Wilhelm von Dommes
Wilhelm Ernst Justus von Dommes, né Wilhelm Ernst Justus Dommes le et mort le , est un officier d'état-major prussien qui a servi dans l'armée allemande lors de la Première Guerre mondiale.
Wilhelm von Dommes | |
Naissance | Göttingen |
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Décès | (à 92 ans) Verden |
Allégeance | Empire allemand |
Grade | Generalleutnant |
Années de service | 1885 – 1919 |
Conflits | Première Guerre mondiale |
Distinctions | Pour le MĂ©rite |
Il ne doit pas être confondu avec le capitaine de frégate Wilhelm Dommes (1907-1990), qui a servi dans la Kriegsmarine de 1933 à 1945 comme commandant d'un sous-marin allemand[1].
Famille
Il est le second fils d'un général prussien, le Generalmajor August Dommes (1824-1899).
Wilhelm s'est marié avec Elisabeth Pauline von Kanitz (de)[2] (1882-1958), qui est la fille du comte Hans von Kanitz-Podangen (1841-1913)[3], Junker de Prusse-Orientale et un des membres du Parti conservateur allemand avant la Grande Guerre, ainsi que la sœur de Gerhard von Kanitz (1885-1949), un député du DNVP au Reichstag et ministre de l'Agriculture de plusieurs gouvernements durant la République de Weimar.
Début de carrière
Il s'engage le comme enseigne (Fahnenjunker) au 5e régiment de dragons à Hofgeismar, devenant Portepee-Fähnrich le puis sous-lieutenant (Sekonde-Lieutenant) le et adjudant le dans le même régiment.
Le , il entre à l'académie de guerre (Kriegsakademie) de Berlin, devenant Premier-Lieutenant le . Il est affecté le au 10e régiment de dragons à Allenstein, puis est détaché au Grand État-Major général de Berlin le avant d'y être affecté le . Devenu capitaine, il obtient le commandement d'un escadron du 4e régiment d'uhlans à Thorn le . Son père est anobli le .
De retour au Grand État-Major général comme premier adjudant du chef d'état-major le , au service d'Alfred von Schlieffen puis d'Helmuth von Moltke à partir de 1906. Il obtient le grade de major le , puis devient aide de camp (Flügeladjutant) de l'empereur le . Le , il passe au grade d'Oberstleutnant, avant d'obtenir le commandement prestigieux du régiment de hussards du Corps de la Garde à Potsdam le [4].
Première Guerre mondiale
En , soit juste avant de la mobilisation d'août 1914, Dommes est nommé chef de la nouvelle section politique (Politische Abteilung) du Grand État-Major général, chargé notamment d'assurer la liaison entre l'empereur, le ministère des Affaires étrangères et le Grand État-Major[5]. À partir de la fin , étant donné l'état de santé du chef d'état-major (Helmuth von Moltke est souvent alité), Dommes est amené à prendre avec Gerhard Tappen et Richard Hentsch une partie des décisions au sein de l’Oberste Heeresleitung[6].
Il est promu colonel (Oberst) le , en même temps que Groener et Tappen. Le , Dommes est remplacé par le colonel Bartenwerffer et devient le chef d'état-major du 8e corps d'armée (de). Le , il devient le chef d'état-major du corps Marschall, puis en du corps de réserve de la Garde (Garde-Reserve-Korps, toujours sous les ordres du général von Marschall) et le du corps de la Garde (sous les ordres de Karl von Plettenberg puis de Ferdinand von Quast).
Le , il est nommé chef d'état-major d'Erich von Falkenhayn en Palestine (Heeresgruppenkommando „F" : Heeresgruppe Yıldırım (de)). Après avoir été mis en disponibilité le , il obtient le grade de Generalmajor le , puis le commandement de la 66e brigade d'infanterie le et enfin de la 2e division d'infanterie le , recevant le même jour la distinction Pour le Mérite. Remis en disponibilité en , il est mis à la retraite le .
Il obtient le grade de Generalleutnant le , jour-anniversaire de la bataille de Tannenberg (Tannenbergtag)[4].
Notes et références
- (en) « Wilhelm Dommes », sur http://uboat.net/.
- (de) « Wilhelm von Dommes », sur http://www.geneall.net/.
- (en) « Hans Wilhelm Alexander Graf von Kanitz-Podangen », sur http://www.geni.com/.
- (en) « Wilhelm von Dommes », sur http://home.comcast.net/~jcviser/.
- Jean-Claude Laparra et Pascal Hesse, L'envers des parades : le commandement de l'armée allemande, réalités et destins croisés, 1914-1918, Saint-Cloud, Éd. SOTECA 14-18, , 387 p. (ISBN 978-2-916385-77-8), p. 151.
- Laparra et Hesse 2011, p. 152.