Électricité en Suisse
Le secteur de l'électricité en Suisse s'appuie principalement sur l'hydroélectricité, car les Alpes couvrent près des deux tiers de la superficie du pays et offrent de nombreux grands lacs de montagne et réservoirs artificiels adaptés à l'énergie hydraulique.
Électricité en Suisse | |
Ligne à haute tension à Andiast, dans le canton des Grisons. | |
Production (2021) | |
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Total | 64,2 TWh |
Hydraulique à accumulation | 35,1 % |
Nucléaire | 28,9 % |
Hydraulique au fil de l'eau | 26,4 % |
Autres renouvelables | 6,0 % |
Thermique à flamme non-renouvelable | 1,9 % |
Thermique à flamme renouvelable | 1,7 % |
Consommation (2021) | |
Totale | 62,5 TWh |
Pertes | 4,4 TWh |
Finale | 58,1 TWh |
Par habitant | 7,4 MWh/hab |
Ménages | 34,7 % |
Agriculture | 1,7 % |
Industrie | 29,9 % |
Services | 25,5 % |
Transports | 8,3 % |
Commerce extérieur (2021) | |
Importations | 31,5 TWh |
Exportations | 29,1 TWh |
Sources | |
Statistique suisse de l'électricité 2021[1] |
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Production
La Suisse produit principalement de l'électricité au moyen d'installations hydroélectriques et de centrales nucléaires[3]. En 2021, la production brute d'électricité est assurée à 61,5 % par les installations hydroélectriques, 28,9 % par les centrales nucléaires, 3,6 % par des centrales thermiques classiques (dont 1,7 % fonctionnant avec un combustible renouvelable) et 6,0 % d'énergies renouvelables diverses[4].
Installations hydroélectriques
En 2018, les installations hydroélectriques suisses ont produit 37 428 GWh d'électricité, soit 55,4 % de la production totale d'électricité du pays. Cette production hydroélectrique se répartit entre les centrales au fil d'eau (25,0 %) et les centrales à accumulation (30,4 %)[5].
Fin 2018, la puissance installée du parc hydraulique atteignait 15 355 MW. La production escomptée en 2018/2019 est de 35 280 GWh; soit 36 680 GWh de production des centrales conventionnelles à laquelle on soustrait la production nette par pompage-turbinage (+1 345 GWh par turbinage; −2 745 GWh de consommation du pompage). La puissance prévue en 2024/2025 est de 16 570 MW avec une production escomptée de 35 480 GWh[6].
Les zones montagneuses ont permis la construction de grandes installations hydroélectriques, ainsi les cantons des Grisons et du Valais sont les principaux producteurs d'hydroélectricité en Suisse, totalisant pratiquement 50 % de la production à eux deux.
Les ouvrages hydroélectriques en Suisse sont de deux types : les barrages d'accumulation et les centrales au fil de l'eau :
- Les barrages d'accumulation (ou barrage supérieur) sont des réservoirs situés en altitude. L'eau est accumulée (stockée) dans cette grande étendue d'eau naturelle ou artificielle (derrière un mur de retenu), constituant donc une réserve d'énergie. Les turbines, situées en contrebas dans la vallée, sont alimentées par des conduites forcées. En fonction de la demande, l'électricité est produite par différence d'altitude (par gravité) entre le barrage supérieur et les turbines. Certaines installations d'accumulation pratiquent le pompage-turbinage. Lors des creux de consommation, l'eau est pompée depuis la vallée pour être remontée en altitude; puis, lors des pics de consommation, cette eau est turbinée.
- Les centrales au fil de l'eau sont situées sur le cours des rivières et l'électricité est générée par le seul débit de ces cours d'eau, sans accumulation. La production instantanée d'électricité est donc tributaire du seul débit instantané du cours d'eau.
La Suisse dispose de 579 centrales d'une puissance égale ou supérieure à 300 kW[7] ; ses aménagements hydroélectriques les plus importants sont :
- Grande Dixence (centrales de Bieudron 1 260 MW, Nendaz 384 MW, Fionnay 300 MW et Chandoline 120 MW), dont la production en 2013 est de 2 179 GWh, soit 5,5 % de la production hydroélectrique du pays[8].
- Limmern (1 000 MW en pompage-turbinage).
- Émosson, sur la frontière avec la France (le barrage d'Émosson est en Suisse et les centrales en France), dont la production est partagée par moitié entre les deux pays : 205 GWh à Châtelard-Vallorcine et 207,5 GWh à La Bâtiaz (parts suisses).
- Mauvoisin.
Les mises en service de l'année 2018 (nouvelles centrales et extensions de centrales existantes) ont ajouté 122 GWh de productible (production moyenne escomptée) et 186 MW de puissance maximale disponible[9]. Les centrales hydroélectriques en construction fin 2018 totalisent 1 028 MW de puissance et 202 GWh de productible (hors production issue du pompage) ; la principale est la centrale de pompage-turbinage du Nant de Drance (900 MW)[10].
Le Conseil fédéral estime, dans sa Stratégie énergétique 2050, que la puissance de pompage-turbinage en Suisse, aujourd’hui (2017) de 1 700 MW, peut être portée à environ 4 000 MW d’ici 2020[11].
La centrale du Nant de Drance, en construction depuis 2008 par Alpiq et les CFF, apportera une capacité de production de 2 500 GWh/an en 2018[12].
Centrales nucléaires
Depuis 1969, la Suisse utilise commercialement l'énergie nucléaire pour produire de l'électricité. Le pays dispose de cinq réacteurs nucléaires situés dans quatre centrales nucléaires. Elles utilisent les eaux de l'Aar pour le refroidissement à l'exception de la centrale de Leibstadt située sur le Rhin juste après la confluence avec l'Aar.
Les cinq réacteurs nucléaires suisses produisent quasi essentiellement de l'électricité. Les centrales de Gösgen et de Beznau ont fourni de la chaleur au réseau régional Refuna de chaleur à distance ainsi qu'à deux entreprises industrielles voisines. Cependant, l'énergie fournie sur ces réseaux de chaleur est très faible par rapport à l'énergie fournie au réseau électrique, qu'elle a réduit de 77,2 GWh seulement.
Ces centrales ont été mises en service entre 1969 et 1984. Des projets pour la construction d'autres centrales ont existé. Des centrales à Kaiseraugst et Graben bénéficiaient de certaines des autorisations requises mais les projets ont été abandonnés. Des projets de centrales ont aussi vu le jour à Verbois, Inwil et Rüthi[13]. En , le groupe Atel annonce avoir déposé, auprès de l'Office fédéral de l'énergie une demande de construction d'un site à proximité de celui de Gösgen, ce site aurait une puissance de 1 600 MW[14].
À plusieurs reprises, les Suisses se sont exprimés par votation populaire au sujet des centrales nucléaires. Le , le peuple rejette l'initiative intitulée Pour un abandon progressif de l'énergie atomique, avec 52,9 % de non. Le même jour la votation sur l'initiative populaire « Halte à la construction de centrales nucléaires (moratoire) » est acceptée avec 54,5 % de oui[15]. Cette votation aboutit au gel des autorisations de construction de centrales nucléaires en Suisse, pour une durée de dix ans[16].
Le , deux votations populaires sont rejetées, Sortir du nucléaire par 66,3 % de non et Moratoire-plus par 58,4 % des votants[17].
Le , l’initiative populaire « Pour la sortie programmée de l'énergie nucléaire », défendue par les Verts et soutenue par les partis de gauche, a été rejetée par 54,23 % des voix contre 45,77 % et par 20 cantons sur 26 ; elle proposait de limiter à quarante-cinq ans la durée de vie d’un réacteur, ce qui aurait entrainé la fermeture de trois des cinq réacteurs dès 2017[18].
Depuis 1979, le peuple suisse a, sur le plan fédéral ou cantonal, voté seize fois sur le nucléaire. Il n'a jamais soutenu une initiative exigeant l'abandon de cette technologie ou la fermeture d'une centrale. En 1990, il a néanmoins approuvé, par 54,5 % de oui et 22 cantons, un moratoire de dix ans sur la construction de nouveaux réacteurs, moratoire qu'il a refusé de prolonger en 2003, par 58,4 % de non et 24 cantons. Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Genève, Neuchâtel, Vaud et le Jura sont les cantons les plus antinucléaires[19]. En 2017, la population approuve un projet de loi qui prévoit la sortie du nucléaire au profit des énergies renouvelables[20].
Centrales thermiques
En 2018, sur les 67,6 TWh d'électricité produits dans le pays, 3,0 TWh l'ont été par des centrales thermiques et des centrales chaleur-force, dont 1,2 TWh renouvelable, soit 1,7 %, et 1,8 TWh non renouvelable, soit 2,8 %[21]. Cette production dite thermique correspond à l'électricité produite à partir d'agents fossiles ou biogènes (produits pétroliers, charbon, gaz, ordures ménagères ...). Parmi les installations thermiques de production d'électricité, les installations dites de couplage chaleur-force (CCF) ou cogénération sont des installations qui, par la combustion d'un agent énergétique, produisent conjointement chaleur et électricité. Pour être considérées comme telles, ces installations doivent convertir au moins 5 % de l'énergie absorbée en électricité et avoir un rendement global (chaleur et électricité) d'au moins 60 %.
En 2017, la production d'électricité thermique a été assurée par :
- les centrales d'incinération des ordures :
- sans couplage chaleur-force : 2 027 GWh ;
- avec couplage chaleur-force : 321 GWh ;
- l'industrie : 470 GWh (installations chaleur-force > 1 MWe) ;
- les petites installations chaleur-force : 546 GWh ;
- les centrales de chauffage à distance : 484 GWh ;
- divers : 14 GWh.
Au total : 3 864 GWh, dont 1 853 GWh d'énergies renouvelables (la production à partir d'ordures est considérée comme renouvelable à 50 %)[22].
Hydraulique, nucléaire et fossile
Autres renouvelables
Transport
Le réseau des lignes à très haute tension (200 à 380 kV) mesure environ 7 250 kilomètres. Ce réseau assure la liaison avec le réseau européen d’interconnexion, il a aussi pour but le transport interrégional d'électricité. Le réseau global des lignes aériennes d'une tension comprise entre 16 et 380 kV représente environ 76 000 kilomètres[24].
Les principaux acteurs du secteur de l'électricité sont Alpiq, Axpo, BKW Energie et Repower[25]. Depuis 2013, la gestion du réseau dépend entièrement de Swissgrid[26] - [27].
Il existe aussi un réseau électrique d'interconnexion propre aux chemins de fer, fonctionnant sous une tension de 132 kV il mesure environ 1 600 kilomètres[24].
Importation et exportation
La Suisse réalise des échanges internationaux avec tous ses pays frontaliers, soit l'Allemagne, l'Autriche, la France, le Liechtenstein et l'Italie[28]. Globalement, elle importe d'Allemagne, d'Autriche et de France et exporte massivement vers l'Italie[29] - [30]. Les flux en importation et en exportation sont variables selon la période de l'année et le moment de la journée ; de manière générale, la Suisse exporte en été et importe en hiver[31]. En 2020, elle a importé 27 TWh et exporté 32,5 TWh[29].
En 2018, le solde des échanges internationaux d'électricité de la Suisse a été bénéficiaire de 277 millions de CHF, après deux années déficitaires[32].
En 2018, la production nette d'électricité de la Suisse a été de 63,57 TWh[33] et ses importations de 31,02 TWh[34]. Sur ce total de 94,59 TWh injectés dans le réseau, 32,61 TWh ont été exportés[35], laissant 61,98 TWh pour la consommation intérieure, dont 4,34 GWh dissipés dans les pertes de réseaux. Il reste ainsi 57,65 TWh de consommation finale[36]. En solde, la Suisse a importé 12,1 TWh d'Allemagne, 3,5 TWh de France et 4,4 TWh d'Autriche et exporté 21,6 TWh vers l'Italie. Le solde global est exportateur de 1,6 TWh, mais sur l'hiver 2017/18 le solde est importateur de 6,7 TWh[37].
Consommation
La consommation finale d'électricité représente 26,8 % de la consommation finale totale du pays en 2020, pour un total de 55 714 GWh, soit 200 570 TJ[38] - [39].
La consommation par habitant s'élève à 6 451 kWh en 2020, en baisse de 3,29 % par rapport à l'année précédente. Globalement, la consommation par habitant en Suisse a atteint un pic en 2006 (7 721 kWh) avant de stagner quelque peu jusqu'en 2011 puis de baisser graduellement dès lors[41].
Selon l'Agence internationale de l'énergie, la consommation par habitant de la Suisse en 2018 était de 7 434 kWh, supérieure de 4 % à celle de la France : 7 141 kWh et de 9 % à celle de l'Allemagne : 6 848 kWh[42].
La consommation finale d'électricité 2020 se répartissait en[43] - [44] :
- ménages : 34,6 % (30 % en 2000) ;
- secteur primaire (agriculture, horticulture, sylviculture, pêche) : 1,7 % (1,9 % en 2000) ;
- secteur secondaire (industrie, artisanat) : 29,9 % (34,5 % en 2000) ;
- services : 26,1 % (25,6 % en 2000) ;
- transports : 7,7 %, dont chemins de fer : 5,1 % (y compris téléski, trams, trolleys) ; éclairage public : 0,6 % ; autres transports : 2,0 % (tunnels, gares, poste).
Cas des chemins de fer fédéraux
La Suisse est le pays au monde où le nombre de kilomètres parcourus par habitant est le plus important[45]. Le réseau du pays est très développé notamment sur le plateau suisse, mais aussi avec des tunnels sous les Alpes. La principale société qui gère et exploite ce réseau sont les Chemins de fer fédéraux suisses (CFF). CFF Énergie est la filiale des CFF chargée de l'alimentation du réseau en courant de traction.
Les CFF est la principale entreprise ferroviaire de Suisse. Elle possède la majorité du réseau ferré du pays. Ce réseau ferré est très gourmand en électricité, une grande partie de l'électricité nécessaire à l'exploitation du réseau est produite dans des centrales hydroélectriques des CFF.
Annexes
Articles connexes
Statistique globale suisse de l'énergie
- (fr + de) Office fédéral de l'énergie, Statistique suisse de l'énergie 1910-1985, Berne, .
- (fr + de) Office fédéral de l'énergie, Statistique globale suisse de l'énergie 2013, Berne, (lire en ligne [PDF]).
- (fr + de) Office fédéral de l'énergie, Statistique globale suisse de l'énergie 2018, Berne, (lire en ligne [PDF]).
- (fr + de) Office fédéral de l'énergie, Statistique globale suisse de l'énergie 2020, Berne, (lire en ligne [PDF]).
- (fr + de) Office fédéral de l'énergie, Statistique globale suisse de l'énergie 2021, Berne, (lire en ligne [PDF]).
Statistique suisse de l’électricité
- (fr + de) Office fédéral de l'énergie, Statistique suisse de l’électricité 2000, Berne, (lire en ligne [PDF]).
- (fr + de) Office fédéral de l'énergie, Statistique suisse de l’électricité 2013, Berne, (lire en ligne [PDF]).
- (fr + de) Office fédéral de l'énergie, Statistique suisse de l’électricité 2018, Berne, (lire en ligne [PDF]).
- (fr + de) Office fédéral de l'énergie, Statistique suisse de l’électricité 2020, Berne, (lire en ligne [PDF]).
- (fr + de) Office fédéral de l'énergie, Statistique suisse de l’électricité 2021, Berne, (lire en ligne [PDF]).
Bases de données
- (fr + de) Office fédéral de l'énergie, « Statistique globale de l'énergie » [xls], sur bfe.admin.ch, Berne, .
Autres
- (en) Agence internationale de l'énergie, Energy Policies of IEA Countries : Switzerland 2018 Review, , 178 p. (lire en ligne).
- (en) Agence internationale de l'énergie, CO2 Emissions from Fuel Combustion 2020 : Highlights, (lire en ligne [xls]).
Liens externes
Notes et références
Notes
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Énergie en Suisse » (voir la liste des auteurs).
Références
- OFEN, SSE 2022.
- OFEN, SSE 2022, p. 2.
- AIE 2018, p. 63.
- OFEN, SGSE 2022, p. 39.
- OFEN, SSE 2019, p. 13.
- OFEN, SSE 2019, p. 40.
- OFEN, Grande hydraulique
- Rapport de production annuelle 2013, site Grande-Dixence consulté le .
- OFEN, SSE 2019, p. 38.
- OFEN, SSE 2019, p. 39.
- Sécurité d'approvisionnement, site du projet Nant de Drance.
- Nant de Drance - accueil, site du projet Nant de Drance.
- OFEN, Énergie nucléaire, consulté le 2 octobre 2008.
- Annonce du projet d'Atel, archives sur le site du monde.fr, consulté le 2 octobre 2008.
- Votation populaire du 23 septembre 1990, sur le site admin.ch, consulté le 2 octobre 2008.
- Détail de l'initiative populaire sur le moratoire du nucléaire, sur le site admin.ch, consulté le 2 octobre 2008.
- Votations populaires du 18 mai 2003, sur le site admin.ch, consulté le 2 octobre 2008.
- L’initiative «Sortir du nucléaire» refusée par un petit Röstigraben, Le Temps, 27 novembre 2016.
- Bernard Wuthrich, « Seul un moratoire a freiné le nucléaire sur le plan fédéral », Le Temps, .
- Le Monde avec AFP et Reuters, « Les Suisses approuvent l’abandon progressif du nucléaire », Le Monde, .
- OFEN, SSE 2019, p. 2.
- OFEN, SSE 2019, p. 50.
- Statistique globale de l'énergie, Tableau 24.
- Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication Plan sectoriel des lignes de transport d’électricité, p. 54.
- Richard Etienne, « Après trois ans de pertes, Alpiq renoue avec les chiffres noirs », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Art. 33 Disposition transitoire sur la société nationale du réseau de transport », sur fedlex.admin.ch, (consulté le )
- Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication, « Transfert du réseau suisse de transport d'électricité à Swissgrid réalisé », sur uvek.admin.ch (consulté le )
- OFEN, SSE 2021, p. 36.
- OFEN, SSE 2021, p. 4.
- OFEN, SSE 2021, p. 37.
- OFEN, SSE 2021, p. 35.
- OFEN, SGSE 2019, p. 55.
- OFEN, SGSE 2019, p. 39.
- OFEN, SGSE 2019, p. 13.
- OFEN, SGSE 2019, p. 14.
- OFEN, SGSE 2019, p. 40.
- OFEN, SSE 2019, p. 4.
- OFEN, SGSE 2019, p. 22.
- OFEN, SGSE 2021, p. 40.
- OFEN, SSE 2001, p. 24.
- OFEN, SSE 2021, p. 24.
- (en) Agence internationale de l'énergie (AIE - en anglais : International Energy Agency - IEA), Key World Energy Statistics 2020, pages 60-69, 27 août 2020, [PDF].
- OFEN, SSE 2019, p. 26.
- OFEN, SSE 2021, p. 26.
- Office fédéral des transports, Réseau ferroviaire, consulté le 27 avril 2009.