterie de réserve
51e régiment d'infanterie de réserve
  • 2 escadrons du 4e rĂ©giment de hussards de rĂ©serve
  • 99e commandement d'artillerie divisionnaire
12e régiment d'artillerie de campagne de réserve (9 batteries)
133e bataillon d'artillerie Ă  pied
  • 312e bataillon de pionniers

Historique

Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, la 12e division de réserve forme avec la 11e division de réserve le VIe corps d'armée de réserve rattaché à la Ve armée allemande.

1914

1915

  • - : la division occupe un secteur au nord de BĂ©thincourt et du bois de Forges sur la rive gauche de la Meuse.
: le 27e régiment de réserve est transféré à la 117e division d'infanterie nouvellement créée[1].
: des unités de la division sont envoyées en renfort à la Main de Massiges durant la bataille de Champagne.

1916

  • - : engagĂ©e dans la bataille de Verdun. Ă€ partir du , combats sur la rive gauche de la Meuse.
: prise du village de Forges-sur-Meuse.
: prise du bois des Corbeaux, puis attaques sans résultat sur le Mort-Homme. Les pertes de la division sont énormes, au moment de sa relève elles atteignent 71 % de l'infanterie[1].
  • - : retrait du front, repos dans la rĂ©gion de Cambrai.
  • 18 - : mise en rĂ©serve de l'OHL.
  • - 1er aoĂ»t : engagĂ©e dans la bataille de la Somme dans le secteur de Montauban-de-Picardie et de Hardecourt-aux-Bois, combats vers le bois du TrĂ´ne et le bois Delville avec des pertes très lourdes. La division est relevĂ©e le et placĂ©e au repos vers Manancourt, des Ă©lĂ©ments restent en ligne jusqu'au 1er aoĂ»t vers Guillemont[1].
  • - : transport par V.F. dans les Flandres. Occupation d'un secteur au nord de la Lys près d'Armentières vers Warneton et Messines.
  • - 1er novembre : transfert par V.F. sur la Somme. EngagĂ©e Ă  nouveau dans la bataille de la Somme dans le secteur de Barleux et de Berny-en-Santerre[1].
  • - : retrait du front, mouvement en Artois. La division occupe un secteur vers la crĂŞte de Vimy entre Vimy et Roclincourt.

1917

  • - : retrait du front, repos dans la rĂ©gion d'Avesnes-sur-Helpe.
  • - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur entre Itancourt et l'Oise.
  • - 1er juin : retrait du front, repos dans la rĂ©gion de Guise.
  • - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers Saint-Quentin au sud de Fayet.
  • 7 - : retrait du front, transport par V.F. de Fresnoy-le-Grand Ă  Courtrai, la division est mise en rĂ©serve près de Passendale. EngagĂ©e dans la bataille de Passchendaele, des Ă©lĂ©ments de la division sont en ligne dans le secteur de Langemark Ă  partir du . Du 20 au , la division occupe un secteur du front vers Saint Julien au nord-est d'Ypres et dĂ©plore de lourdes pertes[2].
  • - : retrait du front ; Ă  partir du , repos dans la rĂ©gion d'Origny-Sainte-Benoite.
  • - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur du front au sud-ouest de Saint-Quentin.
  • - : retrait du front, transport par V.F. dans les Flandres et occupation d'un secteur vers Passendale.

1918

  • 4 - : occupation d'un secteur vers Moorslede, relevĂ©e par la 31e division d'infanterie[2].
  • - : mouvement de rocade, relève de la 17e division d'infanterie[2].
  • 11 - : relevĂ©e par la 9e division de rĂ©serve[2]. EngagĂ©e Ă  partir du dans la bataille de la Lys et renforce la ligne de front devant Neuve-Église, les combats entrainent de fortes pertes.
  • - : retrait du front, repos et reconstitution dans la rĂ©gion d'Avion.
  • - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers Hinges, relevĂ©e le par la 1re division de rĂ©serve de la Garde[3].
  • 6 - : repos dans la rĂ©gion de Douai.
  • - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers Écoust-Saint-Mein. Au cours des combats durant cette pĂ©riode, la division dĂ©plore la perte de 900 hommes faits prisonniers[3].
  • - : retrait du front, repos dans la rĂ©gion de Cambrai.
  • 2 - : mouvement vers le front dans la rĂ©gion de Lens, combats dĂ©fensifs Ă  Noyelles le , Ă  Wattignies-la-Victoire le , Rumigny le [3].
  • - : retrait du front, repos.
  • 4 - : mouvement vers le front, le la division est identifiĂ©e Ă  l'ouest d'Orsinval. Elle combat ensuite Ă  Wargnies-le-Petit le , Ă  Saint-Waast le , Ă  Bavay le , au nord-est de Taisnières-sur-Hon le . La division est localisĂ©e vers Villers-Saint-Ghislain le [3]. Après la signature de l'armistice, la division est transfĂ©rĂ©e en Allemagne oĂą elle est dissoute au cours de l'annĂ©e 1919.

Chefs de corps

GradeNomDate
GeneralleutnantHinko von LĂĽttwitz -
GeneralleutnantHans von Carlowitz -
GeneralleutnantKarl von Kehler -
GeneralmajorKonrad Dumrath -
GeneralleutnantOtto von Arnim -

Notes et références

Notes

    Références

    1. US Army 1920, p. 216
    2. US Army 1920, p. 217
    3. US Army 1920, p. 218

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
    • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

    Articles connexes

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