Ătrepigney
Ătrepigney est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Jura en rĂ©gion Bourgogne-Franche-ComtĂ©. Les habitants d'Ătrepigney sont nommĂ©s les Estrepignaciens.
Ătrepigney | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Jura | ||||
Arrondissement | Dole | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Jura nord | ||||
Maire Mandat |
Laurent Chenu 2020-2026 |
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Code postal | 39700 | ||||
Code commune | 39218 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Estrepignacien | ||||
Population municipale |
432 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 07âČ 48âł nord, 5° 41âČ 32âł est | ||||
Altitude | Min. 207 m Max. 262 m |
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Superficie | 15,6 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Mont-sous-Vaudrey | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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GĂ©ographie
Localisation
Ătrepigney est un petit village situĂ© Ă 20 km de Dole et 40 km de Besançon, dĂ©limitĂ© par la forĂȘt de Chaux au sud et le Doubs au Nord.
Communes limitrophes
Orchamps | La Barre | Rans | ||
La BreteniĂšre Our |
N | Plumont | ||
O Ătrepigney E | ||||
S | ||||
Germigney | Chatelay | Chissey-sur-Loue |
Relief
Le village d'Ătrepigney qui a Ă©tĂ© construit sur une terre gagnĂ©e sur la forĂȘt se trouve Ă une altitude de 240 mĂštres alors que la plaine du Doubs se trouve Ă 210 mĂštres.
Hydrographie
Deux ruisseaux traversent Ătrepigney :
- La Chirelle, alimentĂ©e par les eaux de la forĂȘt et les eaux pluviales des riverains, le traverse direction Sud Nord. En partie canalisĂ©e et recouverte de dalles, elle se jette dans la Doulonne au lieu-dit "le Pontot"
- La Doulonne, de direction Est Ouest, va grossir les eaux du Doubs au lieu-dit "La Morte" prĂšs d'Orchamps
- La Doulonne
- Le pont de Pierre (1890)desservant la carriĂšre
- Le pont de Rans
- La Chirelle
- Le Pontot
Voies de communication et transport
Ătrepigney est traversĂ©e par la dĂ©partementale 76 reliant Orchamps Ă Fraisans par la rive gauche du Doubs. Ătant tracĂ©e dans la plaine du Doubs et bien que formant digue Ă certains endroits, celle-ci se trouve souvent fermĂ©e Ă la circulation lors des crues du Doubs.
La gare d'Orchamps ou de Ranchot est à 4 km avec plusieurs correspondances pour Dole ou Besançon par jour.
Urbanisme
Typologie
Ătrepigney est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (82,2 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (82,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (69,8 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (12,4 %), prairies (10,6 %), terres arables (4,9 %), zones urbanisĂ©es (1,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[7].
Ăconomie
La forĂȘt
La forĂȘt fournit du travail Ă 3 exploitants forestiers et Ă un nĂ©gociant en bois. Elle produit aussi le bois de chauffage Ă moindre coĂ»t Ă des habitants par le biais de l'affouage.
Le tourisme
- La pĂȘche dans le Doubs, la Doulonne ;
- La chasse dans la forĂȘt de chaux ;
- Les promenades en forĂȘt ;
- La recherche de champignons, vénéneux ou comestibles ;
- La vélo route (EV6) qui passe dans le village ;
- Le musée Joseph Martin, ouvert en Juillet/Aout
Commerces
- Une poterie, en haut du village, rue de la poterie
- Le gars qui brode, en bas du village, rue Joseph Martin
Histoire
Toponymie
Ătrepigney vient du latin exstirpinicum : stirpis en latin signifie racine, et le verbe extirpare, extraire les racines (zone essartĂ©e). Le suffixe acum, lui, est d'origine gauloise et signifie lieu.
Au Moyen Ăge, la forme usitĂ©e Ă©tait Esterpigney.
Rousset propose l'étymologie suivante : strata pugnae, le chemin du combat. Selon lui, la tradition a en effet conservé le souvenir d'une grande bataille livrée sur les bords du Doubs, pour en défendre le passage[8].
De l'an 1000 Ă 1600
En 1120, le pape Calixte II, nĂ© Ă Quingey, confirme, par une bulle, au prieurĂ© de saint Paul de Besancon la possession de l'Ă©glise d'Ătrepigney[8] (Sous le patronage de Saint Ătienne). Ătrepigney fait alors partie du comtĂ© de Bourgogne.
La seigneurie d'Ătrepigney appartient tout d'abord Ă la famille de Rans, puis Ă la famille Salenove[9]. Quant au hameau de Cinq cens et sa motte fĂ©odale (y compris d'ailleurs Plumont), il Ă©tait tenu en arriĂšre-fief par la famille de Cinq cens.
Ă la fin du seiziĂšme siĂšcle, la seigneurie d'Ătrepigney tombe aux mains de la Chambre des comptes de Dole.
De 1634 Ă 1644, la guerre de dix ans dĂ©cime la population d'Ătrepigney Ă cause de la famine et d'une Ă©pidĂ©mie de peste. On estime que les 2/3 des Francs-Comtois sont morts pendant cette guerre. La dĂ©mographie repart en 1652 et le village accueille des Ă©trangers (on note 18 patronymes savoyards, dont la famille Besson de Lullin)[10]. .
De 1700 Ă 1850
AprÚs l'annexion de la Franche-Comté par la France en 1678, celle-ci se trouve rattachée au domaine royal.
En 1698, Louis XIV vend la seigneurie d'Ătrepigney Ă Claude François Matherot de Preigney, conseiller au parlement de Besançon.
- Apparition de la poterie[11]
DĂšs 1630, les actes notariĂ©s font apparaĂźtre la poterie comme activitĂ© principale Ă Ătrepigney. Les affaires sont florissantes, grĂące Ă une qualitĂ© d'argile reconnue de tous .Cette qualitĂ© est tellement rĂ©putĂ©e qu'en 1729, les potiers d'Ătrepigney sont obligĂ©s d'engager des gardes pour Ă©viter les vols de terre.
En 1742,le potier Besson réalise plus de 3000 piÚces pour la réalisation d'une conduite d'eau à Abbans Dessous
De 1750 Ă 1850, Ătrepigney connait son Ăąge d'or (850 habitants dont le tiers travaille pour la poterie). D'ailleurs, la majoritĂ© des maisons de pierre date de cette Ă©poque.
La poterie se décline alors sous toutes ses formes.
- Vaisselle réputée comme "la Canquelle" casserole à queue creuse, "la Milliassiére" plat à 2 oreilles, le pot à bouillon et les cafetiÚres
- Briques réfractaires
- Moules de fonderie, etc.
à partir de 1850, la poterie connaitra son déclin. Il ne subsiste aujourd'hui qu'une seule poterie
La forĂȘt de Chaux connait une pĂ©riode de rĂ©glementation sĂ©vĂšre allant jusqu'Ă supprimer les droits d'usage
- En 1694 Abolition des droits aux bois d'usage à bùtir et à réparer
- En 1724 Abolition des droits d'usage de ramasser du bois mort
Or, le bois de chauffage revĂȘt une importance considĂ©rable pour les potiers d'Ătrepigney (Il y avait une vingtaine de potiers dans le village Ă cette Ă©poque). Pour couronner le tout, en 1765, les maitres de forges achĂštent toutes les coupes de bois en bloc sans rien laisser aux artisans et aux potiers. Le petit peuple se soulĂšve: C'est la rĂ©volte des demoiselles. Ă la suite de ce soulĂšvement seront rĂ©tablies en 1766 les dĂ©livrances payantes Ă prix modiques (les affouages)
- La révolution française
Le , Ătrepigney participe Ă la rĂ©volution et constitue une milice nationale composĂ©e de trois compagnies « pour rĂ©pondre aux intentions du meilleur des rois et de l'assemblĂ©e nationale ». Les cocardes rouges et blanches sont de mise, mais « les Ă©trangers qui ne possĂšdent aucun bien » ne sont pas les bienvenus.
Années 1950
Ătrepigney Ă©tait cette annĂ©e-lĂ dirigĂ©e par EugĂšne Courtois et Ă©tait peuplĂ©e de 275 habitants. La mairie se situait vers l'Ă©cole.
La commune possédait alors une boucherie, une boulangerie, une épicerie, une fromagerie, une pharmacie, un café et un bureau de poste.
Fin XXe - début XXIe siÚcle
La mairie a dĂ©mĂ©nagĂ© en 1988. L'Ă©cole n'a pas changĂ© de place mais une classe a Ă©tĂ© rapatriĂ©e de La BreteniĂšre aprĂšs sa sortie du groupe scolaire Ătrepigney-Plumont en 2009 et la classe a Ă©tĂ© ouverte en 2010.
Tous les commerces ont fermé avant ou pendant les années 1980 mais La poste a fermé au début des années 2000. Un restaurant "La Doulonne" a ouvert fin des années 1970 et a fermé en 2009.
HĂ©raldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'azur au dextrochĂšre habillĂ©, posĂ© en pal, la main bĂ©nissante, le tout d'argent, accompagnĂ© Ă dextre d'une feuille de chĂȘne d'or et Ă senestre d'une cruche Ă anse du mĂȘme. |
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Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Dole du département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les élections législatives, elle dépend de la 3e circonscription du Jura, le député actuel est Jean-Marie Sermier.
Elle faisait partie du canton de Dampierre. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Mont-sous-Vaudrey.
Intercommunalité
Ătrepigney fait partie de la communautĂ© de communes Jura Nord, crĂ©Ă©e le 1er janvier 1995 et celle-ci regroupe 33 communes et environ 11 311 habitants.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[16].
En 2020, la commune comptait 432 habitants[Note 4], en augmentation de 1,89 % par rapport Ă 2014 (Jura : â0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
En 1851, selon Alphonse Rousset[8], il y avait 178 maisons reprĂ©sentant 229 mĂ©nages, Ă savoir : 10 dans la rue d'Orchamps, 15 dans la rue derriĂšre l'Ăglise, 10 dans la rue de la Chirelle, 27 dans la rue du Bois, 15 dans la rue GardĂ©e, 31 dans la rue du Cuchot de la Ville, 9 dans la rue de Fontaine, 10 dans la Grande-Rue, 7 dans la rue du PresbytĂšre, 13 dans la rue des MarĂ©chaux, 1 au Moulin, 16 Ă Cinq-Cents, 1 Ă la ChĂątelaine et 7 aux Baraques.
Enseignement
Ătrepigney dispose d'une Ă©cole primaire et maternelle composĂ©e de 3 classes avec 3 enseignantes.
Assistantes Maternelle
La commune dispose de 6 assistantes maternelles.
Sport et culture
Ătrepigney dispose d'une salle des fĂȘtes (La cĂ©cilienne) et a une vie associative dynamique :
- Batterie fanfare d'Ătrepigney-Ranchot
- ComitĂ© des fĂȘtes
- Croqu'vacances
- Association de défense et de soutien au regroupement scolaire Etrepigney-Plumont
- ACCA
- Les bouilleurs de crus et récoltants de fruit
- L'amicale des jeunes
- L'Association des villages de la foret de Chaux
- Les riottes de Cinq-Cens
- Proxi Miam
- Etrep' en ScĂšne
- Atelier créatif
- Si vous "osier" les plantes
- Club de Football Vétérans
La fĂȘte d'Ătrepigney a toujours lieu le 1er week-end d'aoĂ»t avec des jeux façon intervillages. Le , le comitĂ© des fĂȘtes d'Ătrepigney voit officiellement le jour. Il a pour but de regrouper les habitants du village voulant organiser et animer des manifestations rĂ©crĂ©atives pour tous et toujours dans un esprit de camaraderie et de solidaritĂ©.
Ătrepigney dispose d'un terrain multisports et d'une aire de jeux depuis 2016.
Lieux et monuments
- L'Ă©glise
Déjà mentionnée en 1120, elle est reconstruite en 1769 et inaugurée en 1780 .Construite à la place d'une ancienne église dont le clocher a été conservé
Restauration de l'église par La construction lyonnaise, . Son intérieur a été restauré en 1958.
- Croix de mission
Croix sise au centre du cimetiĂšre communal. Elle date de 1851.
- La mairie
La mairie occupe l'ancien presbytÚre érigé en 1716 depuis 1988.
- La salle des fĂȘtes / La salle des associations
L'une au-dessus de l'autre, elles ont été construites en 1989.
La salle des fĂȘtes se nomme "La CĂ©cilienne"
- Le domaine
Constitué par la famille Matherot, construit en 1687 comme le laisse supposer une plaque posée contre la cheminée, il fit l'objet d'un partage avec la Nation aprÚs la Révolution.Il comprenait pour l'essentiel deux vastes demeures situées chacune de part et d'autre de la rue d'Amont aujourd'hui rue de la Poterie.
- La Poterie
La poterie de Joël Fumey, poterie qui existe depuis plus de 200 ans (il est à noter qu'il est le descendant de Joseph Martin et plus prÚs de nous André Martin).
- Le musée de la poterie
Le fut inaugurĂ© le musĂ©e de la poterie dans lâancien lavoir. BaptisĂ© du nom de Joseph Martin, il prĂ©sente de la poterie culinaire et artistique du XVIIIe siĂšcle, Ă travers la vie de ce potier talentueux.
- Le musée de la Poterie
- Les fontaines et puits
- Fontaine Rue de la Poterie
- Puits Rue du baccu
- Fontaine Rue du baccu
- Fontaine des prés (Déjà remise en état en 1819)
- La vierge
Ătrepigney possĂšde une vierge.
Le sentier du guĂȘpier[19] - [20]
Le guĂȘpier est un sentier de randonnĂ©e type forestiĂšre.
Le guĂȘpier est le nom du profane dans le langage des bons cousins charbonniers : « Je promets et engage ma parole d'honneur de ne jamais rĂ©vĂ©ler Ă aucun guĂȘpier [profane] les secrets des Bons Charbonniers, de ne jamais attenter Ă l'honneur de leurs femmes ni de leurs filles, de prĂȘter Ă tout Bon Charbonnier tous les secours qui dĂ©pendront de moi. Dieu me soit en aide. »''.
- Le baccu
Le baccu Ă©tait la cabane de chantier des bucherons charbonniers Il Ă©tait construit en bois pour une durĂ©e de un Ă 2 ans .Lorsque la coupe Ă©tait finie, le bucheron dĂ©montait le baccu et le rĂ©implantait plus loin[21] Le baccu ou bacul est lâhabitat temporaire du charbonnier, le charbonnier comme son nom l'indique fabrique du charbon de bois (Le charbon de bois provient de la carbonisation du bois, brĂ»lĂ© sans air pendant un certain temps) , en forĂȘt de Chaux le charbon Ă©tait traditionnellement fabriquĂ© avec le procĂ©dĂ© dit de "la meule".
- Le chĂȘne Ă vierge
- Le chĂȘne Ă gui
La population des « chĂȘnes Ă Gui » est estimĂ©e pour la forĂȘt de Chaux Ă 5 individus Le chĂȘne opposerait une barriĂšre chimique empĂȘchant la pĂ©nĂ©tration du Gui dans le rameau. Il ne peut se dĂ©velopper que sur des chĂȘnes ayant une dĂ©ficience gĂ©nĂ©tique ce qui explique sa raretĂ© Le chĂȘne Ă©tant le symbole de la force et le gui celui de l'immortalitĂ©, l'association de ces 2 vĂ©gĂ©taux ne pouvait qu'ĂȘtre magique pour nos ancĂȘtres les celtes qui par l'intermĂ©diaire de leurs druides rĂ©coltaient le gui le sixiĂšme jour de la lune de novembre pour la fĂȘte de la Samain. Le vĂ©gĂ©tal sacrĂ© rentrait dans la fabrication de potions magiques.
- La Jourmaine
La fontaine de la Jourmaine.
- La motte féodale
Motte féodale ou plus précisément motte castrale.
- L'oratoire Saint Thibaud
En l'annĂ©e 1057,Thibaud de Provins et son ami Gauthier en route sur les chemins de Compostelle et de Rome, prĂȘchĂšrent parmi les charbonniers de la forĂȘt de Chaux. Ainsi naquit la confrĂ©rie des bons cousins charbonniers. Une chapelle dĂ©diĂ©e a Saint Thibaud fut Ă©rigĂ©e Ă La BreteniĂšre et subsista jusqu'en 1790.
Le nouvel oratoire Saint Thibaud du Sentier, en forme de meule de charbon, fut érigé en 1994 par l'Association des villages de la foret de Chaux et réalisé par les Compagnons de Mouchard.
- Le four Ă pain
Cinéma
- Un film a Ă©tĂ© tournĂ© Ă Ătrepigney Je suis un no man's land avec Julie Depardieu et Philippe Katerine.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes du Jura
- Anciennes communes du Jura
- Jura nord
- Thibaut de Provins sur le Sentier du GuĂȘpier
Liens externes
Sources
Bibliographie
- Histoire d'Ătrepigney, de la BreteniĂšre et de Plumont de Jean Rousseau (Librairie Guy SARL 1977)
- Le sentier du guĂȘpier Ă©ditĂ© par l'Association des villages de la foret de Chaux en 2011 Textes M Bouvier et Alain Goy
- Alphonse Rousset, Dictionnaire Géographique, Historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent en six volumes.1854. Tome III.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté de A. ROUSSET Tome III (1854)
- Jean Rousseau: Histoire d'Ătrepigney, de La BreteniĂšre et de Plumont Page 18-19
- Jean Rousseau: Histoire d'Ătrepigney, de La BreteniĂšre et de Plumont Page 45
- Bulletin Municipal 102
- Article de Georges Plaisance dans "Revue forestiere française numéro 6 de juin 1963"
- Jean Rousseau: Histoire d'Ătrepigney, de La BreteniĂšre et de Plumont Page 54
- « Le maire a prĂ©sentĂ© sa dĂ©mission », Le ProgrĂšs,â , p. 1 (lire en ligne, consultĂ© le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Le sentier du Guépier (édité par l'Association des villages de la forét de Chaux)
- Panneaux d'information sur le parcours)
- « Le guépier - uMap », sur osmfr.org (consulté le ).