Eywiller
Eywiller est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Eywiller | |
L'Ă©glise catholique | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Saverne |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Alsace Bossue |
Maire Mandat |
Marcel Hoehn 2020-2026 |
Code postal | 67320 |
Code commune | 67136 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Eywillerois [1] |
Population municipale |
275 hab. (2020 ) |
Densité | 59 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 52′ 17″ nord, 7° 07′ 55″ est |
Altitude | Min. 270 m Max. 357 m |
Superficie | 4,69 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton d'Ingwiller |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Depuis 1793, cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
GĂ©ographie
La commune est située dans la région naturelle de l'Alsace Bossue.
Urbanisme
Typologie
Eywiller est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,6 %), terres arables (34,6 %), forêts (17,2 %), zones urbanisées (5,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Avant 1793, la commune appartenait au comté de Sarrewerden[9], devenant par la suite alsacienne.
HĂ©raldique
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Les armes d'Eywiller se blasonnent ainsi : |
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Toponymie
- Äiwiller en francique rhénan. Eyweiler en allemand.
- 1793 : Enwiller ; 1801 : Egwiler.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2020, la commune comptait 275 habitants[Note 2], en augmentation de 1,1 % par rapport Ă 2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Temple protestant
- Église Saint-Gall
- Crucifix et pierres tombales
- Temple protestant
- Église Saint-Gall
Personnalités liées à la commune
- Chrétien Motsch : né le à Eywiller - décédé le à Paris.
À l'âge de 15 ans, il revêt l'habit au noviciat de la Maison-Mère des frères des Écoles Chrétiennes rue Oudinot à Paris, il reçoit alors le nom de frère Alpert (l'église d'Eywiller a été construite par son grand-père maternel Nicolas Schneider).
On lui confia en 1879 la direction d'une grande et belle œuvre : la « mission Saint-Joseph », rue Lafayette à Paris, une école fréquentée par des élèves de familles alsaciennes et lorraines émigrées à cause de la guerre franco-allemande de 1870-1871.
Habile éducateur, il sut allier la bonté et la fermeté dans la formation des jeunes. Ceux-ci répondirent généreusement à l'ardeur de son zèle, prenant part à l'adoration nocturne à Montmartre et à l'association Saint-Benoit Labre due à l'initiative du frère Exupérien (Adrien Mas).
Au cours de la guerre, il était brancardier sur le front et il y a contracté une paralysie progressive qu'il accepta comme une grâce du Seigneur.
Les démarches en vue de sa béatification commencent en 1899.
Le s'ouvre à Paris le procès informatif qui aboutira le à la reconnaissance de l'héroïcité des vertus du Vénérable frère Alpert.
Au cours de l'année 1998, ses restes ont été transférés dans l'église Saint-Joseph-Artisan, rue Lafayette.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes du Bas-Rhin
- Eschwiller, commune du mĂŞme canton
Liens externes
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