Ăglise de l'Annonciation de Dengchigou
LâĂ©glise catholique de Dengchigou (chinois simplifiĂ© : éæ± æČ怩䞻æć ; chinois traditionnel : é§æ± æș怩䞻æć ), ou Ă©glise de l'Annonciation, est situĂ©e dans le xian de Baoxing, dans la partie mĂ©diane de la cordillĂšre du Qionglai, une chaĂźne de montagnes dirigĂ©es nord-sud du massif des Hengduan, au sud-ouest de Chengdu la capitale du Sichuan.
Ăglise de lâAnnonciation | |
Présentation | |
---|---|
Nom local | éæ± æČ怩䞻æć |
Culte | Catholicisme |
Rattachement | DiocĂšse de Jiading |
DĂ©but de la construction | 1839 |
Style dominant | NĂ©ogothique et sichuanais |
GĂ©ographie | |
Pays | Chine |
RĂ©gion | province du Sichuan |
Ville | canton de Fengtongzhai, xian de Baoxing |
CoordonnĂ©es | 30° 31âČ 58âł nord, 102° 56âČ 35âł est |
Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, un pĂšre des Missions Ă©trangĂšres de Paris sâinstalla dans cette rĂ©gion de montagnes escarpĂ©es dâethnie tibĂ©to-birmane Jiarong, pour Ă©chapper aux persĂ©cutions des mandarins chinois. Pour poursuivre son Ćuvre dâĂ©vangĂ©lisation, dâautres missionnaires de la mĂȘme organisation y fondĂšrent plus tard un sĂ©minaire afin de recruter un clergĂ© indigĂšne puis en 1839, y construisirent une grande Ă©glise en bois.
L'Ă©glise de lâAnnonciation est un bel Ă©difice construit en bois, associant des Ă©lĂ©ments architecturaux chinois et europĂ©ens. Elle fait partie dâun ensemble architectural associant autour dâune cour carrĂ©, lâĂ©glise et les bĂątiments dâun sĂ©minaire.
Ce site est aujourdâhui cĂ©lĂšbre pour avoir accueilli en 1869, le pĂšre Armand David, qui y sĂ©journa dans le but de dĂ©couvrir le plus grand nombre possible de plantes et dâanimaux inconnus de la botanique et de la zoologie de lâĂ©poque. De cette rĂ©gion quâil nommait « principautĂ© de Moupin, Tibet oriental », il envoya au MusĂ©um de Paris, 676 spĂ©cimens de plantes, 441 d'oiseaux, 145 de mammifĂšres[1]. Sa dĂ©couverte du panda gĂ©ant, un bel ours noir et blanc Ă lâallure trĂšs placide, trĂšs peu connu en Chine hormis par les chasseurs locaux, lui vaudra un beau succĂšs populaire tant en Chine que dans le reste du monde.
AprĂšs la fondation de la RĂ©publique populaire de Chine en 1949, tous les missionnaires furent chassĂ©s, lâĂ©glise de lâAnnonciation fut rĂ©affectĂ©e Ă la production agricole ou au logement des ouvriers, mais Ă©chappa aux destructions dâĂ©difices religieux durant la RĂ©volution culturelle.
Bien que le président Xi Jinping continue de mener une politique trÚs stricte de contrÎle des religions par une sinisation accrue du christianisme, la figure du pÚre David est maintenant trÚs honorée. Dans les zones touristiques, on ne compte plus les stÚles, bustes et statues en son honneur.
Histoire des Missions Ă©trangĂšres au Sichuan au XIXe siĂšcle
Le tumultueux XIXe siĂšcle commence avec la politique de persĂ©cution des chrĂ©tiens menĂ©e par lâempereur Jiaqing qui rĂšgne de 1796 Ă 1820. Par le dĂ©cret du , il dĂ©cide dâexpulser les missionnaires occidentaux, hormis les spĂ©cialistes qui travaillent au Bureau de lâAstronomie de PĂ©kin. Les autoritĂ©s locales ont le devoir dâarrĂȘter tous les EuropĂ©ens et de les envoyer Ă Canton pour ĂȘtre expulser en Europe[2].
Le pĂšre Dufresse, sacrĂ© Ă©vĂȘque en 1800 Ă Chengdu (Sichuan), fut arrĂȘtĂ© en [3]. Lui, un autre Ă©vĂȘque et neuf prĂȘtres furent dĂ©capitĂ©s ensemble Ă Chengdu, le et leurs tĂȘtes suspendues Ă la porte de la ville pendant trois jours[4].
AprĂšs ces Ă©vĂ©nements, le XIXe siĂšcle ne put se muer en terrain de prĂ©dilection de lâapostolat missionnaire quâaprĂšs les trĂšs coloniales guerres de lâopium menĂ©es notamment par les Britanniques et les Français[5]. Les traitĂ©s inĂ©gaux, en particulier le TraitĂ© de Tien-Tsin de 1858, accordĂšrent une protection diplomatique aux missionnaires. Toutefois comme ils furent obtenus par la force, ils ne firent quâexacerber au plus haut point lâhostilitĂ© de lâadministration chinoise vis-Ă -vis des missionnaires et des Ă©trangers. Les religieux en gĂ©nĂ©ral trĂšs croyants, semblaient ignorer quâils avaient Ă©tĂ© imposĂ©s par les canonniĂšres alors que pour eux, ils Ă©taient lĂ , pour sauver des Ăąmes de la damnation Ă©ternelle. De nombreux massacres de chrĂ©tiens chinois et de missionnaires eurent lieu, comme le terrible massacre de Tientsin de . Le pĂšre David qui rentrait de sa mission Ă Moupin (Dengchigou) arriva en bateau en vue de Tianjin (Tientsin), le ...trois jours aprĂšs que la foule ait massacrĂ© dix religieuses françaises, deux prĂȘtres lazaristes, en tout une vingtaine d'EuropĂ©ens et 40 convertis chinois.
Ă Dengchigou dans le xian de Baoxing, la sociĂ©tĂ© de vie apostolique des Missions Ă©trangĂšres de Paris qui avait pour but lâĂ©vangĂ©lisation des pays dâAsie non chrĂ©tiens, ouvre vers 1830 un collĂšge, dit « sĂ©minaire de Moupin »[n 1] pour recruter un clergĂ© indigĂšne . Nombre de ses missionnaires avaient une bonne formation en sciences naturelles (botanique, zoologie, gĂ©ologie) et cherchaient Ă entrer en contact avec les Ă©tablissements scientifiques de Paris[5].
On doit au premier supĂ©rieur du sĂ©minaire de Moupin, Laurent Imbert, quelques notes sur les salines de la rĂ©gion ou sur le chevreuil musquĂ© (Moschidae). Son successeur, Emmanuel Verroles, relĂšvera quelques informations sur lâarbre Ă vernis (Rhus vernicifera DC) et dĂ©crira lâexploitation des mines de charbon par les habitants du pays. Puis, Joseph Voisin, en poste Ă Moupin, fera parvenir Ă la famille de grainetiers Vilmorin des graines de lĂ©gumes chinois comme le radis rose dâhiver de Chine, le fameux chou chinois pe-tsaĂŻ ainsi que la dolique (Dolichos), une plante herbacĂ©e grimpante, que lâon consomme comme la rave[5].
Inversement, les missionnaires introduiront dans la rĂ©gion la pomme de terre et le chou dâEurope, deux plantes qui constitueront rapidement un Ă©lĂ©ments essentiels de lâalimentation des montagnards[1].
L'Ă©glise de Denchigou
Une Ă©glise catholique fut construite secrĂštement en 1839 par des missionnaires français, sur le flanc de la montagne Shilongmen Ă Dengchigou, canton de Fengtongzhai (èæĄ¶ćŻšäčĄ), Ă 1 750 m dâaltitude. Cette Ă©glise nommĂ©e Ăglise de l'Annonciation (ćŁæŻéąæ„ć ShĂšngmÇ lÇng bĂ o tĂĄng), fut agrandie et rĂ©novĂ©e en 1902 et achevĂ©e en 1912[6]. Sur ses cĂŽtĂ©s se trouvent des bĂątiments qui abritaient le CollĂšge de lâAnnonciation, fondĂ©e aussi par les Missions Ă©trangĂšres de Paris pour la formation des prĂȘtres chinois. LâĂ©glise de lâAnnonciation est une des premiĂšres Ă©glises construites secrĂštement au Sichuan.
Elle se trouve Ă 28 kilomĂštres en amont de la municipalitĂ© de Muping (ç©ćȘé MĂčpĂng zhĂšn), en remontant le torrent äžæČł Donghe.
Ă lâĂ©poque, câĂ©tait une rĂ©gion encore sauvage, dâaccĂšs difficile, habitĂ©e par une population tibĂ©to-birmane jalouse de son indĂ©pendance, que dirigeait un prince indigĂšne, avec une relative autonomie du pouvoir impĂ©rial. En 1802, un pĂšre français des Missions Ă©trangĂšres (ćšè¶ç„ç« Zhouye shenfu) avait choisi de venir prĂȘcher en ce lieu pour Ă©chapper aux persĂ©cutions religieuses qui sĂ©vissaient en Chine. Le pĂšre mourut en 1829 de maladie et fut enterrĂ© sur place. Ce lieu rĂ©putĂ© auprĂšs des catholiques de la rĂ©gion fut choisi 10 ans plus tard pour construire une des premiĂšres Ă©glises catholiques du Sichuan, l'Ă©glise de l'Annonciation, et un sĂ©minaire[7].
AprĂšs la fondation de la RĂ©publique populaire de Chine en 1949, les missionnaires Ă©trangers furent tous expulsĂ©s, presque toutes les Ă©glises fermĂ©es et les autoritĂ©s politiques organisĂšrent un clergĂ© entiĂšrement loyal au pouvoir central. Au Sichuan, les autoritĂ©s provinciales dĂ©cidĂšrent en 1956 de procĂ©der Ă la collectivisation des terres, sans aucune exception pour les rĂ©gions tibĂ©taines et dâautres minoritĂ©s. La rĂ©sistance populaire qui sâĂ©tait organisĂ©e, amena le pouvoir Ă utiliser lâaviation pour bombarder deux cĂ©lĂšbres monastĂšres bouddhiques Ă Litang[8] (Ă 250 km Ă lâouest Ă vol dâoiseau).
LâĂ©glise de Dengchigou servit Ă stocker la production agricole et de lieu de rĂ©union. Elle nâeut pas Ă trop souffrir de la RĂ©volution culturelle car elle servait Ă lâĂ©poque Ă hĂ©berger des ouvriers qui exploitaient lâamiante. Puis avec la libĂ©ralisation et la distribution des terres aux mĂ©nages, lâĂ©glise est restĂ©e dĂ©saffectĂ©e. Ce nâest quâen 2004, que lâĂ©glise de Dengchigou aprĂšs avoir Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e, fut ouverte pour accueillir les touristes chinois et Ă©trangers[7].
Architecture de lâĂ©glise de Dengchigou
LâĂ©glise catholique de Dengchigou construite en 1839 est presque entiĂšrement en bois. Son architecture associe le style local des monastĂšres bouddhiques et Ă lâintĂ©rieur le style gothique dâEurope (voir les photos de JĂ©rĂŽme Pouille[9], les photos de voyage dâun touriste chinois[10] ou une vue aĂ©rienne de BaikeBaidu[11]).
Actuellement, elle comporte une cour carrĂ©e dâenviron 500 m2 avec sur un cĂŽtĂ© lâĂ©glise de lâAnnonciation et sur les deux cĂŽtĂ©s adjacents des bĂątiments de trois niveaux ; la quatriĂšme face est fermĂ©e dâune façade en bois comportant une large porte. La structure quadrangulaire des bĂątiments possĂšde sur toute la longueur dâun cĂŽtĂ© un auvent, soutenu par des piliers de bois noir, rappelant les monastĂšres bouddhiques. Cette façade longe un bĂątiment du sĂ©minaire et sur la droite la face dâentrĂ©e de lâĂ©glise.
Le tout constituait lâancien collĂšge des Missions Ă©trangĂšres, avec une surface bĂątie dâenviron 3 500 m2. Toutes ces structures en bois, sur un soubassement en pierre, sont de style chinois. Par contre, lâintĂ©rieur de lâĂ©glise est une structure rectangulaire comme une Ă©glise-halle, constituĂ©e dâun vaisseau central sĂ©parĂ© de chacun des deux vaisseaux latĂ©raux par une rangĂ©e de quatre piliers en bois rouge. Une rosace surplombe le porche dâentrĂ©e. Une trĂšs Ă©lĂ©gante voute sur croisĂ©e dâogives est tout en bois. Les quatre rangĂ©es de banc de bois semblent avoir Ă©tĂ© peints en rouge. Chaque cĂŽtĂ© est abondamment Ă©clairĂ© par 4 sĂ©ries de 5 vitraux fait de losanges blancs ou turquoise, sĂ©parĂ©es par des piliers rouges.
Actuellement (en 2020), les anciens bĂątiments du sĂ©minaire servent de salle dâexposition pour prĂ©senter la faune et la flore de la rĂ©serve naturelle de Fengtongzhai, ainsi que l'Ćuvre scientifique du pĂšre David. On peut y voir aussi le lit oĂč le pĂšre David dormait, son petit bureau de travail (avec rĂ©cemment un personnage de cire assis, avec une longue chevelure blonde de poĂšte romantique, censĂ© reprĂ©senter le vaillant missionnaire basque !) et la piĂšce oĂč il prĂ©parait les spĂ©cimens de plantes et d'animaux au transport.
L'édifice a belle allure aprÚs avoir subi depuis presque deux siÚcles, les intempéries, les tremblements de terre, sans parler des insurrections et autres saccages du Grand bond en avant et de la Révolution culturelle. Au village de Dengchigou situé à 3 km, 70 % de la population est actuellement catholique. Des messes ont lieu tous les dimanches[12].
Le pĂšre Armand David
En , pour se rendre Ă Dengchigou, le pĂšre Armand David qui venait Ă pied de Chengdu, choisit la voie directe qui franchit la montagne qui domine Dengchigou Ă lâest, et qui lâobligea dâescalader un col de 3 000 m en plein hiver[13]. Il sâinstalla sa base de prospection de mars Ă , au collĂšge des Missions Ă©trangĂšres de Moupin (Ă cĂŽtĂ© de lâĂ©glise de Dengchigou), sous la direction de M. DugritĂ©.
La région de Muping, gouvernée par un prince tibéto-birman, devait une relative prospérité à la confection de potasse, à la chasse au chevrotin porte-musc (Moschidae), au maïs, aux herbes médicinales et au bois pour la construction ou le chauffage[1]. Ce pays, fait de montagnes escarpées, était en dépit des bûcherons et des agriculteurs, abondamment boisé, et sa flore et sa faune étaient encore trÚs bien préservées.
Le pĂšre peut alors donner libre cours Ă sa passion pour les plantes, les insectes, les oiseaux et les mammifĂšres qui trouve lĂ de quoi se satisfaire. Chez lui, cette passion dâobserver la nature se double d'une passion pour la chasse. Il sollicite aussi les chasseurs de la rĂ©gion pour aller tirer les animaux dans les zones les moins accessibles et comme il paye un bon prix, les dĂ©pouilles sont abondantes. De cette rĂ©gion du Tibet oriental, le pĂšre David a envoyĂ© au MusĂ©um dâhistoire naturelle de Paris, 676 spĂ©cimens de plantes, 441 d'oiseaux, 145 de mammifĂšres pour ĂȘtre identifiĂ©s et dĂ©crits. Sa renommĂ©e tient cependant Ă seulement quelques espĂšces-phares comme le Panda gĂ©ant, le Macaque au nez retroussĂ© (Rhinopithecus roxellana) et lâarbre aux mouchoirs (Davidia involucrata)[1].
En , une stĂšle commĂ©morative en son honneur fut posĂ©e Ă Dengchigou par lâAssociation pour la conservation de la faune. Depuis les hommages nâont pas cessĂ©. Le pĂšre Armand David est devenu une personnalitĂ© importante, cĂ©lĂ©brĂ©e aussi bien par la population locale et les touristes (sur leur blog) que par les autoritĂ©s. On ne compte plus les statues, les bustes et les stĂšles en lâhonneur du pĂšre David, Ă©rigĂ©s dans les zones touristiques de Dengchigou et de Muping.
Le hameau de Denchigou-David (éæ± æČæŽç»Žć°é DĂšngchĂgĆu DĂ iwĂ©i xiÇozhĂšn) est un hameau de montagne crĂ©Ă© aprĂšs la destruction dâhabitations situĂ©es en flanc de montagne, lors du sĂ©isme de Yaâan de 2013. Les habitants ont Ă©tĂ© relogĂ©s dans un complexe rĂ©sidentiel situĂ© dans le fond de vallĂ©e qui fut nommĂ© Dengchigou-David en mĂ©moire du pĂšre David. SituĂ© Ă 3 km de lâĂ©glise de Dengchigou, il dispose de 14 chambres dâhĂŽtes pour les touristes.
Bien sĂ»r, la promotion de lâimage du pĂšre David sert Ă construire un rĂ©cit[n 2] sĂ©duisant sur la dĂ©couverte du panda pouvant favoriser le tourisme dans cette rĂ©gion alors que le prosĂ©lytisme chrĂ©tien est toujours autant exĂ©crĂ©. Peu importe si lâhomme, Ă©tait autant un homme dâune grande ferveur religieuse, quâun passionnĂ© dâenquĂȘtes naturalistes de terrain[1].
Car la cĂ©lĂ©bration dâun missionnaire Ă©tranger du XIXe siĂšcle, ne signifie certainement pas une beaucoup plus grande tolĂ©rance religieuse envers le christianisme que du temps de Mao Zedong ou de lâempire. En , le prĂ©sident Xi Jinping a dĂ©cidĂ© dâun nouveau resserrement de la politique de contrĂŽle des religions par une sinisation (zhongguohua äžćœć) accrue, en particulier du christianisme et de lâislam. Il reproche aux fidĂšles de ces deux religions, un manque de confiance dans la culture chinoise et une adhĂ©sion respectivement aux valeurs de lâOccident et de lâextrĂ©misme[14]. La gouvernance religieuse du rĂ©gime continue Ă appliquer une politique de contrĂŽle et dâexclusion.
Notes et références
Notes
- Au XIXe siĂšcle, lâactuel xian de Baoxing portait le nom de Muping ç©ćȘ que les missionnaires transcrivaient en « Moupin »
- comme la scĂšne primitive de lâorigine du champagne avec Dom PĂ©rignon ou du camembert avec Marie Harel
Références
- Emmanuel Boutan, Le nuage et la vitrine Une vie de Monsieur David, Ăditions Raymond Chabaud, , 372 p.
- Liu Qinghua, Missions et chrĂ©tientĂ©s en transition : la paroisse urbaine de PĂ©kin au XVIIIe siĂšcle, thĂšse de lâUniversitĂ© Paris sciences et lettres, (lire en ligne)
- Missions Ă©trangĂšres de Paris, « Canonisation de martyrs de lâĂ©glise en Chine » (consultĂ© le )
- Wikipedia (zh), « 怩䞻ææéœæćș [DiocĂšse de Chengdu] » (consultĂ© le )
- Gilles Van Grasdorff, La belle histoire des Missions Ă©trangĂšres 1658-2008, Ăditions Perrin, , 492 p.
- èæĄ¶ćŻšÂ·éæ± æČæŻćș, « èæĄ¶ćŻšÂ·éæ± æČæŻćșäžșćœćź¶AAAAçș§æ æžžæŻćș [La zone panoramique de Fengtongzhai-Dengchigou est une attraction touristique nationale de niveau AAAA] » (consultĂ© le )
- ć±±çćłé, « çŸćœćæ»ç»çœæŻçŠç䞀äžȘćżććšæ愶愶ç柶äčĄçæ性çç« (2020-09-25) » (consultĂ© le )
- Vincent Goosaert et David A. Palmer, La question religieuse en Chine, CNRS Ă©ditions,
- JĂ©rĂŽme Pouille, « Le PĂšre Armand David, celui qui a ramenĂ© lâexistence du panda gĂ©ant au monde occidental » (consultĂ© le )
- éæ± æČćšćŽ2æ„æžžèź°, « çŸćčŽć€©äž»æć » (consultĂ© le )
- çŸç§, « ćŁć ćŸć » (consultĂ© le )
- BaiduçŸç§, « éæ± æČ Â» (consultĂ© le )
- « ćć·é ćźçéæ± æČ怩䞻ć [Ăglise catholique de Dengchigou, Yaâan, Sichuan] » (consultĂ© le )
- Kuei-min Chang, « New Wine in Old Bottles : Sinicisation and State Regulation of Religion in China », China Perspectives [On line], vol. 1-2,â (lire en ligne)