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Étrepigney

Étrepigney est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Jura en rĂ©gion Bourgogne-Franche-ComtĂ©. Les habitants d'Étrepigney sont nommĂ©s les Estrepignaciens.

Étrepigney
Étrepigney
Blason de Étrepigney
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Jura
Arrondissement Dole
Intercommunalité Communauté de communes Jura nord
Maire
Mandat
Laurent Chenu
2020-2026
Code postal 39700
Code commune 39218
DĂ©mographie
Gentilé Estrepignacien
Population
municipale
432 hab. (2020 en augmentation de 1,89 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 28 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 07â€Č 48″ nord, 5° 41â€Č 32″ est
Altitude Min. 207 m
Max. 262 m
Superficie 15,6 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Mont-sous-Vaudrey
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Étrepigney
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Étrepigney
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Étrepigney
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Étrepigney

    GĂ©ographie

    Localisation

    Étrepigney est un petit village situĂ© Ă  20 km de Dole et 40 km de Besançon, dĂ©limitĂ© par la forĂȘt de Chaux au sud et le Doubs au Nord.

    Communes limitrophes

    Relief

    La vallée du Doubs
    Crue du Doubs

    Le village d'Étrepigney qui a Ă©tĂ© construit sur une terre gagnĂ©e sur la forĂȘt se trouve Ă  une altitude de 240 mĂštres alors que la plaine du Doubs se trouve Ă  210 mĂštres.

    Hydrographie

    Deux ruisseaux traversent Étrepigney :

    • La Chirelle, alimentĂ©e par les eaux de la forĂȘt et les eaux pluviales des riverains, le traverse direction Sud Nord. En partie canalisĂ©e et recouverte de dalles, elle se jette dans la Doulonne au lieu-dit "le Pontot"
    • La Doulonne, de direction Est Ouest, va grossir les eaux du Doubs au lieu-dit "La Morte" prĂšs d'Orchamps
    • La Doulonne
      La Doulonne
    • Le pont de Pierre (1890)desservant la carriĂšre
      Le pont de Pierre (1890)desservant la carriĂšre
    • Le pont de Rans
      Le pont de Rans
    • La Chirelle
      La Chirelle
    • Le Pontot
      Le Pontot

    Voies de communication et transport

    Étrepigney est traversĂ©e par la dĂ©partementale 76 reliant Orchamps Ă  Fraisans par la rive gauche du Doubs. Étant tracĂ©e dans la plaine du Doubs et bien que formant digue Ă  certains endroits, celle-ci se trouve souvent fermĂ©e Ă  la circulation lors des crues du Doubs.

    La gare d'Orchamps ou de Ranchot est à km avec plusieurs correspondances pour Dole ou Besançon par jour.

    Urbanisme

    Typologie

    Étrepigney est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (82,2 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (82,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (69,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (12,4 %), prairies (10,6 %), terres arables (4,9 %), zones urbanisĂ©es (1,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[7].

    Économie

    La forĂȘt

    La forĂȘt fournit du travail Ă  3 exploitants forestiers et Ă  un nĂ©gociant en bois. Elle produit aussi le bois de chauffage Ă  moindre coĂ»t Ă  des habitants par le biais de l'affouage.

    Le tourisme

    • La pĂȘche dans le Doubs, la Doulonne ;
    • La chasse dans la forĂȘt de chaux ;
    • Les promenades en forĂȘt ;
    • La recherche de champignons, vĂ©nĂ©neux ou comestibles ;
    • La vĂ©lo route (EV6) qui passe dans le village ;
    • Le musĂ©e Joseph Martin, ouvert en Juillet/Aout

    Commerces

    • Une poterie, en haut du village, rue de la poterie
    • Le gars qui brode, en bas du village, rue Joseph Martin

    Histoire

    Toponymie

    Étrepigney vient du latin exstirpinicum : stirpis en latin signifie racine, et le verbe extirpare, extraire les racines (zone essartĂ©e). Le suffixe acum, lui, est d'origine gauloise et signifie lieu.

    Au Moyen Âge, la forme usitĂ©e Ă©tait Esterpigney.

    Rousset propose l'étymologie suivante : strata pugnae, le chemin du combat. Selon lui, la tradition a en effet conservé le souvenir d'une grande bataille livrée sur les bords du Doubs, pour en défendre le passage[8].

    Le clocher

    De l'an 1000 Ă  1600

    En 1120, le pape Calixte II, nĂ© Ă  Quingey, confirme, par une bulle, au prieurĂ© de saint Paul de Besancon la possession de l'Ă©glise d'Étrepigney[8] (Sous le patronage de Saint Étienne). Étrepigney fait alors partie du comtĂ© de Bourgogne.

    La seigneurie d'Étrepigney appartient tout d'abord Ă  la famille de Rans, puis Ă  la famille Salenove[9]. Quant au hameau de Cinq cens et sa motte fĂ©odale (y compris d'ailleurs Plumont), il Ă©tait tenu en arriĂšre-fief par la famille de Cinq cens.

    À la fin du seiziùme siùcle, la seigneurie d'Étrepigney tombe aux mains de la Chambre des comptes de Dole.

    De 1634 Ă  1644, la guerre de dix ans dĂ©cime la population d'Étrepigney Ă  cause de la famine et d'une Ă©pidĂ©mie de peste. On estime que les 2/3 des Francs-Comtois sont morts pendant cette guerre. La dĂ©mographie repart en 1652 et le village accueille des Ă©trangers (on note 18 patronymes savoyards, dont la famille Besson de Lullin)[10]. .

    De 1700 Ă  1850

    AprÚs l'annexion de la Franche-Comté par la France en 1678, celle-ci se trouve rattachée au domaine royal.
    En 1698, Louis XIV vend la seigneurie d'Étrepigney à Claude François Matherot de Preigney, conseiller au parlement de Besançon.

    • Apparition de la poterie[11]

    DĂšs 1630, les actes notariĂ©s font apparaĂźtre la poterie comme activitĂ© principale Ă  Étrepigney. Les affaires sont florissantes, grĂące Ă  une qualitĂ© d'argile reconnue de tous .Cette qualitĂ© est tellement rĂ©putĂ©e qu'en 1729, les potiers d'Étrepigney sont obligĂ©s d'engager des gardes pour Ă©viter les vols de terre.

    En 1742,le potier Besson rĂ©alise plus de 3000 piĂšces pour la rĂ©alisation d'une conduite d'eau Ă  Abbans Dessous De 1750 Ă  1850, Étrepigney connait son Ăąge d'or (850 habitants dont le tiers travaille pour la poterie). D'ailleurs, la majoritĂ© des maisons de pierre date de cette Ă©poque.
    La poterie se décline alors sous toutes ses formes.

    • Vaisselle rĂ©putĂ©e comme "la Canquelle" casserole Ă  queue creuse, "la MilliassiĂ©re" plat Ă  2 oreilles, le pot Ă  bouillon et les cafetiĂšres
    • Briques rĂ©fractaires
    • Moules de fonderie, etc.

    À partir de 1850, la poterie connaitra son dĂ©clin. Il ne subsiste aujourd'hui qu'une seule poterie

    La forĂȘt de Chaux connait une pĂ©riode de rĂ©glementation sĂ©vĂšre allant jusqu'Ă  supprimer les droits d'usage

    En 1694 Abolition des droits aux bois d'usage à bùtir et à réparer
    En 1724 Abolition des droits d'usage de ramasser du bois mort

    Or, le bois de chauffage revĂȘt une importance considĂ©rable pour les potiers d'Étrepigney (Il y avait une vingtaine de potiers dans le village Ă  cette Ă©poque). Pour couronner le tout, en 1765, les maitres de forges achĂštent toutes les coupes de bois en bloc sans rien laisser aux artisans et aux potiers. Le petit peuple se soulĂšve: C'est la rĂ©volte des demoiselles. À la suite de ce soulĂšvement seront rĂ©tablies en 1766 les dĂ©livrances payantes Ă  prix modiques (les affouages)

    • La rĂ©volution française

    Le , Étrepigney participe Ă  la rĂ©volution et constitue une milice nationale composĂ©e de trois compagnies « pour rĂ©pondre aux intentions du meilleur des rois et de l'assemblĂ©e nationale ». Les cocardes rouges et blanches sont de mise, mais « les Ă©trangers qui ne possĂšdent aucun bien » ne sont pas les bienvenus.

    Années 1950

    Étrepigney Ă©tait cette annĂ©e-lĂ  dirigĂ©e par EugĂšne Courtois et Ă©tait peuplĂ©e de 275 habitants. La mairie se situait vers l'Ă©cole.

    La commune possédait alors une boucherie, une boulangerie, une épicerie, une fromagerie, une pharmacie, un café et un bureau de poste.

    Fin XXe - début XXIe siÚcle

    La mairie a dĂ©mĂ©nagĂ© en 1988. L'Ă©cole n'a pas changĂ© de place mais une classe a Ă©tĂ© rapatriĂ©e de La BreteniĂšre aprĂšs sa sortie du groupe scolaire Étrepigney-Plumont en 2009 et la classe a Ă©tĂ© ouverte en 2010.

    Tous les commerces ont fermé avant ou pendant les années 1980 mais La poste a fermé au début des années 2000. Un restaurant "La Doulonne" a ouvert fin des années 1970 et a fermé en 2009.

    HĂ©raldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    D'azur au dextrochĂšre habillĂ©, posĂ© en pal, la main bĂ©nissante, le tout d'argent, accompagnĂ© Ă  dextre d'une feuille de chĂȘne d'or et Ă  senestre d'une cruche Ă  anse du mĂȘme.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Dole du département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.

    Pour les élections législatives, elle dépend de la 3e circonscription du Jura, le député actuel est Jean-Marie Sermier.

    Elle faisait partie du canton de Dampierre. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Mont-sous-Vaudrey.

    Intercommunalité

    Étrepigney fait partie de la communautĂ© de communes Jura Nord, crĂ©Ă©e le 1er janvier 1995 et celle-ci regroupe 33 communes et environ 11 311 habitants.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1791 Jean Petetin et Jean-Baptiste Gigard
    1791 1792 Jean-Baptiste Jeanniaux
    1792 1794 Jean-Baptiste Gigard
    1794 1808 Jean-François Poux
    1808 1828 Baptiste Matherot de Preigney
    1828 1831 Jean-François Poux
    1831 1848 Claude-François Bernoux
    1848 1870 Claude-Ferdinand Poux
    1870 1878 Jean-François Besson
    1878 1881 Jean-Louis Cordonnier
    1881 1892 Jean-François Besson
    1892 1900 François Courtois
    1900 1939 Alfred Besson
    1939 1947 Georges Martin
    1947 1953 EugĂšne Courtois
    1953 1965 Delphin Plumet
    1965 1977 Maurice Bailly
    1977 2001 Bernard Boutonnet
    2001 2008 André Plumet
    2008 2014 Bernard Hugonnet
    2014 2017[14] Didier Perez
    2017 en cours Laurent Chenu
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[16].

    En 2020, la commune comptait 432 habitants[Note 4], en augmentation de 1,89 % par rapport à 2014 (Jura : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    745804815834799877851798795
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    749732671612582571562540503
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    496443429385342350332275272
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    262279252297321357379420423
    2020 - - - - - - - -
    432--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 1851, selon Alphonse Rousset[8], il y avait 178 maisons reprĂ©sentant 229 mĂ©nages, Ă  savoir : 10 dans la rue d'Orchamps, 15 dans la rue derriĂšre l'Église, 10 dans la rue de la Chirelle, 27 dans la rue du Bois, 15 dans la rue GardĂ©e, 31 dans la rue du Cuchot de la Ville, 9 dans la rue de Fontaine, 10 dans la Grande-Rue, 7 dans la rue du PresbytĂšre, 13 dans la rue des MarĂ©chaux, 1 au Moulin, 16 Ă  Cinq-Cents, 1 Ă  la ChĂątelaine et 7 aux Baraques.

    Enseignement

    Étrepigney dispose d'une Ă©cole primaire et maternelle composĂ©e de 3 classes avec 3 enseignantes.

    Assistantes Maternelle

    La commune dispose de 6 assistantes maternelles.

    Sport et culture

    Étrepigney dispose d'une salle des fĂȘtes (La cĂ©cilienne) et a une vie associative dynamique :

    • Batterie fanfare d'Étrepigney-Ranchot
    • ComitĂ© des fĂȘtes
    • Croqu'vacances
    • Association de dĂ©fense et de soutien au regroupement scolaire Etrepigney-Plumont
    • ACCA
    • Les bouilleurs de crus et rĂ©coltants de fruit
    • L'amicale des jeunes
    • L'Association des villages de la foret de Chaux
    • Les riottes de Cinq-Cens
    • Proxi Miam
    • Etrep' en ScĂšne
    • Atelier crĂ©atif
    • Si vous "osier" les plantes
    • Club de Football VĂ©tĂ©rans

    La fĂȘte d'Étrepigney a toujours lieu le 1er week-end d'aoĂ»t avec des jeux façon intervillages. Le , le comitĂ© des fĂȘtes d'Étrepigney voit officiellement le jour. Il a pour but de regrouper les habitants du village voulant organiser et animer des manifestations rĂ©crĂ©atives pour tous et toujours dans un esprit de camaraderie et de solidaritĂ©.

    Étrepigney dispose d'un terrain multisports et d'une aire de jeux depuis 2016.

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise
    Eglise

    Déjà mentionnée en 1120, elle est reconstruite en 1769 et inaugurée en 1780 .Construite à la place d'une ancienne église dont le clocher a été conservé
    Restauration de l'église par La construction lyonnaise, . Son intérieur a été restauré en 1958.

    • Croix de mission

    Croix sise au centre du cimetiĂšre communal. Elle date de 1851.

    • La mairie

    La mairie occupe l'ancien presbytÚre érigé en 1716 depuis 1988.

    • La salle des fĂȘtes / La salle des associations

    L'une au-dessus de l'autre, elles ont été construites en 1989.

    La salle des fĂȘtes se nomme "La CĂ©cilienne"

    • Le domaine

    Constitué par la famille Matherot, construit en 1687 comme le laisse supposer une plaque posée contre la cheminée, il fit l'objet d'un partage avec la Nation aprÚs la Révolution.Il comprenait pour l'essentiel deux vastes demeures situées chacune de part et d'autre de la rue d'Amont aujourd'hui rue de la Poterie.

    Une des deux demeure de la famille Matherot
    • La Poterie
    Poterie

    La poterie de Joël Fumey, poterie qui existe depuis plus de 200 ans (il est à noter qu'il est le descendant de Joseph Martin et plus prÚs de nous André Martin).

    • Le musĂ©e de la poterie

    Le fut inaugurĂ© le musĂ©e de la poterie dans l’ancien lavoir. BaptisĂ© du nom de Joseph Martin, il prĂ©sente de la poterie culinaire et artistique du XVIIIe siĂšcle, Ă  travers la vie de ce potier talentueux.

    • Le musĂ©e de la Poterie
      Le musée de la Poterie
    • Les fontaines et puits
    • Fontaine Rue de la Poterie
      Fontaine Rue de la Poterie
    • Puits Rue du baccu
      Puits Rue du baccu
    • Fontaine Rue du baccu
      Fontaine Rue du baccu
    • Fontaine des prĂ©s (DĂ©jĂ  remise en Ă©tat en 1819)
      Fontaine des prés (Déjà remise en état en 1819)
    • La vierge
    La vierge sous la neige

    Étrepigney possùde une vierge.

    Le sentier du guĂȘpier[19] - [20]

    Le guĂȘpier est un sentier de randonnĂ©e type forestiĂšre.

    Sentier

    Le guĂȘpier est le nom du profane dans le langage des bons cousins charbonniers : « Je promets et engage ma parole d'honneur de ne jamais rĂ©vĂ©ler Ă  aucun guĂȘpier [profane] les secrets des Bons Charbonniers, de ne jamais attenter Ă  l'honneur de leurs femmes ni de leurs filles, de prĂȘter Ă  tout Bon Charbonnier tous les secours qui dĂ©pendront de moi. Dieu me soit en aide. »''.

    • Le baccu
    Le baccu

    Le baccu Ă©tait la cabane de chantier des bucherons charbonniers Il Ă©tait construit en bois pour une durĂ©e de un Ă  2 ans .Lorsque la coupe Ă©tait finie, le bucheron dĂ©montait le baccu et le rĂ©implantait plus loin[21] Le baccu ou bacul est l’habitat temporaire du charbonnier, le charbonnier comme son nom l'indique fabrique du charbon de bois (Le charbon de bois provient de la carbonisation du bois, brĂ»lĂ© sans air pendant un certain temps) , en forĂȘt de Chaux le charbon Ă©tait traditionnellement fabriquĂ© avec le procĂ©dĂ© dit de "la meule".

    • Le chĂȘne Ă  vierge
    • Le chĂȘne Ă  gui

    La population des « chĂȘnes Ă  Gui » est estimĂ©e pour la forĂȘt de Chaux Ă  5 individus Le chĂȘne opposerait une barriĂšre chimique empĂȘchant la pĂ©nĂ©tration du Gui dans le rameau. Il ne peut se dĂ©velopper que sur des chĂȘnes ayant une dĂ©ficience gĂ©nĂ©tique ce qui explique sa raretĂ© Le chĂȘne Ă©tant le symbole de la force et le gui celui de l'immortalitĂ©, l'association de ces 2 vĂ©gĂ©taux ne pouvait qu'ĂȘtre magique pour nos ancĂȘtres les celtes qui par l'intermĂ©diaire de leurs druides rĂ©coltaient le gui le sixiĂšme jour de la lune de novembre pour la fĂȘte de la Samain. Le vĂ©gĂ©tal sacrĂ© rentrait dans la fabrication de potions magiques.

    • La Jourmaine

    La fontaine de la Jourmaine.

    La source de la Jourmaine
    • La motte fĂ©odale

    Motte féodale ou plus précisément motte castrale.

    La motte féodale
    • L'oratoire Saint Thibaud

    En l'annĂ©e 1057,Thibaud de Provins et son ami Gauthier en route sur les chemins de Compostelle et de Rome, prĂȘchĂšrent parmi les charbonniers de la forĂȘt de Chaux. Ainsi naquit la confrĂ©rie des bons cousins charbonniers. Une chapelle dĂ©diĂ©e a Saint Thibaud fut Ă©rigĂ©e Ă  La BreteniĂšre et subsista jusqu'en 1790.

    Le nouvel oratoire Saint Thibaud du Sentier, en forme de meule de charbon, fut érigé en 1994 par l'Association des villages de la foret de Chaux et réalisé par les Compagnons de Mouchard.

    Saint Thibaud
    • Le four Ă  pain

    Four Ă  pain

    Cinéma

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Bibliographie

    • Histoire d'Étrepigney, de la BreteniĂšre et de Plumont de Jean Rousseau (Librairie Guy SARL 1977)
    • Le sentier du guĂȘpier Ă©ditĂ© par l'Association des villages de la foret de Chaux en 2011 Textes M Bouvier et Alain Goy
    • Alphonse Rousset, Dictionnaire GĂ©ographique, Historique et statistique des communes de la Franche-ComtĂ© et des hameaux qui en dĂ©pendent en six volumes.1854. Tome III.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    8. Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté de A. ROUSSET Tome III (1854)
    9. Jean Rousseau: Histoire d'Étrepigney, de La Breteniùre et de Plumont Page 18-19
    10. Jean Rousseau: Histoire d'Étrepigney, de La Breteniùre et de Plumont Page 45
    11. Bulletin Municipal 102
    12. Article de Georges Plaisance dans "Revue forestiere française numéro 6 de juin 1963"
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