Yulimar Rojas
Yulimar Del Valle Rojas RodrĂguez, nĂ©e le Ă Caracas, est une athlète vĂ©nĂ©zuĂ©lienne spĂ©cialiste du triple saut.
Yulimar Rojas | |||||||||||||||||||||||||
Yulimar Rojas au Meeting de Paris 2019. | |||||||||||||||||||||||||
Informations | |||||||||||||||||||||||||
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Disciplines | Saut en hauteur, saut en longueur, triple saut | ||||||||||||||||||||||||
Nationalité | Vénézuélienne | ||||||||||||||||||||||||
Naissance | |||||||||||||||||||||||||
Lieu de naissance | Caracas | ||||||||||||||||||||||||
Taille | 1,92 m (6′ 4″) [1] | ||||||||||||||||||||||||
Poids | 72 kg (158 lb)[1] | ||||||||||||||||||||||||
Entraîneur | Iván Pedroso | ||||||||||||||||||||||||
Records | |||||||||||||||||||||||||
Actuelle détentrice du record du monde du triple saut : 15,74 m (2022) | |||||||||||||||||||||||||
Distinctions | |||||||||||||||||||||||||
• Athlète de l'année en 2020 | |||||||||||||||||||||||||
Palmarès | |||||||||||||||||||||||||
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Championne olympique en 2020 à Tokyo et vice-championne olympique en 2016 à Rio de Janeiro, elle est l'athlète la plus titrée au triple saut aux championnats du monde en remportant la médaille d'or en 2017 à Londres, en 2019 à Doha et en 2022 à Eugene. Elle est également sacrée à trois reprises lors des championnats du monde en salle, en 2016, 2018 et 2022.
Considérée par les spécialistes comme la plus grande triple-sauteuse de l'histoire, elle est l'actuelle détentrice du record du monde avec 15,74 m, réalisés le 20 mars 2022 à Belgrade lors des championnats du monde en salle[Note 1].
Biographie
Née à Caracas et élevée dans un quartier pauvre de Puerto La Cruz, dans l'État d'Anzoátegui, elle connaît son premier grand succès en 2011 lorsqu'elle remporte les championnats d'Amérique du Sud juniors au saut en hauteur[2] à l'âge de 16 ans seulement. En 2013, elle établit un record continental junior avec 1,87 m. Elle participe aux Jeux Bolivariens où elle gagne l'argent de la hauteur (1,76 m) et se classe sixième du saut en longueur (5,87 m).
En 2014, Rojas remporte le saut en hauteur des Jeux sud-américains avec 1,79 m. Elle participe aux Championnats du monde juniors de Eugene où elle ne passe pas le cap des qualifications au triple saut et où elle se classe onzième de la finale du saut en longueur. En fin de saison, elle échoue deux fois aux pieds des podiums des Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes se tenant au Mexique (6,24 m en longueur et 13,54 m au triple saut).
Le elle porte son record à 14,17 m à Barinas avant de remporter en juin le titre de championne d'Amérique du Sud à Lima, avec un saut de 14,14 m (vf) et un saut régulier à 14,05 m. La veille, elle améliorait son record national du saut en longueur avec 6,57 m. En juillet, Yulimar Rojas participe aux Jeux panaméricains de Toronto : elle se classe onzième du saut en longueur (6,36 m) et quatrième du triple saut (14,20 m, record national). Dans cette compétition, elle réalise 14,37 m mais le vent est trop favorable (+ 2,2 m/s).
Titre mondial en salle, médaille olympique (2016)
Le , à Madrid, la Vénézuélienne réalise un bond à 14,69 m. Elle améliore son record en salle de près de 75 centimètres, améliore sa meilleure performance mondiale de l'année (qui était de 13,97 m + à noter que la Russe Ekaterina Koneva a réalisé 14,22 m mais la Russie est suspendue pour dopage) et entre dans le top 25 mondial en salle de tous les temps. Le , elle réalise à nouveau un concours à 14,35 m. Le , toujours à Madrid, Rojas saute à 14,32 m (second essai), à 14,56 m (troisième essai) puis 14,63 m (cinquième essai).
Championne du monde en salle Ă Portland
Le , en grande favorite, Yulimar Rojas est sacrée championne du monde en salle lors des championnats du monde en salle de Portland avec un saut à 14,41 m, son seul de la compétition. Elle mord tous ses autres sauts, dont un aux alentours de 14,75 m. Elle écrit l'histoire de son sport en devenant la première Venezuelienne championne du monde[3].
Le suivant, Rojas participe à la première épreuve du circuit de la ligue de diamant 2016 lors de la Doha Diamond League où il y a une confrontation entre elle et la Colombienne Caterine Ibargüen : au second essai, elle saute 14,61 m et établit provisoirement la meilleure performance mondiale de l'année, ainsi qu'un record du meeting et national. Quelques minutes plus tard, Ibarguen répond en réalisant 14,77 m. Au troisième essai, la Vénézuélienne répond à nouveau en réalisant 14,79 m. Au cinquième essai, Ibarguen établit une marque de 15,04 m. Rojas réalise 14,92 m juste après puis Ibarguen conclut son concours par un saut à 14,98 m[4].
Barrière des 15 mètres et médaille d'argent olympique
Le , elle crée l'histoire du triple saut en s'imposant au Meeting de Madrid avec un saut à 15,02 m (- 0,4 m/s)[5], faisant d'elle la plus jeune athlète à dépasser la barrière des 15 mètres (20 ans)[6].
Le , Yulimar Rojas participe à la finale des Jeux olympiques de Rio où elle confirme ses 15,02 m de juin en réalisant 14,98 m. Avec cette marque, elle devient vice-championne olympique derrière la Colombienne Caterine Ibarguen qui s'impose avec 15,17 m[7].
Titre mondial Ă Londres (2017)
Après une saison hivernale perturbée par une blessure[8] qui la freine dans sa progression (elle a amélioré le record national en salle le ), Yulimar Rojas ouvre sa saison estivale le à Baie-Mahault (Guadeloupe) où elle établit la meilleure performance mondiale de l'année avec 14,67 m[9]. Elle l'améliore le à Andújar avec 14,96 m[8]. Le , elle remporte la médaille d'argent des Championnats d'Amérique du Sud se déroulant à Asuncion (Paraguay) où, après un 2e essai mesuré à 14,36 m[10], elle est contrainte à l'abandon à la suite d'une douleur dans son genou gauche[11]. Elle est devancée par la Brésilienne Nubia Soares (14,42 m)[11].
De retour de blessure, elle signe une performance convaincante de 14,83 m à Monaco, pour sa dernière sortie avant les Championnats du monde de Londres.
Le , lors de la finale des championnats du monde de Londres, Yulimar Rojas se montre plus forte face à la Colombienne Caterine Ibarguen, invaincue en grand championnats depuis 2013. Avec 14,91 m, la Vénézuélienne remporte le 1er titre mondial en athlétisme pour son pays[12], devançant Caterine Ibarguen de deux centimètres et la Kazakhe Olga Rypakova (14,77 m). Elle devient à cette occasion la plus jeune championne du monde de la discipline, à 21 ans[13].
Second titre mondial en salle (2018)
Malgré aucune compétition durant la saison hivernale, Yulimar Rojas s'aligne aux championnats du monde en salle de Birmingham en tant que tenante du titre, et dans le but de le réitérer. Au 5e essai, elle saute 14,63 m, meilleure performance mondiale de l'année, et s'adjuge la médaille d'or devant la Jamaïcaine Kimberly Williams (14,48 m) et l'Espagnole Ana Peleteiro (14,40 m), sa partenaire d'entraînement[14]. Elle devient la troisième athlète de l'histoire à conserver son titre, après Inessa Kravets (1991 / 1993) et Tatyana Lebedeva (2003 / 2004)[14].
Deuxième performance de l'histoire et second titre mondial à Doha (2019)
Après le championnat, ses blessures au pied et à la cheville l'empêche de réaliser des performances lors de la saison estivale. Elle revient sur les sautoirs le , à Karlsruhe, et saute 14,45 m pour terminer 2e derrière Ana Peleteiro (14,51 m). Le à Madrid, elle porte son record en salle à 14,92 m et réalise le meilleur saut en salle depuis 2010[15].
Le , elle saute 6,79 m (+ 2,9 m/s) au saut en longueur[16] puis dépasse cinq jours plus tard la barre des 15 mètres pour la seconde fois de sa carrière à Huelva, avec 15,06 m. Elle améliore de 4 centimètres son record de 2016, bat le record national, établit la meilleure performance mondiale de l'année, et réalise les minimas pour les Jeux olympiques de Tokyo[17]. Le , elle s'impose dans le port de Monaco pour le Meeting Herculis avec 14,98 m[18].
Le , en l'absence de sa rivale Caterine Ibarguen sur blessure, elle remporte sans difficulté les Jeux panaméricains de Lima et améliore de 5 centimètres son record personnel en rebondissant à 15,11 m, meilleure performance mondiale de l'année, meilleur marque mondiale depuis 2016, record des Jeux, record du Venezuela, et devient la 16e meilleure performeuse mondiale de l'histoire[19]. Première vénézuélienne sacrée au triple saut, elle réalise notamment un saut mordu de 7 centimètres au-delà du record du monde (15,50 m par Inessa Kravets en 1995)[20].
Le , lors d'un meeting à Andújar, Yulimar Rojas entre dans l'histoire du triple saut en sautant à son sixième et dernier à 15,41 m (+ 1,5 m/s), soit la deuxième meilleure performance mondiale de l'histoire derrière les 15,50 m d'Inessa Kravets. Elle réalise ainsi le saut le plus loin depuis le record du monde, puisque personne ne s'était approché d'aussi près depuis la Camerounaise Françoise Mbango Etone, auteure de 15,39 m en 2008. Avec cette marque, la Vénézuélienne établit une MPMA, un nouveau record d'Amérique du Sud, que détenait jusque-là sa rivale Caterine Ibargüen avec 15,31 m en 2014, un nouveau record du Venezuela, record personnel et record du meeting[21]. Le Président du Venezuela, Nicolás Maduro, salue la performance de Rojas[22].
Aux championnats du monde de Doha le , elle obtient une deuxième médaille d'or mondiale au triple saut en s'approchant à nouveau du record du monde, son meilleur essai étant mesuré à 15,37 m. Elle réalise au total quatre sauts au-delà des 14,70 m, loin devant la Jamaïcaine Shanieka Ricketts, deuxième en 14,92 m, et la Colombienne Caterine Ibarguen, troisième en 14,73 m[23].
Record du monde en salle (2020)
Yulimar Rojas commence sa saison hivernale le 1er février à Valence en Espagne, où elle s'impose pour son premier concours de saut en longueur de la saison avec un bond à 6,59 m, nouveau record du Venezuela en salle. La semaine suivante, à Metz, elle fait sa rentrée au triple saut et signe d'emblée la meilleure performance mondiale de l'année en battant successivement deux fois son propre record d'Amérique du Sud en salle de la discipline, avec 14,94 m puis 15,03 m[24], devenant à cette occasion la sixième meilleure performeuse mondiale de tous les temps en salle, et en devenant la première athlète depuis Olga Rypakova en 2010 à sauter au-delà des 15 mètres en salle[25].
Le , lors du Meeting de Madrid, Yulimar Rojas saute à 15,29 m puis lors de son dernier essai, bat le record du monde en salle de la discipline avec un bond mesuré à 15,43 m. A 24 ans, la Vénézuélienne améliore de sept centimètres l'ancienne marque de référence détenue depuis le par la Russe Tatyana Lebedeva[26].
En décembre 2020, elle est élue athlète féminine de l'année par la Fédération Internationale d'athlétisme. Elle déclare à cette occasion vouloir devenir la "première femme à sauter au-delà des 16 mètres"[27].
Championne olympique et record du monde Ă Tokyo (2021)
Après avoir lancé sa saison 2021 avec un triple saut à 15,14 m à Ibiza le 8 mai, Rojas réalise 15,43 m à Andújar deux semaines plus tard, battant à nouveau son record personnel en plein air et s'approchant à 7 centimètres du record du monde de la discipline. Avec cette marque, la Vénézuélienne détient désormais trois des cinq meilleures performances mondiales de tous les temps[28].
Aux Jeux olympiques de Tokyo, elle s’impose en finale avec un dernier saut mesuré à 15,67 m le au stade olympique de Tokyo. Elle pulvérise de 17 cm le précédent record du monde d'Inessa Kravets datant du 10 août 1995[29].
Troisièmes titres mondiaux en salle et en plein air et nouveau record du monde (2022)
Le 20 mars 2022, lors des championnats du monde en salle à Belgrade, Yulimar Rojas assure un troisième titre mondial en salle consécutif dès son premier saut, avec 15,19 m. Mais en fin de concours, la Vénézuélienne pulvérise son propre record du monde en salle de trente-et-un centimètres, en retombant à 15,74 m, marque supérieure à son record du monde en plein air de 15,67 m. Invincible, elle devance d'un mètre l'Ukrainienne Maryna Bekh-Romanchuk (14,74) et d'un mètre douze la Jamaïcaine Kimberly Williams (14,62)[30].
Elle ne dispute qu'une seule compétition de triple saut avant les championnats du monde en plein air, un meeting à La Nucia en Espagne où elle réalise 14,83 m. À Eugene, Yulimar Rojas établit la meilleure marque des qualifications dès son premier essai avec 14,72 m. Deux jours plus tard, en finale, elle s'impose avec un saut à 15,47 m établi à son deuxième essai (meilleure performance mondiale de l'année) et réalise deux autres sauts au-delà des 15 mètres (15,24 m à son troisième essai et 15,39 m à son sixième et dernier essai)[31]. Elle décroche son troisième titre mondial consécutif et devient l'athlète féminine la plus titrée dans cette épreuve aux championnats du monde. Elle devance la Jamaïcaine Shanieka Ricketts (14,89 m) et l'Américaine Tori Franklin (14,72 m)[32].
Vie privée
Yulimar Rojas vit à Guadalajara, près de Madrid, en Espagne[33]. Elle est ouvertement homosexuelle[34] - [35].
« Je ne me considère pas vraiment comme une icône du mouvement LGBT, mais davantage comme une voix. En tant qu'athlète, ma voix porte plus loin et j'aimerais que celles et ceux qui vivent dans la crainte du jugement des autres ou n'ont pas le courage de s'affranchir de certaines barrières puissent s'identifier à ma personne. »[33]
Sa sœur Yerilda Zapata est une lanceuse de disque qui a participé aux Jeux olympiques de la jeunesse 2014[36] - [37].
Palmarès
Records
Records personnels
Épreuve | Marque | Lieu | Date | |
---|---|---|---|---|
Saut en longueur | Plein air | 6,88 m (NR) | La Nucia | |
En salle | 6,81 m (NR) | Liévin | ||
Saut en hauteur | Plein air | 1,87 m | Barquisimeto | |
Triple saut | Plein air | 15,67 m (WR) | Tokyo | |
En salle | 15,74 m (WR) | Belgrade |
Meilleures performances par année
Année | Marque | Date | Lieu | Rang[38] |
---|---|---|---|---|
2014 | 13,65 m | Barquisimeto | - | |
2015 | 14,20 m | Toronto | 17 | |
2016 | 15,02 m | Moratalaz | 2 | |
2017 | 14,96 m | AndĂşjar | 1 | |
2018 | 14,63 m | Birmingham | 6 | |
2019 | 15,41 m | AndĂşjar | 1 | |
2020 | 15,43 m | Madrid | 1 | |
2021 | 15,67 m | Tokyo | 1 | |
2022 | 15,74 m | Belgrade | 1 |
Records du monde
Marque | Date | Lieu | Circonstance | Notes |
---|---|---|---|---|
15,43 m | Madrid | Meeting de Madrid | Record du monde en salle | |
15,67 m | Tokyo | Jeux olympiques | Record du monde | |
15,74 m (i)[39] | Belgrade | Championnats du monde en salle | Record du monde |
Notes et références
Notes
- Performance établie en salle (indoor) mais considérée comme l'actuel record du monde depuis les changements de la règle 260.18a de l'IAAF en 2000
Références
- « Profil de Yulimar Rojas » (consulté le )
- (es) Johny Pérez, « Yulimar Rojas: La campeona dorada que saltó a la historia del atletismo venezolano », sur globovision.com, (consulté le )
- « IAAF: Afternoon Session Blog Thu 17 2016 | IAAF World Indoor Championships | iaaf.org », sur iaaf.org (consulté le )
- « Programme 2016 & Results - Diamond League - Doha », sur doha.diamondleague.com (consulté le )
- « Triple Mujeres Final », sur resultados.rfea.es (consulté le )
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- « Caterine Ibarguën championne olympique du triple saut », sur lequipe.fr, (consulté le )
- « IAAF: Rojas threatens 15-metre barrier in Andujar| News | iaaf.org », sur iaaf.org (consulté le )
- « ATHLE.FR | Pro Athlé Tour : Une entame de classe mondiale ! » (consulté le )
- (es) « Yulimar Rojas obtiene medalla de plata en Suramericano de Atletismo », vtv.gob.ve,‎
- « IAAF: De Morais sets continental discus record at South American Championships| News | iaaf.org », sur iaaf.org (consulté le )
- Anthony Hernandez, « Athlétisme : le Venezuela entre dans le panthéon », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- « La Vénézuélienne Yulimar Rojas s'empare du titre au triple saut », Eurosport,‎ (lire en ligne, consulté le )
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- (es) VTV, « Yulimar Rojas gana final de la Liga Iberdrola en salto largo », sur Venezolana de Televisión, (consulté le )
- (es) « Yulimar Rojas vuela hasta los 15.06 metros en la Reunión Iberoamericana de Huelva », sur Marca.com, (consulté le )
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- « Yulimar Rojas conquista oro y nuevo récord en los Panamericanos - El Pitazo », sur elpitazo.net (consulté le )
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- (en) « Rojas leaps 15.41m in Andujar, second farthest triple jump of all-time| News | iaaf.org », sur www.iaaf.org (consulté le )
- « Presidente Maduro felicitó a Yulimar Rojas por triunfo en Meeting de Andújar | YVKE Mundial », sur www.radiomundial.com.ve (consulté le )
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- (en) « Indoor round-up: Kendricks sets North American indoor pole vault record| News », sur www.worldathletics.org (consulté le )
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- « Yulimar Rojas approche de 7 centimètres le record du monde du triple saut », sur L'Équipe (consulté le )
- « TOKYO 2020 - 15,67m : Yulimar Rojas pulvérise le record du monde de triple saut », sur Eurosport, (consulté le )
- « Athlétisme : Yulimar Rojas améliore son record du monde du triple saut (15,74 m) et s'offre un 3e titre en salle », sur Eurosport, (consulté le )
- « Athlétisme - Mondiaux: Yulimar Rojas et Mutaz Essa Barshim, étoiles d'Eugene », sur rts.ch,
- « Pour Yulimar Rojas, une troisième médaille d’or au triple saut lors des mondiaux d’athlétisme », sur lemonde.fr,
- Cyrill Pasche, « Interview de Yulimar Rojas – «Je me vois comme une superhéroïne» » , sur 24 heures, (consulté le )
- (es) « Yulimar Rojas y su novia del mismo sexo, por Jesús Silva », sur TalCual, (consulté le )
- (es) « ¡EN EL CHISME! La medallista olĂmpica Yulimar Rojas muestra a su novia por Instagram (+Fotos) », sur Maduradas.com, (consultĂ© le )
- (es) Redactor 01, « Yulimar espera a su hermana », sur Diario Qué Pasa, (consulté le )
- (es) « Yulimar Rojas: “A cada lugar que llego digo con orgullo que soy venezolana” », sur Panorama (consulté le )
- Classement établi par l'IAAF en fonction des meilleures performances de l'année
- (i) : performance Ă©tablie en salle
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
- CIO
- (en) Ligue de diamant
- (de) Munzinger
- (en) Olympedia
- (en + fi) Tilastopaja
- (en) Track and Field Statistics
- (en) World Athletics