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Éliane Viennot

Biographie

NĂ©e Ă  Lyon en 1951 dans une famille d'origine modeste, Éliane Viennot effectue ses Ă©tudes secondaires Ă  Toulouse. Souhaitant devenir professeure de français, aprĂšs avoir suivi une classe prĂ©paratoire littĂ©raire, elle entame en 1971 une licence Ă  la Sorbonne, et complĂšte sa formation par des cours d'histoire au Centre Clignancourt en 1972-1973, avant de dĂ©laisser un temps sa formation au profit d'activitĂ©s militantes. Elle milite au sein du Mouvement pour la libertĂ© de l'avortement et de la contraception (MLAC) et participe avec un collectif de femmes Ă  la crĂ©ation puis Ă  la gestion de la librairie Carabosses (Paris 11e) de 1978 Ă  1985[3] - [4].

Elle intÚgre en 1975 Révolution !, dont les dissensions en 1978 lui inspirent en 1981 son premier article, « Féminisme et partis politiques, une greffe impossible »[5].

AprĂšs les difficultĂ©s rencontrĂ©es par la librairie Carabosses, elle reprend ses Ă©tudes, tout d'abord au niveau maitrise avec un mĂ©moire sur « Le mariage et l'amour chez BrantĂŽme ». Elle obtient l'agrĂ©gation de lettres modernes[6] puis soutient une thĂšse de doctorat prĂ©parĂ©e sous la direction de Madeleine Lazard et consacrĂ©e Ă  la vie et Ă  l’Ɠuvre de Marguerite de Valois (1991)[7]. Lors de cette phase de rĂ©daction de sa thĂšse, elle effectue une partie de ses recherches Ă  Seattle, oĂč elle enseigne en mĂȘme temps pendant deux ans au titre de visiting scholar[5]. Elle mĂšne ensuite une carriĂšre universitaire, en tant que professeure — elle se prĂ©sente comme « professeuse »[8] - [9] —, puis professeure Ă©mĂ©rite, de littĂ©rature française de la Renaissance Ă  l'universitĂ© Jean-Monnet-Saint-Étienne[10].

Elle est membre honoraire de l'Institut universitaire de France (senior, promotion 2003, renouvellement 2008)[10].

Elle vit avec sa compagne[3].

Axes de recherche

Marguerite de Valois, positionnement des dirigeantes Ă  l'Ă©poque de la Renaissance

Éliane Viennot a consacrĂ© de nombreuses Ă©tudes Ă  l'histoire et au positionnement des femmes dirigeantes de la Renaissance, en particulier Ă  Marguerite de Valois, qu'elle a contribuĂ© Ă  rĂ©habiliter comme autrice et comme femme politique, et dont elle a Ă©ditĂ© les Ɠuvres complĂštes (Correspondance 1569-1614[11] et MĂ©moires et autres Ă©crits : 1574-1614)[12], accompagnĂ©es d'un abondant appareil critique[13] - [14] - [15].

En 1999, elle co-dirige avec Kathleen Wilson-Chevalier Royaume de fĂ©mynie, Pouvoirs, contraintes, espaces de libertĂ© des femmes, de la Renaissance Ă  la Fronde, un ouvrage recueillant les contributions de seize spĂ©cialistes de l'histoire des femmes sous l'Ancien RĂ©gime, et dont le but est de rĂ©Ă©valuer Ă  leur juste mesure l'image et les Ɠuvres fĂ©minines Ă  la Renaissance, en s'appuyant sur leur participation rĂ©elle Ă  la sociĂ©tĂ© d'alors et sur l’importance des influences politiques et culturelles exercĂ©es par les reines sur leur entourage, voire sur le pays. L'ensemble met en Ă©vidence la tendance Ă  invisibiliser ces femmes, en privilĂ©giant les prĂ©jugĂ©s attachĂ©s Ă  leur sexe. En particulier, Éliane Viennot prend appui sur les conditions que Marguerite de Valois mit Ă  son divorce mais aussi sur les combats militaires qu’elle mena en vue de protĂ©ger le Royaume pour montrer « que [sa] sulfureuse et injuste rĂ©putation occulte sa dimension de femme d’État[16] ».

Les femmes et le pouvoir

Éliane Viennot Ă©tudie ensuite plus largement l'histoire des relations de pouvoir entre les sexes sur la longue durĂ©e, avec comme fil conducteur l'histoire de la loi salique et de l'exception française en la matiĂšre, en montrant comment, outre la crĂ©ation de nouvelles rĂšgles de succession au XVe siĂšcle, cette idĂ©e est utilisĂ©e pour lutter contre les femmes au pouvoir[4]. C'est la dĂ©couverte du mauvais classement de la France, qui est 62e au monde en termes de fĂ©minisation de ses instances dirigeantes, en rupture avec la vision qu'elle s'Ă©tait forgĂ©e lors de ses Ă©tudes sur le Moyen Âge, qui l'amĂšnent Ă  s'interroger sur les mĂ©canismes Ă  l'origine de cette situation[17]. Elle rĂ©dige la sĂ©rie d'ouvrages sur La France, les femmes et le pouvoir.

Dans le premier tome qui couvre plus de dix siĂšcles, L'invention de la loi salique (Ve – XVIe siĂšcle), elle part de l'invention bien connue des historiens qui a transformĂ© tardivement, au XVe siĂšcle, une vieille loi du droit privĂ© en vigueur sous les Francs saliens en rĂšgle successorale de la royautĂ©[18]. AprĂšs avoir recherchĂ© l'origine exacte de ce qu'elle qualifie de « mensonge national »[19] et en avoir Ă©tudiĂ© les diffĂ©rentes formulations et modifications[20], elle dĂ©crit le rĂŽle des femmes appartenant Ă  l'Ă©lite barbare, dont celui de plusieurs reines. Elle pose l'hypothĂšse d'une alliance stratĂ©gique temporaire entre femmes et l'Église, en contrepartie de la conversion de leurs maris, alliance qui perdure jusqu'au XIIe siĂšcle. Elle considĂšre cette pĂ©riode comme Ă©tant « l'Ăąge d'or des femmes » grĂące Ă  l'acceptation des rĂšgles de consentement des deux Ă©poux et de l'indissolubilitĂ© du mariage, facteurs qui renforcent leur statut dans les familles rĂ©gnantes dans toute l'Europe chrĂ©tienne. Leur situation se retourne aux XIIIe et XIVe siĂšcles, avec l'avĂšnement d'une nouvelle classe sociale montante qu'elle nomme clergie, les clercs formĂ©s pour la plupart dans les universitĂ©s. Leur accession au pouvoir administratif s'accompagne de discours misogynes et d'une volontĂ© d'exclure les femmes du pouvoir, rhĂ©torique que Viennot analyse en profondeur. Cette attitude des clercs est rejetĂ©e dans un premier temps par l'Ă©lite et l'Église, notamment par les religieuses, jusqu'Ă  ce que la condition des femmes se dĂ©grade, au mĂȘme moment qu'est exhumĂ©e la loi salique. Des femmes telles que Christine de Pisan s'opposent au discours dĂ©monologiques et la chasse aux sorciĂšres qui voit alors jour. AprĂšs avoir abordĂ© la pĂ©riode de la Renaissance, avec en premiĂšre partie du chapitre XII une description des Ă©vĂšnements politiques au crible d'une restitution presque exclusivement au fĂ©minin, elle aborde la question de la querelle des femmes avant de dĂ©tailler les tentatives de contorsions pour transposer la loi salique Ă  cette Ă©poque. Les historiens d'alors rejettent l'idĂ©e que cet ancien article de loi puisse Ă©carter les femmes du pouvoir royal. Ils justifient toutefois la rĂšgle de dĂ©volution du trĂŽne Ă  la ligne masculine comme relevant de la coutume et acquĂ©rant donc force de loi. La loi salique est ensuite instrumentalisĂ©e Ă  la fois par les catholiques et les protestants. Ils s'en servent pour tenter chacun d'asseoir leur supĂ©rioritĂ© au cours des guerres de religion, et la loi revisitĂ©e devient une loi du royaume, signant ainsi de maniĂšre dĂ©finitive l'exclusion des femmes de l'accĂšs au trĂŽne[19]. [
]

Alors que le XIXe siĂšcle est souvent prĂ©sentĂ© comme marquant le dĂ©but de l'Ă©mancipation des femmes, Éliane Viennot dans Et la modernitĂ© fut masculine - 1789-1804[21], s'appuyant fortement sur l'histoire politique et littĂ©raire, s'attache au contraire Ă  mettre en Ă©vidence les freins Ă  cette Ă©mancipation lors de la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, avec en couronnement la rĂ©daction du Code civil de NapolĂ©on. Celui-ci scelle les inĂ©galitĂ©s entre hommes et femmes en faisant de ces derniĂšres des mineures Ă  vie[17]. Pendant la RĂ©volution, il existe deux forces en prĂ©sence, l'une poussant Ă  l'Ă©galitĂ©, avec des cahiers de dolĂ©ance et la prĂ©sence des femmes non seulement dans les diffĂ©rents clubs et autres lieux de socialisation politiques mais aussi lors des Ă©meutes et des rĂ©voltes, l'autre est empreinte du rejet du fĂ©minin, rejet visible lors des dĂ©bats ayant accompagnĂ© l’écriture de la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen[22] - [23]. Si les femmes obtiennent Ă  cette occasion certains droits Ă  Ă©galitĂ© en mĂȘme temps que les hommes (Ă©galitĂ© des hĂ©ritiers — en l’absence de testament —, abolition des lettres de cachet, instauration du divorce), elles sont en revanche exclues de l'institution judiciaire y compris en tant que plaignantes potentielles, la question de leur instruction est nĂ©gligĂ©e et le droit de vote, dit universel, ne leur est pas accordĂ©. Éliane Viennot insiste sur l'Ă©viction progressive des femmes dans les discours, les dĂ©bats et les actions publiques en partie en raison de leur exclusion des clubs, et par une montĂ©e des violences Ă  leur Ă©gard Ă  partir de la Terreur. Leur situation se dĂ©grade encore Ă  partir de 1795, avec la remise en cause des quelques acquis de la RĂ©volution, et un discours de plus en plus diffusĂ© inscrivant dans les esprits la subordination fĂ©minine[23].

MalgrĂ© deux autres rĂ©volutions au cours du XIXe siĂšcle, d'abord en 1830 puis en 1848, Éliane Viennot note dans L’ñge d’or de l’ordre masculin[24] qu'aucune des deux ne permet aux femmes d'acquĂ©rir une Ă©galitĂ© de droits avec les hommes. Elle cite pour exemple l'instauration du suffrage universel par la DeuxiĂšme RĂ©publique en 1848 qui ne bĂ©nĂ©ficie alors qu'aux « Français en Ăąge viril »[17].

Les pratiques langagiÚres en français

Éliane Viennot a publiĂ© de nombreux travaux mobilisant les Ă©tudes de genre pour approcher les pratiques langagiĂšres en français, dont trois livres en propre et un autre qu’elle a dirigĂ©.

En 2014, elle publie Non le masculin ne l’emporte pas sur le fĂ©minin ! Petite histoire des rĂ©sistances de la langue française. Dans cet ouvrage, elle s’efforce de dĂ©montrer que « la question « linguistique » fait, au long des siĂšcles, Ă©cho Ă  la question politique sur les femmes : de quoi sont-elles ou pas capables ? faire le mĂ©nage ? discourir ? gouverner ?[25] ». Son argumentation s’appuie sur une analyse linguistique et sociohistorique d’un grand nombre d’extraits textuels afin d’établir que la langue française a Ă©tĂ© soumise Ă  un long processus (trĂšs Ă©tendu dans le temps puisqu’il commencerait au XVIIe siĂšcle) d’interventions diverses, notamment sur les accords, sur les participes, sur le genre des noms et sur les noms de mĂ©tiers, visant Ă  accorder une plus grande place au genre masculin. Elle qualifie ce processus de « masculinisation »[26].

Elle a dirigĂ© en 2016 L’AcadĂ©mie contre la langue française. Le dossier « fĂ©minisation », un ouvrage « Ă  charge »[27] contre l’AcadĂ©mie française, auquel ont participĂ© les linguistes Maria Candea et Anne-Marie Houdebine, le grammairien et stylisticien Yannick Chevalier, la journaliste Sylvia Duverger et l’historienne Audrey Lasserre. L’ouvrage entend « dĂ©construire les arguments et les discours de l’AcadĂ©mie, en en montrant d’une part le sexisme, d’autre part l’incompĂ©tence linguistique[28] ».

En 2018, elle publie un manuel sur l’écriture inclusive en français, intitulĂ© le Langage inclusif. Pourquoi ? Comment ?, oĂč, aprĂšs un rappel historique dans les deux premiĂšres parties, elle propose en derniĂšre partie des conseils sur la fĂ©minisation des noms de mĂ©tiers en français, l’usage raisonnĂ© du point mĂ©dian ou l’usage de l’accord de proximitĂ©[29].

En 2021, elle publie En finir avec l’Homme. Chronique d’une imposture oĂč elle attaque « la croyance que le signifiĂ© ‘femme’ soit inclus dans le mot ‘homme’[30] ». Elle utilise pour cela une « Ă©tude linguistique du nom homme dans l’histoire de la langue française[30] ».

Direction d'ouvrages et de collections

Cofondatrice de la SociĂ©tĂ© internationale pour l'Ă©tude des femmes de l'Ancien RĂ©gime (SIEFAR) en 2000 et sa prĂ©sidente jusqu'en 2008, elle a Ă©galement crĂ©Ă© deux collections, « La CitĂ© des dames » et « L'École du genre », aux Presses universitaires de Saint-Étienne (voir UniversitĂ© Jean-Monnet-Saint-Étienne), afin de diffuser les recherches sur l'histoire des femmes et du genre.[4]

Les archives d’Éliane Viennot sont conservĂ©es au Centre des archives du fĂ©minisme Ă  l'universitĂ© d'Angers[31] - [32].

RĂ©ception de ses travaux

Réception académique

Les travaux d'Éliane Viennot sont largement repris et discutĂ©s dans les domaines de l'histoire de la langue française et des Ă©tudes de genre[3].

Dans sa revue de l’ouvrage La France, les femmes et le pouvoir. Les rĂ©sistances de la sociĂ©tĂ© (XVIIe – XVIIIe siĂšcle) (2008), MichĂšle ClĂ©ment, professeur de littĂ©rature française Ă  l'universitĂ© LumiĂšre-Lyon-II, souligne l'importance des « analyses linguistes intĂ©ressantes » de l'auteure sur la « place du mot homme(s) par rapport au mot femme(s) » et le fait que « la pensĂ©e de l'humain » des LumiĂšres « glisse insidieusement Ă  une pensĂ©e du seul masculin », au dĂ©triment de l'Ă©galitĂ© des sexes. Elle pose quelques rĂ©serves, car elle considĂšre que la notion de « conscience de sexe » plusieurs fois allĂ©guĂ©e par Éliane Viennot pose problĂšme sur le plan thĂ©orique et mĂ©rite d'ĂȘtre discutĂ©e plus avant. Elle relĂšve des Ă©lĂ©ments caractĂ©ristiques de la plume d'Éliane Viennot, « des formules Ă  l'emporte-piĂšce ou familiĂšres », bien qu'elle estime — dans le tome 1 — que ce langage est la marque d'un « ouvrage engagĂ© dans la vaste entreprise de rĂ©Ă©criture de l'histoire des femmes et du pouvoir[20] ». Selon elle, le livre est « toujours Ă  la charniĂšre entre synthĂšse historique, analyse critique et pamphlet ». Cette dĂ©marche interrogerait la position du chercheur, car « Ă  la chercheuse qui compile et thĂ©orise, se superpose la fĂ©ministe qui instruit un procĂšs[33] ». Pour autant, elle salue le travail de grande ampleur de Viennot, notamment dans le premier tome de son ouvrage La France, les femmes et le pouvoir. L'invention de la loi salique[20].

Ses travaux font réguliÚrement l'objet de recensions positives dans des revues consacrées aux études de genre[34] - [35] - [36].

Concernant ses travaux sur l'accord de proximitĂ©, l'historien de la grammaire française AndrĂ© Chervel s'oppose Ă  l'idĂ©e d'Éliane Viennot d'une « masculinisation dĂ©libĂ©rĂ©e du français » Ă  partir du XVIIe siĂšcle. Pour lui, le fait que de multiples grammaires du XIXe et du XXe siĂšcle continuent Ă  mentionner l’accord de proximitĂ©, ne serait-ce que sous la forme de la recommandation de ne pas placer le substantif fĂ©minin Ă  cĂŽtĂ© de l’adjectif appliquant la rĂšgle du masculin pluriel, illustre la survivance de cet accord jusqu’à notre Ă©poque et que cette quasi-survivance dĂ©montre, selon lui, qu’il n’y a pas eu de masculinisation dĂ©libĂ©rĂ©e[37]. La linguiste Marie-Louise Moreau la cite dans une Ă©tude parmi les « idĂ©es approximatives ou erronĂ©es[38] ». Mais l'Ă©tude de Marie-Louise Moreau est remise en cause par une nouvelles Ă©tude menĂ©e par les linguistes Anne AbeillĂ©, Aixiu An et Yingqin Hu et fondĂ©e sur un corpus plus large. Tout en ne validant pas nĂ©cessairement toutes les hypothĂšses d'Éliane Viennot, elles admettent cependant que : « nos donnĂ©es semblent donc donner raison Ă  Viennot pour l’accord de l’épithĂšte postnominale et de l’attribut, mĂȘme si la disparition de l’accord au fĂ©minin n’est avĂ©rĂ©e que pour l’attribut, et tardivement (aprĂšs 1970), sans doute sous la pression de l’école, et non directement des grammairiens classiques[39]. »

Réception dans les médias généralistes

Portant sur des sujets sensibles dans le dĂ©bat français, ses travaux ont Ă©galement suscitĂ© des compte rendus et rĂ©actions dans les mĂ©dias gĂ©nĂ©ralistes. Ainsi, Jean-Louis Jeannelle, professeur de littĂ©rature française Ă  Sorbonne UniversitĂ©, estime que ses recherches sont toujours trĂšs documentĂ©es et apportent un point de vue nĂ©cessaire Ă  la rĂ©flexion sur l’histoire des relations entre les sexes en France[40].

La thĂšse d'Éliane Viennot, selon laquelle il y aurait eu, Ă  partir du XVIIe siĂšcle, une masculinisation dĂ©libĂ©rĂ©e de la langue française est contestĂ©e dans une interview par les linguistes Yana Grinshpun et Jean Szlamowicz. Selon Yana Grinshpun, « c'est une thĂšse farfelue : "masculinisation" n'a aucun sens en linguistique, et l'Histoire des langues n'a rien Ă  voir avec ce que peuvent en penser des grammairiens ». Pour elle, « cette doctrine montĂ©e de toutes piĂšces dĂ©nonce une mĂ©connaissance totale du fonctionnement de la langue[41] ».

Publications

  • Avec Danielle Haase-Dubosc, Femmes et pouvoirs sous l'Ancien RĂ©gime, Rivages, (ISBN 978-2-86930-488-8)
  • Marguerite de Valois : histoire d'une femme, histoire d'un mythe, Paris, Payot, coll. « Histoire Payot », , 477-[8] (ISBN 978-2-22888617-8, BNF 35564863)[42]
Réédition augmentée, avec un nouveau sous-titre : Marguerite de Valois : « la reine Margot », Paris, Perrin, coll. « Tempus » (no 111), , 660 p., poche (ISBN 978-2-26202377-5, BNF 40030768)
  • Éliane Viennot (dir.) (prĂ©f. Françoise Gaspard), La dĂ©mocratie "Ă  la française" ou les femmes indĂ©sirables, Paris, Publications de l'UniversitĂ© de Paris 7, coll. « Cahiers du CEDREF », , 288 p. (lire en ligne)[43].
  • Avec Kathleen Wilson-Chevalier (dir.), Royaume de fĂ©mynie : pouvoirs, contraintes, espaces de libertĂ© des femmes de la Renaissance Ă  la Fronde, Paris, HonorĂ© Champion, coll. « Colloques, congrĂšs et confĂ©rences sur la Renaissance » (no 16), (ISBN 978-2-7453-0289-2).
  • Avec BĂ©atrice Alonso, Louise LabĂ©, Presses universitaires de Saint-Étienne, , 271 p. (ISBN 978-2-86272-348-8, prĂ©sentation en ligne)
  • La France, les femmes et le pouvoir, t. 1 : L'invention de la loi salique (Ve – XVIe siĂšcle), Perrin, , 765 p. (ISBN 978-2-262-02061-3)[20].
  • La France, les femmes et le pouvoir, t. 2 : Les rĂ©sistances de la sociĂ©tĂ© (XVIIe – XVIIIe siĂšcle), Paris, Perrin, , 504 p. (ISBN 978-2-262-02628-8)[44] - [33].
  • La France, les femmes et le pouvoir, t. 3 : Et la modernitĂ© fut masculine (1789-1804), Paris, Perrin, , 416 p. (ISBN 978-2-262-06431-0)[45].
  • La France, les femmes et le pouvoir, t. 4 : L’ñge d’or de l’ordre masculin (1804-1860), Paris/58-Clamecy, CNRS Éditions, , 384 p. (ISBN 978-2-271-13224-6)[40] - [46] - [47] - [48].
  • État des lieux, Donnemarie-Dontilly, Éditions iXe, , 200 p. (ISBN 979-10-90062-08-5).
  • Non, le masculin ne l'emporte pas sur le fĂ©minin ! : petite histoire des rĂ©sistances de la langue française, Donnemarie-Dontilly, Éditions iXe, , 118 p. (ISBN 979-10-90062-20-7).
  • Co-direction avec Florence Rochefort, L’engagement des hommes pour l’égalitĂ© des sexes (XIVe – XXIe siĂšcle), Saint-Étienne, Publications de l'universitĂ© de Saint-Étienne, , 272 p. (ISBN 978-2-86272-635-9).
Karen Offen, « Florence Rochefort & Éliane Viennot (dir.), L’Engagement des hommes pour l’égalitĂ© des sexes (XIVe – XXe siĂšcle) », Clio. Femmes, genre, histoire, no 32,‎ , p. 454-455 (lire en ligne)
  • Collectif, L'AcadĂ©mie contre la langue française : Le dossier “fĂ©minisation”, Donnemarie-Dontilly, iXe, , 224 p. (ISBN 979-10-90062-33-7).
Jacques-Philippe Saint-Gerand, « Éliane Viennot, dir., L’AcadĂ©mie contre la langue française. Le dossier « fĂ©minisation » », Questions de communication, no 44,‎ (lire en ligne)
  • Le langage inclusif : pourquoi, comment, Donnemarie-Dontilly, Éditions iXe, , 142 p. (ISBN 979-10-90062-50-4).
  • « Genrer, dĂ©genrer, regenrer : la langue, un terrain de lutte pas comme les autres », dans Christine Bard et FrĂ©dĂ©rique Le Nan (dir.), Dire le genre. Avec les mots, avec le corps, Paris, CNRS Éditions, (ISBN 978-2-271-11788-5, lire en ligne), p. 271-296.
  • En finir avec l'Homme. Chronique d'une imposture, Donnemarie-Dontilly, Éditions iXe, , 120 p. (ISBN 979-10-90062-70-2)
  • « Le temps de la “grand’cour des dames” (XVe – XVIe siĂšcle) : une premiĂšre dĂ©masculinisation du français », dans Benjamin Fagard & Gabrielle Le Tallec (dir.), Entre masculin et fĂ©minin. Français et langues romanes, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, , p. 103-116

Bibliographie

Articles généralistes

Femmes et pouvoir

  • Sylvie Perrier, « Review of La France, les femmes et le pouvoir. L'invention de la loi salique (Ve – XVIe siĂšcle) », Renaissance and Reformation / Renaissance et RĂ©forme, vol. 32, no 4,‎ , p. 95–98 (ISSN 0034-429X, lire en ligne)Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • MichĂšle ClĂ©ment, « Éliane Viennot, La France, les Femmes et le Pouvoir. 1. l'invention de la loi salique (Ve – XVIe siĂšcle) », RĂ©forme, Humanisme, Renaissance, vol. 67, no 1,‎ , p. 181–183 (lire en ligne)Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Annie Duprat, « Compte-rendu Éliane Viennot. Et la modernitĂ© fut masculine. La France, les femmes et le pouvoir (1789-1804). Paris, Perrin, 416 p. », Annales historiques de la RĂ©volution française, vol. 2, no 388,‎ , p. 173 et s. (lire en ligne Inscription nĂ©cessaire)Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Robert Kopp, « La France, les femmes et le pouvoir », Revue des Deux Mondes,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Flavie Leroux et Pauline Moskowski, « Éliane Viennot, La France, les femmes et le pouvoir. Et la ModernitĂ© fut masculine (1789-1804): Tome 3, Paris, Perrin, 2016, 412 p. », Genre & Histoire, no 20,‎ (ISSN 2102-5886, DOI 10.4000/genrehistoire.2922, lire en ligne, consultĂ© le )Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Langage

  • Marielle Rispail, « Éliane Viennot, Non, le masculin ne l’emporte pas sur le fĂ©minin ! Petite histoire des rĂ©sistances de la langue française, Donnemarie-Dontilly, Éditions iXe, 2014 », Lidil, no 49,‎ , p. 201–202 (ISSN 1146-6480 et 1960-6052, DOI 10.4000/lidil.3530, lire en ligne, consultĂ© le )
  • Anne-Marie Houdebine-Gravaud, « Éliane Viennot, Non le masculin ne l’emporte pas sur le fĂ©minin ! Petite histoire des rĂ©sistances de la langue française, Éditions iXe, Donnemarie-Dontilly, 2014, 119 p. », Travail, genre et sociĂ©tĂ©s, vol. 39, no 1,‎ , p. 219 (ISSN 1294-6303 et 2105-2174, DOI 10.3917/tgs.039.0219, lire en ligne, consultĂ© le )
  • BĂ©atrice Fracchiolla, « Eliane Viennot (dir.), Maria Candea, Yannick Chevalier, Sylvia Duverger, Anne-Marie Houdebine, L’AcadĂ©mie contre la langue française. Le dossier « fĂ©minisation », Donnemarie-Dontilly, Éditions iXe, 2016, 224 pages », Langage et sociĂ©tĂ©, no 159,‎ , p. 164-167 (DOI 10.3917/ls.159.0164, lire en ligne)
  • Maude Vadot, « L’AcadĂ©mie contre la langue française. Le dossier « fĂ©minisation », Viennot Éliane (dir.), Candea Maria, Chevalier Yannick, Duverger Sylvia, Houdebine Anne-Marie, Éditions iXe, collection xx-y-z, Donnemarie-Dontilly, 2016 », Glottopol, no 29,‎ , p. 198-200 (lire en ligne)
  • Jacques-Philippe Saint-GĂ©rand, « Éliane Viennot, dir., L’AcadĂ©mie contre la langue française. Le dossier « fĂ©minisation » », Questions de communication, no 32,‎ , p. 454-455 (DOI 10.4000/questionsdecommunication.11705, lire en ligne)
  • Alice Coutant et NoĂ©mie Marignier, « Review of É. Viennot (dir.), L’AcadĂ©mie contre la langue française : le dossier « fĂ©minisation », Donnemarie-Dontilly, iXe, 2016, 224 pages », Francofonia, no 74,‎ , p. 125–129 (lire en ligne)
  • Laure Murat, « Rendons le fĂ©minin Ă  la langue française », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne)
  • AndrĂ© Chervel, « La place du masculin dans la langue française : pourquoi le masculin l’emporte sur le fĂ©minin », dans DaniĂšle Manesse et Gilles Siouffi, Le fĂ©minin et le masculin dans la langue. L’écriture inclusive en question, ESF sciences humaines, (ISBN 978-2-7101-3894-5, prĂ©sentation en ligne), p. 79-94
  • AndrĂ© Chervel, « L’accord de proximitĂ© et la grammaire », dans DaniĂšle Manesse et Gilles Siouffi, Le fĂ©minin et le masculin dans la langue. L’écriture inclusive en question, ESF sciences humaines, (ISBN 978-2-7101-3894-5, prĂ©sentation en ligne), p. 95-114
  • Marie-Louise Moreau, « L’accord de proximitĂ© dans l’écriture inclusive. Peut-on utiliser n’importe quel argument ? », dans Anne Dister et Sophie Piron, Les discours de rĂ©fĂ©rence sur la langue française, Bruxelles, Presses de l’UniversitĂ© Saint-Louis, (ISBN 978-2-8028-0239-6, lire en ligne)
  • Anne AbeillĂ©, Aixiu An et Yingqin Hu, « L’accord de proximitĂ© en genre : quelques considĂ©rations diachroniques », Discours, no 31,‎ (DOI 10.4000/discours.12363)
  • GwenaĂ«lle Perrier et Marie Loison, « ItinĂ©raire d’une universitaire engagĂ©e. Éliane Viennot et le langage non sexiste. Entretien », Cahiers du Genre, nos 109-129,‎ , p. 125-129 (DOI 10.3917/cdge.069.0109, lire en ligne)
  • Machteld Meulleman, « En finir avec l’homme : chronique d’une imposture. Recension », Savoirs en prime, no 15,‎ , p. 181-183 (DOI 10.34929/sep.vi15.254, lire en ligne)

Distinctions

RĂ©compenses

DĂ©coration

Notes et références

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Annexes

Articles connexes

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