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Prix de Joest

Le prix de Joest, de la fondation du baron du même nom à la fin du XIXe siècle, est un ancien prix quinquennal de littérature et de philosophie, créé par l'Institut de France, décerné par ses cinq Académies, dont l'Académie française, et « destiné à l’auteur de l'ouvrage le plus utile au bien public »[1].

En 1889, c'est par un décret du Président de la République en fonction que l'Institut de France est autorisée à accepter le leg de Monsieur Wilhem de Joest pour fonder ce prix à son nom[2].

En tant que fils Ainé de la famille Etering, Edmond-Wilhem-Charles, français de naissance, porte le titre de Baron, acquis par son aïeul, Charles-Wilhem, dans les années 1450 suite aux exploits de ce dernier dans la guerre contre la Turquie. Joest est le nom qui lui fut donné à cette occasion et signifie « Jo est, vive ce qui est, vive l'état actuel des choses »[3].

Lauréats de l'Académie française

  • 1899 : Fernand Grenard pour Mission scientifique dans la Haute-Asie (1890-1895)
  • 1904 : Jean-Baptiste Piolet pour Les missions catholiques françaises au XIXe siècle
  • 1909 : Eugène Armand Lenfant pour La découverte des grandes sources du centre de l’Afrique
  • 1914 :
    • Étienne Moreau-Nélaton pour Les églises de chez nous
    • Paul Noël (1860-1916) pour Ce que j'ai vu des bêtes
    • Joséphin Peladan pour Nos églises artistiques et historiques
    • Mme Waltz René (Henriette Chantavoine) pour Vers les humbles
  • 1919 :
    • Albert Cassagne (1869-1916) pour La vie politique de François de Châteaubriand
    • Gabriel-Tristan Franconi pour Un tel de l’armée française
  • 1924 : Edmond Vermeil pour La Constitution de Weimar et le principe de la démocratie allemande
  • 1929 :
  • 1934 : Pierre Deffontaines pour L’homme et la forêt
  • 1939 : André Fribourg pour La victoire des vaincus
  • 1944 : Pierre Pradel pour l'ensemble de son Å“uvre[4]
  • 1949 : Alec Mellor (1907-1988) pour La Torture
  • 1954 :
  • 1964 : Michèle Aumont pour Construire l’entreprise
  • 1974 : Jean-Albert Ternisien (1921-....) pour Environnement et nuisances
  • 1979 : Paule-Monique Vernes (1932?-2013) pour La Ville, la Fête, la Démocratie
  • 1984 :
  • 1989 : Louis-Marie Clénet (1948-....) pour Grignion de Montfort, le saint de la Vendée[5]

Notes et références

  1. « Prix de Joest », sur Académie française (consulté le )
  2. « Décret du Président de la République », sur La Marseillaise (consulté le )
  3. « Famille Joest », sur Gallica - Le Sport : Journal des gens du monde (consulté le )
  4. « Prix de Joest », sur Gallica (consulté le )
  5. « Prix de Joest », sur Gallica (consulté le )

Liens externes

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