Wolfskirchen
Wolfskirchen (Wolfskìrich en lorrain et en alsacien) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Wolfskirchen | |
Pont sur l’Isch à Wolfskirchen (17e s.). | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Saverne |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Alsace Bossue |
Maire Mandat |
Roger Wahl 2020-2026 |
Code postal | 67260 |
Code commune | 67552 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
350 hab. (2020 ) |
Densité | 33 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 52′ 50″ nord, 7° 04′ 30″ est |
Altitude | Min. 222 m Max. 355 m |
Superficie | 10,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton d'Ingwiller |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace, et plus précisément dans son excroissance (« bosse ») en territoire lorrain appelée Alsace Bossue.
GĂ©ographie
Wolfskirchen à la frontière entre le Bas-Rhin et la Moselle.
La commune est traversée par la ligne de chemin de fer de (Sarrebourg) Berthelming à Sarreguemines. Cependant le tronçon entre Berthelming et Sarre-Union est actuellement inexploité et la gare de Wolfskirchen est fermée à tout trafic.
Urbanisme
Typologie
Wolfskirchen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,1 %), prairies (30,3 %), forêts (21,1 %), cultures permanentes (5,5 %), zones urbanisées (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
- D'une légende disant qu'une louve a un jour mis bas dans l'église, Wolf = loup et Kirche = église.
- D'un nom de personne germanique, Wolf ou Wolfo + kirche « église »[8].
- Wolveskirge (1288)[8], Wolfeskirchheim (1361)[8], Wolfskirchen (1793)[9].
- En francique rhĂ©nan : WolfskĂrche[10], WolfskĂrich.
Histoire
Avant 1793, la commune appartenait au comté de Sarrewerden[9], devenant par la suite alsacienne.
HĂ©raldique
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Les armes de Wolfskirchen se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2020, la commune comptait 350 habitants[Note 3], en diminution de 3,05 % par rapport Ă 2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Église protestante : construite selon les instructions de Frédéric Joachim Stengel sur les plans de Johann Jakob Lautemann, en 1779. La tour romane, vraisemblablement du 13e siècle, est plus tard surélevée, et la nef de l'ancienne église de 1512 est détruite.
- Pont sur l’Isch : pont à dos d'âne du 17e siècle pourvu de deux arches en ogives élargies à la base ; les parapets se terminent par une couvertine en dalles de pierre ; pile centrale.
- Le Moulin de Wolfskirchen[Note 4], Ă©difice Schlumberger, est une minoterie monumentale fonctionnant Ă l'Ă©nergie hydraulique. C'est un des rares Ă©difices de ce type en Alsace.
- Banc-reposoir napoléonien, de type "Impératrice", érigé en 1854.
Personnalités liées à la commune
- Le capitaine William Robert Winters (2 juillet 1917 - 25 novembre 1944), pilote de chasse américain de la 9th Air Force. Son avion, un P-47 Thunderbolt, est abattu par la Flak à Wolfskirchen le 25 novembre 1944 à la limite de la commune de Postroff dans le champ bordant la forêt de l'Ischwald (coordonnées : 48°51'39"N 7°3'57"E). Une stèle commémorative a été édifiée sur les lieux du crash.
Bibliographie
- Espace culturel tu temple, Centre généalogique d'Alsace bossue (préf. Roger Rudio), Wofskirchen : Reconstitution des familles de 1596 à 1941, Sarre-Union, Espace culturel tu temple, Centre généalogique d'Alsace bossue, , 286 p. .
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Généalogie annonce comme date de décès 1875. Cette même date est reprise dans le corpus (p. 210 VII 16), mais, là aussi, avec 1885 comme date de fin de mandat.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Le moulin, se trouvant sur la rive gauche de la Sarre, est donc sur le ban communal de Diedendorf.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Geoplatt
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- Généalogie, p. 19.
- [PDF] « Liste des maires du Bas-Rhin » [PDF], sur www.bas-rhin.gouv.fr/, Préfecture du Bas-Rhin, (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.